RÉSISTER, C'EST CRÉER, CRÉER, C'EST RÉSISTER - Liceo Pertini, Genova
Alessandra Ravetti
Created on April 19, 2023
Image augmentée conçue par les élèves des classes 2E et 2L section ESABAC du Lycée Pertini - Genova
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Transcript
SOURCES
Il y a un exemple parfait de la collaboration entre l'art et la résistance: c'est le poème "Liberté" de Paul Éluard. Le poète avait pensé à terminer son poème avec le prénom de la femme aimée, mais comment le faire alors que la France est occupé? C'est vraiment le nom de la femme aimée le mot à écrit partout? Imprimé clandestinement ce poème "bombardera" la France occupée: des milliers des tracts seront lancés sur les maquis où la Résistance se cache et combat. Tous les résistants français donc connaissaient ce poème.
Stephane Hessel a plus de 90 ans quand, en 2010, il écrit son oeuvre "Indignez-vous!": il invite les jeunes générations à trouver des raisons puissantes pour s'indigner, comme lui il les avait trouvées dans la Résistance contre le nazisme. La phrase avec laquelle il conclut son livre est: "Créer, c'est résister, résister, c'est créer". C'est une phrase qu'il a entendu, vécu et partagé pendant la Résistance, une phrase empruntée aux membres du Conseil National de la Résistance qui de 1943 organise et dirige les actions pour la libération du territoire. On veut terminer notre parcours avec ses mots.
La première victime d'un conflit, d'une guerre ou de l'affirmation d'un totalitarisme est l'empathie, ou bien la capacité d'approcher l'autre en tant que être humain et de voir à travers ses yeux le monde, ses sentiments, sa peine. L'art, par contre, se base sur la sensibilité et la volonté de communiquer d'une manière universelle, justement à travers l'esprit et les sens, donc l'empathie. L'artiste - il n'est pas intéressant ici de juger de son niveau de capacité - affermit le côté noble de son humanité, celui de l'intelligence, de la créativité et de l'empathie qui permet de rendre universels les messages. C'est un passage qui acquiert encore plus d'importance dans des situations où les êtres humains sont réduits aux besoins primaires, à survivre, à résister - les catastrophes, les tranchées, les camps de concentration... L'art est donc une manière d'affirmer la partie meilleure de l'humanité. Le mot empathie est composé du préfixe en, qui signifie « dedans », et de pathie, apparenté au grec pathos, qui signifie « souffrance, affection ».L’empathie est, en effet, la capacité de ressentir la douleur, la souffrance ou, plus généralement, tout autre sentiment éprouvé par autrui. Autrement dit c’est la capacité de se mettre à la place d’une autre personne et d’éprouver ce qu’elle ressent.
Le poète Paul Éluard se rend protagoniste d'une action de résistance "surréaliste" à travers la poésie: voilà l'histoire de son poème "Liberté". Il y a un exemple parfait de la collaboration entre l'art et la résistance: c'est le poème "Liberté" de Paul Éluard. Le poète avait pensé à terminer son poème avec le prénom de la femme aimée, mais comment le faire alors que la France est occupé? C'est vraiment le nom de la femme aimée le mot à écrit partout? Imprimé clandestinement ce poème "bombardera" la France occupée: des milliers des tracts seront lancés sur les maquis où la Résistance se cache et combat. Tous les résistants français donc connaissaient ce poème!
