Chrono Brancusi - 04/03

Constantin Brancusi

1907

1894-1904

1956

1946-1955

1935

1926

1921

1920

1918

1916

1913-1916

1910

1905-1907

1904

1876-1894

Campagne roumaine, vue du train, 1937 - 1938

"Élevé sous les Carpates, sur la vallée de Bistritza..."

1876 – 1894

Par ces mots dignes d'un conte, Brancusi décrit son enfance dans la campagne roumaine. Très jeune, il fuit le domicile familial et vit de petits métiers.

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1904

1876-1894

Vue de l'atelier au Mars Borghèse : L'Ecorché (1901), Tête d'expression (1901), Beaux-arts de Bucarest

"Sept années de travaux d’Hercule"

1894 – 1904

C'est ainsi que Brancusi parle de sa formation artistique entamée en tant que boursier à l’École des Arts et Métiers de Craïova et poursuivie à l’École des Beaux-arts de Bucarest à partir de 1898.

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1876-1894

Anonyme, Brancusi en tenue de voyage, 1904

À pied, vers Paris

1904

Brancusi prend le chemin de Paris. Selon la légende, il fait le trajet à pied, en passant par Budapest, Vienne, Munich, Zurich, Bâle…

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1876-1894

Brancusi dans l'atelier d'Antonin Mercié, École des beaux-arts, Paris, vers 1905-1906

Atelier Mercier

1905 – 1907

Après avoir étudié dans l’atelier du sculpteur Antonin Mercié, Brancusi fréquente aussi les soirées de l’avant-garde parisienne et côtoie, outre ses amis Léger et Modigliani, Apollinaire, Marinetti, Picasso, ainsi que d’autres artistes et écrivains.

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1876-1894

Autoportrait de profil, vers 1907 - 1915

"À l’ombre des grands arbres"

1907

En 1907, Brancusi devient l'assistant de Rodin à Meudon. L'expérience ne dure qu'un mois. "Rien ne pousse à l'ombre des grands arbres", déclare Brancusi, qui ressent le besoin d'affirmer son indépendance artistique.

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1876-1894

Constantin Brancusi, Le Baiser, 1909, cimetière du Montparnasse

La quête de la sculpture moderne

1910

En 1910, Brancusi sculpte le monument funéraire de Tatiana Rachewskaïa qui s'est suicidée à cause d'un amour impossible. Le Baiser est l’une de ses premières œuvres en taille directe. Cette technique implique un travail lent, de nature méditative, qui permet à Brancusi de mener sa quête de l’épure des formes.

À New York, Brancusi participe avec Duchamp, Matisse, Picabia, à la célèbre exposition de l'Armory Show, la première dédiée à l'art moderne international. Ses œuvres y font scandale. Un an plus tard, il fait sa première exposition personnelle à New York, à la Photo-Secession Gallery du célèbre photographe Alfred Stieglitz.

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1876-1894

Constantin Brancusi, Le premier pas, 1913

Premières expositions internationales

1913 – 1916

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1904

1876-1894

Brancusi, Tristan Tzara, Berenice Abbott, Mina Loy, Jane Heap et Margaret Anderson dans l'atelier

L’atelier, le laboratoire de l’art moderne

1916

Brancusi emménage impasse Ronsin dans le 15e arrondissement de Paris. Ce lieu devient rapidement un point d’attraction pour les artistes, écrivains et étudiants désireux de pénétrer ce "laboratoire" de l’art moderne.

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1876-1894

Brancusi, accroupi, taillant à la hache une Colonne sans fin, 1924

L’axis mundi

1918

Les piliers-colonnes, éléments d’architecture des maisons paysannes de son enfance, sont considérés par certains comme la source des Colonnes sans fin. Imaginant une forme capable de réunir la Terre et le Ciel, Brancusi sculpte la première en 1918.

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Constantin Brancusi, Princesse X, 1915

Est-ce une femme ?

1920

Princesse X  est exposée au Salon des Indépendants en 1920. Considérée comme pornographique, l'œuvre est retirée à l’ouverture de l’exposition, puis replacée suite à la protestation de nombreux artistes modernes.

