Résilience et Défense des Droits des Femmes
Jaqueline Namuye Mutere « Les ailes du courage »
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Source : Kenya Training 2016 - Jacqueline Mutere - 11 février 2016Jackie thanks MIUSA, DREDF, and the RightsNow! team for the capacity-building training that took place in Kenya. The training was conducted over five days in January, 2016. Read more about the RightsNow! project :https://www.miusa.org/event/kenyarntraining/Chaine Youtube : https://www.youtube.com/@miusa1981
Jacqueline Mutere a été violée et est tombée enceinte pendant les violences électorales de 2007-2008, au Kenya.Après plusieurs tentatives pour avorter, elle décide de garder l'enfant né de ce viol.
L'origine de son engagement politique et civique
Jaqueline Namuye Mutere a fondé Grace Agenda, basée à Nairobi, au Kenya, en 2010 pour soutenir les enfants issus de ces violences ethniques.
Le nombre de femmes violées durant ces violences post électorales est inconnu, mais d'après Human Rights Watch, elles sont plusieurs milliers à avoir subi des violences sexuelles.
Article : Election-related Sexual Violence in Kenya
Initialement axée sur les besoins des enfants nés de ces viols, Mutere a réalisé que les mères de ces enfants avaient également des besoins supplémentaires. À travers Grace Agenda, elle a mobilisé d'autres survivantes pour plaider en faveur des réparations, participer aux processus de vérification de la police et restaurer la dignité des survivantes. Grace Agenda s'engage dans des actions telles que la défense des droits des survivantes, la participation aux processus de réparation gouvernementale, et la sensibilisation sur la prévention de la violence basée sur le genre.
Le Courage et la résilience des survivant.e.s de violences sexuels au Kenya
L'organisation a également créé un abri temporaire pour les femmes victimes de viol et maltraitées, offrant un soutien psychosocial et aidant les survivantes à identifier leur prochaine étape.
Pendant la pandémie de COVID-19 , le travail de Mutere en tant que défenseuse des droits des femmes a été rendu plus difficile par la crainte que les femmes se rendant dans les établissements de santé en raison de violences sexuelles ou domestiques ne soient testées et mises en quarantaine de force. Le confinement a eu également un impact sur les violences et les viols intrafamiliaux.