Un simple barbier juif, membre de l'armée de Tomanie, réussit à sauver la vie d'un pilote blessé, bien qu'ils se soient écrasés en vol en pleine campagne. Cet accident a causé au barbier une perte de mémoire et il est donc maintenu dans un hôpital militaire pendant des années... Quand il est finalement libéré, il retourne dans le ghetto juif, sans rien savoir des changements que son village a subi après l'arrivée au pouvoir de Hynkel. Arrivé à son atelier, en pensant que quelques semaines seulement (et non des années...) se sont écoulées, il trouve des militaires en train de briser la vitre de son magasin et dans l'intention de les arrêter, il est agressé. La réaction qu'il a eue, l'aurait condamné à la pendaison mais le pilote, qui le reconnaît après tant d'années après le sauvetage, intervient. Pour le ghetto arrive un moment de paix, quand Hynkel utilise un banquier juif pour tenter d’obtenir des fonds pour attaquer militairement l’Autriche, une nation voisine. Mais Schultz, un commandant qui a déjà combattu dans la Première Guerre Mondiale et donc ne veut plus combattre, s’y opposait et refusait de rejoindre l'armée. Il est alors envoyé dans un camp de concentration d’où il parvient à s’échapper quelques jours plus tard et il se réfugie dans l’ancien ghetto. À Schultz, le barbier et ses camarades juifs vient à l'esprit un plan pour éliminer Hynkel, mais tout cela est vain... Mais un échange fortuit de personnes va bouleverser l'avenir de l'invasion de l’Autriche! Ce film est une grande forme de résistance contre le régime nazi d'Adolf Hitler, en effet Charlie Chaplin, en risquant sa carrière, réussit d'une manière amusante à critiquer le célèbre dictateur.
"L'art est important dans certains pays, comme l'Afghanistan, parce que les gens en ont besoin. (...) L'art est une sorte de manière gentille pour combattre n'importe quel problème". Shamsia Hassani, une jeune street artist afghane, utilise les débris des murs de Kabul comme une toile: elle résiste de cette façon contre le gouvernement des Talibans qui, depuis l'été 2021, ont lancé une nouvelle offensive aux libertés des gens et surtout des femmes. Ses jeunes filles, voilées, les yeux fermés, sans bouche, représentent sa forme de dénonciation et de résistance.
MAUS Cette bande dessinée raconte l’histoire d’un père et d’un fils. L'histoire se passe de nos jours avec des flashbacks, écrits par le fils, qui racontent la Deuxième Guerre Mondiale du point du vue du père. Le premier personnage qu’on voit est le fils, c'est-à-dire l’auteur Spiegelman, qui aujourd’hui est un dessinateur et qui a décidé d'écrire l’histoire de son père qui a survécu à la guerre. Les personnages sont représentés comme des animaux: les rats pour les Juifs et les chats pour les Allemands. Avant la Deuxième Guerre Mondiale, le père Vladek, était marié avec Anja: les Spiegelman, une famille juive riche, vivaient en Pologne. Quand les soldats allemands ont attaqué la Pologne, une série de tragédies se croisent avec l’histoire de la famille Spiegelman, qui a été forcée de se cacher dans des bunkers pendant plusieurs jours, pour survivre. Pendant ces années Vladek et Anja ont eu leur premier fils, qui à cause de beaucoup de problèmes, l’auteur ne connaîtra jamais. même la mère n’a pas supporté la vie qu’ils devaient traverser, alors elle a décidé de se l’enlever. Dans la deuxième partie de la bande dessinée, Spiegelman montre la vie qui se passait à l’intérieur des camps de concentration; en racontant tout ce que les gens ont dû traverser. ici on peut trouver des images prises directement de la BD
Réalisé par Roman Polánski, le film "Le pianiste"est basé sur le roman autobiographique de Władysław Szpilman, le protagoniste de cette une histoire vraie et tragique. Né à Varsovie en 1911, Szpilman a montré un grand talent au piano dès son plus jeune âge. Mais le rêve de devenir un grand musicien a tourné court avec le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale et l'invasion de la Pologne. Emprisonné avec sa famille dans le ghetto de Varsovie, il vit dans une extrême pauvreté et doit être déporté au camp de Treblinka. Cependant, un policier du ghetto l'a entendu jouer plusieurs fois et a été ému par sa musique alors il a décidé de l'aider à s'échapper du train. Au moment le plus critique de la guerre, Władysław se réfugie dans les ruines d'une maison abandonnée, malade et affamé. Ici, un policier de la Wehrmacht, Wilm Hosenfeld, prend soin de lui, lui apportant de la nourriture et lui donnant un manteau pour lutter contre le froid. C'était un manteau aux armes nazies et cela lui sauve la vie. Władysław Szpilman est resté caché jusqu'à la fin de la guerre, puis il est retourné travailler pour la radio polonaise, où il travaillait auparavant. "Le Pianiste" reste à ce jour l'un des films les plus célèbres traitant de l'occupation allemande de la Pologne, une histoire de survie par l'art contre les horreurs de l'extermination nazie.
