Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
La grammaire en chansons
Soulié Marie
Created on March 6, 2023
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
Transcript
Le Juke-box de la grammaire en chansons 100 notions
Créé par Marie Soulié
L'anaphore avec Stromae
accords verbes pronominaux avec Jeanne Moreau
Le discours indirect avec Carla Bruni
Le présent avec Orelsan
Les formes en é,er,ée,és avec Moustaki
la chronologie du récit avec Joe Dassin
la Modalisation avec Pierre Perret
la Négation avec Gérard Lenorman
le dialogue avec Stromae
L'interrogation avec Aldelbert
L'infinif avec Renaud
Le conditionnel avec Maxime Le forestier
Le passé simple avec Brassens
Mode d'emploi 1-Survol sur la pochette pour voir le clip, un clic sur la pochette pour voir les paroles 2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous
Le futur avec véronique Sanson
Le Subjonctif avec Sinsémila
l'imparfait avec Michel Jonaz
la condition avec Zaz
La relative avec Edith Piaf
l'accord du participe passé avec Barbara
L'impératif avec Aznavour
Le champ lexical avec Hoshi
Les fonctions de l'adjectif avec Dalida
L'expansion du nom avec Zazie
Le Juke-box de la grammaire en chansons
Discours descriptif avec Brel
Homophones, jeux de mots polysémie avec la rue Kétanou
Les pronoms indéfinis avec Carla Bruni
Le discours explicatif avec Henri Dess
Le discours informatif avec Callogéro
Formes de phrases avec Maurice Chevalier
la formation des mots avec Alderberg
le discours argumentatif avec Craone
la métaphore filée avec Souchon
l'expression du temps avec Starmania
la comparaison avec Goldman
la gradation avec Gainsbourg
l'Allégorie avec Barbara
les formes en an avec Michel Sardou
le paradoxe avec Christine and the queen
le Lyrisme avec Laurent Voulzy
Créé par Marie Soulié
Mode d'emploi 1-cliquez sur la pochette pour voir le clip, un deuxième clic pour voir les paroles 2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous
la personnification avec Indochine
Les onomatopées avec Claude François
Le Juke-box de la grammaire en chansons
L'énonciation avec La Grande Sophie
Le verbe avec Rose
Le nom avec Henri Salvador
Le complément d'agent avc MC Solar
Les phrases simples avec Callogéro
Le complément de l'adjectif avec William Scheller
L e pronom possessif avec Sacha Distel
Les conjonctions de coordination avec Anna Graham
Les mots en -sion avec Brassens
Formation du présent avec Balavoine
Le sens propre et figuré avec Vianney
L'ironie avec Orelsan
les racines latines avec Enya
le complément circonstanciel avec Halliday
le sujet avec Balavoine
la ponctuation avec Gérard Dalton
les paronymes avec Bobby lapointe
le féminin des noms et adjectifs avec Julien Clerc
Créé par Marie Soulié
Mode d'emploi 1-cliquez sur la pochette pour voir le clip, un deuxième clic pour voir les paroles 2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous
Discours narratif avec Michel Delpech
Le complément de l'adjectif avec enrico Macias
Les articles Avec Milène Farmer
Le Juke-box de la grammaire en chansons
Les nombres avec Dutronc
Le chiasme avec Renaud
Les pronoms personnels avec Montant
Les subordonnées avec Céline dion
Les adjectifs de couleurs avec Scheider
Les adjectifs de couleurs avec Béart
Le plus que parfait avec Cabrel
La pluriel des noms avec Polnareff
La subordonnée complétive avec Amir
Les conj. de subordination avec Duteil
Le pronom démonstratif avec Vassilu
Valeurs Imparfait/passé simple avec barbara
La phrase non verbale avec Trenet
La proposition circonstancielle avec J Clerc
Leur avec Barbara
Tout avec Françoise Hardi
Même avec Maître Gims
Demi avec M
Créé par Marie Soulié
Mode d'emploi 1-cliquez sur la pochette pour voir le clip, un deuxième clic pour voir les paroles 2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous
Les valeurs du présent avec Aznavour
Le passé antérieur avec Felix Leclerc
Le Juke-box de la grammaire en chansons
Le COI avec Indochine
Le COD avec Calogéro
Les onomatopées avec Gainsbourg
Les rimes avec Bobby Lapointe
Les déterminants avec Goldman
