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FORMAL PRESENTATION

Sania Chaima Beloudini

Created on February 9, 2024

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Transcript

Période moderne 1970 - à nos jours
Révolution Keynésienne 1936 - 1970
Période Marginaliste Néoclassique 1871 - 1936
Période Classique 1770 - 1870

Frise Chronologique des événement économique

1867
1864
1860
1848
1815
1803
1800
1817
1792
1776
1789

Période Classique 1770 - 1870

1933

1914

1890

1890

1882

1880

1879

1874

1873

1873

1873

Période marginaliste 1871 - 1936

1968

1957

1961

1954

1947

1945

1945

1944

1939

Révolution Keynésienne1936-1970

2022

2020

2016

2000

1999

1992

1989

1987

1979

1973

Période moderne 1970 - A nos jours

De 1873 à 1900 Le Coinage Act de 1873 avait pour but de faire passer progressivement le pays du bimétallisme, système où circulait à la fois des pièces en or et en argent, à l'étalon-or. Mais, compte tenu des effets déflationnistes de cette réforme, de nouvelles lois l'ont annulée partiellement. Le débat entre partisans du bimétallisme et partisans de l'étalon-or est donc resté indécis pendant long-temps. C'est en 1900 que le Gold Standard Act a permis aux États-Unis d'adopter l'étalon-or.

Instabilité monétaire aux États-Unis menant à l'étalon-or

La guerre en Ukraine, notamment le conflit dans les régions orientales de Donetsk et de Louhansk depuis 2014, a eu des conséquences économiques dévastatrices pour le pays et la région dans son ensemble. Les combats ont entraîné la destruction d'infrastructures clés, telles que des usines, des routes et des ponts, perturbant gravement l'activité économique dans les zones touchées. De plus, la violence prolongée a conduit à la désertion des entreprises, à la fuite des investissements étrangers et à une détérioration du climat des affaires, entraînant une contraction de l'économie ukrainienne. La crise sécuritaire a également eu un impact sur les échanges commerciaux, les exportations et les importations du pays, avec des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement et une baisse des investissements dans le secteur privé.

La guerre en Ukraine

L'adoption du Sherman Antitrust Act en 1890 a eu des conséquences économiques importantes aux États-Unis. En interdisant les pratiques anticoncurrentielles et les monopoles, cette loi a favorisé un environnement commercial plus concurrentiel. En conséquence, les entreprises ont été contraintes d'innover davantage, de baisser leurs prix et d'améliorer la qualité de leurs produits pour rester compétitives sur le marché. Cela a bénéficié aux consommateurs en leur offrant un plus grand choix de produits à des prix plus compétitifs.

Loi anticartel aux États-Unis

Le « New Deal », lancé par le président Franklin Roosevelt à partir de 1933 pour lutter contre les conséquences du krach boursier de 1929 et de la Grande Dépression qui a suivi, a été une série de mesures ambitieuses et pragmatiques. Ces mesures comprenaient la réforme du secteur financier, la subvention agricole, la création d'emplois publics, la mise en place d'allocations chômage et de prestations retraite, l'abandon de l'étalon-or, ainsi qu'une politique de limitation de la concurrence et l'extension des droits des salariés. Bien que souvent qualifiées de « keynésiennes », ces actions ont été principalement une réponse pragmatique à une situation sociale explosive, sans doctrine clairement définie. Elles ont transformé durablement l'économie et la société américaines, renforçant le rôle du gouvernement fédéral.

New Deal aux États-Unis

A partir d'une analyse à la fois philosophique, historique, économique et sociologique, Karl Marx développe la thèse des contradictions internes du capitalisme, marqué par la lutte des classes (notamment entre la bourgeoisie et le prolétariat). Il souligne les déterminants économiques de l'évolution des sociétés. Il prédit et préconise la fin du capitalisme et son remplacement, après une phase de dictature du prolétariat, par le socialisme puis le communisme.