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Constantin Brancusi, Léda, avant septembre 1921

La révélation photographique

1921

Brancusi est conseillé par son ami Man Ray pour l’achat de matériel photographique. En 1921, il installe un atelier photo dans son propre atelier de sculpteur. Ce qui lui permet, à travers l'objectif, de poursuivre sa réflexion sur la sculpture, les formes, la lumière et les matières.

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1876-1894

Constantin Brancusi, L'Oiseau dans l'espace, 1941

Quand la loi définit l’art

1926

À l’occasion de sa quatrième exposition personnelle à New York, les œuvres de Brancusi convoyées par Marcel Duchamp sont saisies par la douane américaine qui ne les reconnaît pas comme des œuvres d'art. En 1927, s'ouvre le plus célèbre procès de l'art moderne : "Brancusi contre États-Unis".La décision du tribunal sera finalement rendue en faveur de l'artiste en 1938.

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1905-1907

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1876-1894

Brancusi près de l'emplacement de la future Colonne sans fin sur le site de Târgu Jiu, juillet 1937

Un mémorial tendu vers le ciel

1935

La Ligue nationale des femmes de Gorj en Roumanie passe commande à Brancusi d'un monument à la mémoire des soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale. Brancusi conçoit une Colonne sans fin haute de presque 30 mètres, composée de 15 modules rhomboïdaux en métal.  Le monument est inauguré en 1938.

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1876-1894

Constantin Brancusi, Phoque II, 1943

Ses œuvres entrent au musée

1946 – 1955

Le Musée national d’art moderne achète à Brancusi trois sculptures : Le Coq, 1935 ; Phoque II, 1943 ; et La Muse endormie, 1910. Cette reconnaissance française se prolonge à l’international. Entre 1947 et 1953, il participe à diverses expositions à travers le monde.

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1910

1905-1907

1904

1876-1894

Vue d’atelier, vers 1945 -1946

Legs de son œuvre et de son atelier

1956

Un an avant sa mort, Brancusi lègue à l’État français son atelier et tout ce qu’il contient : œuvres, photographies, mobilier, outils, collection de disques et appareil photo. Véritable œuvre d’art total, il a été reconstitué dans son intégrité par Renzo Piano en 1997.

p 10 : Brancusi, accroupi, taillant à la hache une Colonne sans fin, 1924, © Succession Brancusi, photo © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 11 : Constantin Brancusi, Princesse X, 1915, © Succession Brancusi, photo © Adam Rzepka - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 12 : Constantin Brancusi, Léda, 1921, © Succession Brancusi, photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 13 : Constantin Brancusi, L'Oiseau dans l'espace, 1941, © Succession Brancusi, photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 14 : Brancusi près de l'emplacement de la future Colonne sans fin sur le site de Târgu Jiu, juillet 1937, © Succession Brancusi, photo © Guy Carrard - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 15 : Constantin Brancusi, Phoque II, 1943, © Succession Brancusi, photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 16 : Vue d’atelier, vers 1945 - 1946, © Succession Brancusi, photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP

Crédits :

Couv. : Autoportrait dans l'atelier, vers 1934 © Succession Brancusi, photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN GP p 2 : Campagne roumaine, vue du train, 1937 – 1938, © Succession Brancusi, photo © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN GP p 3 : Vue de l'atelier au Mars Borghèse : L'Ecorché (1901), Tête d'expression (1901), Beaux-arts de Bucarest, © Succession Brancusi, photo © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN GP p 4 : Anonyme, Brancusi en tenue de voyage, 1904, © Succession Brancusi, photo © Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 5 : Brancusi dans l'atelier d'Antonin Mercié, École des beaux-arts, Paris, vers 1905-1906, © Succession Brancusi, photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 6 : Autoportrait de profil, vers 1907 – 1915, © Succession Brancusi, photo © Service de la documentation photographique du MNAM - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 7 : Constantin Brancusi, Le Baiser (1909), cimetière du Montparnasse, © Succession Brancusi, photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 8 : Constantin Brancusi, Le Premier pas, 1913, © Succession Brancusi, photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP p 9 : Brancusi, Tristan Tzara, Berenice Abbott, Mina Loy, Jane Heap et Margaret Anderson dans l'atelier, © Succession Brancusi, photo © Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP