Want to make creations as awesome as this one?

More creations to inspire you

BEYONCÉ

Horizontal infographics

ALEX MORGAN

Horizontal infographics

GOOGLE - SEARCH TIPS

Horizontal infographics

OSCAR WILDE

Horizontal infographics

NORMANDY 1944

Horizontal infographics

VIOLA DAVIS

Horizontal infographics

Transcript

6 points essentiels

Le geste d'écriture

C'est un des rôles les plus importants de l'école, d'apprendre aux élèves à écrire correctement. La différenciation entre dessin, graphisme et écriture est un élément clé de la mise en place d’une véritable pédagogie de l’écriture. L’objectif est l’obtention d’une écriture fluide, bien gérée dans ses enchaînements, dans ses dimensions, son inclinaison et sa disposition dans la page. Préparer un élève à écrire, ce n’est donc pas lui faire dessiner des lettres mais lui faire acquérir le geste pertinent qui lui permettra d’écrire. L’écriture par sa fonction de communication est un facteur d’insertion sociale. Pour que la fonction soit respectée, le code scriptural doit être respecté. Ce code est arbitraire, il nécessite un apprentissage. L’écriture est une activité culturelle et non une activité naturelle. C'est une activité graphique centrée sur le langage et la combinaison codée d’un système de signes. Sa fonction est de conserver et de communiquer. D’un point de vue graphique, apprendre à écrire, c’est apprendre un geste contrôlé visuellement sur un espace maîtrisé. L’écriture correspond à la coordination d’un mouvement de translation et de mouvements de rotation réalisés par l’avant-bras. L’écriture nécessite des apprentissages rigoureux et systématiques qui supposent une motivation. Cette motivation se trouvera dans des situations de communications authentiques. ressources HAL

Petite histoire de l'écriture

Les textes

organisation et contexte social

Didactique et pédagogie

Graphisme OU écriture?

Le contexte culturel

Pour aller plus loin....

Présentation Générale

même contenu en Padlet, pour ceux qui préfèrent

En mai 2022, certains liens EDUSCOL ne fonctionnent plus... En espérant qu'ils soient bientôt réactivés!!!

-Définitions-Points communs et différences-Les mots de l'enseignant-Ecriture (lettres ou mots, chiffres, lignages, entrainement, supports...)-Graphisme (répertoire, ressources, activités, sans fiches...)

-Travaux de groupe-Dialogue pédagogique-Climat de classe-Concertations-Rôle des différents acteurs éducatifs

-Forme des lettres et liaisons-Modèles?-Rôle de l'enseignant-Consignes-Outils et supports-Affichages

-Construire du sens-Prise de représentation-Découvrir et manipuler-L'environnement de la classe

-Graphisme et écriture à l'école-Les préalables à l'écriture cursive-Maîtriser le geste graphique-Le geste d'écriture et de copie-Cursives CP et CE1, principes-Forme des lettres

-Postures (tables, chaises, mains, doigts, corps, droitier/gaucher, activités préparatoires)-Espaces dédiés-Supports-Outils-Affichages

Pour aller plus loin

Aspect matériel

Graphisme OU écriture?

ORGANISATION et contexte social

Didactique et pédagogie

Textes officiels

Contexte culturel

Le geste d'écriture

6 points de vigilance

Retour Index

Le geste d'écriture

Petite histoire de l'écriture

Origines de l'écriture cursive

A l'origine de nos lettres cursives : l'alphabet latin L'alphabet latin, commun à presque tous les pays occidentaux, est né en Italie autour du 6e siècle av. J.-C. C'est une évolution de l'alphabet étrusque qui, lui-même, vient du grec. L'alphabet latin était constitué d'une vingtaine de lettres. Certaines de nos lettres actuelles C, J, U, W n'existent pas encore et seront ajoutées que plus tardivement. L'alphabet évolue tout comme les langues pour répondre à des besoins.

Affichages

Exemple dans une classe de MS Les affichages didactiques, mémoire écrite des activités de la classe, ont un grand rôle à jouer dans la construction du savoir par imprégnation visuelle. Ils peuvent se référer à des pratiques sociales mais plus souvent être générés par l’école (calendriers, liste d’élèves, syllabes, lettres isolées, étiquettes mobiles, etc.). Leur diversité, leur emplacement, parfois leur redondance, peuvent complexifier leur compréhension et leur usage par les élèves, et l’on peut s’interroger sur les avantages que ceux-ci en retirent. Leur pérennité et immuabilité sont également à questionner. Les affichages doivent répondre à une intention, et pouvoir évoluer selon les sections mais également tout au long de l’année. Il est intéressant de les organiser avec les élèves, selon certains critères définis ensemble, pour les leur rendre accessibles. En ce qui concerne la langue écrite, quelques affichages sont incontournables : - les alphabets sous les trois graphies, - la liste des élèves (listes et étiquettes), - les repères dans le temps (jours, mois), - les désignations des activités, avec une présentation différenciée selon les niveaux (illustrés pour les plus jeunes), - les photocopies de couvertures d’albums avec les mots les plus prégnants. Des étiquettes mobiles sont indispensables. Le travail sur la date est à considérer avec réserve selon le niveau, car appréhender une date nécessite de manipuler et comprendre quatre types d’informations : les noms des jours, les nombres (1 à 31), les mois et l’année, qui changent en cours d’année scolaire. Choix des affichages : ceux qui sont nécessaires, limités, organisés. S’interroger sur l’utilité, la nature et les emplacements des affichages: pour qui, pourquoi, pour quoi faire ? EDUSCOL Extraits

Sacré Charlemagne !

L'écriture cursive romaine

L'écriture cursive romaine Comme dans toutes les civilisation où l'instruction était répandue et la production d' écritures relativement commune, une forme cursive de cet alphabet s'est développée pour permettre la transcription rapide des écrits. La cursive romaine (ou cursive latine) est une forme d'écriture manuscrite pratiquée dans la Rome Antique environ IIIe siècle avant J.-C. Elle est dérivée de la capitale romaine. Les Romains utilisaient plusieurs styles d’écritures : la capitale romaine et la cursive romaine. Cette dernière était utilisée comme écriture courante pour les lettres, factures, documents commerciaux ou administratifs, les œuvres politiques et littéraires. Inspiré par la capitale romaine le tracé plus rapide de la cursive entraîne naturellement la simplification des formes et une réduction du nombre de traits de chaque lettre. Les pleins et les déliés sont moins contrastés que ceux de la capitale. Elle fut employée du ive siècle au viie siècle de notre ère. La nouvelle cursive a influencé non seulement le développement de l’écriture onciale, L’onciale est une graphie particulière des alphabets latin et grec utilisée du iiie au viiie siècle. C’est l’écriture par excellence des codex, adaptée à la plume. L'écriture mérovingienne, ou minuscule mérovingienne, est une écriture pré-caroline qui était utilisée dans le royaume franc aux viie et viiie siècles, sous la dynastie des Mérovingiens. C'est probablement cette écriture qui a inspiré Charlemagne et ses proches dans le cadre des réformes de l'écriture qui amena à l’avènement de la minuscule caroline en Europe pour plusieurs siècles. Au début du ixe siècle, la minuscule caroline tend à la remplacer et elle n’est plus utilisée que pour tracer les débuts de livres, de chapitres ou de sections, à la manière des majuscules actuelles. La minuscule caroline est une écriture apparue au viiie siècle, vers 780 sous l'impulsion de Charlemagne, dans l’école palatine tenue par Alcuin. Elle se diffuse ensuite depuis l'abbaye Saint-Martin de Tours où l'érudit s'est retiré à la fin de sa vie. Puis elle se répand dans tout l'Empire par les codices, les capitulaires et divers textes religieux avant d'évoluer vers l'écriture gothique au xiie siècle. Elle présente des formes rondes et régulières qui la rendent plus facile à lire et à écrire que la minuscule mérovingienne.

Espace dédié

Un espace dédié à l'écriture L’espace écriture : les outils (crayons, pinceaux, stylos bille adaptés), divers papiers, affichages Afin de faciliter le travail d’écriture, il faut veiller à la disposition, la hauteur et l’orientation des tables (face au tableau pour les séances d’écriture, notamment en grande section), à la source de lumière et éviter le désordre sur le plan de travail. Il faut veiller également à la posture corporelle pour la libération du haut du corps et l’appui sur le poignet, sans oublier le rôle de la main libre (tenir la feuille, équilibrer la répartition du poids du corps, procurer un appui pour la position de l’axe vertébral et l’orientation du geste). La gestion de l’espace de la classe est porteuse de significations. Elle suggère certaines formes de travail (travaux collectifs, individuels, en ateliers), affecte des activités à des espaces (« coins » différenciés : jeux, peinture, repos, regroupements). Cette organisation doit favoriser la circulation, l’autonomie (casiers de rangements individuels), tout en imposant un certain ordre, en codifiant les usages (respect des règles au sein de ces divers lieux). L’aménagement de la classe est au service des élèves et des apprentissages. (EDUSCOL extraits) L’espace écriture Afin de faciliter la construction du rapport au savoir « langue écrite », il est nécessaire de créer un espace dédié à l’écriture, susceptible de donner du sens à cette activité: table avec divers outils d’écriture (stylos-billes de couleur, crayons, porte-mines, stylos encre, porte plume et encre, etc.), différents papiers (feuilles diversifiées quadrillées, lignées, papier calque ou transparent, mais aussi carnets, petits cahiers, agendas...), mais aussi des ardoises, un tableau noir, des craies. Et, selon les possibilités, un ordinateur et une imprimante, une tablette numérique, ou simplement une machine à écrire, des boîtes contenant des lettres, des mots, des locutions, des textes, tout écrit rencontré au cours des projets. S’y trouvent aussi des affichages : le tableau de correspondance des graphies, différentes écritures (des écrits anciens, des enluminures, des lettrines, des calligraphies, des exemples d’écritures égyptienne, chinoise, des photos de scribes, au gré des découvertes). Privilégier les tableaux noirs qui sont des supports de qualité pour un travail sur la gestuelle graphique.Cet espace doit être aménagé différemment en fonction des sections, en appui sur une réflexion d’équipe.

Index général

Limiter les ardoises blanches, choisir un lignage, un format, un support adapté à chaque enfant, à son développement (moteur, schéma corporel, grapho-moteur, latéralité, préférence manuelle…) et à son contrôle visuel (au départ l’enfant saisit des ensembles inorganisés et fragmentaires d’un modèle)

Le geste d'écriture

Postures

Table/Chaise

Main/doigts

En vidéo: Comptine 1, 2 , 3 doigts !Oh , je suis fatigué !Je vais me coucher...Je m'allonge dans mon lit,Je pose ma tête sur l'oreiller, 1 bisou d'un côté ( bruit du bisou avec la bouche)1autre bisou de l'autre côté,1, 2 , 3 doigts!

Droitier ou Gaucher?

Bien tenir son crayon ET sa feuille

  • Le corps de l’enfant fait face à la table et ses coudes sont alignés avec le dessus de la table, pliés à 90 degrés.
  • L’enfant est assis, le torse légèrement incliné vers l’avant à hauteur des hanches.
  • Sa main non dominante est posée sur sa feuille pour qu’elle ne bouge pas.
  • Son poignet et son avant-bras reposent sur la table.
  • Veiller à la répétition du modèle sur la ligne et de la présence d'un modèle à droite de la feuille pour les gauchers
  • Le haut de sa feuille est incliné vers la droite s’il est droitier, et vers la gauche s’il est gaucher.
La feuille doit être placée à un angle de 30 à 45 degrés si l’enfant est gaucher, et de 20 et 45 degrés s’il est droitier L'écriture à l'école maternelle, le cas des enfants gauchers: https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Ecriture/43/3/Ress_c1_Ecriture_gauchers_456433.pdf

Corps

Activités préparatoiresl'aide de la relaxation

pour que l'élève puisse avoir de la visibilité sur le déroulement de sa trace

Retour page Aspect Matériel

outil droitier

vidéo

Index général

outil gaucher

comptine pour tenir le crayon

Le geste d'écriture

Postures

Table/Chaise

Main/doigts

En vidéo: Comptine 1, 2 , 3 doigts !Oh , je suis fatigué !Je vais me coucher...Je m'allonge dans mon lit,Je pose ma tête sur l'oreiller, 1 bisou d'un côté ( bruit du bisou avec la bouche)1autre bisou de l'autre côté,1, 2 , 3 doigts!

Droitier ou Gaucher?

Bien tenir son crayon ET sa feuille

  • Le corps de l’enfant fait face à la table et ses coudes sont alignés avec le dessus de la table, pliés à 90 degrés.
  • L’enfant est assis, le torse légèrement incliné vers l’avant à hauteur des hanches.
  • Sa main non dominante est posée sur sa feuille pour qu’elle ne bouge pas.
  • Son poignet et son avant-bras reposent sur la table.
  • Veiller à la répétition du modèle sur la ligne et de la présence d'un modèle à droite de la feuille pour les gauchers
  • Le haut de sa feuille est incliné vers la droite s’il est droitier, et vers la gauche s’il est gaucher.
La feuille doit être placée à un angle de 30 à 45 degrés si l’enfant est gaucher, et de 20 et 45 degrés s’il est droitier L'écriture à l'école maternelle, le cas des enfants gauchers: https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Ecriture/43/3/Ress_c1_Ecriture_gauchers_456433.pdf

Corps

Activités préparatoiresl'aide de la relaxation

pour que l'élève puisse avoir de la visibilité sur le déroulement de sa trace

Retour page Aspect Matériel

outil droitier

vidéo

Index général

outil gaucher

comptine pour tenir le crayon

Tables et chaises

Adaptation des hauteurs de tables et de chaises en fonction de la taille des enfants

Eviter les tables surchargées, les chaises ou tables bancales....

Retour

Graphisme ou écriture?

Définitions

Points communs et différences

Ecriture

Graphisme

sens donné à l'activité

Le sens : « Le rapport au savoir est une relation de sens, donc de valeur, entre l’élève et l’objet d’enseignement» (Charlot,Bautier,Rochex) Les élèves en difficulté n’identifient pas les objectifs didactiques des enseignants; Ils restent centrés sur les aspects concrets de l'exercice, sur la réussite de la tâche et non sur ses finalités. Ils privilégient le concret, les manipulations, les actions visibles et matérielles au détriment des objectifs didactiques. Donner du sens à l’objet de savoir c’est déjà un premier pas. Il convient - d'organiser un milieu de travail qui permette à l’élève de donner du sens au travail scolaire, et particulièrement à l'écrit. - de mettre en relation le geste et la trace - d'instaurer des rapports entre la pensée et l’action, pour passer du "dire le faire" (décrire l'action) à "penser le faire" (anticiper, planifier et maîtriser l'action) « Réussir c’est comprendre en action . Comprendre c’est réussir en pensée » (Piaget)

Mots de l'enseignant

Dans le cadre du dialogue pédagogique, chaque mot de l'enseignant a son importance. MOTS DE L’ENSEIGNANT Le vocabulaire employé aura été élaboré en commun en équipe : tous cycles confondus. Lors des situations de découverte et d’observation, l’enseignant doit conduire l’analyse conjointe : (éviter de monopoliser la parole, diriger et gérer les prises de parole, reformuler…) et collective de la (ou des) forme(s) cible(s) : descriptions, comparaisons, etc. La verbalisation ainsi sollicitée sera source d’apprentissages langagiers particulièrement pertinents car en prise directe avec l’action (nommer les formes, les lettres, leurs particularités, leurs ressemblances et différences, etc.) L’enseignant organise des échanges constructifs, sans culpabiliser (ne pas focaliser l’attention des élèves sur un travail erroné d’un de leur camarade. Les mots de l’enseignant sont bienveillants : il reçoit la production, prend le temps de l’observer avec l’enfant qui la décrit. L’enseignant fait parler l’enfant. Il interprète à son tour la production : « tu me dis que tu as fait cela, je t’explique comment il faut faire… Il pose l'écart » Pour retrouver la méthode VIP de Mireille Brigaudiot. MOTS DE L’ENFANT Le processus de régulation du geste repose sur l’anticipation de l’action et l’attention gestuelle pour acquérir la mémoire kinesthésique à la base de l’automatisation. Ici aussi, le langage est nécessaire, il permet la prise de conscience de l’action : verbaliser pour décrire ses procédures, pour les anticiper. Que l’élève ait ou non réussi, la verbalisation de l’action s’avère nécessaire pour « penser avant de faire », processus indispensable pour enchaîner une suite de lettres. Apprendre à écrire, c’est apprendre à mettre en mots les tracés.

Le geste d'écriture

Index général

Graphisme

Répertoire graphique

Une nouvelle perception du monde

VARIER

Le graphisme sans fichier

Activités préparatoires

repères de progression

Quelques remarques pour la progressivité (d'après MT Zerbatto-Poudou) PS Les premiers exercices consisteront à relever des formes intéressantes dans ces tracés libres pour les observer, les décrire, identifier le mouvement qui les a produits, les imiter. Proposer des outils adaptés et variés.Ce qui est important c’est la centration sur le mouvement, sur le geste plus que sur la forme. MS: "dire le faire" C’est l’âge privilégié pour diversifier les formes graphiques. La découverte et la reproduction de graphiques à partir des œuvres, des images, des dessins, devient l’objet privilégié des activités graphiques. Le travail sur l’aspect spatial des tracés (organisation dans l’espace graphique) qui devient un objectif d’apprentissage, tout comme le développement: -des coordinations visuelles et motrices, -de la régularité du geste et sa précision, -des organisations spatiales L’objectif est le perfectionnement des coordinations visuelles et motrices pour affermir le geste et sa précision, pour régulariser les tracés. En principe plus à l’aise, l’élève peut orienter son geste pour produire des formes plus nettement définies et géométriques, et pour reproduire des modèles observés puis copiés. Les consignes sont mieux comprises et suivies: entourer, relier des éléments, suivre des formes, contourner, etc. Il s’engage dans un processus de développement plus accentué et réflexif de ses actions par la verbalisation Conduire de façon plus systématisée l’analyse, la description, la comparaison, de lignes, de formes, de motifs graphiques du point de vue de leurs particularités (insister sur les ressemblances et les différences) ainsi que leur organisation. L’organisation des données visuelles se fait par la verbalisation, les comparaisons, les contre-exemples : «dire le faire». GS: "penser le faire" En grande section, les graphismes doivent répondre à des exigences de régularité, de précision, de respect du modèle, des positions, d’une organisation spatiale particulière. Un des objectifs essentiels est l’occupation des espaces graphiques et les organisations spatiales des graphismes. Ces activités graphiques s’accompagneront toujours de description des modèles, de l’action, « penser le faire ». Les graphismes se régularisent, se canalisent, les tracés se réduisent, le contrôle visuo-moteur est bien installé, les gestes se font plus précis et le tracé est réalisé avec fermeté. Les contenus des dessins libres s’enrichissent de motifs graphiques connus mais aussi, de détails vestimentaires de plus en plus élaborés. La copie et la reproduction de modèles sont nettement plus aisées, que ce soient des modèles directement observés ou intériorisés. L’imagination graphique se développe. CP/CE... Les activités graphiques se poursuivent (arts visuels...) en plus de l'apprentissage systématique du geste d'écriture.

Une démarche qui marche

UNE DÉMARCHE « QUI MARCHE » DÉCOUVRIR ou REDÉCOUVRIR des formes, des signes, des lignes ou des motifs. Les OBSERVER VRAIMENT . Comment ? Les REPÉRER en recherchant des motifs identiques dans l’environnement proche ( classe, école, maison, rue) Les ISOLER : Avec des caches, les mains, du calque, par pliage… Les DÉCRIRE(à l’oral) de manière collective et individuelle. Les RECONNAITRE sur des images, dans des magazines… Les RECHERCHER sur des objets culturels, sur des reproductions d’œuvres, dans des albums, dans les dessins des copains…. Les REPRÉSENTER - en les « vivant avec le corps », en salle de motricité et donc dans un grand espace et en grand format : utiliser le matériel de motricité. - en les manipulant en classe, à l’aide de matériel type laine, corde, pâte à modeler, papier aluminium, papier roulé ou par pliages… SPONTANÉMENT : garder les « premiers jets » des enfants qui seront révélateurs de leurs progrès ( pour eux-mêmes et pour l’enseignant) . - en variant les formats et les supports. Construire un RÉPERTOIRE GRAPHIQUE COLLECTIF: en stockant ( sur un mur et un coin de la classe) les images des différents motifs, signes, formes repérées. Fabriquer (et faire fabriquer par les enfants) des CARTES GRAPHIQUES COLLECTIVES et INDIVIDUELLES .Amovibles, elles permettent une utilisation dans plusieurs directions et l’implication de l’enfant dans l’activité en lui laissant le choix de ses propres cartes. S’ENTRAÎNER Librement, à tout moment sur une PISTE GRAPHIQUE installée à hauteur d’enfant dans la classe. Veiller à la laisser suffisamment longtemps pour que chaque enfant puisse l’observer, avoir envie d’y participer et « remplir « l’espace. En variant, les supports, les formats, les outils… CONSOLIDER En comparant les procédures de réalisation (ORALISATION) en essayant celles des autres et en s’appropriant les plus pertinentes. RÉINVESTIR En découvrant de nouveaux formats, supports, outils… En « décorant ». En régulant les tracés . METTRE EN VALEUR les productions ( par l’affichage par exemple). PERFECTIONNER et SYSTÉMATISER LE GESTE , CRÉER SES PROPRES SIGNES . En testant de nouvelles organisations : - Disperser, regrouper, assembler par 2, 3 , - Aligner selon une trajectoire, - Placer autour de la feuille, - Alterner Grand, Petit, - Isoler , - Reproduire dans tous les formats..

Retour page Graphisme ou Ecriture?

Index général

Répertoire Graphique

Découvrir des signes graphiques dans un album: l'album de Léon

Vivre la trace

Musée de classe

Bandes graphiques

Piste graphique

PISTES GRAPHIQUES Les pistes graphiques doivent être suffisamment grandes ( plan vertical à hauteur d’enfant et de la longueur d’un tableau de peinture par exemple) pour que le déplacement du corps soit possible. Elles sont utilisées en parfaite autonomie, l’élève traçant « à l’envie. » L’incitation visuelle doit permettre : -d’orienter la trace, -de renouveler le plaisir (par la découverte de la nouveauté), -d’aller de la trace à l’investissement de l’espace (par la grandeur du support), -une première verbalisation de l’organisation des tracés. Attention à les laisser en place suffisamment longtemps afin que l’élève apprenne également à remplir les derniers petits espaces. Il faut malgré tout les changer régulièrement pour motiver l’enfant . Une idée : réutiliser la piste graphique de début d’année ou d’une autre classe par exemple.

cartes amovibles

Répertoire graphique sous forme de cartes amovibles C'est à la fois un affichage et un outil de travail vivant et évoluant tout le temps. Sur une feuille A3 plastifiée, sont collés des scratchs dans un quadrillage du format des cartes graphiques. Des scratchs sont également collés au verso des cartes graphiques. Cet outil est affiché sur les murs de la classe puis donné aux élèves lors de réalisations pour "décorer" ou rechercher des signes plus complexes. Il peut être photocopié dans des formats plus petits (A4, B5…). L'élève découpe sur la photocopie les cartes qui lui plaisent et chacun se crée son propre répertoire. Ce répertoire graphique permet également à l'enfant de réaliser que le signe graphique n’est pas figé. Il peut prendre formes différentes en fonction de son orientation. * d'un seul signe : en variant les orientations : 1 signe = 1, 2 ,3 ou 4 signes. * d'un seul signe en variant l'intensité des tracés ( à illustrer)* en associant 2 signes puis 3, puis 4...* et de nouveau en variant les orientations, les tailles, les intensités (outils) et les supports.