Karl Marx publie le livre 1 de son ouvrage Le Capital
Légalisation du droit de grève en France

La légalisation du droit de grève en France a été un processus progressif. Initialement, la grève était considérée comme un délit et était réprimée sévèrement. Cependant, au fil du temps et sous l'influence des mouvements ouvriers et des luttes sociales, le droit de grève a été reconnu et protégé par la loi. En 1864, sous le régime de Napoléon III, la loi Ollivier a permis une première reconnaissance législative des grèves dans certaines conditions. Par la suite, d'autres lois et jurisprudences ont progressivement consolidé ce droit, aboutissant finalement à une reconnaissance formelle et à une protection renforcée du droit de grève dans le code du travail français.

La Première Guerre mondiale, marquée par plus de 10 millions de morts et de nombreux blessés incapables de reprendre une activité, a eu des répercussions dévastatrices sur la démographie et les infrastructures européennes. Pour financer l'effort de guerre croissant, les États ont accru leur intervention et introduit de nouvelles sources de revenus, comme l'impôt sur le revenu en France dès 1914. L'entrée massive des femmes sur le marché du travail, mobilisées pour compenser la pénurie de main-d'œuvre Enfin, la guerre a entraîné l'abandon de l'étalon or par tous les gouvernements, suspendant ainsi la convertibilité des billets en or et ouvrant la voie à une nouvelle ère de régimes monétaires.

Première guerre mondiale : aspects économiques

En janvier 1800, Jean-Frédéric Perregaux, un banquier suisse, et ses associés reçoivent l'assurance du Premier Consul Napoléon Bonaparte que leur projet de créer une banque, la Banque de France, sera approuvé. La création de la Banque de France est conçue par le Premier Consul pour stimuler l'économie après la récession révolutionnaire, et non pour financer les dépenses de l'État. Napoléon déclare que lorsqu'un gouvernement dépend des banquiers pour son financement, ce sont eux qui contrôlent la situation.

Création de la Banque de France par Napoléon Bonaparte

En 1848, le cours légal des billets de la Banque de France est suspendu, ce qui signifie qu'ils ne sont plus nécessairement acceptés pour tout règlement comme la monnaie métallique. En outre, la Banque de France n'est plus tenue de rembourser en espèces les billets qui lui sont présentés, instaurant ainsi le cours forcé des billets. Cette obligation de remboursement en espèces sera rétablie à plusieurs reprises avant d'être définitivement supprimée en 1936.

Instauration du cours légal pour les billets de banque en France

La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences économiques profondes à l'échelle mondiale. Les mesures de confinement et de distanciation sociale mises en place pour contenir la propagation du virus ont entraîné des perturbations majeures dans de nombreux secteurs économiques. Les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, ont été contraintes de fermer temporairement ou de réduire leurs activités, ce qui a entraîné une hausse du chômage et des pertes d'emplois massives dans de nombreux pays. Les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du transport aérien et du commerce de détail ont été particulièrement touchés.

Début de la crise du Covid-19
Création de la bourse de New York

La Bourse de New York (New York Stock Exchange, NYSE) a été créée en 1792 lorsqu'un groupe de 24 courtiers se réunit sous un arbre à Wall Street à New York et signa l'Accord des Boutiques (Buttonwood Agreement). Cet accord a établi des règles de fonctionnement pour le négoce de valeurs mobilières à New York, jetant ainsi les bases de ce qui allait devenir le principal marché boursier mondial.

Le mouvement aboutit aux accords de Grenelle qui instaurent notamment une augmentation du salaire minimum et des salaires réels (8 mai). Les conséquences économiques de ces grèves peuvent être importantes, avec des pertes de production, des retards dans les livraisons et des coûts supplémentaires pour les entreprises. De plus, les grèves prolongées peuvent avoir un impact négatif sur la confiance des investisseurs et des consommateurs, ainsi que sur la croissance économique globale.

Grève générale et mouvement social en France

Aux États-Unis par Antonio Meucci. Graham Bell dépose le brevet deux ans plus tard. L'invention du téléphone à permis une amélioration des communications commerciales les entreprises communiquent mieux entres elles avec un développement des affaires à l'internationales. Ainsi, l'invention du téléphone a eu un impact économique profond en facilitant les communications commerciales, en réduisant les coûts, en élargissant les marchés et en favorisant l'émergence de nouvelles industries et emplois.

