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De Ethan Chanareilles
Anthologie Poétique
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- Il pleure dans mon coeur... - Mon rêve familier - Après trois ans - Création personnelle
Sommaire
Il pleure dans mon coeur...
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Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s’écœure. Quoi ! nulle trahison ?… Ce deuil est sans raison. C’est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine ! Paul Verlaine (1874)
Pourquoi j'ai choisi ce poème
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J'ai choisi ce poème car on a étudié ce poème en cours. En étudiant la vie de Paul Verlaine de 1870 à 1875 on a compris le sens du poème. Il fait passer un message par la présence d'un champ lexical de la douleur "Peine, Haine, Trahison..."
Mon rêve familier
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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine (1866)
Pourquoi j'ai choisi ce poème
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Ce poème ma plonger dans son rêve, il m'a fait ressentir ses sentiment grace à des passages contenant des mots précis comme "Car elle me comprend, et mon coeur, transparent pour elle seul hélas"
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu’éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.
Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin…
Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m’est connue.
Même j’ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue,
– Grêle, parmi l’odeur fade du réséda. Paul Verlaine (1866)
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Après trois ans
Pourquoi j'ai choisi ce poème
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J'ai choisi le poème "Après Trois Ans" de Paul Verlaine en grande partie en raison de mon appréciation pour sa musicalité. En parlant de lui a la premiere personne par l'utilisation de " Je , J'ai, m'est... " nous incruste dans son poème, il arrive a nous faire ressentir ses émotions.
Florence
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Dans l'âme de Florence, un souvenir s'éveille,
Comme une brise légère, douce et pareille.
Mes pas se sont croisés dans l'ombre d'un palais, Ou j'y ai observé les monuments si parfaits. Dans l'âme de Florence, mon amour s'est gravé,
Un souvenir éternel, dans l'écho du passé. Champ lexical de la perfection "brise légère", "monuments si parfaits", "douce", "ombre d'un palais".