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comparaison Hugo/Poussin

Sonia Poucin

Created on March 8, 2024

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Transcript

Sonia Poucin
Collège du fort Sucy-en-Brie

La rencontre entre Victor Hugo et Nicolas Poussin

  • Présentation du poète
  • Lecture du poème
  • Versification
  • Analyse
  • Présentation du peintre
  • Analyse du tableau
  • Axe de comparaison 1 à 4
  • Conclusion

Lexique

Victor Hugo rentre à Paris sous les acclamation de la foule

5 septembre 1870

Publication des châtiments

1853

11 décembre 1851

Victor Hugo s'exile à la suite du coup d'Etat de Napoléon III

L'aube, un poème de Victor Hugo

L'aube, Victor Hugo

Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise, Agitant sur les monts la rose et le genêt, La nature superbe et tranquille renaît ; L’aube éveille le nid à l’heure accoutumée, Le chaume dresse au vent sa plume de fumée, Le rayon, flèche d’or, perce l’âpre forêt ; Et plutôt qu’arrêter le soleil, on ferait Sensibles à l’honneur et pour le bien fougueuses Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses ! 28 avril 1853. Les chatîment. Victor Hugo.

Un immense frisson émeut la plaine obscure.C’est l’heure où Pythagore, Hésiode, Epicure, Songeaient ; c’est l’heure où, las d’avoir, toute la nuit, Contemplé l’azur sombre et l’étoile qui luit, Pleins d’horreur, s’endormaient les pâtres de Chaldée. Là-bas, la chute d’eau, de mille plis ridée, Brille, comme dans l’ombre un manteau de satin Sur l’horizon lugubre apparaît le matin, Face rose qui rit avec des dents de perles Le boeuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois On entend s’éveiller confusément les voix ; Les moutons hors de l’ombre, à travers les bourrées, Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ; Et la jeune dormeuse, entrouvrant son oeil noir, Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir, Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise.

  • vers
  • alexandrins
  • rimes suivies

L'aube, Versification

Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise, Agitant sur les monts la rose et le genêt, La nature superbe et tranquille renaît ; L’aube éveille le nid à l’heure accoutumée, Le chaume dresse au vent sa plume de fumée, Le rayon, flèche d’or, perce l’âpre forêt ; Et plutôt qu’arrêter le soleil, on ferait Sensibles à l’honneur et pour le bien fougueuses Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses ! 28 avril 1853. Les chatîment. Victor Hugo.

Un immense frisson émeut la plaine obscure.C’est l’heure où Pythagore, Hésiode, Epicure, Songeaient ; c’est l’heure où, las d’avoir, toute la nuit, Contemplé l’azur sombre et l’étoile qui luit, Pleins d’horreur, s’endormaient les pâtres de Chaldée. Là-bas, la chute d’eau, de mille plis ridée, Brille, comme dans l’ombre un manteau de satin Sur l’horizon lugubre apparaît le matin, Face rose qui rit avec des dents de perles Le boeuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois On entend s’éveiller confusément les voix ; Les moutons hors de l’ombre, à travers les bourrées, Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ; Et la jeune dormeuse, entrouvrant son oeil noir, Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir, Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise.

comparaison

métaphore

personnification

champ lexical de la nature

Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise, Agitant sur les monts la rose et le genêt, La nature superbe et tranquille renaît ; L’aube éveille le nid à l’heure accoutumée, Le chaume dresse au vent sa plume de fumée, Le rayon, flèche d’or, perce l’âpre forêt ; Et plutôt qu’arrêter le soleil, on ferait Sensibles à l’honneur et pour le bien fougueuses Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses ! 28 avril 1853. Les chatîment. Victor Hugo.

Un immense frisson émeut la plaine obscure.C’est l’heure où Pythagore, Hésiode, Epicure, Songeaient ; c’est l’heure où, las d’avoir, toute la nuit, Contemplé l’azur sombre et l’étoile qui luit, Pleins d’horreur, s’endormaient les pâtres de Chaldée. Là-bas, la chute d’eau, de mille plis ridée, Brille, comme dans l’ombre un manteau de satin Sur l’horizon lugubre apparaît le matin, Face rose qui rit avec des dents de perles Le boeuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois On entend s’éveiller confusément les voix ; Les moutons hors de l’ombre, à travers les bourrées, Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ; Et la jeune dormeuse, entrouvrant son oeil noir, Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir, Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise.