dispositif privilégié

Dominos 1

et 2

Retour page graphisme

AFFICHAGES

L’affichage du répertoire graphique : Chaque répertoire réalisé en classe peut-être affiché sur 4 feuilles d’orientation différente : cela permet à l’élève d’avoir en permanence sous les yeux ce dernier (utile également durant les moments où l’enfant « rêve ») et de constater qu’un signe n’est pas figé. Les cartes graphiques amovibles complètent cette vision et sont au même titre indispensables. Des cartes graphiques toujours à disposition : Les cartes graphiques issues du répertoire graphique de la classe sont plastifiées pour être quotidiennement réutilisables. Elles peuvent être laissées à disposition dans le coin graphisme de la classe, sous plusieurs formes. Dans des barquettes : De manière hétéroclite pour laisser le choix à l’enfant de s’approprier celles qu’il veut. Elles servent par exemple lors d’activités de graphisme décoratif, pour embellir un dessin, lors d’activités de temps libre. Elles peuvent par exemple être déposées le matin sur une table à l’accueil, à côté de feuilles de tailles variées, chutes de papier… Penser à régulièrement varier le contenu de ces dernières. Dans des pochettes plastiques : Les cartes graphiques sont alors glissées dans une pochette transparente sur laquelle se trouve une fiche en présentant le contenu. Ces fiches peuvent être utilisées en totale autonomie, pour s’entraîner à reproduire des signes (que l’on peut donc choisir parmi ceux de la fiche, que l’on peut associer…) Ces fiches peuvent être construites par thème de référence commun à toute la classe. Ce dernière doit « parler aux enfants ». Par exemple : « Aujourd’hui, on utilise la pochette des signes que l’on a trouvé dans : l’album ROULE GALETTE ( pour décorer le renard….) , la salle de motricité, les dessins des copains la cour de récréation, la salle de classe… Ces pochettes peuvent être utilisées de manière collective ou individuelle. Il faudra les photocopier et les construire en conséquence. Elles peuvent être rangées dans des classeurs facilement accessibles aux enfants ou accrochées au mur.

Histoire de lignes

Index général

Ecriture

Points de vigilance

Le plus important pour arrêter un choix sur la forme des lettres et leur ductus est de se questionner surce qui facilite ou non leur apprentissage par les élèves. Le premier aspect à prendre en compte est la question de la ligature entre les lettres, qui en déterminesouvent leur forme. L’écriture cursive étant par nature liée, si les liaisons ne se font pas correctement, nonseulement les lettres sont déformées mais de même, tout le mot peut être altéré et devenir illisible. Ainsi : • Le choix de commencer et de finir TOUS les traits d’attaque et les traits terminaux des lettres aumême niveau, à mi-chemin dans le premier interligne, est fortement conseillé (supprimer les départssur la ligne de base). • La forme des lettres et leur ductus seront ceux qui réduisent les risques de déformation et necompliquent pas la réalisation de la trace. Ainsi, si la lettre « e » est plus facile à tracer comme uneboucle plutôt que de marquer un arrêt, alors il faut veiller à ne pas commencer le trait d’attaque tropbas ce qui provoque de mauvaises habitudes et des distorsions pour les liaisons. Il faut aussi veillerà éviter de tracer les lettres à boucle selon un mouvement circulaire qui arrondit excessivement laforme et affaisse la lettre. • Si des œilletons sont présents, ils doivent nécessairement être très discret Lire aussi: https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Ecriture/43/5/Ress_c1_Ecriture_forme-lettres_456435.pdf

Lignages

Copie , modèles, évaluation

Comment choisir les premiers mots à copier? Il est certain que l’écriture du prénom est une étape extrêmement importante et motivante pour les élèves. Cependant, conduire une situation d’enseignement sur les prénoms se révèle coûteuse en temps et énergie car elle nécessite des enseignements individualisés. Par contre, choisir un mot collectif favorise la gestion de la séance et l’appropriation par les élèves des règles de fonctionnement de la langue écrite de façon plus rapide et moins ambiguë. Il faut alors choisir un mot court, 4 à 5 lettres, connu des élèves, affectivement fortement connoté : le nom du héros d’un album, de la marionnette, d’un animal (CHAT par exemple) d’un événement important (NOËL). Ce choix offre également l’avantage de réduire les difficultés des élèves qui sont encore maladroits ou qui ont à écrire un prénom un peu long, un prénom double ou comportant des lettres difficiles. Cet essai sera limité dans le temps (une ou deux semaines seulement pour que tous puissent réaliser la copie) avant de proposer la copie du prénom. Ainsi, les échanges collectifs portant sur une référence commune limitent la dispersion et facilitent le transfert de compétences vers d’autres mots. On introduira petit à petit des contraintes comme le respect du lignage (deux lignes) pour la régularité des tracés, la réduction des tracés. Le prénom écrit en lettres scriptes, puis en cursive, sera ajouté sur l’étiquette d’appel en cours d’année après leur découverte qui donne lieu à des observations. Attention A offrir un rappel de modèle en cours de ligne afin que l'enfant ne prenne pas exemple sur son tracé précédent (dans le cas de la copie d'un mot sur une ligne). A penser à mettre le modèle (aussi) en fin de ligne, surtout pour les élèves gauchers. Pour les premières copies, donner la possibilité d'un modèle dans le plan horizontal (le changement de plan, vertical à horizontal et inversement, pour la prise d'information est très difficile pour certains élèves) EDUSCOL extraits En début d’apprentissage, l’enseignant écrit systématiquement le mot à copier sur la feuille de chacun des élèves, sous leurs yeux. L’évaluation du travail des élèves doit être conduite avec bienveillance et permet de centrer l’attention sur le respect ou non des critères de réussite : la forme des lettres, leur emplacement dans le mot, leur ductus et les ligatures, la trajectoire gauche-droite, qui sont les règles de fonctionnement de l’écriture, ce qui légitime les observations. Dans cette perspective, l’évaluation se définit comme une aide, un apport d’informations et non seulement comme une simple vérification de l’activité concrète. Les évaluations sous forme de codage (couleurs, smileys) ne sont jamais représentatives de l’avancée de l’apprentissage de chacun et à ce titre, doivent être écartées. «Chaque enseignant s’attache à mettre en valeur, au-delà du résultat obtenu, le cheminement de l’enfant et les progrès qu’il fait par rapport à lui-même." Modèles d'écriture scolaire (DEGESCO) https://cache.media.eduscol.education.fr/file/premier_degre/05/9/Document_accompagnement_polices_de_caracteres_cursives_V2_295059.pdf

D'autres écritures

Écriture cunéiforme Écriture arabe Le hiéroglyphe égyptienÉcriture chinoise Alphabet gothique Alphabet grec Alphabet Maya Alphabet Braille

Supports et outils

chiffres

L'écriture chiffrée des nombres L'écriture chiffrée des nombres focalise moins l’attention que l’écriture des mots mais tient cependant uneplace aussi importante puisque quotidiennement sollicitée dès la moyenne section pour écrire la date. On constate souvent des inversions dans le tracé de quelques chiffres, principalement le 3, le 5 et parfois le 2.L’observation montre que ces trois chiffres nécessitent un mouvement de rotation vers la droite, c’est-à-dire, l’inverse des lettres rondes, ce qui peut sans doute expliquer cette inversion. Ceci conforte l’idée qu’il est nécessaire d’exercer les élèves à tracer des ronds aussi bien vers la gauche (sens de rotation des lettres rondes) que vers la droite, mouvement nécessaire pour écrire le 2, 3, 5, mais aussi quelques lettres en capitales (B, D, P, R). Ainsi, le ductus des chiffres mérite une vigilance accrue lors de leur enseignement.La plupart sont tracés d’un seul mouvement, sauf le 4, 5, 7. Il ne faut pas oublier de présenter aux élèves de grande section les deux façons de rencontrer le tracé dunombre quatre tel qu’on le trouve sur la plupart des polices d’ordinateurs et tel qu’on le trace à l’école.

jeux

et les majuscules?