Invention du téléphone

Le discours historique de George Marshall le 5 juin 1947 à l'Université de Harvard a marqué le lancement du Plan Marshall, un programme d'aide américain destiné à faciliter la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Le Plan Marshall a joué un rôle déterminant dans le redressement économique de l'Europe occidentale, favorisant la reconstruction des infrastructures, la relance de l'industrie et la réduction du chômage. Son succès a contribué à renforcer les liens économiques et politiques transatlantiques et a établi un précédent pour les plans de relance économique à grande échelle.

Plan Marshall

Cette innovation technologique a ouvert de nouvelles perspectives économiques en facilitant l'accès à l'information et en permettant le développement de l'économie numérique. Le Web a favorisé l'émergence de nouveaux modèles d'affaires et de plateformes en ligne, stimulant la croissance de l'e-commerce, de la publicité en ligne, des services de cloud computing, et de nombreuses autres activités économiques. Les entreprises ont désormais la possibilité d'atteindre un public mondial et de commercialiser leurs produits et services de manière plus efficace et moins coûteuse. De plus, l'invention du Web a également contribué à l'émergence de nouveaux secteurs économiques, tels que les technologies de l'information et de la communication (TIC), créant ainsi de nouveaux emplois

Invention du web

La panique bancaire de 1907 aux États-Unis, déclenchée par la décision de la Knickerbocker Trust Company de ne pas honorer ses dettes Les retraits massifs de fonds ont entraîné une chute drastique du marché boursier, perturbant ainsi l'ensemble de l'économie. Pour restaurer la confiance dans le système financier, un plan de sauvetage a été mis en œuvre, principalement grâce aux fonds personnels du banquier J.P. Morgan. Cette crise a révélé la vulnérabilité du système bancaire américain et a souligné le besoin de régulation et de centralisation de l'émission monétaire.

Panique bancaire aux Etats-Unis puis création de la Fed

La création d'un système d'assurances sociales, couvrant les risques maladie, retraites et famille, a marqué un tournant dans la protection sociale du pays, offrant une sécurité économique accrue aux citoyens. Ces mesures ont eu un impact significatif sur le paysage économique français, marquant un mouvement vers un modèle économique plus dirigiste et interventionniste, caractérisé par une plus grande régulation étatique et une redistribution plus équitable des richesses.

Création de la sécurité sociale et nationalisations en France

Les Accords de Bretton Woods, conclus en 1944, ont établi un nouveau cadre financier international après la Seconde Guerre mondiale. Ces accords ont créé le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. L'un des principaux éléments des accords était l'adoption d'un système de changes fixes, dans lequel les monnaies étaient liées à l'or et au dollar américain. Cependant, les Accords de Bretton Woods ont été mixtes. D'une part, le système a favorisé la stabilité financière et la croissance économique en fournissant un cadre de référence pour les transactions commerciales internationales. D'autre part, le système a finalement montré des signes de faiblesse en raison des déséquilibres économiques persistants entre les pays et des pressions inflationnistes

Les accords de Bretton Woods

Le quadruplement du prix du pétrole décrété par l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) en réponse à la guerre du Kippour a entraîné des conséquences économiques majeures dans de nombreux pays industrialisés. Cette hausse brutale des prix du pétrole a contribué à aggraver une situation économique déjà précaire, caractérisée par un ralentissement des gains de productivité et des tensions dans le système monétaire international. L'impact s'est fait ressentir à plusieurs niveaux : l'inflation a augmenté en raison de la hausse des coûts de production et des prix à la consommation, les déséquilibres extérieurs se sont accentués en raison de la hausse des importations de pétrole et de la baisse des exportations, la croissance économique a chuté en raison de la diminution de la demande et de la hausse des coûts de production.

Premier choc pétrolier

Accord international ayant pour objectif de réduire et, à terme, d'éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d'ozone. En 1987, il est signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne. En 2009, ce ne sont pas moins de 196 États qui y adhèrent. Il est ainsi devenu le premier protocole environnemental à atteindre la ratification universelle. Un des résultats probants de ce Protocole est l'arrêt total de la production des CFC (Chlorofluorocarbure), gaz largement respon-sables de la destruction de la couche d'ozone.

