France multimédia 21/03

Familles des otages lors d'un rassemblement pour leur libération au Panthéon à Paris le 1er février 2025. (Photo : Sébastien DUPUY / AFP)

Les deux Français ont été arrêtés le 7 mai 2022, le dernier jour de leur voyage touristique en Iran où ils sont accusés par les autorités d'espionnage. Condamnés à 5 ans de prison, ils sont détenus dans

Les autres otages...

Capture écran du compte X du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, montrant Olivier Grondeau à bord d’un avion après sa libération par les autorités iraniennes. Photo : AFP

la section 209 de la prison d'Evin à Téhéran, qui est sous le contrôle des services de renseignement iraniens. En 2023, ils avaient fait de faux aveux de culpabilité diffusés à la télévision d'Etat iranienne après des mois placés à l'isolement. Seulement trois visites consulaires ont pu avoir lieu depuis leurs arrestations. Leurs proches évoquent à Franceinfo des contacts sporadiques via WhatsApp, quelques minutes d'appel vidéo par mois et un état de santé qui se dégrade de plus en plus.

Cécile Kohler etJacques Paris

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Olivier Grondeau, qui fêtera ses 35 ans la semaine prochaine, était emprisonné en Iran depuis le 12 octobre 2022. Il était en voyage touristique dans la ville de Chiraz, dans le sud de l’Iran, lorsqu'il a été arrêté. Il avait été accusé par les autorités de « conspiration contre la république islamique ». Il a été transféré plusieurs fois dans la tristement célèbre prison d'Evin, située à Téhéran. Elle est connue pour ses conditions de détention sévères. La section 209 est particulièrement connue pour son isolement et les mauvais traitements infligés. Il a enfin été libéré le 20 mars 2025, après avoir été condamné à cinq ans de prison pour espionnage. Sa libération intervient après de longues négociations entre la France et l'Iran, dans un contexte diplomatique tendu concernant le programme nucléaire iranien. Bien que libéré, il est affaibli sur le plan psychologique. Il retrouve la France avec un autre compatriote qui souhaite rester anonyme qui était en résidence surveillée.

La détention qui durait depuis presque 3 ans