L'adjectif qualificatif avec Brassens
Les adverbes avec Shérifa Luna
Le conditionnel passé avec Chimène Badie
Les prépositions avec Léo ferré
La voix passive avec piaf
Le passé composé avec Félix Leclerc
Les registres de langue avec Renaud
La phrase complexe avec sinsémila
Créé par Marie Soulié
Mode d'emploi 1-cliquez sur la pochette pour voir le clip, un deuxième clic pour voir les paroles 2-cliquez sur le titre pour accéder à l'exercice à trous
Le futur antérieur avec Cabrel
Pourquoi des chaperon rouges Des rires jaunes et des marees noires Je vais les repeindre en autre chose Avec le bleu d'une fanfare On va tout changer Tout rebarbouiller Badigeonner le monde entier Tout peinturlurer Pourquoi les grands font grise mine Sont rouges de colère ou verts de peur Je vais les repeindre en autre chose Les barbouiller de toutes les couleurs On va tout changer Tout rebarbouiller Badigeonner le monde entier Tout peinturlurer On va tout changer Tout rebarbouiller Badigeonner le monde entier Tout peinturlurer Tout peinturlurer
Pourquoi les cochons sont roses Les ours blancs, les souris grises Je vais les repeindre en autre chose Avec le rouge d'une cerise Pourquoi les soleils sont jaunes Les orages noirs, les ciels tout bleus Je vais les repeindre en autre chose Avec le vert clair de tes yeux On peut tout changer Tout rebarbouiller Badigeonner le monde entier Tout peinturlurer Pourquoi des oranges oranges Des marrons marrons, des violettes violettes Je vais les repeindre en autre chose Avec le jaune d'une trompette Pourquoi des chaperon rouges Des rires jaunes et des marees noires Je vais les repeindre en autre chose Avec le bleu d'une fanfare
Si j'avais su t'aimer Avec des habitudes Des petits déjeuners Au lit des solitudes Si j'avais su te dire Avec exactitude Ce qui me fait mourir De tant d'incertitudes Si j'avais su t'aimer Comme on aime ce qu'on cache Comme on voudrait prier Pour que rien ne se détache Si j'avais su t'écrire Ce qu'il faut que tu saches J'aurais été moins pire J'aurais été moins lâche J'aurais refusé d'être sage J'aurais donné bien davantage De lumière à ton paysage Si j'avais su Si j'avais seulement vu sur ton visage Ce qu'il faut d'amour et de rage Si j'avais su, si j'avais su te mettre à nu Si j'avais su t'aimer Avant de te connaître Avant de t'oublier J'aurais menti peut-être Si j'avais su mentir Mentir ou disparaître Apprendre à devenir Une femme à la fenêtre J'aurais refusé d'être sage J'aurais donné bien d'avantage De lumière à ton paysage Si j'avais su Si j'avais seulement vu sur ton visage Ce qu'il faut d'amour et de rage Si j'avais su, si j'avais su te mettre à nu Si j'avais seulement vu sur ton visage Ce qu'il faut d'amour et de rage Si j'avais su, si j'avais su te mettre à nu Si j'avais su t'aimer Avant de te connaître Avant de t'oublier J'aurais brûlé ma lettre
Minuit se lève en haut des tours Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd La nuit camoufle pour quelques heures La zone sale et les épaves et la laideur J'ai pas choisi de naître ici Entre l'ignorance et la violence et l'ennui J'm'en sortirai, j'me le promets Et s'il le faut, j'emploierai des moyens légaux Envole-moi, envole-moi, envole-moi Loin de cette fatalité qui colle à ma peau Envole-moi, envole-moi Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi Pas de question ni rébellion Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés L'hiver est glace, l'été est feu Ici, y'a jamais de saison pour être mieux J'ai pas choisi de vivre ici Entre la soumission, la peur ou l'abandon J'm'en sortirai, je te le jure À coup de livres, je franchirai tous ces murs Envole-moi, envole-moi, envole-moi Loin de cette fatalité qui colle à ma peau Envole-moi, envole-moi Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi Envole-moi, envole-moi, envole-moi Loin de cette fatalité qui colle à ma peau Envole-moi, envole-moi Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas Envole-moi, tire-moi de là Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas Envole-moi Envole-moi, envole-moi, envole-moi Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas Me laisse pas là, envole-moi Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ça Envole-moi Envole-moi, envole-moi, envole-moi Envole-moi