Protocole de Montréal : premier protocole environnemental majeur

Il soutient le libre-échange en démontrant les avantages comparatifs des nations dans la spécialisation de leurs productions.

Publication, au Royaume-Uni, des principes de l’économie politique et de l’impôt de David Ricardo

David Ricardo, dans son ouvrage, critique l'œuvre d'Adam Smith et développe ses propres théories économiques. Il considère que la valeur d'un bien repose sur la rareté et la quantité de travail nécessaire à sa production. Pour lui, la richesse nationale se divise en salaire, rente et profit. Il anticipe que le développement économique entraînera une hausse des coûts de production, limitant ainsi la croissance. Ricardo est pessimiste quant au futur du capitalisme, prévoyant un état stationnaire.

L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), créée en 1961 en remplacement de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), joue un rôle central dans l'orientation des politiques économiques des pays membres. Comptant initialement 18 membres, l'OCDE est aujourd'hui composée de 34 pays membres et cinq pays associés, représentant environ 80 % des échanges mondiaux. La mission principale de l'OCDE est de fournir un cadre de réflexion sur les politiques économiques, en abordant des questions telles que la réglementation des marchés, la gestion des finances publiques, l'impact de l'innovation sur la croissance et la promotion d'une croissance respectueuse de l'environnement.

Création de l'OCDE

Le Traité de Rome, signé en 1957, a établi la Communauté économique européenne (CEE), précurseur de l'Union européenne (UE). Ses principales conséquences économiques ont été la création d'un marché commun, favorisant la libre circulation des biens, des services, des personnes et des capitaux entre les pays membres. Cela a conduit à une augmentation des échanges commerciaux, à une intégration économique plus étroite et à une croissance économique accrue dans la région. Le Traité de Rome a également jeté les bases de la politique agricole commune (PAC) et de la politique de cohésion, visant à réduire les disparités économiques entre les régions européennes.

Signature du traité de Rome

Les Trente Glorieuses, période de prospérité économique qui a suivi la Seconde Guerre mondiale jusqu'au début des années 1970, ont été marquées par une croissance économique soutenue. Plusieurs facteurs favorables, tels que la reconstruction d'après-guerre, l'essor de la consommation de masse, les investissements massifs dans les infrastructures, l'innovation technologique et la croissance démographique. Les Trente Glorieuses ont également été caractérisées par la mise en place de politiques économiques interventionnistes visant à promouvoir le plein emploi, la redistribution des richesses et la protection sociale, notamment à travers l'expansion des programmes d'assurance sociale, l'augmentation des salaires et la réglementation du marché du travail.

Les trentes glorieuses

Say entend vulgariser les écrits d'Adam Smith et participer à la diffusion de ses idées. Il développe également la « loi des débouchés » selon laquelle l'argent obtenu de la vente d'un produit permet d'acheter d'autres produits. Son Traité comprend trois livres qui traitent chacun d'une étape du circuit économique : production, distribution et consommation des richesses.

Traité d'économie politique de Jean-Baptiste Say

Après des années de forte hausse, le cours des actions des sociétés de nouvelles technologies chute fortement. Lorsque la bulle a éclaté au début des années 2000, de nombreuses entreprises Internet ont fait faillite, entraînant des pertes financières importantes pour les investisseurs et la destruction de nombreux emplois dans le secteur de la technologie.

Eclatement de la bulle de l'internet

La fin des guerres napoléoniennes a entraîné des conséquences économiques majeures en Europe. Les hostilités ont provoqué des destructions matérielles, des crises financières et une récession économique généralisée. L'industrie et l'agriculture ont été affectées, entraînant un déclin dans ces secteurs. Cependant, les guerres ont également stimulé l'innovation technologique. En résumé, la fin des guerres napoléoniennes a laissé l'Europe économiquement affaiblie mais a aussi engendré des changements économiques et technologiques importants pour l'avenir du continent.

