révisions ST2S février 2024

Révisions sciences et techniques sanitaires et sociales

Sommaire

• La santé
• Problème de santé publique
• Mesure de l'état de santé ou de bien être
• Mesure de l'état de santé
• Emergence d'un problème de santé
• Modes d'intervention en santé
• Acteurs de l'intervention en santé
• Politique nationale de santé
• Composantes du système de santé
• Le bien être, la socialisation
• Mesure du bien être
• Problème social
• Modes d'intervention pour agir sur les problèmes sociaux
• Protection sociale

Qu'est-ce que la santé?

Définition de la santé selon l’OMS: la santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en l'absence de maladie ou d'infirmité

On distingue:

• La santé individuelle, notion relative et subjective
• La santé collective qui concerne un groupe de population

La santé publique est un ensemble de savoirs, savoir-faire, pratiques et règles juridiques qui visent à connaître, à expliquer, à préserver, à protéger, à promouvoir l’état de santé des personnes.

Selon l’OMS la santé publique représente “l’ensemble des efforts menés par des institutions publiques dans une société pour améliorer, promouvoir, protéger et restaurer la santé de la population grâce à une action collective”.

Qu'est-ce qu' un risque sanitaire ?

Au départ il y a une préoccupation c'est à dire un soucis, une inquiétude, visible dans les interventions des acteurs, médias et qui peut devenir un risque.

Le risque est la probabilité de subir un préjudice ou des effets néfastes en cas d'exposition à un danger.

Le risque sanitaire désigne la probabilité que survienne un événement nuisible à la santé d’un individu ou d’une population. C’est un risque immédiat ou à long terme représentant une menace directe pour la santé des populations nécessitant une réponse adaptée du système de santé.

• individuels ou collectifs
• potentiels ou avérés

Les risques peuvent être:

L'alerte sanitaire est lorsqu’il y a un signal validé pour lequel, après évaluation du risque, il a été considéré qu’il représente une menace pour la santé des populations et qui nécessite une réponse adaptée.

Selon le niveau de risque on mettra en œuvre le principe de précaution ou le principe de prévention.

Un risque sanitaire peut se transformer en crise sanitaire. Une crise sanitaire est un événement soudain touchant réellement ou potentiellement la santé de la population et pouvant éventuellement augmenter les indicateurs de mortalité et de morbidité.

Le principe de précaution c'est l'ensemble des mesures prises pour stopper les risques envisagés liés à une activité ou à un produit qui risque de produire des dommages graves et irréversibles sur la santé ou l'environnement. Il s’applique aux risques potentiels. Le principe de prévention c’est l’ensemble des mesures destinées à éviter un évènement prévisible susceptible d'entraîner un dommage sur la santé. Il s’applique aux risques avérés.

Les crises sanitaires peuvent être de plusieurs types: épidémiques ou pandémie (Covid-19, Ebola), liées à des médicaments ou des vaccins (Médiator), à des évènements climatiques (canicule), à un accident technologique (Tchernobyl).

Qu'est-ce qu' un problème de santé publique ?

Un problème de santé publique c’est un problème de santé envisagé à l’échelle d’une population. Il comporte trois caractéristiques: - il engendre une forte mortalité et/ou morbidité - il a des conséquences sur l’individu: sur la vie familiale, professionnelle et sociale de l’individu et/ou de son entourage - il entraîne des conséquences pour la collectivité: augmentation des dépenses liées aux soins, perte de journées de travail,... Les problèmes de santé collectifs sont souvent repérés à travers des études épidémiologiques.

Un problème de santé c’est l’altération d’un état de santé positif aussi bien sur le plan physique que mental et social. Le problème de santé est propre à chaque personne. La santé et la maladie sont ressenties par la personne en fonction de son rapport avec la société et de la place qu’elle occupe dans la société.

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Comment mesure-t-on l’état de santé ou de bien être?

Comment mesure-t-on l'état de santé?

L’épidémiologie étudie la fréquence et la répartition dans le temps et dans l’espace des problèmes de santé dans des groupes humains, ainsi que le rôle des facteurs qui les déterminent. Elle contribue à la connaissance des maladies, des facteurs de risques, des comportements, dans un objectif d’aide à la décision en santé publique. 3 branches: - l'épidémiologie descriptive - l'épidémiologie analytique - l'épidémiologie évaluative

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Comment émerge un problème de santé?

L’OMS (1999) définit les déterminants de la santé comme “les facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux qui déterminent l’état de santé des individus ou des populations”. Un déterminant est un facteur qui influence positivement ou négativement la santé des individus, d’un groupe social ou d’une population. Un facteur de risque définit le lien statistique entre les caractéristiques d’un individu et le risque de maladie ou de morbidité, l’influence est toujours négative.

Comment émerge un problème de santé?

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Les différentes catégories de déterminants

Quels modes d’intervention en santé pour agir sur les déterminants et garantir la santé des personnes?

Les modes d'intervention en santé doivent anticiper les déterminants de la santé afin de lutter efficacement contre les inégalités de santé. Les modes d’intervention en amont de la maladie: - la surveillance épidémiologique - la veille sanitaire - la sécurité sanitaire - la prévention primaire

Les modes d’intervention pendant la maladie: - la prévention secondaire - la restauration de la santé

La prévention secondaire intervient lorsque le maladie est déjà présente, elle consiste en des actions visant à détecter les problèmes de santé par le biais du dépistage et contribue à diminuer la prévalence de ces problèmes, elle en minimise la gravité : politiques de dépistage : IST, cancers La restauration de la santé comprend l’ensemble des soins curatifs existants pour traiter un problème de santé (après détection) ou le stabiliser. Elle désigne également l’ensemble des établissements de santé, hospitaliers et extra-hospitaliers.

La prévention secondaire intervient lorsque le maladie est déjà présente, elle consiste en des actions visant à détecter les problèmes de santé par le biais du dépistage et contribue à diminuer la prévalence de ces problèmes, elle en minimise la gravité : politiques de dépistage : IST, cancers La restauration de la santé comprend l’ensemble des soins curatifs existants pour traiter un problème de santé (après détection) ou le stabiliser. Elle désigne également l’ensemble des établissements de santé, hospitaliers et extra-hospitaliers.

Les modes d’intervention en santé qui interviennent en amont de la maladie La veille sanitaire est le dispositif visant à détecter le plus tôt possible tout événement sanitaire inhabituel ou anormal pouvant représenter un risque potentiel pour la santé humaine (non pris en compte par les systèmes de surveillance épidémiologique). Ex : présentation clinique anormale d’un patient admis dans un hôpital, plainte de riverain d’un site pollué, excès de pathologies suspectées dans une collectivité ou entrefilet dans un journal local… La surveillance épidémiologique est une collecte systématique et continue de données sur l’état de santé de la pop ou sur des milieux de vie ou des produits. Elle permet d’estimer l’importance d’un phénomène de santé, d’en suivre les tendances et les caractéristiques, de contribuer à l’évaluation des politiques de lutte et de prévention et de suggérer des hypothèses pour la recherche. Donc elle concerne des risques connus. La sécurité sanitaire désigne l’ensemble du dispositif de contrôle et gestion des risques qui peuvent altérer l’état de santé individuel et collectif. Il a pour mission d’anticiper, surveiller, alerter, agir et évaluer. La qualité des systèmes de sécurité sanitaire repose sur des systèmes de veille sanitaire efficaces. Parce que les crises sont souvent invisibles, les veilleurs doivent couvrir l’ensemble des domaines d’apparition possibles du risque et du territoire. La prévention est l’ensemble des mesures prises pour éviter la survenue d’un accident ou d’une maladie ou de réduire leur nombre, leur gravité et leurs conséquences. Elle peut être individuelle ou collective. Elle se décline en prévention primaire, secondaire et tertiaire La prévention primaire réduit l’incidence d’un problème de santé à l’aide de mesures prises pour éviter la survenue d’un accident ou d’une maladie en agissant sur les facteurs de risques.

Quels modes d’intervention en santé pour agir sur les déterminants et garantir la santé des personnes?

Les modes d’intervention après la maladie: - la prévention tertiaire Les modes d’intervention transversaux: - la promotion de la santé - la prévention - l’éducation à la santé - la protection de la santé

Les modes d’intervention en santé destinés à recouvrir la santé après la maladie La prévention tertiaire prend place après l’apparition d’une maladie, il s’agit de mesures pour réduire la progression et les complications d’une maladie, diminuer les séquelles. C’est aussi l’étape de la réadaptation : éducation thérapeutique, insertion sociale dans le champ des maladies chroniques.

Les principes d’intervention transversaux en santé

• La promotion de la santé : elle a pour but de donner aux individus davantage de maîtrise de leur propre santé et de créer des environnements favorables à la santé. La promotion de la santé articule des interventions qui relèvent de la protection, de la prévention et de l’éducation pour la santé

• La prévention/L’information : donne des renseignements de portée générale afin que chacun se questionne et recherche plus d’information.
• L’éducation à la santé :

Elle est destinée à l’ensemble de la population, sans tenir compte de son état de santé, elle vise à renforcer les capacités des personnes à adopter des comportements favorables à la santé

• la protection de la santé est essentielle, elle concerne plusieurs domaines : sécurité de l’environnement, sécurité au travail, sécurité de l’alimentation… Elle s’appuie sur des actions de surveillance et de la réglementation.

Pour lutter contre les inégalités de santé, le gouvernement établit une stratégie nationale de santé pour 5 années. Une question de santé est un problème de santé envisagé à l’échelle d’une population et qui a des conséquences sur la santé de l’individu. Pour caractériser une question de santé il est nécessaire de réaliser un diagnostic épidémiologique. Pour cela il faut s’appuyer sur les indicateurs épidémiologiques, identifier le profil des personnes touchées, et repérer les déterminants et leurs conséquences. Le diagnostic épidémiologique permet de cerner le problème de santé, de connaître les déterminants sur lesquels il va falloir agir et donc de choisir l’action de santé la plus appropriée.

Une grande diversité d’acteurs interviennent:- Le ministère de la santé et des solidarités décide des axes à mener à travers la stratégie nationale de santé - Santé Publique France a pour mission de protéger efficacement la santé des populations.- Les ARS (agences régionales de santé) déclinent la politique nationale aux spécificités territoriales et populationnelles de chaque territoire. - les collectivités territoriales commune, département , région à travers leurs missions de nombreuses associations spécialisées : CDAG (Centre de Dépistage Anonyme et gratuit)…

Quels sont les acteurs intervenant dans une action de santé ?

Nécessité de coordonner ces acteurs La coordination a pour finalité d’organiser la complémentarité et la continuité des prises en charge et des accompagnements. C’est un processus par lequel l’ensemble des éléments relatifs aux soins sont mis en cohérence dans une vision globale.

- des structures locales : planning familial organisé par le conseil général, le CCAS… - Les institutions qui participent à la prévention individuelle tout au long de la vie de l’individu : le service de PMI Protection maternelle et infantile (service qui dépend du conseil départemental) s’adresse à la mère et à l’enfant de moins de 6 ans, le service de santé scolaire et universitaire le service de santé au travail. - l’ensemble des professionnels de santé et les organismes de protection sociale

Quels sont les acteurs intervenant dans une action de santé ?

