S'adapter
Christine Dehee
Created on March 18, 2024
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Transcript
S'adapter
Clara Dupont-Monod est une écrivaine et journaliste française. Née en 1973, elle suit une formation littéraire, puis entre comme grand reporter à Marianne à seulement 24 ans. Par ailleurs, elle intervient régulièrement à la radio et anime depuis 2014 une chronique littéraire dans une émission d'actualité sur France Inter. Elle commence à publier en 1998. Ses ouvrages mettent en scène des personnages maltraités autant par leurs contemporains que par la postérité
Présentation de l'autrice
L’histoire se déroule dans la montagne cévenole, au cœur d’une nature puissante, où vit une famille dans laquelle naît un enfant handicapé. Chaque partie du roman est consacrée au vécu d’un membre de la fratrie face à l’arrivée de cet enfant.
Présentation de l'oeuvre
Dans cet extrait, le frère aîné, qui a une relation fusionnelle avec l'enfant aveugle, l’emmène dehors afin de le faire partager une relation sensuelle avec la nature
Présentation de l'extrait
En quoi cette scène de communion avec la nature révèle-t-elle les liens qui unissent la fratrie ?
Problématique:
1er Mouvement : l. 1 à 7 : Un aîné attentif 2ème Mouvement : l. 8 À 17 : La communion avec la nature 3ème Mouvement : l. 18 À 24 : La cadette ou la nostalgie de l’enfance
Plan
Aux beaux jours, lorsque la montagne semble s’ébrouer à la faveur des premiers rayons, l’aîné se dirige vers l’arrière de la maison. Le terrain monte, à rebours de la rivière qui multiplie les cascades. Il avance avec précaution, les bras chargés de ce grand enfant dont la tête dodeline. Sur sa hanche, rebondit un sac avec une bouteille d’eau, un livre et un appareil photo. Il repère l’endroit où le terrain devient plat. Les pierres forment une petite plage. Il dépose le corps avec délicatesse, la main contre sa nuque. Il cale sa taille, déplace un peu son menton pour qu’il reste à l’ombre d’un grand sapin. L’enfant soupire d’aise. L’aîné frotte les aiguilles qui libèrent un parfum de citronnelle et les lui passe sous le nez.
1 er partie : Le regard attentif de l'aîné
Analyse linéaire de la première partie
Paysage idéalisé : matinal , lumineux , beaux jours . Métaphore amicale avec s'ébrouer . Paysage de montagne : cascade . L'aîné est le sujet de tout les verbes d'action : il avance , il repère , il dépose . Il choisit un lieu précis et plat qui sert de bien - être à l'enfant . Champs lexical du soins : avec précaution , délicatesse . L'aîné stimule les sens de l'enfant : frotte les aiguille et lui passe sous le nez . L'enfant est inerte . Il y a une périphrase : ce grand enfant dont la tête dodeline . L'aîné est en charge et responsable de l'enfant . Le corps de l'enfant est évoqués séparément : sa taille , sa nuque , son menton .
Il aime cet endroit. Il se tient assis près de l’enfant. Il a replié ses genoux qu’il tient entourés de ses bras. Il lit puis, lorsqu’il a fini de lire, il ne parle pas. Il ne lui décrit rien. Le monde vient à eux. Les libellules turquoise grésillent lorsqu'elles passent près de l’oreille. Les vernes laissent traîner leurs branches dans l’eau, créent un bouchon de vase gluante. Les arbres forment deux murs autour du corridor de la rivière et, s’il avait de l’imagination, l’aîné pourrait se croire dans un salon, avec les pierres plates et le plafond de sapin. Il prend quelques photos. Ici la rivière est calme, si transparente que l’on voit le tapis de galets dorés au fond. Puis la surface se plisse et dévale en bouillons blancs qui s'écrasent dans des bassins immobiles, lesquels s’étréciront à leur tour en cascades. L’aîné écoute la cavale de cette rivière, son élan. Autour, veillent des murailles ocre et vert, des branches ondulantes comme des mains et des fleurs en forme de confettis
Partie 2 La communion sensuelle avec la nature
Analyse linéaire de la partie 2
Installe en silence : Lecture Il y a deux négation : ne parle pas , ne décrit rien .Il y a une présence de sens : ouïe (grésillent , oreille ) ; vue (turquoise , transparente , dorés , ocre et vert ) , toucher (gluante ) . Toute la nature est personnifié : les libélule grésillent , les verne laissent traîner , la rivière est calme . Le monde vient à eux .La nature est assimilés à une maison : les arbres forment deux murs , salon ,plafond muraille . L'évocation de la rivière est poétique . Métaphore du cheval : cavle de la rivière , son élan . Comparaison des branches : comme des main en forme de confétis .L'autrice insite sur la beauté du paysage .
Souvent, sa sœur cadette le rejoint. Leurs deux années d’écart semblent parfois vingt ans. Il la regarde avancer lentement dans l’eau gelée, rentrant le ventre en écartant les doigts. Parfois, accroupie les chevilles dans l’eau, concentrée, elle essaie d’attraper les araignées d’eau qui glissent sur la surface, pousse un cri de joie quand elle en tient une. Elle patauge, saute, monte un barrage de cailloux ou un petit château. Elle invente des histoires, elle a l’imagination qu’il n’a pas. Un bâton se transforme en épée, la coque d’un gland devient un casque. Elle parle à mi-voix, concentrée. La lumière enrobe ses cheveux bruns, trop longs, qu’elle repousse d’un geste impatient. L’aîné adore la regarder vivre.
Partie 3 : La cadette
Analyse linéaire partie 3
.enumération de verbe : patauge , saute et monte .Elle fait du bruit et rompt le silence en poussant un cri de joie .Elle se baigne sans rien craindre ni le froid ni le danger : eau gélé , cheville dans le froid L'aîné porte un regard attentif et nostalgique : Il adore la regarder vivre .Hyperbole : vingt temps d'écard.La soeur a de l'imagination , elle est créative .Elle construit des histoires . Il y a un champs lexical du conte de fée : épée , casque , château .Il a des verbes de changement se transforme , devient . Il y a une anaphore du mot concentrée .