La fin des guerres napoléonienne

La mise en place de l'euro, la monnaie unique européenne, a entraîné des conséquences économiques majeures depuis son introduction en 1999. Tout d'abord, l'euro a facilité les échanges commerciaux entre les pays membres de la zone euro en éliminant les risques de change et en réduisant les coûts de transaction. Cela a favorisé l'intégration économique en Europe et a stimulé le commerce intra-zone euro. De plus, l'euro a renforcé la stabilité financière en Europe en créant un marché financier plus intégré et liquide, favorisant ainsi l'accès au financement pour les entreprises et les gouvernements.

Mise en place de l'euro

Publication, de "La richesse des nations" d'Adam Smith

"La Richesse des Nations" d'Adam Smith est un texte fondateur qui pose les bases de la pensée économique moderne, mettant en avant l'idée de la division du travail, le rôle du marché libre, la valeur du travail, le rôle limité mais nécessaire de l'État, et l'importance de l'éthique dans la conduite économique.Il parle principalement de la division du travail, du rôle du marché libre ainsi de de la théorie de la valeur- travail pour finir sur le rôle de l'Etat.

La banque catholique, fondée en 1878, a connu une croissance rapide en multipliant les rachats et les investissements risqués, notamment à l'international, dans les régions d'Europe centrale et danubienne. Cette faillite a eu des répercussions majeures sur les Bourses de Lyon et Paris, ébranlant ainsi le secteur financier. En outre, une crise économique prolongée a suivi, affectant notamment le secteur minier, la métallurgie et le bâtiment. Les conséquences économiques de cette faillite ont été sévères, avec une perte de confiance des investisseurs, des perturbations sur les marchés financiers et une détérioration des secteurs industriels touchés, entraînant une période de difficultés économiques prolongée.

Krach boursier et faillite de l'Union générale en France
Révolution francaise : causes et environnement économiques.

La période de la révolution est marquée par un profond sentiment d'injustice, avec une concentration excessive de pouvoir et de richesse entre les mains d'une petite élite, au détriment de la grande majorité, notamment le Tiers État. Jacques Necker, une figure clé de l'époque, fut banquier et contrôleur général des finances sous Louis XVI. De 1776 à 1781, il s'efforça de réduire les dépenses de l'État. En 1788, il convoqua les États généraux pour résoudre la crise financière due aux dettes de l'État, tout en instaurant des mesures protectionnistes pour répondre à la crise alimentaire causée par les mauvaises récoltes de blé. Necker incarne l'interventionnisme économique de l'État, une approche souvent opposée à celle de Turgot, contrôleur général des finances de 1774 à 1776. Turgot, membre du groupe des Physiocrates fondé par François Quesnay, était un fervent défenseur du libéralisme économique.

Grande dépression en Europe et aux États-Unis

Cette période a été marquée par une baisse généralisée des prix (déflation) et un ralentissement économique. Deux principaux facteurs ont contribué à cette déflation : d'une part, la concurrence croissante des nouveaux pays, en particulier les États-Unis, sur les marchés agricoles et miniers, ce qui a entraîné une baisse des prix mondiaux ; d'autre part, la fin de la construction rentable des lignes de chemin de fer, engendrant une crise ferroviaire dans plusieurs pays au cours du XIXe siècle. Cette crise a conduit à une chute des investissements

Fin du 19e siècle, Le retour au protectionnisme, amorcé en Allemagne à partir de 1879 et en France avec l'instauration des « tarifs Méline » en 1892, s'explique par le contexte de ralentissement de la croissance mondiale. Les conséquences économiques de cette tendance comprennent l'augmentation des barrières commerciales, la stimulation de la production nationale et les tensions commerciales internationales.

Retour au protectionnisme en Allemagne et en France

Cependant, les ressources mobilisées pour la guerre ont également eu des effets négatifs sur les économies, notamment l'inflation, la pénurie de biens de consommation et le rationnement.