La loi de modernisation de notre système de santé (janvier 2016) a mis en place une véritable médecine de parcours pour les patients. Un parcours, c’est la prise en charge globale et continue des patients au plus près de chez eux, c’est à dire prévenir, soigner et accompagner. Concrètement cela nécessite de coordonner les interventions des acteurs de la prévention, du système de soins (en ville et en établissement de santé), des établissements médico-sociaux, des réseaux de santé..

Qu'est-ce qu' un parcours de santé ?

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Qu'est-ce que la politique nationale de santé ?

La politique de santé représente le sens et le cadre donnés aux actions collectives susceptibles d’influencer la santé de la population. Ces actions peuvent viser l’ensemble de la population ou des groupes ayant des traits communs.A l’origine d’une politique de santé il y a un problème de santé publique c’est à dire l’altération d’un état de santé positif aussi bien sur le plan physique, mental que social envisagé à l’échelle d’une population. Une priorité sanitaire va concerner un problème de santé publique qui va faire l’objet d’une mobilisation des pouvoirs publics à travers la mise en place de politiques, du fait de sa gravité et des enjeux qu’il représente. Les priorités sanitaires sont définies par le gouvernement dans la Stratégie nationale de santé qui fixe dans ce cadre les domaines d’action prioritaires et les objectifs à atteindre.

Comment est élaborée la politique nationale de santé ?

Plusieurs étapes sont donc nécessaires à l’élaboration d’une politique nationale de santé publique: - le diagnostic épidémiologique réalisé par le Haut Conseil de la santé publique sur la santé de la population, ses déterminants et ses stratégies d’action envisageables - la définition de priorités par le ministère qui fixe des axes stratégiques et lance une concertation auprès des représentants du secteur de la santé, des élus et des usagers - la consultation publique auprès de la population, auprès du Haut conseil de santé publique et de la conférence nationale de santé- l'adoption par le gouvernement de la stratégie nationale de santé - l'élaboration de dispositifs: programmes et plans d’action de santé mettant en œuvre la stratégie.

Comment est élaborée la politique nationale de santé ?

Les collectivités locales vont définir un programme de santé à l'échelle locale

Au niveau régional, les ARS ont pour rôle de définir le projet régional de santé en cohérence avec la stratégie nationale de santé et d’en contrôler des actions. Les ARS interviennent sur des territoires de santé qui constituent le premier niveau du découpage géographique qui couvre le champ de compétences des ARS et où se décline leur politique régionale de santé.La stratégie régionale de santé est élaborée en s'appuyant sur les propositions de la Conférence régionale de santé et de l'autonomie.

Comment est élaborée la politique nationale de santé ?

Les politiques internationales vont également influencer la mise en place de la politique nationale.L'Union européenne élabore des politiques sanitaires à caractère subsidiaire à travers des textes contraignants ou non.En s'appuyant sur le Règlement Sanitaire International, l’OMS joue un rôle de coordination et aide les pays à renforcer leurs capacités, avec la collaboration de ses partenaires.Elle peut également formuler des recommandations.

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Qu'est-ce que la démocratie sanitaire ?

La démocratie sanitaire est une démarche associant l’ensemble des acteurs du système de santé dans l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de santé, dans un esprit de dialogue et concertation.Elle est renforcée par la loi du 26 janvier 2016 qui rend obligatoire la représentation des usagers dans les instances de gouvernance des agences sanitaires nationales et en créant de nouveaux droits pour les usagers: droit à l’oubli pour les anciens malades, action de groupe,...

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Quelles sont les composantes du système de santé ?

Un système de santé est l’ensemble des organisations, des institutions, des ressources et des personnes dont l’objectif principal est d’améliorer la santé. 4 composantes du système de santé: - la demande de santé qui est l’expression du besoin de santé ressenti émanant des usagers et adressé aux responsables du système de santé - l’offre de soins: professionnels de santé médicaux et paramédicaux, établissements de santé, structures médico-sociales et structures de prévention - le financement - les institutions publiques

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Le financement et la régulation des dépenses de santé

La régulation des dépenses est nécessaire pour qu’elles ne pèsent pas trop sur l’économie tout en gardant des services de santé de qualité et un système de soin équitable en couvrant l’ensemble de la population. Il s’agit donc d’optimiser les dépenses pour avoir un système de santé efficient.