L'aube, analyse

La Liberté guidant le peuple, Eugène de la croix

La Liberté guidant le peuple, Eugène de la croix

Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise, Agitant sur les monts la rose et le genêt, La nature superbe et tranquille renaît ; L’aube éveille le nid à l’heure accoutumée, Le chaume dresse au vent sa plume de fumée, Le rayon, flèche d’or, perce l’âpre forêt ; Et plutôt qu’arrêter le soleil, on ferait Sensibles à l’honneur et pour le bien fougueuses Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses ! 28 avril 1853. Les chatîment. Victor Hugo.

Un immense frisson émeut la plaine obscure.C’est l’heure où Pythagore, Hésiode, Epicure, Songeaient ; c’est l’heure où, las d’avoir, toute la nuit, Contemplé l’azur sombre et l’étoile qui luit, Pleins d’horreur, s’endormaient les pâtres de Chaldée. Là-bas, la chute d’eau, de mille plis ridée, Brille, comme dans l’ombre un manteau de satin Sur l’horizon lugubre apparaît le matin, Face rose qui rit avec des dents de perles Le boeuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois On entend s’éveiller confusément les voix ; Les moutons hors de l’ombre, à travers les bourrées, Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ; Et la jeune dormeuse, entrouvrant son oeil noir, Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir, Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise.

Axe de comparaison n°1: Allégorie de la République

Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise, Agitant sur les monts la rose et le genêt, La nature superbe et tranquille renaît ; L’aube éveille le nid à l’heure accoutumée, Le chaume dresse au vent sa plume de fumée, Le rayon, flèche d’or, perce l’âpre forêt ; Et plutôt qu’arrêter le soleil, on ferait Sensibles à l’honneur et pour le bien fougueuses Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses ! 28 avril 1853. Les chatîment. Victor Hugo.

Un immense frisson émeut la plaine obscure.C’est l’heure où Pythagore, Hésiode, Epicure, Songeaient ; c’est l’heure où, las d’avoir, toute la nuit, Contemplé l’azur sombre et l’étoile qui luit, Pleins d’horreur, s’endormaient les pâtres de Chaldée. Là-bas, la chute d’eau, de mille plis ridée, Brille, comme dans l’ombre un manteau de satin Sur l’horizon lugubre apparaît le matin, Face rose qui rit avec des dents de perles Le boeuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois On entend s’éveiller confusément les voix ; Les moutons hors de l’ombre, à travers les bourrées, Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ; Et la jeune dormeuse, entrouvrant son oeil noir, Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir, Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise.

Axe de comparaison n°2: contraste de lumière

Louange à Dieu ! toujours, après la nuit sournoise, Agitant sur les monts la rose et le genêt, La nature superbe et tranquille renaît ; L’aube éveille le nid à l’heure accoutumée, Le chaume dresse au vent sa plume de fumée, Le rayon, flèche d’or, perce l’âpre forêt ; Et plutôt qu’arrêter le soleil, on ferait Sensibles à l’honneur et pour le bien fougueuses Les âmes de Baroche et de Troplong, ces gueuses ! 28 avril 1853. Les chatîment. Victor Hugo.

Un immense frisson émeut la plaine obscure.C’est l’heure où Pythagore, Hésiode, Epicure, Songeaient ; c’est l’heure où, las d’avoir, toute la nuit, Contemplé l’azur sombre et l’étoile qui luit, Pleins d’horreur, s’endormaient les pâtres de Chaldée. Là-bas, la chute d’eau, de mille plis ridée, Brille, comme dans l’ombre un manteau de satin Sur l’horizon lugubre apparaît le matin, Face rose qui rit avec des dents de perles Le boeuf rêve et mugit, les bouvreuils et les merles Et les geais querelleurs sifflent, et dans les bois On entend s’éveiller confusément les voix ; Les moutons hors de l’ombre, à travers les bourrées, Font bondir au soleil leurs toisons éclairées ; Et la jeune dormeuse, entrouvrant son oeil noir, Fraîche, et ses coudes blancs sortis hors du peignoir, Cherche de son pied nu sa pantoufle chinoise.

Axe de comparaison n°3: Sentiment de verticalité

  • Une satire du règne de Napoléon
  • Une image onirique de la République
  • Un contraste donnant envie de changement

Conclusion