C'est le poème préféré de Nelson Mandela, qui le récitait et l'enseignait quand il était en prison. Le titre latin signifie "invaincu, dont on ne triomphe pas, invincible". Il a été écrit en 1875 et pour William Henley, son auteur, le poème est une démonstration de sa résistance à la douleur: pour lui c'était la douleur physique causée par l'amputation d'un pied... Mais c'est bien plus que ça: "Invictus" représente le pouvoir de la poésie comme instrument de résistance. Out of the night that covers me, Black as the pit from pole to pole, I thank whatever gods may be For my unconquerable soul.In the fell clutch of circumstance I have not winced nor cried aloud.Under the bludgeonings of chanceMy head is bloody, but unbowed.Beyond this place of wrath and tearsLooms but the Horror of the shade,And yet the menace of the yearsFinds and shall find me unafraid.It matters not how strait the gate,How charged with punishments the scroll,I am the master of my fateI am the captain of my soul. Voilà la traduction française: Dans les ténèbres qui m’enserrent,Noires comme un puits où l’on se noie,Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,Pour mon âme invincible et fière,Dans de cruelles circonstances,Je n’ai ni gémi ni pleuré,Meurtri par cette existence,Je suis debout bien que blessé,En ce lieu de colère et de pleurs,Se profile l’ombre de la mort,Et je ne sais ce que me réserve le sort,Mais je suis et je resterai sans peur,Aussi étroit soit le chemin,Nombreux les châtiments infâmes,Je suis le maître de mon destin,Je suis le capitaine de mon âme.
Seul camp intact et visitable en France, il a été "inauguré" en 1939. Entre 1939 et 1940, tous ceux qui sont considérés comme des «sujets ennemis» sont enfermés dans le camp et, à la suite des événements de la "nuit de cristal", les juifs sont considérés comme des ennemis de l'État et donc enfermés dans les camps. Aucune distinction n'est faite entre les personnes arrêtées et internées, parmi les nombreuses personnes il y a aussi des personnalités célèbres comme les peintres Max Ernst, Ferdinand Springer, Eric Isenburger et Robert Liebknecht, le compositeur Gus Ehrlich, l'intellectuel Franz Meyer, le peintre, photographe et graphiste Wols. Le camp de concentration en question a une très mauvaise réputation: entre août 1942 et septembre 1942, il s'avère qu'il s'agit d’un camp de passage pour un très grand nombre de personnes. En effet, on estime qu'environ 2000 hommes, femmes et enfants d’origine juive ont passé en l'espace de deux mois, ils y ont été rassemblés et détenus, avant d'être définitivement déportés vers les camps de concentration d’Europe del’Est, comme Auschwitz, Dachau et Mauthausen, à travers les camps de Drancy et Rivesaltes. En environ trois ans d’activité, environ 10000 personnes de différentes nationalités, ont traversé le camp et il a été fermé le 8 novembre 1942, après l'occupation par les Allemands du sud de la France.