Tu te souviens les couleurs sur les baskets Les crayons dans les cassettes Je rembobine, tu te souviens Tous ces rêves pleins nos disquettes À Paris c'était les States 1987 Il y a certains jours où je reprends mon skate Et je vais faire un tour en 1987 Il y a certains jours dans lesquels je me jette Et je suis de retour en 1987 Tu sais de tous ces jours y'a rien que je regrette Mais parfois je retourne en 1987, en 87 Tu te souviens Les survêt et les houpettes Sabrina et 7 sur 7 Dans la cuisine c'était rien Que 12 mois sur la planète L'URSS, INXS On chantait I want your sex Il y a certains jours où je reprends mon skate Et je vais faire un tour en 1987 Il y a certains jours dans lesquels je me jette Et je suis de retour en 1987 Tu sais de tous ces jours y'a rien que je regrette Mais parfois je retourne en 1987, en 87
Viens petite fille, dans mon comic strip Viens faire des bulles, viens faire des "whip!" Des "clip! Crap!" Des "bang!" Des "vlop!" Et des "zip!" "Shebam! Pow! Blop! Whizz!" Je distribue les swings et les uppercuts Ça fait "vlam!" Ça fait "splatch!" Et ça fait "schtuck!" Ou bien "bomp!" Ou "humpf!" Parfois même "pffft!" "Shebam! Pow! Blop! Whizz!" Viens petite fille dans mon comic strip Viens faire des bulles, viens faire des "whip!" Des "clip! Crap!" Des "bang!" Des "vlop!" Et des "zip!" "Shebam! Pow! Blop! Wizz!" Viens avec moi par dessus les buildings Ça fait "whing!" Quand on s'envole et puis "kling!" Après quoi je fais "tilt!" Et ça fait "boing!" "Shebam! Pow! Blop! Whizz!" "Shebam! Pow! Blop! Whizz!" "Shebam! Pow! Blop! Whizz!" Viens petite fille dans mon comic strip Viens faire des bulles, viens faire des "whip!" Des "clip! Crap!" Des "bang!" Des "vlop!" Et des "zip!" "Shebam! Pow! Blop! Whizz!"
Je m'souviens de mes doigts qui battaient le tempo D'une suite d'accords qui me donnait la fièvre Je n'aurais dû penser alors rien qu'à tes lèvres Qu'à tes regards brûlants et qu'au miel de ta peau J'ai jamais dit les mots que tu rêvais d'entendre Je me souviens toujours de tes longs cheveux noirs Des longueurs du couloir quand j'ai quitté la chambre De la neige-miroir dans le froid de décembre Et de l'étrange voix qui avait changé l'histoire J'étais perdu dans mes lignes lointaines Et j'écoutais Sweet Baby James J'aurais dû retourner, t'expliquer que quand même J'ai jamais voulu te faire de peine Mais que j'écoutais Sweet Baby James
C'était loin en Décembre, je me souviens encore Du désordre étudié dans le fond de ta chambre De la neige dehors qu'on regardait descendre Et de nos cœurs surtout qui tourbillonnaient fort De nous deux, c'était toi qui avait l'expérience T'as monté la radio d'un ou deux crans de plus Ça m'arrangeait j'avoue, j'avais peur des silences Et d'un coup la chanson a démarré immense T'as murmuré deux mots mais je n'entendais pas J'étais perdu dans mes lunes lointaines J'écoutais Sweet Baby James Après un long baiser, t'as dit "est-ce que tu m'aimes" J'ai menti, j'allais pas dire quand même Que j'écoutais Sweet Baby James
C'est un petit bonheur que j'avais ramassé Il était tout en pleurs sur le bord d'un fossé Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier "Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi" "Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade" "Si vous n'me cueillez point, je vais mourir quelle balade" "Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure" "Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture" J'ai pris le petit bonheur l'ai mis sous mes haillons J'ai dit, "faut pas qu'il meure, viens-t'en dans ma maison" Alors le petit bonheur a fait sa guérison Sur le bord de mon cœur y avait une chanson Mes jours, mes nuits, mes deuils, mes peines, mon mal, tout fut oublié Ma vie de désœuvré j'avais l'dégoût d'la recommencer Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines J'prenais mon