"Du fait de la complexité de leur forme, les majuscules sont les dernières lettres que l'élève est capable d'écrire avec aisance. Le tracé des lettres majuscules répond à des gestes spécifiques." Il est raisonnable de demander des majuscules en capitales d'imprimerie au CP, la calligraphie des majuscules s'abordant plutôt aux CE1 et CE2. https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Gestes_et_ecritures/61/4/5-RA16_C2_FRA_3_etre_vigilant_635614.pdf

Entretien D Dumont

Activités préparatoires

L'aide de la relaxation

Retour page Graphisme ou Ecriture?

tracé des lettres

PRODUCTIONS

Index général

Lignages

Aide à la verbalisation du geste, le lignage de couleur

Aide pour les dyspraxiques: générateur de lignages de couleur

Tous les élèves ne peuvent pas utiliser le même lignage en même temps (exemple du seyes petit lignage généralisé en cours de CP)Il convient de proposer un lignage adapté aux capacités gestuelles et occulo motrices de chacun et de le réduire petit à petit en fonction des progrès réalisés.ATTENTION, veiller à utiliser un lignage qui permette de visualiser la hauteur du deuxième interligne supérieur pour les lettres d et t, et le deuxième interligne inférieur nécessaire aux jambages descendants (g, j, p, q, y, z). Le choix des lignages se portera sur ceux qui ont une ligne d’écriture violette et des interlignes bleus, plus clairs.

Retour page écriture

Supports et outils

Pour commencer:Crayon gris "triangulaire": Il demande peu de force à l'enfant pour laisser une trace etpermet une bonne prise en mainDès que l'élève est prêt:Les stylos à bille classiques n'écrivent pas bien s'ils sont trop inclinésLes rollers/feutres fins permettent une écriture fluide, une bonne gestion de la pression et favorisent une bonne tenue de l'outilLes stylos effaçables font perdre beaucoup de temps à l'enfant, laissent des traces, effacent parfois le lignage, et les traces d'un effort et d'un travailLe stylo 4 couleurs sa grosseur incite à poser le majeur sur le stylo et non dessous, a besoin d'être très vertical pour écrire convenablementLe stylo plume demande une très bonne prise en main (pression et geste) afin que la plume soit correctement posée pour libérer son encre

Une feuille d'un grammage suffisant est facilitante, préférer les supports 90g , pour apprendre à gérer la pression du geste scripteur et ses conséquences.

Les cahiers trop épais peuvent poser problèmes pour la régularité du tracé et aux élèves les plus fragiles (bosse d'épaisseur vers le milieu du cahier qui se retrouve en fin de ligne sur la page de gauche et en début sur la page de droite).

Pour faciliter le repérage sur la page des petits cahiers ou demi-feuilles sont préférables.

Retour page écriture

Remarque

En maternelle : Ce document est écrit à la main. Il peut être : rempli au fur et à mesure devant les élèves. plastifié pour chaque élève. photocopié en A3 pour un affichage dans la classe. photocopié en A3 : en couleurs permettant ainsi un découpage pour reconstitution : avec puis sans modèle puis en noir et blanc avec puis sans modèle découpé et reconstitué au "rythme de la comptine alphabétique" A B C D E F G arrêt H I J K arrêt L M N O P arrêt Q R S arrêt T U V arrêt W X arrêt Y et Z arrêt Il sert d'outil didactique pour la reconstitution d'un mot connu et le passage d'une écriture à l'autre. Au GS/ CP on veillera à introduire le lignage et les repères nécessaires à la hauteur des lettres.

Système de signes graphiques servant à noter un message oral afin de pouvoir le conserver et/ou le transmettre. Représentation de la parole et de la pensée par des signes graphiques conventionnels. (Inventée vers 3200 av. J.-C., l’écriture marque le début de l’histoire humaine). (Larousse) L'écriture est un moyen de communication qui représente le langage à travers l'inscription de signes sur des supports variés. (Wikipédia) L’art décrire : reproduction de la parole par des lettres (Littré)

Manière de tracer un trait, de dessiner (Larousse) Manière de dessiner, d'écrire, considérée sur le plan esthétique (Google) Le graphisme est une discipline qui consiste à créer, choisir et utiliser des éléments graphiques (dessins, caractères typographiques, photos, couleurs, etc.) pour élaborer un objet (…) (Wikipédia)

ECRITURE

GRAPHISME

Quelques Définitions...

retour

Points communs et différences

Selon MT Zerbatto Poudou : « Le graphisme n'est pas le substitut de l'écriture. Les formes graphiques ne représentent pas les lettres, ni dans leur forme ni dans leurs ductus Le graphisme n’est pas porteur de sens, l’écriture oui On compte sur le «transfert» spontané et naturel entre graphisme et écriture... or ... Le processus de transfert n’est pas spontané, il s'éduque. »

Les processus perceptifs visuels pour décrypter un modèle et diriger la main Les actions motrices et les coordinations motrices et visuo-motrices: tracer de façon consciente et volontaire des formes spécifiques selon une direction et une organisation données Les diverses organisations spatiales à découvrir, à réaliser Une partie des processus cognitifs (anticiper, catégoriser, mémoriser, etc) Le niveau de développement de l’enfant (maturations neuro-motrice, psychologique).

ECRITURECoordination entre mouvement de translation (de gauche à droite) et de rotation (mouvement des doigts et du poignet) Connaissance (à terme) du code alphabétique Porteuse de sensEfficacité, souplesse, rapidité indispensables GRAPHISMELe mouvement de translation n’est pas toujours une nécessité A des fins esthétiques Connaissance de formes

retour

Organisation et contexte social

Travaux de groupe

Le travail en groupe: les échanges entre élèves, comparaison des procédures, des tutorats, importance de la concentration et de la verbalisation

dialogue pédagogique

Conduire le questionnement, l’observation, les analyses des élèves lors de leurs productions. Aider les élèves à la verbalisation. Veiller à l'utilisation d'un lexique choisi en équipe et inter cycle. Exemple de progression de GSDans le cadre du dialogue pédagogique, chaque mot de l'enseignant a son importance. MOTS DE L’ENFANT Le processus de régulation du geste repose sur l’anticipation de l’action et l’attention gestuelle pour acquérir la mémoire kinesthésique à la base de l’automatisation. Ici aussi, le langage est nécessaire, il permet la prise de conscience de l’action : verbaliser pour décrire ses procédures, pour les anticiper. Que l’élève ait ou non réussi, la verbalisation de l’action s’avère nécessaire pour « penser avant de faire », processus indispensable pour enchaîner une suite de lettres. Apprendre à écrire, c’est apprendre à mettre en mots les tracés. MOTS DE L’ENSEIGNANT Le vocabulaire employé aura été élaboré en commun en équipe : tous cycles confondus. Lors des situations de découverte et d’observation, l’enseignant doit conduire l’analyse conjointe : (éviter de monopoliser la parole, diriger et gérer les prises de parole, reformuler…) et collective de la (ou des) forme(s) cible(s) : descriptions, comparaisons, etc. La verbalisation ainsi sollicitée sera source d’apprentissages langagiers particulièrement pertinents car en prise directe avec l’action (nommer les formes, les lettres, leurs particularités, leurs ressemblances et différences, etc.) L’enseignant organise des échanges constructifs, sans culpabiliser (ne pas focaliser l’attention des élèves sur un travail erroné d’un de leur camarade. Les mots de l’enseignant sont bienveillants : il reçoit la production, prend le temps de l’observer avec l’enfant qui la décrit. L’enseignant fait parler l’enfant. Il interprète à son tour la production : « tu me dis que tu as fait cela, je t’explique comment il faut faire… Il pose l'écart » Pour retrouver la méthode VIP de Mireille Brigaudiot.