L’art dégénéré est un terme qui, dans le contexte de l’Allemagne nazie, indiquait les formes d’art qui reflétaient des valeurs ou une esthétique contraires aux conceptions nazies, qui s’opposaient à de nombreuses formes d’art contemporain, dans le but de conserver les valeurs typiques de la race aryenne et de sa tradition culturelle. L'art «dégénéré» est la définition de l'art moderne établie par le parti national-socialiste (nazi) dans les années 1930. L'un des mouvements artistiques les plus ciblés par le parti était l'expressionnisme. En 1937, les musées allemands ont été purgés de l'art moderne et quelque 15 550 œuvres d'art ont été supprimées. Une sélection de ces œuvres d'art dégénérées a été exposée par le parti nazi à Munich dans une exposition intitulée Entartete Kunst (le 19 juillet 1937). L'exposition a été mise en scène pour se moquer du travail des artistes censurés et présentait 650 estampes, peintures et sculptures d'artistes tels que Pablo Picasso, Edvard Munch, Otto Dix, Kirchner, Paul Klee et bien d'autres. L'exposition a été ouverte par Joseph Goebbels: aucun billet d'entrée n'était requis, afin qu'elle soit visitée par le plus grande nombre de personnes possible. Il a déménagé dans 11 villes d'Allemagne et d'Autriche. Plusieurs artistes dont les œuvres ont été condamnées et qui étaient en vie à cette époque ont été exiles, tandi que ceux qui étaient de religion israélite et n'ont pas réussi à fuire l'Allemagne à temps sont morts dans la Shoah.
Au temps du nazisme beaucoup de poètes, intellectuels, musiciens, artistes originaires de toute l'Europe étaient envoyés à Terezin, un camp de concentration près de Prague qui est devenu fameux pour la grande production artistique des prisonniers. Ici ces artistes clandestins ont reussi a' denoncer et a' documenter a' travers leur art ce qui se passait vraiment dans les camps de concentration ( une realite' tres differente que ce que la propagande nazise voulait faire voir au monde ). Ces peintres decrivent en detail la vie dans le camp trasformant ainsi leur art en un puissant instrument de resistence contre l' oppression et la folie nazies. À Terezin la musique a eu un role tres important : il y avait plusieurs musiciens qui se rencontraient secretement le soir dans les greniers de dortoires et qui etait obliges par les nazistes a' jouer devant les visiteurs du camp pour montrer que Terezin etait un ghetto modele. Une femme a joue' un role essentiel dans la vie des enfants du camp: Frield Dicker Brandeis . Professeure d art, specialiste de pedagogie, elle a organize' un laboratoir d' art pour les enfantes leur aprenant a' dessiner et leur permettant aussi de fuir de la terrible realite' dans la quelle ils etaient obliges de vivre. Apres elle a cache' ces dessins qui ont ete' retouvees apres la guerre. Entre ces dessins il y a aussi les dessins de Helda Wessinova, une jeune fille de Prague, deportee' a' Terezin avec sa famille quand elle avait 12 ans. Cette jeune artiste a pu documenter en detail et avec realisme tout ce que elle a ete' obligee' de voir, eprouver ,de vivre. " Dessine ce que tu vois!!" lui avait dit son pere , et cette phrase a donne' le titre a' sa collection de dessins, recuperes apres la guerre.
L'historie de Tommy, un enfant de 3 ans deporté avec sa famille à Terezin est devenue un livre...Pour son anniversarie son père, le peintre Bredrich Fritta lui offre un livre dessiné par lui même: 52 petits aquarelles, pleines de beauté et de poésie. Ilse, la mère de Tommy, est infermière pour les enfants du camp. Passionnée de musique elle compose des chants et des mélodies pour les enfants du camp à qui elle essaie d'enseigner la guitare et la mandoline. La mère, le père et Tommy ont été assassiné à Auschwitz: ils nous reste leur art.