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Le système de soins

Le système de soins est un ensemble d’éléments organisés, de pratiques coordonnées dans le but de prendre en charge la maladie entendue comme une altération organique et/ou fonctionnelle considérée dans son évolution et comme une entité définissable. Il fait partie intégrante du système de santé.Il est composé de: - l’offre de soins: médecine de ville, médico-social et hospitalisation publique et privée - la demande de soins: la population - le financement des soins: l’Etat, les régions, les caisses d’assurance maladie, les mutuelles, les syndicats. On distingue également: - les soins de premier recours (la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi des patientsla dispensation et l’administration de médicaments, produits et dispositifs médicaux ainsi que le conseil pharmaceutique, l’orientation dans le système de soins et le secteur médico-social, l’éducation pour la santé)- les soins de deuxième recours dispensés par les spécialistes - les soins de troisième recours dispensés en établissement de santé

Le système de soins

L’offre de soins est l’organisation mise en place pour répondre aux besoins de santé de la population. Elle permet d’assurer la continuité et la qualité des prestations de santé en réunissant tous les acteurs qui assurent une prise en charge médicale, qui travaillent à l’innovation et à la recherche, qui enseignent et qui forment. Elle est constituée de: - la médecine de ville ou ambulatoire - les établissements de santé- les établissements médico-sociaux La permanence des soins désigne la disponibilité d’une offre de soins non programmés de 20H à 8H et les dimanches et jours fériés et plus largement en dehors des heures d’ouverture des cabinets libéraux. Le parcours de soins comprend et décrit la prise en charge d’un patient/usager dans lequel interviennent les acteurs du système sanitaire hospitalier et ambulatoire.

Le système de veille sanitaire

Le système de veille sanitaire est un dispositif destiné à rassembler toutes les informations pertinentes, émanant d’organismes publics et privés de manière à observer, contrôler l’état de santé de la population et alerter les autorités compétentes en cas de risque sanitaire pour la collectivité. Le dispositif de veille sanitaire a ainsi pour vocation d’anticiper les risques sanitaires afin d’éviter l’apparition de crises sanitaires.

Les dispositifs et les actions en santé sur un territoire

Structures de prévention collective et de promotion de la santé:- Santé Publique France a pour mission la prévention et la promotion de la santé, la réduction des risques pour la santé, le développement de la prévention et de l’éducation pour la santé.- fédération nationale d’éducation et de promotion de la santé et ses instances régionales- le fonds national de prévention, d’éducation et d’information sanitaire de l’assurance maladie,- les ARS définissent et financent des actions de prévention et de promotion de la santé et pilotent des actions en santé environnementaleStructures de prévention individuelle:- Le service de protection maternelle et infantile (PMI) - Les services de santé scolaire et universitaire - Le service de santé au travail - La ligue nationale contre le cancer lutte en direction de la recherche, l’information, la prévention et la promotion des dépistages- Les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGGID) - Des structures d’organisation de soins primaires

Les dispositifs et moyens mis en œuvre afin de lutter contre les inégalités de santé et d’accès aux soins

L’accès aux soins désigne la capacité offerte à chacun de recevoir des soins préventifs ou curatifs sans référence à une situation sociale ou à un état de santé. Elle recouvre l’accès aux droits mais aussi aux prestations et aux établissements de services de soins. Le renoncement aux soins peut être défini comme le fait qu'un individu ou une population ne sollicite pas un service de santé ou un professionnel de santé alors que son état physique, psychique ou mental le nécessite. Il concerne notamment les personnes en situation de précarité. Plusieurs dispositifs permettent de limiter les inégalités: la PUMA , la complémentaire santé solidaire (CSS), l’aide médicale d’Etat (AME).Le Programme régional d’accès à la prévention et aux soins (PRAPS) permet de favoriser un accès facile et égalitaire à la prévention et au système de santé des plus démunis à travers notamment les Permanences d’Accès aux Soins Santé (PASS).Des mesures telles que la généralisation du tiers payant, le plan gouvernemental pour l’égal accès aux soins dans les territoires, le plan “Ma santé 2022”, la réforme 100% santé et les ateliers santé ville.

Qu'est-ce que le bien être ?

Le bien être est une notion complexe et plurifactorielle qui repose sur la satisfaction des besoins de l’individu, sa place au sein d’un environnement social, économique, géographique et politique, sa qualité de vie. Ce bien être va être lié à l’identité individuelle et sociale de la personne. Cette identité se construit en s’appuyant sur les valeurs et les normes sociales et s’inscrivent dans un processus de socialisation.

Les valeurs sont des principes qui font appel à la morale. Elles régissent l’action des individus à l’intérieur d’une société et se traduisent par des normes. Une norme est une règle explicite (qui renvoie à une loi, un règlement) ou implicite (qui renvoie à une norme sociale acquise). Les normes sont des règles qui s’appuient sur les valeurs. Les normes sociales consistent en des règles partagées, elles assurent en général le lien social.

Qu'est-ce que la socialisation ?

La socialisation est une succession d’étapes au cours desquelles un individu apprend et s’approprie les différents éléments de la culture de son groupe, les valeurs et les normes de la société au sein de laquelle il évolue.

Le processus de socialisation commence à la naissance et se poursuit tout au long de la vie.

On distingue deux types de socialisation : - la socialisation primaire qui s’effectue pendant l’enfance, au sein des premières communautés d’appartenance - la socialisation secondaire qui se développe à partir de l’adolescence et se prolonge tout au long de la vie

La socialisation permet à l’individu d’intégrer et d’accepter les normes de la société dans laquelle il vit ce qui favorise son intégration au sein d’un groupe social. La position occupée par un individu au sein d’un groupe va lui conférer un statut social qui sera lié à sa place et son rôle au sein du groupe. La socialisation va transmettre les rôles sociaux attendus et liés à chaque statut et va participer à la construction de l’identité sociale de l’individu.

Le groupe social représente un ensemble de personnes qui entretiennent des liens réciproques. Chaque groupe social possède ses règles de conduites et de fonctionnement.

Qu'est-ce que la socialisation ?

Comment mesure-t-on le bien être?

Comment mesure-t-on le bien être?

Comment mesure-t-on le bien être?

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Comment les inégalités sociales peuvent remettre en question la cohésion sociale ?

L’inégalité sociale consiste en la répartition non uniforme, dans la population d’un pays ou d’une région, de toutes les sortes d’avantages et désavantages sur lesquels la société exerce une influence quelconque. Toute différence devient inégalité à partir du moment où elle est traduite en termes d’avantages et de désavantages par rapport à une échelle d’appréciation.

La cohésion sociale désigne la capacité d'une société à assurer le bien être de tous ses membres en réduisant les disparités et en évitant la marginalisation, à gérer les différences et les divisions et à se donner les moyens d'assurer la protection sociale de l'ensemble de ses membres.La cohésion sociale permet aux individus d’accéder aux droits fondamentaux et d’être intégrés au sein d’un groupe social. Elle peut être remise en cause par les inégalités sociales à cause d’un problème social.

Qu'est-ce qu' un problème social ?