petit bonheur et j'lui disais, "c'est toi ma reine" Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front Or un matin joli que j'sifflais ce refrain Mon bonheur est parti sans me donner la main J'eu beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur Il s'en allait toujours la tête haute sans joie, sans haine Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure J'ai bien pensé mourir de chagrin et d'ennui J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris Enfin que j'me suis dit, il me reste la vie J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines, et mes guenilles Et je bats la semelle dans des pays de malheureux Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
Je te montrerai mon Opinel Je te chouraverai ton blouson Moi je lui dis, laisse béton Y m'a filé une beigne Je lui ai filé un marron Y m'a filé une châtaigne Je lui ai filé mon blouson J'étais tranquille j'étais pénard Je réparais ma mobylette Le type a surgi sur le boulevard Sur sa grosse moto super chouette S'est arrêté le long du trottoir Et m'a regardé d'un air bête T'as le même blue jean que James Dean T'arrêtes ta frime Je parie que c'est un vrai Lévis Strauss Il est carrément pas craignos Viens faire un tour derrière l'église Histoire que je te dévalise A grands coups de ceinturon Moi je lui dis, laisse béton Y m'a filé une beigne Je lui ai filé une mandale Y m'a filé une châtaigne Je lui ai filé mon futal La morale de c'te pauvre histoire C'est que quand t'es tranquille et peinard Faut pas trop traîner dans les bars A moins d'être fringuer en costard Quand à la fin d'une chanson Tu te retrouve à poil sans tes bottes Faut avoir de l'imagination Pour trouver une chute rigolote.
J'étais tranquille j'étais peinard Accoudé au flipper Le type est entré dans le bar A commandé un jambon beurre Et y s'est approché de moi Et y m'a regardé comme ça T'as des bottes, mon pote Elles me bottent Je parie que c'est des santiags Viens faire un tour dans le terrain vague Je vais t'apprendre un jeu rigolo A grands coups de chaînes de vélo Je te fais tes bottes à la baston Moi je lui dis, laisse béton Y m'a filé une beigne Je lui ai filé une torgnole Y m'a filé une châtaigne Je lui ai filé mes grolles J'étais tranquille j'étais pénard Accoudé au comptoir Le type est entré dans le bar A commandé un café noir Pis y m'a tapé sur l'épaule Et m'a regardé d'un air drôle T'as un blouson, mecton L'est pas bidon Moi je me les gèle sur mon scooter Avec ça je serai un vrai rocker Viens faire un tour dans la ruelle
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage, et l'on oublie la voix Le cœur, quand ça bat plus C'est pas la peine d'aller chercher plus loin Faut laisser faire, et c'est très bien Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie L'autre qu'on devinait au détour d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Avec le temps, tout s'évanouit Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules À la galerie, j'farfouille dans les rayons d'la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard Et l'on se sent tout seul peut-être, mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment Avec le temps on n'aime plus
Cinquante millions de vietnamiens Et moi, et moi, et moi Le dimanche à la chasse au lapin Avec mon fusil, je suis le roi J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie Cinq cent milliards de petits martiens Et moi, et moi, et moi Comme un con de parisien J'attends mon chèque de fin de mois J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie J'y pense et puis j'oublie
