Des peuples justes parmi les nations

des peupleS JusteS parmi les nations

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6. SOURCES

Diplôme de "Juste parmi les Nations"

5. TEMOIGNAGES

SOMMAIRE

1. CHAMBON SUR LIGNON

2. LA SOUTERRAINE

3. HISTOIRE DE J.B ROBERT

4. SAUVETAGE AU DANEMARK

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carte de France pour situer Chambon-sur-Lignon

Chambon-sur-Lignon est un village « juste » situé dans la Haute Loire sur le Plateau Vivarais-Lignon. Ce village est également appelé « montagne refuge ». En 1990, l’ensemble des localités du Plateau est récompensé par le diplôme de Juste parmi les nations. De 1940 à 1944, les habitants de ce village protestant ainsi que les habitants du Plateau ont abrité environ 3 500 personnes, certaines d’origine juive (1/3 enfant), ainsi que des opposants au régime nazi et au régime de Vichy (résistants). Dès le 23 juin 1940, André Trocmé, le pasteur du Chambon demande aux habitants du plateau de résister au régime de Vichy et de ne pas collaborer avec cette violence. Entre 1940 et l’été 1942, grâce à lui et certains organismes comme l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE), les réfugiés arrivent.

chambon-sur-lignon

photo de La Souterraine

La Souterraine sur la carte de France

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La Souterraine

La Souterraine est un village situé dans la Creuse près de Limoges qui a protégé 3000 Juifs dont 1000 enfants. Dans la Creuse, l’OSE a acheté trois châteaux pour créer des maisons d’enfants pour Juifs cachés. Mais quand toute la France a été occupée, l’OSE a décidé de les dissoudre car ces refuges étaient trop faciles à repérer. Jean-Baptiste ROBERT a protégé et caché 40 enfants juifs dans l’école primaire Raymond Loewy (lycée aujourd’hui) où il était directeur. Ils étaient inscrits dans cette école où ils suivaient une scolarité normale sous de faux noms, ils ont aussi été baptisés. Une assistante sociale leur rendait visite pour leur donner des nouvelles de leur famille. Après la Seconde Guerre mondiale, ce sont les enfants qu’il a protégés qui ont demandé qu’il soit reconnu « juste ». Tous les enfants juifs ont survécu.

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En 1943, Pierre Vormus et Jacques Schlaf ont été cachés dans leur collège et témoignent : Jean-Baptiste Robert, le directeur de l’école primaire supérieur, les a cachés et sauvés de la déportation. Entre 1940 et 1944, plus de 40 enfants juifs ont ainsi trouvé refuge dans son établissement. A l’époque Pierre avait 13 ans et Jacques 14 ans. Pierre : A l’origine, on était réfugié dans un village dans la Creuse et comme les arrestations de Juifs étaient de plus en plus nombreuses, l’œuvre de secours aux enfants (OSE) m’a placé d’octobre 1943 jusqu’en février 1944. Jacques : Ma famille a été arrêtée par les gendarmes français parce qu’on était juif. Ma mère est morte au camp de Rivesaltes près de Perpignan en 1941, l’OSE m’a sorti du camp et m’a placé à l’école en septembre 1943. Pierre : Pour ma sécurité, on m’a changé de nom et je suis devenu Pierre Valentin grâce au maire de Lavaveix-Les-Mines qui m’avait fait de faux papiers. Au collège le personnel savait probablement qu’on était juif comme une partie de la population de la Souterraine. Jacques : Contrairement aux internes qui eux pouvaient rentrer chez eux tous les quinze jours retrouver leurs parents, nous, on devait rester à l’école mais deux fois par mois une infirmière formidable venait nous rapporter du réconfort. Pierre : L’OSE m’a aidé à me reconstruire et a retrouvé mes parents, cette expérience m’a donné le goût de la lutte. Je n’en veux pas aux Allemands mais le sentiment antinazi est fortement encré en moi. Aujourd’hui, la jeunesse allemande effectue un travail de mémoire exceptionnel.

Histoire deJ-B ROBERT

le roi Christian II

- Le 1er octobre 1943, il y a 80 ans, dans le Danemark occupé par les nazis, l'immense majorité des Juifs purent passer de l'autre côté du détroit qui le sépare de la Suède. 7 220 des 7 800 Juifs du pays, ainsi que 686 conjoints non-juifs furent sauvés de la déportation. Au Danemark, les nazis n'arrêtèrent que 500 juifs, et en assassinèrent 51. Envahi par l'Allemagne en 1940, le Danemark bénéficia d’une certaine autonomie pendant trois ans, en échange de sa collaboration. Les nazis laissaient organiser des élections démocratiques et juger ses résistants dans des tribunaux ordinaires. Par ailleurs, les Juifs n'étaient pas obligés de porter l'étoile jaune. En 1941 et 1942, le roi afficha son soutien à cette communauté, tout comme les autorités danoises qui ne procédaient à aucune discrimination. De nombreux Danois, aidèrent des hommes, des femmes et des enfants juifs menacés à gagner un pays neutre, pendant que des milliers de Juifs mouraient chaque jour en Europe.