Rôle des acteurs éducatifs

Rôle des acteurs éducatifs (collègues des écoles, ATSEM, parents) Informer des choix faits pour cet apprentissage spécifique, détailler les points de vigilance (posture, outils, supports...).Veiller à la cohérence des choix sur le long terme. Expliquer que les défauts pris tôt ne se corrigent que très difficilement etc.. Le choix de la graphie, la progression des apprentissages entre les différents niveaux de classe, doivent faire l’objet d’une concertation entre tous les enseignants de l’école maternelle et avec ceux du CP. En effet, si les pratiques pédagogiques peuvent différer, une entente doit être réalisée concernant en particulier la forme et le ductus des lettres cursives afin de ne pas perturber les élèves qui pourraient être confrontés à des formes ou des procédures trop divergentes (par exemple, présence de traits d’attaque, d’œilletons, etc.). Le choix du moment de la présentation des différentes graphies, nécessaire pour faire évoluer les écritures des lettres en capitales vers la cursive, reste étroitement lié aux acquis des élèves de chaque section et relève de la pédagogie de chacun. Par ailleurs, la communication aux parents des décisions prises par l’équipe pédagogique pour la progression des apprentissages selon les sections, mais aussi pour le choix des formes des lettres est indispensable, non pas dans le but d’imposer ces choix aux familles, mais pour rendre visible la position de l’équipe face à cet enseignement. Les observations sur la forme des lettres, présentées dans ce document (voir le document en lien la forme des lettres) fournissent un support permettant d’expliciter et de légitimer les positions de l’équipe. L’unanimité entre enseignants est dans ce cas nécessaire. Eduscol (extraits)

Progressivités et continuitéS

Climat de classe

Un climat de classe favorable à l'apprentissage de l'écriture (entres autres) se définit par: (extraits de CINQ PRATIQUES POUR FAVORISER LA MOTIVATION ET LA RÉUSSITE DES ÉLÈVES, université de Laval, Québec) La collaboration entre les élèves La coopération permet à l’élève de se sentir accepté, reconnu et aimé par ses pairs, lui faisant ainsi éprouver plus de plaisir dans ses activités scolaires et de les effectuer davantage par choix ou parce qu’il les trouve importantes. L’utilisation d’activités signifiantes ou authentiques L’élève s’engage dans une activité d’apprentissage par plaisir ou encore parce qu’il la valorise. Par exemple, un élève qui aime écrire des lettres ou des petites histoires possède une motivation autodéterminée. De même, un élève qui étudie une liste de mots parce qu’il la trouve importante pour l’aider à écrire une lettre fait montre d’une motivation autodéterminée. Dans ce cas, l’activité n’est pas intéressante en soi, mais représente un moyen d’atteindre des buts importants pour son bien-être. Les activités signifiantes sont celles susceptibles de se produire dans la vie de tous les jours, en dehors du contexte scolaire. Le soutien à l’autonomie des élèves Soutenir l’autonomie d’un élève, c’est lui offrir des choix dans un contexte de classe structuré dans lequel ses opinions sont considérées. Un enseignant qui soutient l’autonomie favorise aussi la prise d’initiatives chez l’élève et l’amène à être proactif dans la résolution des problèmes qu’il éprouve. Par exemple, l’enseignant guide l’élève vers les stratégies de correction apprises plutôt que de lui indiquer directement la bonne façon d’écrire son mot. L'autonomie permet d'augmenter l'engagement, la persévérance, l' apprentissage et les performances d'un élève à l’école. Leur implication Dans le contexte scolaire, pour que l’élève s’engage dans une tâche et reconnaisse sa valeur, il doit d’abord se sentir accepté et considéré par son enseignant. Un élève qui demande de l’aide doit savoir que son enseignant répondra à son besoin. Pour ce faire, des moyens concrets peuvent être privilégiés tels qu’encourager la demande d’aide, verbaliser sa disponibilité à aider en cas de besoin et établir une procédure claire de demande d’aide. La structuration de l’enseignement La structuration de l’enseignement est un élément important pour nourrir le besoin de compétence des élèves. Pour que les élèves s’engagent dans leurs apprentissages et y investissent de l’énergie, ils doivent sentir qu’ils sont en mesure de réussir la tâche présentée et qu’ils peuvent développer leur compétence. Ils doivent percevoir qu’ils ont les ressources pour réussir. Pour retrouver la totalité de l'article, concernant la production d'écrits: https://revue-recherches.fr/wp-content/uploads/2017/01/097-115_R61_LessardGuayFalardeauValoisLanglois.pdf

Le geste d'écriture

Index général

CONCERTATIONS comme outils de mise en œuvre de progressivité et continuité La concertation entre collègues sur les choix réalisés (outils, supports, lexique, modalités...), sur les adaptations pour chaque enfant... en conseil des maîtres et/ou en conseil de cycles, est indispensable afin d'offrir un apprentissage cohérent aux élèves. Il est utile de garder une trace rédigée et archivée de ces concertations afin de pouvoir s'y référer et de faire évoluer la réflexion. Liaison maternelle, GS/CP ou CP/CE1: transmission et cohérence de supports, d'affichages etc... Informations aux parents (Eduscol): Dossier destiné aux parents présentant les travaux réalisés par des élèves de petite section : des photographies montrant l’enfant en activité, des commentaires sur les objectifs apportent aux parents des éléments de compréhension sur les travaux présentés:

Contexte culturel

Construire du sens

Le sens « Le rapport au savoir est une relation de sens, donc de valeur, entre l’élève et l’objet d’enseignement» (Charlot,Bautier,Rochex) Les élèves en difficulté n’identifient pas les objectifs didactiques des enseignants; Ils restent centrés sur les aspects concrets de l'exercice, sur la réussite de la tâche et non sur ses finalités. Ils privilégient le concret, les manipulations, les actions visibles et matérielles au détriment des objectifs didactiques. Donner du sens à l’objet de savoir c’est déjà un premier pas. Il convient - d'organiser un milieu de travail qui permette à l’élève de donner du sens au travail scolaire, et particulièrement à l'écrit. - de mettre en relation le geste et la trace - d'instaurer des rapports entre la pensée et l’action, pour passer du "dire le faire" (décrire l'action) à "penser le faire" (anticiper, planifier et maîtriser l'action) « Réussir c’est comprendre en action . Comprendre c’est réussir en pensée » (Piaget) intérêt.

Prises de représentations

Dans le dialogue pédagogique il est particulièrement utile de faire émerger les représentations des enfants sur l'acte et la nécessité d'écrire. Le modèle de l'adulte lecteur/scripteur est déterminant. Prises de représentations : Demander aux élèves de verbaliserA quoi ça sert d’écrire ? (Garder une trace, ne pas oublier, penser, payer, travailler…) Comment fait-on ? (Stylo, papier, téléphone, ordinateur…) Où voit-on des écrits ? (École, livres, panneaux, supermarchés, publicités…) Qu’est-ce qu’on écrit ? Quand vois-tu quelqu'un écrire? Que fait-il exactement? Pourquoi? Etc …pour faire émerger les caractéristiques de l'écrit et les représentations précoces des enfants (sens, permanence, information différée...) Voir l’enseignant écrire et qui verbalise son acte (pour ne pas oublier ce que tu viens de dire, pour faire la liste des choses à faire demain, pour faire une affiche pour la classe…) est indispensable à l'émergence d'une représentation de l'acte d'écriture (qui n'est pas qu'un acte scolaire...)

L'environnement écrit de la classe

Choisir avec soin l’environnement écrit de la classe n'est pas anodin et permet aux élèves de clarifier les attendus des tâches demandées et de leur donner du sens : quelles affiches, pourquoi etc… Pour l'écriture, il s'agit de mettre les élèves en contact avec la nature historique et culturel de l’objet langue écrite : Raconter l’histoire de l'écriture, sa diversité, son évolution, Raconter l’histoire des lettres de l’alphabet Montrer des images de scribes, de copistes Interroger le savoir: à quels besoins a-t-il répondu? À quoi servaient/servent les graffitis ? Mais aussi : Observer des productions d’artistes Lire des textes d'auteurs célèbres, de poètes...(Rimbaud, V. Hugo…) Observer des usages courants de l'écrit (publicités, courriers...)Annoter des dessins, illustrer le calendrier, jouer avec les prénoms, rédiger des "pense-bêtes", entretenir une correspondance, avoir une boîte à lettres, un cahier de mots etc... Pour aller plus loin: « Un coin écriture aménagé spécialement (outils, feuilles blanches et à lignes, ordinateur et imprimante, tablette numérique et stylets, tableaux de correspondance des graphies, textes connus) » "Quelques affichages sont incontournables : les alphabets sous les trois graphies, la liste des élèves (listes et étiquettes), les repères dans le temps (jours, mois), les désignations des activités, avec une présentation différenciée selon les niveaux (illustrés pour les plus jeunes), les photocopies de couvertures d’albums avec les mots les plus prégnants. Des étiquettes mobiles sont indispensables » (programme 2015) https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Langage/40/0/Ress_c1_langage_ecrit_fonction_456400.pdf

La culture de l'écrit

Acquérir la culture de l’écrit est nécessaire pour apprendre à écrire (quelques exemples en illustrations) : Acquérir des connaissances sur le fonctionnement de la langue écrite Comprendre les usages de l’écrit Fréquenter des écrits de qualité Savoir utiliser les informations rencontrées dans les textes (oser les premières productions d’écrits en maternelle) Manipuler l’écrit Découvrir les autres systèmes d’écritureDonner du sensEtc... (voir prises de représentations) https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Langage/40/0/Ress_c1_langage_ecrit_fonction_456400.pdf

Manipuler

Le geste d'écriture

BIBLIOTHEQUEde classe

ÉCRIRE POUR LIRE…LIRE POUR ÉCRIRE : Une bibliothèque dans la classe. Pourquoi une bibliothèque de classe ? Inciter à lire Permettre la rencontre avec l’écrit sous toutes ses formes Favoriser l’autonomie Mettre en œuvre une pédagogie différenciée Lutter contre l’échec scolaire Intégrer l’école dans le tissu social (prêts et allers/retours ) En plus de faciliter l’accès aux livres, la bibliothèque de classe est souvent la principale source de livres pour les eélèves. L’essentiel, c’est que tous puissent y trouver des livres facilement accessibles qui correspondent à leur capacité et à leurs intérêts. Deux autres éléments clés doivent être pris en considération à l’intention des élèves qui ont des troubles d’apprentissage (TA). La plupart de ces élèves ont des difficultés en lecture ; il importe donc de leur offrir des livres sur des sujets qui les intéressent et qu’ils captent leur attention. Il est à noter qu’un grand nombre d’entre eux ont un déficit lié aux fonctions exécutives, lesquelles influent sur leur capacité à trouver facilement les livres et à les replacer au bon endroit, un accompagnement est donc nécessaire. Le coin livres en maternelle (et en cycle 2!)

  • Le coin livres est l’un des espaces à privilégier.
  • Il doit être, à la fois visible et très accessible (notamment pour les plus jeunes qui se dirigent vers ce qu’ils voient), confortable, organisé (mettant des ouvrages en évidence et proposant des rangements simples et pratiques), permanent.
  • Il peut être proche du coin regroupement afin que s’effectuent des allers-retours.
  • On doit pouvoir aussi s’y isoler.
  • Les ouvrages qu’il contient, en bon état et attirants, ne doivent pas être nombreux en début d’année. Il est souhaitable que les élèves de moyenne section et de grande section y retrouvent quelques-uns des livres lus par leur enseignant au cours de l’année précédente.
  • Le corpus s’étoffe au fur et à mesure des lectures de la classe et évolue tout au long de l’année en fonction des sujets, des problématiques abordées, des coups de cœurs momentanés…
  • En tant que mini Bibliothèque Centre Documentaire (BCD) de classe, on peut y trouver différents types de fictions (albums, albums tout en images, recueil de contes…), des textes poétiques, des comptines, mais aussi des ouvrages documentaires (liés et non reliés aux projets de classe), des magazines, des ouvrages d’arts…
  • Il peut être intéressant d’y intégrer en début d’année quelques albums issus des corpus que l’on peut trouver chez certaines familles (novellisation de dessins animés achetés en supermarché par exemple) qui peuvent être une porte d’entrée pour certains enfants et une découverte pour d’autres. Comme seuls les élèves déjà familiers du livre vont, dans un premier temps, fréquenter cet espace, il faut susciter l’intérêt des autres enfants et les enrôler par de premières lectures duelles ou en tout petit groupe, effectuées dans ce lieu.
  • Après appropriation du coin livres, les enfants s’y rendent pour retrouver les albums connus, pour pratiquer de premiers usages de lecture (feuilleter, lire à deux, choisir…) ou pour les mimer comme quand ils jouent à imiter l’enseignant en train de lire un album à la classe.
  • L’enseignant peut aussi y installer des outils pédagogiques construits pour s’approprier les récits (boites à histoires…).
  • Le coin livres doit être présenté à la classe (organisation, règles de fonctionnement, fonctions de cet espace, fonctions des ouvrages qui s’y trouvent).
  • L’accroissement du nombre d’ouvrages au fil de l’année permet, enfin, en tant que situation problème, de réfléchir sur des critères de rangement, donc de catégorisation pouvant révéler la fonction, le genre, la forme littéraire et certains éléments constitutifs des ouvrages (repérage du nom de l’auteur...).
Quels livres? Des livres adaptés aux capacités des lecteurs, y compris des magazines et des livres qui portent sur des sujets de grand intérêt et contiennent du vocabulaire adapté; la bibliothèque doit aussi proposer une variété de genres et de formes littéraires. Cycle 1 : Livres d’images ayant…
  • un bon rythme et des rimes;
  • des phrases et des mots prévisibles ou répétitifs;
  • des illustrations vivantes;
  • pour sujet l’alphabet, les nombres et les concepts, des comptines et des contes de fées.
Cycle 2
  • Livres sur des sujets qui intéressent les enfants
  • Livres dont les chapitres sont courts
  • Animaliers
  • Livres primés
  • Livres fantastiques
  • Auteurs favoris des enfants
  • Livres de blagues
  • Lectures récréatives – [traduction libre] « bandes dessinées de superhéros, magazines, livres d’images, dont le texte est captivant et abondamment illustré »
  • Courts romans à énigmes
  • Ouvrages documentaires
  • Séries populaires
  • Ouvrages de poésie
  • Auteurs pour enfants bien connus
etc... Livres avec textes et structures facilitant la production d’écrit (des histoires et des structures de phrases que l’on peut reprendre) Ouvrage Résumé Pistes Extrait Une histoire sombre, très sombre de Ruth Brown EDL On suit le parcours d’un chat (présent dans les illustrations, pas dans le texte) dans différents lieux (sombres, très sombres) Inventer un épisode de l’histoire en reprenant la structure des phrases. Inventer une nouvelle histoire sur la même structure (une histoire drôle, très drôle) Dans ce bois, il y avait un château sombre, très sombre. Devant ce château, il y avait une porte sombre, très sombre. Derrière cette porte, il y avait une salle sombre, très sombre. Clown Elzbieta L’école des loisirs On découvre l’histoire d’un clown qui perd de nombreuses choses… Inventer un épisode de l’histoire en reprenant la structure des phrases. J’avais un oiseau bleu… Phuit, il s’est envolé ! J’avais une souris grise… Le chat me l’a croquée ! Bon appétit, Monsieur Lapin. Claude Boujon L’école des loisirs Monsieur Lapin n'aime plus les carottes. Il quitte sa maison pour aller regarder dans l'assiette de ses voisins : la grenouille, l'oiseau, le poisson, le cochon, la baleine, le singe et...le renard ! Inventer un épisode de l’histoire en reprenant la structure des phrases. “Que manges-tu?” demande-t-il à l’oiseau. “Je mange des vers”, répond l’oiseau. “Beurk!” fait Monsieur Lapin “Que manges-tu?” demande-t-il au poisson. “Je mange des larves”, répond le poisson. “Très peu pour moi!” dit Monsieur Lapin. Viens jouer avec moi, petite souris. Robert Kraus L’école des loisirs Le chat invite chaque jour la petite souris à venir jouer avec lui. Mais elle très occupée. Jusqu’au jour où … Inventer un épisode de l’histoire en reprenant la structure des phrases. Lundi Viens jouer avec moi, Petite souris. Je ne peux pas jouer aujourd’hui. Je vais au marché avec ma maman. Reviens demain.

Index général

Didactique et pédagogie

Forme des lettres et liaisons

Modèles?

Contrairement au graphisme, il convient dans l’apprentissage de l’écriture de ne pas isoler ses trois composantes: sémantique (le sens), symbolique (le code alphabétique), motrice (le geste). Le choix des lettres et ses conséquences Il faut se poser deux questions pour donner des modèles d’écriture cursive : Quelle forme choisir pour les lettres ? Quelles conséquences auront les formes sur les liaisons entre les lettres ? Malgré les apparences, il y a de vraies différences entre les modèles:il convient d'éliminer les modèles contradictoires. La difficulté de l’écriture cursive est d’identifier le début et la fin des lettres, et de les lier entre elles. Utilité de l’attaque des lettres :Qui conduit à des difficultés de liaison des lettres entre elles : Faire observer et verbaliser la structure des lettres : l’enfant doit connaître comment la lettre est construite.Les levers de main doivent être signalés. Repasse-t-on sur les lignes de la lettre ou non ? Éclaircir les choix, par exemple pour le e : boucle en lacet ou rupture de geste (plateau horizontal), trait d’attaque ou non ? (travail à réaliser en équipe et inter cycle) Les points de départ des tracés doivent correspondre exactement aux tracés des modèles. Ne pas donner un point de départ à 12h, alors que celui du modèle est à 1h (par exemple). Un exemple: https://nuage-toulouse.beta.education.fr/s/SerzPaM9CYQD25a

Le rôle de l'enseignant

L’enseignement de l’écriture est régulier, progressif. Au cycle 2, l’enseignant doit viser un apprentissage quotidien et ritualisé pour les élèves en respectant quelques principes : • présenter la nouvelle lettre, en faire nommer la ou les formes par les élèves ; • la tracer devant les élèves en renommant la ou les forme(s) ; • écrire un mot ou une phrase devant les élèves en lisant au fur et à mesure ce qu’il écrit • s’assurer qu’il est bien vu de chacun (se mettre de trois quarts par rapport au tableau ou utiliser le numérique : TBI, tablettes, ordinateur) ; • ralentir la vitesse d’écriture pour laisser aux élèves le temps de voir naître l’écriture et d’anticiper sur le tracé suivant ; • se donner les moyens d’observer l’élève en action d’écriture, d’apprentissage, de réinvestissement et d’entraînement ; • si la forme de la nouvelle lettre n’a pas été comprise, la tracer de nouveau au tableau en la commentant, c’est-à-dire en nommant les formes qui la composent ; • si l’enfant a de réelles difficultés motrices, lui guider la main pour amorcer, pour placer le bon geste, le bon sens de la trajectoire de la lettre ; • les élèves devenus experts sont à même de repérer des défauts d’écriture. L’enseignant peut leur demander d’examiner et de corriger leurs productions. Si des erreurs subsistent, il peut leur demander d’analyser et de commenter la lettre et / ou l’enchaînement inadapté et d’expliquer la bonne formation. La mise en condition des élèves avant l’écriture est importante et l’enseignant sera attentif à obtenir une bonne écoute (recourir au préalable à des exercices de mise en situation favorisant un retour au calme), une bonne posture, un outil scripteur en bon état et facilitant le geste d’écriture (pas de crayon trop gros, de crayon de papier mal taillé, de stylo gadget ...), une bonne tenue du crayon, une bonne inclinaison du support qui sera adapté à la situation proposée (ardoise, plan vertical, lignage adapté, grammage adapté...) L’enseignant construit des outils de référence pour une aide permanente : • le processus de formation des lettres et un alphabet, éventuellement intégré dans un lignage Seyès affiché dans la classe, à la vue de tous les élèves ; • des fichiers disponibles dans la classe, avec toutes les lettres de l’alphabet et leurs particularités en lien avec l’affichage collectif, pour fournir aux élèves en difficulté un support d’aide à l’écriture ; • ces fiches peuvent être des supports pour des activités de tri et de classement en fonction de leurs caractéristiques spécifiques (par exemple, chercher toutes les lettres rondes, les lettres qui montent à 2 interlignes, à 3 interlignes, qui descendent...).

Préalables

Outils et supports

Points de vigilance: Attention: - aux outils et supports uniformisés - aux pléthores de fiches, souvent inadaptées, qui induisent des gestes conditionnés - aux modèles qui donnent l'injonction de se conformer à des modèles stéréotypés, culturellement pauvres qui réduisent la créativité (dans le cas plutôt du graphisme) et verrouillent la motricité alors qu’ils devraient l’enrichi - aux situations fermées ne permettant pas ou peu de découvertes, et trop peu d’exploration Consulter aussi la rubrique Aspects matériels de ce document.

Affichages

Exemple dans une classe de MS Les affichages didactiques, mémoire écrite des activités de la classe, ont un grand rôle à jouer dans la construction du savoir par imprégnation visuelle. Ils peuvent se référer à des pratiques sociales mais plus souvent être générés par l’école (calendriers, liste d’élèves, syllabes, lettres isolées, étiquettes mobiles, etc.). Leur diversité, leur emplacement, parfois leur redondance, peuvent complexifier leur compréhension et leur usage par les élèves, et l’on peut s’interroger sur les avantages que ceux-ci en retirent. Leur pérennité et immuabilité sont également à questionner. Les affichages doivent répondre à une intention, et pouvoir évoluer selon les sections mais également tout au long de l’année. Il est intéressant de les organiser avec les élèves, selon certains critères définis ensemble, pour les leur rendre accessibles. En ce qui concerne la langue écrite, quelques affichages sont incontournables : - les alphabets sous les trois graphies, - la liste des élèves (listes et étiquettes), - les repères dans le temps (jours, mois), - les désignations des activités, avec une présentation différenciée selon les niveaux (illustrés pour les plus jeunes), - les photocopies de couvertures d’albums avec les mots les plus prégnants. Des étiquettes mobiles sont indispensables. Le travail sur la date est à considérer avec réserve selon le niveau, car appréhender une date nécessite de manipuler et comprendre quatre types d’informations : les noms des jours, les nombres (1 à 31), les mois et l’année, qui changent en cours d’année scolaire. Choix des affichages : ceux qui sont nécessaires, limités, organisés. S’interroger sur l’utilité, la nature et les emplacements des affichages: pour qui, pourquoi, pour quoi faire ? EDUSCOL Extraits

Le geste d'écriture

Index général

Les textes officiels

Graphisme et écriture à l'école maternelle

La forme des lettres

Maîtriser le geste graphique

Le geste d'écriture et de copie

Les préalables à l'écriture cursive

Cursives CP PRINCIPES

Le geste d'écriture

Cursives CP Guide de référence

Cycle 1 Ecriture cursive

Index général

Savoir écrire nécessite aussi une maîtrise du geste graphique, c’est-à-dire une capacité à former correctement les lettres en écriture cursive et à enchaîner leur tracé de manière suffisamment fluide et rapide. Cela suppose d’avoir appris à tenir de manière adéquate crayon ou stylo et à tracer les lettres en respectant un certain sens et une disposition spatiale, mais aussi que le geste graphique ait été suffisamment répété pour acquérir régularité, vitesse et fluidité, et développer ainsi des automatismes. C’est la condition pour libérer les ressources de mémoire et d’attention nécessaires à la rédaction. L’écriture avec le clavier, qui doit faire l’objet d’un apprentissage spécifique, ne peut remplacer l’écriture manuelle. La production manuscrite des lettres permet en effet une meilleure mémorisation des mots écrits et aussi une meilleure reconnaissance en lecture, la mémoire sensorimotrice venant assister la mémoire visuelle. Il est donc important de pratiquer suffisamment l’écriture manuscrite pour que des difficultés, ou une lenteur dans le geste graphique, ne nuisent pas aux autres composantes de l’écriture, et en particulier à celles que met en jeu la rédaction d’un texte.

Maîtriser le geste graphique

Maîtriser la lecture et l'écriture en cycle2

INDEX

retour page "textes"

Pour aller plus loin

Conférence de MT Zerbato-Poudou

R Goigoux, importance de la calligraphie et de la copie

Ceux qui ont le pouvoir sont ceux qui écrivent D Bucheton

IFE: écrire un acte complexe qui ne se résume pas à la production de textes

Padlet évolutif en cours de créationApportez vos contributions!

Faire écrire les enfants, une urgence sociale (A Ouzoulias)

Le geste d'écriture

même contenu en Padlet, pour ceux qui préfèrent

Index général