Un problème social est une condition sociale considérée comme indésirable par une société ou par certains secteurs de cette société. Un problème social menace la cohésion sociale.Les caractéristiques d'un problème social sont:- on peut en mesurer l'ampleur et la gravité- les conséquences sont reconnues- il crée un conflit avec les normes et les valeurs de la société- il peut être corrigé par les pouvoirs publics

La reconnaissance par les pouvoirs publics peut se faire sous différentes formes: - mise en place de dispositifs d'étude du problème: mesure de l'importance, de la fréquence et de la gravité pour permettre une prise de décision - mise en place de dispositifs qui vont tenter d'apporter une réponse aux problèmes: plans nationaux, journée spécifique, mesure de prise en charge d'urgence

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La précarité est l’absence d’une ou plusieurs sécurités permettant aux personnes et aux familles d’assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales et de jouir de leurs droits fondamentaux. C’est un manque de stabilité ou de sécurité dans différents domaines (emplois, revenus, logement, famille, santé,…) dont les effets peuvent se cumuler et conduire à la pauvreté et à l’exclusion. La pauvreté c’est l’état d’une personne, d’une famille ou d’un groupe qui dispose de peu de ressources (matérielles, culturelles et sociales) et qui se trouve exclue des modes de vie minimaux acceptables dans la société. La pauvreté peut entraîner des ruptures et donc être une étape dans le processus d’exclusion. L’exclusion fait référence à l’ensemble des mécanismes de ruptures qui empêchent les personnes de participer pleinement à la vie sociale et de jouir de leurs droits fondamentaux. Elle se caractérise par une mise à l’écart durable des mécanismes habituels d’intégration depuis la possibilité d’une embauche jusqu’à la capacité de nouer des relations et par là même leur interdit d’être reconnues comme membres à part entière de la société. Elle est l’aboutissement de différents processus de fragilisation de liens sociaux où facteurs individuels et contextuels interagissent. C’est un processus multifactoriel provoqué par une accumulation de facteurs de risque qui vont amener à l’exclusion sociale: perte d’emploi, échec scolaire, manque de diplômes, illettrisme, antécédents judiciaires, perte de logement, rupture familiale,...

L’intervention sociale représente toutes les activités rémunérées par des financements socialisés, s’exerçant dans un cadre organisé, qu’il soit public ou privé, et visant des publics ou des personnes en difficulté d’intégration sociale ou professionnelle dans une perspective d’aide, d’assistance ou de contrôle, de médiation, d’actions d’animation ou de coordination. Un diagnostic social est établi avant l’intervention socialeDeux modes d'intervention sociale:- l'accompagnement social: démarche volontaire qui s’inscrit dans une relation contractuelle entre une personne en difficulté sociale et un professionnel qui va s’appuyer sur les ressources et compétences de la personne pour réduire ses difficultés- le développement social local: prise en compte collective, locale et décloisonnée des solutions à mettre en œuvre pour répondre aux problématiques sociales vécues par la population d’un territoire donné.Les modes d'intervention sociale ont pour objectifs de favoriser l'insertion sociale de la personne.Différents acteurs interviennent: - l'Etat,- les collectivités territoriales notamment le département et la commune à travers le CCAS- les organismes de sécurité sociale et de protection sociale complémentaire- les associations avec notamment les travailleurs sociaux- les usagers

Quelles interventions pour agir sur les problèmes sociaux?

Un risque social est un événement (aléas) qui peut survenir dans l’existence d’un individu et qui entraîne des conséquences financières soit en réduisant les revenus, soit en augmentant les dépenses, (ou les deux). Ce risque est dit social car il fait l’objet d’une prise en charge collective (c’est à dire par les institutions de protection sociale). Il donne lieu à des transferts sociaux, organisés selon le principe de solidarité.On distingue les risques sociaux traditionnels et les risques sociaux émergents

Qu'est-ce qu' un risque social ?