Seconde guerre mondiale : un conflit aux conséquences économiques majeures

Sur le plan économique, la guerre a eu des conséquences majeures. Les pays engagés dans le conflit ont mobilisé d'énormes ressources pour soutenir l'effort de guerre, ce qui a entraîné une intensification de la production industrielle et une augmentation massive des dépenses publiques. Cette mobilisation a conduit à une croissance économique significative dans de nombreux secteurs, notamment l'industrie de l'armement, les infrastructures et les technologies militaires.

La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est un impôt économiquement neutre. Adoptée initialement en France, la TVA est devenue un système fiscal largement répandu dans plusieurs dizaines de pays à travers le monde pour prélever des impôts sur la consommation. La TVA permet de générer des revenus stables pour l'État tout en évitant les distorsions fiscales liées aux taxes sur le chiffre d'affaires ou les droits de douane. De plus, en répartissant la charge fiscale de manière plus équitable entre les consommateurs, la TVA favorise la transparence et l'efficacité économique.

Instauration de la TVA en France

Le Traité de Maastricht, signé en 1992, a posé les bases de l'Union européenne en établissant l'Union économique et monétaire (UEM) et en introduisant la monnaie unique, l'euro.Sur le plan économique, ce traité a eu des conséquences significatives. Tout d'abord, il a favorisé l'intégration économique entre les pays membres en instaurant une politique monétaire commune et en fixant des critères de convergence économique pour rejoindre la zone euro. Ensuite, la création de l'euro a facilité les échanges commerciaux et financiers entre les pays de la zone euro, réduisant les coûts de transaction et éliminant les risques de change.

Signature du traité de Maastricht

Le Brexit, ou le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, a eu des conséquences économiques significatives depuis le vote en faveur de la sortie de l'UE lors du référendum de 2016. Tout d'abord, l'incertitude entourant les négociations et les modalités de la sortie du Royaume-Uni ont entraîné une volatilité des marchés financiers et une dépréciation de la livre sterling. Cette situation a eu des répercussions sur l'investissement et le commerce, avec des entreprises retardant ou annulant des projets d'investissement et des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement en raison des nouvelles barrières commerciales. le Brexit a entraîné une perte d'accès au marché unique de l'UE pour le Royaume-Uni, ce qui a affecté les exportations

Le brexit

Le début des années 1870 est marqué par la faillite de plusieurs banques en Europe. Cette crise se poursuit par le krach de la bourse de Vienne, qui affecte ensuite l'Europe centrale, puis les États-Unis. Cela marque le début d'une crise économique, la Grande Dépression, qui se poursuivra jusqu'en 1896.

Krach de la bourse de Vienne en Autriche

La seconde moitié du 19e siècle et le début du 20e siècle ont été témoins d'un développement remarquable d'innovations technologiques telles que l'électricité, le pétrole, l'industrie chimique, les chemins de fer, les bateaux à vapeur, le télégraphe et le téléphone. Ces avancées ont conduit à des gains de productivité significatifs dans de nombreux secteurs industriels. Cette période a également vu l'ascension de nouvelles puissances économiques telles que les États-Unis, l'Allemagne et le Japon, marquant une redistribution du pouvoir économique à l'échelle mondiale.

La seconde révolution industrielle

L'instauration du Système Monétaire Européen (SME) en 1979 a été une étape clé dans la construction de l'Union économique et monétaire européenne. Ce système a été créé dans le but de stabiliser les taux de change entre les monnaies des États membres de la Communauté économique européenne (CEE) et de promouvoir la convergence économique au sein de la Communauté. La mise en place du SME ont été significatives : il a favorisé la stabilité financière en Europe en réduisant les fluctuations des taux de change et en facilitant les échanges commerciaux entre les pays membres.

Instauration du Système monétaire européen (SME)

Le traité mentionné vise à réduire les taxes douanières sur les matières premières et la plupart des produits alimentaires, tout en abaissant les droits sur les produits manufacturés en France de 30% à 15%. Simultanément, le Royaume-Uni réduit ses tarifs douaniers sur le vin français. Cette entente conduit à une forte croissance du commerce extérieur français entre 1860 et 1880, avec une multiplication par trois des importations et des exportations en volume et en valeur.

Signature d'un traité de libre-échange entre la France et le Royaume-Uni