SAUVETAGE AU DANEMARK (1/4)

Georg Ferdinand Duckwitz attaché naval allemand

- L'occupation allemande se durcit au début de l'année 1943. En août, le commandant militaire allemand, le général Hermann Von Hannecken, annonça l'état d'urgence. Les autorités allemandes arrêtèrent des civils — juifs comme non-juifs —ainsi que des militaires et prirent le contrôle direct de l'armée et de la police danoises. - En septembre 1943, alors que les préparatifs étaient lancés pour déporter les populations juives, le général SS Werner Best avertit alors l'attaché naval allemand, Georg Ferdinand Duckwitz, de l'imminence des expulsions. Ce dernier et d'autres responsables allemands avaient averti des Danois non-juifs du plan qui eux ont à leur tour alerté la communauté juive. - - Dans les jours qui suivirent, les autorités danoises, les dirigeants de la communauté juive ainsi que de nombreux citoyens menèrent une vaste opération qui permit à des Juifs d'entrer dans la clandestinité ou de se cacher provisoirement en lieu sûr. Quand la police allemande commença les arrestations la nuit du 1er octobre 1943, elle trouva très peu de Juifs. La police danoise refusa généralement de coopérer, déniant à la police allemande le droit d'entrer de force dans les maisons des Juifs, ou fermant les yeux sur les Juifs qu'elle trouvait cachés.

Sauvetage au danemark (2/4)

SAUVETAGE AU DANEMARK (3/4)

- Des protestations émergèrent rapidement de la part des Eglises, de la famille royale et la Résistance, aidée par de nombreux citoyens, organisa une opération de secours. Les résistants permirent d'abord aux Juifs de se cacher dans le pays, puis de gagner la côte et d'être transportés par des pêcheurs jusqu'en Suède, pays neutre de cette guerre. Cette opération de secours impliqua même la police et le gouvernement danois. Pendant une période d'environ un mois, 7 200 Juifs ainsi que 700 membres non juifs de leurs familles furent transportés à l'abri en Suède, qui accepta de recevoir les réfugiés. L'organisation assura aussi le transport de membres de la Résistance .Malgré les efforts déployés, les Allemands saisirent environ 470 Juifs au Danemark et les déportèrent au ghetto de de Theresienstadt en Tchécoslovaquie occupée. Bien que la plupart des victimes étaient des réfugiés venant d'Allemagne ou d'Europe orientale, et n'étaient pas citoyens danois, les autorités et la Croix rouge danoises cherchèrent à obtenir des informations sur leur sort et leurs conditions de vie. Les protestations danoises ont probablement dissuadé les Allemands de déporter ces Juifs vers les centres de mise à mort de Pologne. Les autorités SS de Theresienstadt autorisèrent même les prisonniers danois à recevoir des lettres et quelques paquets. La Croix rouge danoise fut largement à l'origine de la demande du Comité internationale de la Croix rouge, d'abord faite à l'automne 1943, de visiter et d'inspecter Theresienstadt.

Bateau utilisé lors du sauvetage des Juifs au Danemark

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SAUVETAGE AU DANEMARK (4/4)

Entrée du camp de concentration de Theresienstadt

Les Juifs danois restèrent à Theresienstadt, où des dizaines d'entre eux moururent, jusqu'en 1945. Fin avril, les Allemands les remirent à la Croix rouge suédoise. Pratiquement tous les réfugiés retournèrent au Danemark en 1945. Bien qu'une pénurie de logements obligeât certains d'entre eux à vivre dans des refuges pendant quelques mois, la plupart retrouvèrent leurs habitations et leurs entreprises telles qu'ils les avaient laissées, puisque les autorités danoises n'avaient pas autorisé les Allemands et leurs collaborateurs au Danemark à saisir ou à piller les biens des Juifs. - Total - Au total, quelque 120 Juifs danois périrent pendant la Shoah, soit à Theresienstadt soit en fuyant le Danemark. Ce nombre relativement réduit représente l'un des taux de survie les plus élevés pour les Juifs de tous les pays d'Europe occupés par l'Allemagne.

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Témoignages d'enfants danois qui se sont réfugiés en Suede

Témoignage Chambon-Sur-Lignon, d'une enfant refugiée

TEMOIGNAGES

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Danemark:

https://lepetitjournal.com/copenhague/comprendre-danemark/fuite-juifs-danois-octobre-1943-289136

https://billetterie.memorialdelashoah.org/fr/evenement/le-sauvetage-des-juifs-du-danemark

https://www.history.com/news/wwii-danish-jews-survival-holocaust

https://www.lepoint.fr/societe/le-danemark-fait-son-examen-de-conscience-70-ans-apres-la-fuite-des-juifs-01-10-2013-1737549_23.php#11

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sauvetage_des_Juifs_du_Danemark

https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/denmark

témoignage Chambon sur Lignon: https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/le-chambon-sur-lignon

Chambon sur Lignon: https://theconversation.com/le-chambon-sur-lignon-une-terre-de-justes-en-haute-loire-158570 Wikipedia Le Monde des Ados La Souterraine : http://www.ajpn.org/commune-La-Souterraine-en-1939-1945-23176.html

Sources

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