Les risques sociaux traditionnels On distingue 4 grandes catégories de risques sociaux traditionnels tels qu’ils existaient lors de la création de la Sécurité Sociale :

• le risque santé : il comprend les risques maladie, invalidité, accidents du travail et maladies professionnelles
• le risque vieillesse-survie :
• le risque famille-maternité
• le risque emploi

Les risques sociaux émergents Depuis 50 ans, de nouveaux risques sociaux affectent le bien-être des individus et la cohésions sociale

• le vieillissement de la population fait apparaître le risque social lié à la perte d’autonomie (dépendance)
• la fragilité des structures familiales met en évidence le risque de pauvreté des familles monoparentales.
• le chômage de longue durée lié à l’absence de formation professionnelle et à l'obsolescence des compétences
• le mal logement

La protection sociale est l’ensemble des mécanismes de protection collective qui permettent aux individus, selon le principe de la solidarité, de faire face aux risques sociaux ou besoins sociaux. Elle participe à l'accès aux droits fondamentaux et sociaux et favorise la cohésion sociale.Il existe deux techniques de protection contre les risques sociaux : - l’assurance est une technique de protection contributive pour les actifs : elle permet de recevoir des prestations en cas de réalisation d’un risque garanti et sous condition de versement d’une cotisation (assurance sociale) ou d’une prime (assurance) du bénéficiaire. - l’assistance est une technique de protection non contributive, pour couvrir des besoins sociaux spécifiques notamment en faveur des personnes démunies dès lors qu’elle ne dispose pas d’un autre mode de prise en charge. Ce volet est financé par les collectivités publiques au moyen de l’impôt.

Qu'est-ce que la protection sociale ?

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Les composantes du système de protection sociale: - la sécurité sociale qui assure la couverture de 4 grandes catégories de risques sociaux: les risques maladie, maternité, invalidité, décès les risques accidents du travail et maladies professionnelles les risques vieillesse (retraite) et veuvage le risque famille - l’aide sociale est définie comme l’ensemble des prestations constituant une obligation mise à la charge des collectivités publiques par la loi et destinée à faire face à un état de besoin pour des bénéficiaires dans l’impossibilité d’y pourvoir.- l’action sociale qui est défini dans la loi du 2 janvier 2002 comme l’ensemble des moyens légaux et extra légaux mis en oeuvre en vue de venir en aide aux personnes et aux groupes les plus fragiles: personnes en difficulté sociale, personnes handicapées ou âgées,... - la protection sociale complémentaire et l’assurance chômage.

Quelles sont les composantes de la protection sociale ?

Ces composantes peuvent avoir un caractère complémentaire, subsidiaire ou supplémentaire

L’article 59 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 institue une protection sociale universelle pour tous les risques couverts par la sécurité sociale qui est garantie sous le seul critère de l’activité professionnelle ou, à défaut, de la résidence régulière et stable en France. Une protection universelle maladie (PUMA) est par ailleurs mise en place. Assurée par la sécurité sociale, la prise en charge des frais de santé a un caractère universel, obligatoire et solidaire.

La sécurité sociale est organisée en branches et en régimes: une branche est un risque social identifié sur le plan comptable et financier (branche maladie, vieillesse, chômage) le régime désigne à la fois les règles propres à la couverture d’un risque pour une population donnée et l’organisation comptable et juridique qui gère ce risque. On compte 3 régimes de sécurité sociale: le régime général, le régime agricole et les régimes spéciaux

Quelle est l'organisation du régime général de la sécurité sociale ?

L'organisation du régime général se caractérise par son articulation en branches, chacune relevant d’un ensemble d’organismes coiffés par un organisme national. Le régime général est organisé en 6 branches : - la branche famille gérée par les allocations familiales CNAF et CAF - la branche vieillesse avec la caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAVTS) et CARSAT - la branche maladie gérée par l'Assurance Maladie la caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés: CNAMTS, les CPAM et les CARSAT - la branche accidents du travail et maladies professionnelles également gérée par l’Assurance Maladie- la branche autonomie gérée par la CNSA gère les dépenses liées à l’autonomie des personnes âgées et handicapées - la branche recouvrement qui consiste en la collecte des cotisations avec l’URSSAF et la redistribution avec l’ACOSS.

Quelle est l'organisation du régime général de la sécurité sociale ?

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