Trois cent millions de soviétiques Et moi, et moi, et moi Avec mes manies et mes tics Dans mon p'tit lit en plume d'oie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie Cinquante millions de gens imparfaits Et moi, et moi, et moi Qui regarde Catherine Langeais À la télévision chez moi J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie Neuf cent millions de crève-la-faim Et moi, et moi, et moi Avec mon régime végétarien Et tout le whisky que je m'envoie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie Cinq cent millions de sud-américains Et moi, et moi, et moi Je suis tout nu dans mon bain Avec une fille qui me nettoie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Sept cent millions de chinois Et moi, et moi, et moi Avec ma vie, mon petit chez-moi Mon mal de tête, mon point au foie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie Quatre-vingt millions d'indonésiens Et moi, et moi, et moi Avec ma voiture et mon chien Son Canigou quand il aboie J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie Trois ou quatre cent millions de noirs Et moi, et moi, et moi Qui vais au brunissoir Au sauna pour perdre du poids J'y pense et puis j'oublie C'est la vie, c'est la vie
Je n'avais jamais ôté mon chapeau Devant personne Maintenant je rampe et je fais le beau Quand elle me sonne J'étais chien mchant, elle me fait manger Dans sa menotte J'avais des dents d'loup, je les ai changés Pour des quenottes Je m'suis fait tout petit devant une poupée Qui ferme les yeux quand on la couche Je m'suis fait tout petit devant une poupée Qui fait "Maman" quand on la touche J'étais dur à cuire, elle m'a converti La fine mouche Et je suis tombé tout chaud, tout rôti Contre sa bouche Qui a des dents de lait quand elle sourit Quand elle chante Et des dents de loup, quand elle est furie Qu'elle est méchante
Je te donneraiTous les bateaux, Tous les oiseaux, tous les soleils Je t'apprendrai le bruit des villes Le nom des îles Petite fille de ma rue... Tu n'as jamais vu Les goélands et les images de l'aurore Quand l'océan N'est pas encore un paysage Ne pleure pas petite fille... Viens...il y a des voiles Sur les étoiles O mon enfant mon inconnue Il y a bal loin de ta rue Je te donnerai Tous les bateaux, Tous les oiseaux, tous les soleils Toutes les roses Toutes les choses qui t'émerveillent Petite fille de ma rue Je te donnerai Les océans, les goélands Et les fruits d'or L'île au trésor Et les grands bals sur les étoiles Ne pleure pas ô mon amour, la la la la la
Je te donneraiTous les bateaux, Tous les oiseaux, tous les soleils, Toutes les roses, Toutes les choses qui t'émerveillent Petite fille de ma rue Tu n'as jamais vu Tous les bateaux Tous les oiseaux, tous les soleils L'île au trésor Et les fruits d'or et les abeilles Ne pleure pas petite fille Moi je t'ai rêvée Tu es venue O mon enfant, mon inconnue Je t'ai trouvée Dans cette rue...
Venez donc chez moi je vous invite Y a d´la joie chez moi c´est merveilleux Il ne faut surtout pas qu´on hésite L´escalier n´est pas dangereux Le tapis est beau jusqu´au deuxième Si on monte plus haut plus de tapis Mais allez tout droit montez au sixième C´est gentil chez moi, montez-y... Il faut que je ramène Un jour bientôt l´amour chez moi Car j´ai là-haut bien trop de peine A vivre tout seul sous mon toit Je lui dirai "viens voir la vue De ma fenêtre elle est bien mieux" Quand il (elle) aura bien vu la rue, Je lui ferai fermer les yeux... C´est gentil chez moi je vous invite Vous serez pour moi le seul ami Nous n´aurons plus jamais de visite A la porte tous les ennuis Nous serons heureux dans mon sixième Il y a place pour deux dans mon logis On comptera les fois où nous dirons "je t´aime" Es-tu bien chez moi! Restons-y...
VENEZ DONC CHEZ MOI Tout en haut de la ville Depuis trois ans déjà je vis Il n´est pas grand mon domicile Mais de ma fenêtre on voit Paris, Et le soir lorsque tout s´éclaire On n´a pas besoin de bougies Il fait comme ça bien assez clair Et ça fait des économies... Venez donc chez moi je vous invite Y a d´la joie chez moi c´est merveilleux A côté des étoiles j´habite à deux pas du ciel toujours bleu J´attendrai chez moi votre visite Là haut sous les toits dans mon logis Tous les jours je reçois venez, venez vite, C´est gentil chez moi, venez-y... Ce serait préférable Si en hiver c´était chauffé Et vraiment bien plus agréable Si c´était plus frais en été... Pour entrer faut baisser la tête Il faut s´asseoir à l´intérieur Mais on peut s´y conter fleurette Et ça suffit à mon bonheur...