Charlotte Salomon est un exemple de résistance en tant que femme et artiste, une femme juive qui à travers ses peintures exprime sa douleur et sa solitude à cette époque de terreur. La résistance d'une femme dans le monde de l'art est grande, et parfois, celle-ci, encore aujourd'hui, ne trouve pas d'espace pour s'exprimer dans les livres d'histoire... Alors voici sa histoire. Charlotte est née le 16 avril 1917 de parents juifs. Quand Charlotte a neuf ans, sa mère se tue en se jetant par une fenêtre; mais à la petite fille on dit qu'elle est morte d'une grave maladie. De même, on lui cache que ce n'est que le dernier d'une série de suicides parmi les femmes de la famille... Le talent de Charlotte Salomon, jeune artiste juive de Berlin, prend forme sous le nazisme. En 1935, Charlotte fut acceptée, la seule "juive à cent pour cent", à l'Ecole Nationale de l'Académie des Beaux-Arts de Berlin; malheureusement pour elle, cette joie ne dura pas longtemps en raison des prochaines lois raciales contre les Juifs . Sa carrière artistique est concentrée dans une seule œuvre : "Vie ou Théâtre?", une collection d'environ huit cents images avec lesquelles l'auteure retrace sa propre vie. Ce travail est une rencontre entre la peinture, le cinéma et la bande dessinée. Les planches reliées dans le projet final sont plus de 800, qui avec les dessins préparatoires, les essais et la production des esquisses deviennent plus de 1300. Charlotte Salomon y retravaille les pertes subies et la relation avec la deuxième mère, rappelant également l'exil en France et la brutalité de la montée du nazisme. Les œuvres traversent l'histoire familiale depuis 1913. " Vie ou Théâtre?" décrit les transformations sociales pendant le nazisme, l'exil, les lieux de référence, l'amitié et l'amour. À travers ce parcours artistique, Charlotte exprime avec lyrisme un sujet autrement tragique et destructeur, s'ouvre à de nouveaux projets et retrouve la volonté de vivre, du moins pour le temps qui lui reste. Mais malheureusement même cette joie se termine bientôt, lorsque le jour même de sa capture, enceinte, elle cesse de vivre dans une chambre à gaz.
“Les autorités chinoises considèrent les artistes comme des prostituées. Et en réalité c’est vrai: dans le système communiste les artistes ne représentent que ce que la structure du pouvoir cherche à représenter. C’est de la prostitution”. Avec cette phrase, Ai Weiwei, artiste polyvalent né à Pechino en 1957, commente le gouvernement et la politique de son pays. La colère et le courage animent les actions de cet artiste qui ne s’est jamais arrêté devant quoi que ce soit. Cette lutte l’a amené à avoir de sérieux désaccords avec la politique de son pays, comme en 2011 où il a été accusé d’évasion fiscale et détenu pendant 81 jours. Cela l'a conduit à être aimé par beaucoup, mais critiqué et détesté par d’autres, mais sa renommée dans le monde de l'art est internationale et monte en flèche. Une chose est certaine, Ai ne cessera jamais de se battre pour sa cause: la liberté. "Sunflower seeds" installée en 2010 est une œuvre d'art de 100 millions de graines en porcelaine. Avec cette œuvre Ai veut se rappeler au peuple chinois que chaque individu est unique et irremplaçable dans la masse. Dans ce court métrage Ai fait mieux comprendre ses oppositions au gouvernment chinois.
Rose Vallande, une femme à lunettes, à l'air studieux, pédant toute l'Occupation profite de son travail au Musée du Jeu de Paume, pour tracer les oeuvres confisqués par les Nazis aux musées et aux familles juives. Dans une cave elle réussit même à cacher plus de 500 oeuvres d'art qui ne sauront jamais découvertes par les Nazis. Les autres oeuvres, chargées dans des wagons mais peut-être mieux traitées que les prisonniers, sont destinées à laisser la France en direction de l'Allemagne, mais Rose Valland réussit à arrêter le train, à l'aide des cheminots restants auxquels elle passe ses informations! De cette histoire d'amour pour l'art et de résistance, on a tiré un film en 1964 avec Jeanne Moreau et Burt Lancaster, deux étoiles du cinéma! Sur les caisses il y a les noms des artistes...
