Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Semaine Egalité 2024
Meresankh La Fay Min
Created on March 19, 2024
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
Transcript
Semaine Egalité 2024
Combien de temps avant d’atteindre l’égalité femmes-hommes? L'Objectif de Développement Durable n°5 des Nations Unies vise à atteindre l'égalité de genre d'ici à 2030. Pourtant, le dernier rapport d’ONU Femmes indique que nous n'atteindrons pas l'égalité avant près de...
300 ans
Comment rester indifférent·es lorsque nous savons qu’en France, les femmes sont payées 16% de moins que les hommes, qu’une femme est tuée tous les 3 jours en moyenne, le plus souvent par un homme qu'elle connaissait? Malgré les progrès législatifs visant à combattre et à prévenir les violences faites aux femmes, au rythme actuel, il faudra au moins encore 21 ans pour que ces lois soient mises en place partout dans le monde.
C'est pourquoi on continue, le 8 mars, un peu partout dans le monde, à célébrer les luttes pour les droits des femmes. Selon la convention interministérielle, de la maternelle à l'université, on doit favoriser l'Egalité entre les filles et les garçons.
Faisons du sexisme de l'histoire ancienne !
La Journée de la Jupe
La culture du viol
Concernant les outrages sexistes enregistrés par la police nationale en 2022 : sur les 1 300 victimes enregistrées par la police nationale, 91 % sont des femmes, 45 % ont entre 18 et 29 ans, 16 % sont mineures (hors Procès Verbal électronique) sur les 1 200 mis en cause par la police nationale, 97 % sont des hommes et 9 % sont mineurs sur les 1 271 outrages sexistes enregistrées par la police nationale (hors PVe) en 2022, 15 % sont commis dans les transports en communs (ou dans des accès à un transport collectif) plus d’une procédure sur quatre (28 %) comportant une contravention pour l’outrage sexiste enregistre d’autres infractions, notamment des délits (violences sexuelles, vols).
Inégalité hommes - femmes Viol : le sondage de la honte Pour presque un Français sur deux, une femme violée y est un peu pour quelque chose. L’occasion de comprendre comment le cerveau humain peut croire n’importe quoi. Laurent Bègue-Shankland 11 septembre 2019| CERVEAU & PSYCHO N° 114
Au mois de juin, un sondage réalisé par Ipsos et l’association Mémoire traumatique et victimologie révélait que pour 42 % des Français, la responsabilité de l’agresseur est atténuée si sa victime a eu une attitude « provocante ». Le fameux argument de la jupe trop courte, donc… et celui-ci n’a pas de limite : jusqu’où iront, à ce petit jeu, les circonstances atténuantes d’un passage à l’acte ? Un regard aguicheur ? Des talons trop hauts ? Des cils trop longs ? Ou, le cas échéant, une culotte de dimensions insuffisantes : en 2018 en Irlande, l’avocate d’un violeur a plaidé la cause de son client en arguant que la victime portait un string. Il a été acquitté, sans que l’on sache exactement quel poids a eu l’argument de la tenue légère… Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus d’une femme sur 10 dans le monde subit un rapport sexuel forcé au cours de sa vie. En France, c’est une femme sur 6 et un homme sur 20 qui déclarent avoir subi un jour un viol ou une tentative. Pour ces victimes, les conséquences physiques, psychologiques et sexuelles sont considérables. En dépit de ces dommages, nombre d’entre elles s’abstiennent de demander du soutien ou de porter plainte (moins de 40 %, selon United Nations Women, en 2018), minimisant au contraire la gravité de l’épisode de violence qu’elles ont subi [...]