J'ai demandé à la lune Et le soleil ne le sait pas Je lui ai montré mes brûlures Et la lune s'est moquée de moi Et comme le ciel n'avait pas fière allure Et que je ne guérissais pas Je me suis dit quelle infortune Et la lune s'est moquée de moi J'ai demandé à la lune Si tu voulais encore de moi Elle m'a dit "j'ai pas l'habitude De m'occuper des cas comme ça" Et toi et moi On était tellement sûr Et on se disait quelques fois Que c'était juste une aventure Et que ça ne durerait pas Je n'ai pas grand chose à te dire Et pas grand chose pour te faire rire Je repars à zéro Je m'éteins, et je brûle, et je brûle J'ai demandé à la lune
Ce soir au bar de la gare Igor hagard est noir Il n'arrête guère de boire Car sa Katia, sa jolie Katia Vient de le quitter Sa Katie l'a quitté Il a fait chou-blanc Ce grand-duc avec ses trucs Ses astuces, ses ruses de Russe blanc Ma tactique était toc Dit Igor qui s'endort Ivre mort au comptoir du bar Un Russe blanc qui est noir Quel bizarre hasard! Se marrent Les fêtards paillards du bar Car encore Igor y dort Mais près d' son oreille Merveille! Un réveil vermeil
On vous souhaite tout le bonheur du monde Et où celle-ci vous emmènera J’espère juste que vous prendrez le temps De profiter de chaque instant On vous souhaite tout le bonheur du monde Et que quelqu’un vous tende la main Que votre chemin évite les bombes Qu’il mène vers de calmes jardins On vous souhaite tout le bonheur du monde Pour aujourd’hui, comme pour demain Que votre soleil éclaircisse l’ombre Qu’il brille d’amour au quotidien Je ne sais pas quel monde on vous laissera On fait de notre mieux seulement parfois J’ose espérer que ça suffira Pas à sauver votre insouciance Mais à apaiser notre conscience Pour le reste, je me dois de vous faire confiance … On vous souhaite tout le bonheur du monde Et que quelqu’un vous tende la main Que votre chemin évite les bombes Qu’il mène vers de calmes jardins On vous souhaite tout le bonheur du monde Pour aujourd’hui, comme pour demain Que votre soleil éclaircisse l’ombre Qu’il brille d’amour au quotidien
On vous souhaite tout le bonheur du monde Et que quelqu’un vous tende la main Que votre chemin évite les bombes Qu’il mène vers de calmes jardins On vous souhaite tout le bonheur du monde Pour aujourd’hui, comme pour demain Que votre soleil éclaircisse l’ombre Qu’il brille d’amour au quotidien Puisque l’avenir vous appartient Puisqu’on ne contrôle pas votre destin Que votre envol est pour demain Comme tout ce qu’on a à vous offrir Ne saurait toujours vous suffire Dans cette liberté à venir Puisqu’on ne sera pas toujours là Comme on le fut aux premiers pas On vous souhaite tout le bonheur du monde Et que quelqu’un vous tende la main Que votre chemin évite les bombes Qu’il mène vers de calmes jardins On vous souhaite tout le bonheur du monde Pour aujourd’hui, comme pour demain Que votre soleil éclaircisse l’ombre Qu’il brille d’amour au quotidien Toute une vie s’offre devant vous Tant de rêves à vivre jusqu’au bout Sûrement tant de joies au rendez-vous Libres de faire vos propres choix De choisir quelle sera votre voie
J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris, merci Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané Que le temps d'avant, c'était le temps d'avant Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent Il faut que tu saches J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore Fallait pas commencer m'attirer me toucher Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer On me dit qu'aujourd'hui, on me dit que les autres font ainsi Je ne suis pas les autres Avant que l'on s'attache, avant que l'on se gâche Je veux que tu saches J'irai chercher ton cœur si tu l'emportes ailleurs Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore Je trouverai des langages pour chanter tes louanges Je ferai nos bagages pour d'infinies vendanges Les formules magiques des marabouts d'Afrique J'les dirai sans remords pour que tu m'aimes encore Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne Je deviendrai une autre après qui tu soupires Ces jeux seront les nôtres, si tel est ton désir Plus brillante plus belle pour une autre étincelle Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore
J'irai dans la rue si t'as besoin d'un toit J'pourrais vivre nu pour qu't'aies un peu moins froid C'est toi dans ce monde de fous Je l'sais c'est tout Et j'voudrais qu'ça dure longtemps User ma peau sur la tienne Un jour j'oublierai tout jusqu'à mon nom je saurai simplement Que t'es là que t'es belle que t'es mienne J'voudrais qu'ça dure 100 ans Que jamais la raison n'atteigne Cet aveu cette envie de rêver tous les deux quand même Jusqu'à ce qu'un jour nos deux yeux s'éteignent