«La créativité est cette merveilleuse capacité a saisir des réalités distinctes et a tirer une étincelle de leur juxtaposition » Max Ernst 1891-1976. Max Ernst est considéré comme l’une des artistes les plus célèbres et les plus importants parmi ceux et celles qui ont été prisonniers à Camp des Milles. Max Ernst est né a Brühl en 1891 et il est mort en 1976. Il est un peintre et sculpteur allemande naturalisé français. Il est considéré comme l’un de plus grands représentants du surréalisme. Max Ernst a travaillé avec de nombreux artistes célèbres au cours de sa vie, par exemple en 1930, il a collabore avec Salvador Dali et Luis Buñuel sur le film « L’âge d’or ». Max Ernst, alors qu’il était à Paris a dû échapper aux soldats allemands en allant dans le sud de la France ; il a été capturé et déporté à Camp des Milles où il est resté de nombreuses années. Pendant son séjour dans le camp, avec d’autres artistes, ils ont crée une communauté artistique et ils ont créé plus de 400 œuvres d’art et peintures murales, certaines peintes directement sur les murs du camp entre 1939 et 1942. Autoportrait surréaliste Max Ernst, La forêt embaumée
NOTRE PARCOURSBonjour à tous et à toutes.On va vous présenter une image augmentée sur le sujet “ART, CRÉATION ET RÉSISTANCE”. Le titre de notre parcours est “RÉSISTER, C’EST CRÉER, CRÉER, C’EST RÉSISTER”. Évidemment notre point de départ a été l’histoire particulière de Camp des Milles, un camp destiné aux artistes et aux intellectuels: en Italie, où on a eu camps d’internement et de tri, il n’y avait pas une réalité pareille... Mais ensuite la curiosité a été celle de comprendre ce que ça veut dire “résister”, “création” et “art”. Résister contre qui ou quoi? Comment? À travers quelles formes artistiques? À quelle époque? Où? Chacune et chacun de nous, donc, a donné sa réponse à travers son choix de textes, d’images, de vidéos, de musiques. Dans notre image augmentée, les fenêtres des bâtiments de Camp des Milles deviennent de véritables “fenêtres” sur d’autres histoires d’artistes et des gens qui ont résisté et qui résistent encore aujourd’hui grâce à leur art. On y trouvera donc des infos historiques, mais aussi nos réflexions. Merci à Max Ernst, Charlotte Salomon, Charlie Chaplin, Shamsia Hassani, Paul Éluard, Ai Weiwei, Ray Bradbury, William Ernest Henley, Stéphane Hessel et tous et toutes ceux et celles, dont on ne connait pas les noms, qui continuent à résister et créer.
SITO-BIBLIOGRAPHIE THÉMATIQUE GÉNÉRALE Pour se renseigner sur Camp de Milles et son histoire: https://it.wikipedia.org/wiki/Camp_des_Milles Visiter le site de Camp des Milles, en particulier la section vidéo: http://www.campdesmilles.org/videos.html http://www.campdesmilles.org/histoire-camp-artistes.html Répertoire d’oeuvres d’artistes juifs qui ont fait de leur expérience le sujet d’un témoignage: http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/art_et_camps.htm Les artistes engagés: https://www.radiofrance.fr/franceculture/5-artistes-engages-dans-la-seconde-guerre-mondiale-3349111 Résister par l’art http://blog.ac-versailles.fr/epiresistance305/index.php/post/04/05/2017/Peintres-en-camp-de-concentration%3A-résister-pr-l-art La musique destructrice https://www.radiofrance.fr/francemusique/scandee-et-destructrice-dans-les-camps-nazis-la-musique-comme-chatiment-8939385 ARTISTES, SITUATIONS ET ÉVÉNÉMENTS https://www.youtube.com/watch?v=iwDfsT7TL6Q https://www.domusweb.it/it/progettisti/ai-weiwei.html https://en.wikipedia.org/wiki/The_Great_Dictator https://deportati.it/lager/theresienstadt/ https://it.wikipedia.org/wiki/Maus HESSEL S., "Indignez-vous", Éditions Indigène, 2010, Montpellier SPIEGELMAN A., "Maus", Einaudi Torino, 2010 https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/de-terezin-a-rouen-le-parcours-singulier-de-pour-tommy-seul-livre-pour-enfants-dessine-dans-un-camp-de-concentration-2726978.html IN ITALIA Articolo in italiano che analizza alcune opere (anche di artisti italiani deportati) https://margheritafontanesi.com/tag/artisti-deportati/ https://it.wikipedia.org/wiki/Campi_per_l%27internamento_civile_in_Italia#Campi_in_Italia https://www.raiplay.it/programmi/binario21