J'veux des problèmes J'veux qu'tes galères deviennent les miennes J'veux qu'tu m'balances au visage tes orages tes peines Pour des nuits diluviennes J'veux qu'on s'apprenne J'veux partager tes joies, tes migraines Ton corps me donne le vertige et tes mains me mènent Où rien ne nous gêne J'pourrais m'tatouer notre histoire sur le bras Me mettre dans de beaux draps si t'es avec moi C'est toi dans ce monde de fous Je l'sais c'est tout
- Et j'voudrais qu'ça dure longtemps
User ma peau sur la tienne
Un jour j'oublierai tout jusqu'à mon nom je saurai simplement
Que t'es là que t'es belle que t'es mienne
J'voudrais qu'ça dure 100 ans
Que jamais la raison n'atteigne
Cet aveu cette envie de rêver tous les deux quand même
Jusqu'à ce qu'un jour nos deux yeux s'éteignent
Mon évidence, t'es mon sourire et ma carte chance
J'veux qu'on déconne qu'on décolle qu'on délire qu'on danse
Jusqu'au dernier silence
Je suis d'ici et d'ailleurs Entre deux vies Celle que je retrouve dehors Et celle que je recherche encore Je suis d'ici et d'ailleurs Entre deux vies Celle d'où je vois le décor Et celle qui m'échappe encore J'ai besoin de me connaître J'ai besoin de savoir d'où je viens Retenir les mots, les gestes, les rituels Qui me rattachent aux miens Moi je me sens solitaire Je me raccroche aux valeurs de mes gens Mes parents dont je suis fière Qui m'ont fait métisse et différente Emmène-moi là où sont mes racines Une partie de moi a du mal à vivre Je suis d'ici et d'ailleurs Entre deux vies Celle que je retrouve dehors Et celle que je recherche encore Je suis d'ici et d'ailleurs Entre deux vies Celle d'où je vois le décor Et celle qui m'échappe encore J'ai grandi dans ma province Je connais par cœur mon quartier, ma ville On peut lire dans mes empreintes (hey, yeah) Tout ce que les épreuves m'ont appris Mais une partie de moi-même Me manque et m'empêche de me construire C'est un bled après la mer (oh) Aller là-bas sera comme y revenir
Je revois la ville en fête et en délire Suffoquant sous le soleil et sous la joie Et j'entends dans la musique les cris, les rires Qui éclatent et rebondissent autour de moi Et perdue parmi ces gens qui me bousculent Étourdie, désemparée, je reste là Quand soudain, je me retourne, il se recule Et la foule vient me jeter entre ses bras Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne, écrasés l'un contre l'autre Nous ne formons qu'un seul corps Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l'un et l'autre Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux Entraînés par la foule qui s'élance Et qui danse une folle farandole Nos deux mains restent soudées Et parfois soulevés, nos deux corps enlacés s'envolent Et retombent tous deux épanouis, enivrés et heureux Et la joie éclaboussée par son sourire Me transperce et rejaillit au fond de moi Mais soudain je pousse un cri parmi les rires Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne, nous éloigne l'un de l'autre Je lutte et je me débats Mais le son de ma voix s'étouffe dans les rires des autres Et je crie de douleur, de fureur et de rage et je pleure Et traînée par la foule qui s'élance Et qui danse une folle farandole Je suis emportée au loin Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole L'homme qu'elle m'avait donné et que je n'ai jamais retrouvé
quelle chanson contient un chiasme?
Quand je serai fatigué De sourire à ces gens qui m'écrasent Quand je serai fatigué De leur dire toujours les mêmes phrases Quand leurs mots voleront en éclats Quand il n'y aura plus que des murs en face de moi J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie Quand je serai fatigué D'avancer dans les brumes d'un rêve Quand je serai fatigué D'un métier où tu marches où tu crèves Lorsque demain ne m'apportera Que les cris inhumains d'une meute aux abois J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie Y'a les étoiles qui courent Dans la neige autour De son chalet de bois Y'a les guirlandes qui pendent du toit Et la nuit descend Sur les sapins blancs Juste quand elle frappe les doigts Juste quand elle frappe les doigts Quand j'aurai tout donné Tout écrit, quand je n'aurai plus ma place Au lieu de me jeter Sur le premier Jésus-Christ qui passe Je prendrai ma guitare avec moi Et peut-être mon chien S'il est encore là Et j'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie Chez la dame de Haute-Savoie
Écoute la chanson et repére le seul passsé antérieur
Quand je t'ouvrais mon cœur En caressant ta peau Comme on touche un trésor Tu te battais si bien On se sentait si forts J'aurais cherché plus loin Pour que tu vives encore... Je ne saurai jamais Ce qui de tout cela Nous a gardé ensemble Du courage de vivre Ou du bonheur qui tremble Mais je bénis le ciel De t'avoir épargnée Lorsqu'à la nuit tombée Je t'entends respirer Et je connais le prix De chaque instant de paix Que nous offre aujourd'hui Et l'amour qu'il fallait Pour que tu restes ici... Pour que tu ne meures pas, J'aurais donné ma vie.
Pour que tu ne meures pas Je plongeais mon regard Au plus profond du tien Pour soigner ton chagrin J'aurais voulu qu'on m'aide A trouver le remède J'aurais changé l'histoire Pour effacer les jours Qui déposaient du noir Autour de ton amour Pour en briser le cours J'aurais voulu pouvoir Voler à ton secours... Pour que tu ne meures pas J'ai chanté certains soirs Tous les chants de l'espoir Que j'écrivais pour toi Et je montais si haut Vers l'infiniment beau Pour pouvoir rapporter Un peu d'éternité A t'offrir en cadeau
Pour que tu ne meures pas J'ai prié jour et nuit Un Dieu que j'ignorais Pour qu'il te garde en vie Je priais à genoux Pour qu'il te laisse à nous Je faisais les prières Que je me récitais Lorsque j'étais enfant Je disais Notre Père Je vous salue Marie.... Et je cherchais en vain Dans le ciel ici-bas Des instants de répit Que je trouvais enfin Dans le creux de tes bras Pour que tu restes en vie J'aurais prié Bouddha...
Dors mon enfant, c'est déjà l'heure, ça ne sert à rien que tu pleures Dans tes yeux couleur d'arc-en-ciel, il y a des larmes de sel Couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs Elle est en couleur mon histoire, il était blanc elle était noire La foule est grise grise alors, il y aura peut-être un mort Couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs Il lui a donné des cerises, et noire sa main les a prises Et rouge sa bouche a mordu, il y a demain un pendu Couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs Voici des fleurs toutes bien faites, de la rose à la violette Le bouquet qu'il lui a offert était bleu, rouge, jaune et vert Couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs Ils ont couru jusqu'au rivage, ils riaient de tout leur visage Ils se sont baignés dans la mer, il y aura des revolvers La mer est bleue pour tout le monde Pour les peaux brunes et les peaux blondes Quand l'homme s'y baigne en passant, il y a des gouttes de sang Couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs Ce sang qui coule jusqu'à terre, mon enfant, ferme tes paupières Pourvu que tu ne saches rien, ce sang qui coule, c'est le tien Couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs Les larmes sont partout pareilles, sèche tes yeux qui s'ensommeillent Dors mon enfant, ne pleure pas, tu ne sais pas encore pourquoi Couleurs vous êtes des larmes, couleurs vous êtes des pleurs.
C'est un petit bonheur que j'avais ramassé Il était tout en pleurs sur le bord d'un fossé Quand il m'a vu passer, il s'est mis à crier "Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi" "Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade" "Si vous n'me cueillez point, je vais mourir quelle balade" "Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure" "Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture" J'ai pris le petit bonheur l'ai mis sous mes haillons J'ai dit, "faut pas qu'il meure, viens-t'en dans ma maison" Alors le petit bonheur a fait sa guérison Sur le bord de mon cœur y avait une chanson Mes jours, mes nuits, mes deuils, mes peines, mon mal, tout fut oublié Ma vie de désœuvré j'avais l'dégoût d'la recommencer Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines J'prenais mon petit bonheur et j'lui disais, "c'est toi ma reine" Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front Or un matin joli que j'sifflais ce refrain Mon bonheur est parti sans me donner la main J'eu beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur Il s'en allait toujours la tête haute sans joie, sans haine Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure J'ai bien pensé mourir de chagrin et d'ennui J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris Enfin que j'me suis dit, il me reste la vie J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines, et mes guenilles Et je bats la semelle dans des pays de malheureux Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux