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Prévention et gestion des effets indésirables cutanés des TAO

Cyril Magnan

Created on December 20, 2022

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Transcript

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Sommaire

Toxicité neurologique

Toxicité cutanée

Toxicité digestive

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Toxicité cutanée

Evaluation des connaissances

Syndrome mains-pieds

Folliculite

Sécheresse cutanée

Paronychie et onycholyse

Evaluation des connaissances

Evaluation des connaissances en amont de la formation

Afin d'évaluer vos connaissances, nous vous proposons de répondre au questionnaire suivant (cliquez sur les propositions)

start

Evaluation des connaissances

1/8

Concernant le syndrome mains-pieds

La prise en charge repose essentiellement sur l'application de topiques émollients et de dermocorticoïdes

Les lésions sont toujours bilatérales (les 2 mains et/ou les 2 pieds)

Les lésions sont toujours symétriques (les mains et les pieds à la fois)

Il existe 2 types de syndromes mains-pieds

Ce syndrome ne nécessite jamais d'interruption de traitement ou de réduction de dose

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

1/8

Concernant le syndrome mains-pieds

La prise en charge repose essentiellement sur l'application de topiques émollients et de dermocorticoïdes

Les lésions sont toujours bilatérales (les 2 mains et/ou les 2 pieds)

Les lésions sont toujours symétriques (les mains et les pieds à la fois)

Il existe 2 types de syndromes mains-pieds

Ce syndrome ne nécessite jamais d'interruption de traitement ou de réduction de dose

SUivant

Evaluation des connaissances

2/8

Quels sont les gestes quotidiens qui peuvent aider à prévenir le syndrome mains-pieds ?

Nettoyer quotidiennement les mains avec une solution hydro-alcoolique

L'application de topiques émollients sur les mains et/ou les pieds

Consulter un podologue pour traiter et/ou prévenir l'hyperkératose

Les douches prolongées et les bains chauds

Le port de gants en coton pour les activités manuelles

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

2/8

Quels sont les gestes quotidiens qui peuvent aider à prévenir le syndrome mains-pieds ?

Nettoyer quotidiennement les mains avec une solution hydro-alcoolique

L'application de topiques émollients sur les mains et/ou les pieds

Consulter un podologue pour traiter et/ou prévenir l'hyperkératose

Les douches prolongées et les bains chauds

Le port de gants en coton pour les activités manuelles

SUivant

Evaluation des connaissances

3/8

La paronychie est un décollement distal, partiel ou total de la tablette du lit de l'ongle ?

FAUX

VRAI

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

3/8

La paronychie est un décollement distal, partiel ou total de la tablette du lit de l'ongle ?

FAUX

VRAI

SUivant

Evaluation des connaissances

4/8

Pour prévenir ou traiter l'apparition d'une toxicité au niveau des ongles il est possible :

De couper ou maintenir les ongles courts

D'appliquer des dermocorticoïdes

De réaliser des bains de pieds et/ou de doigts avec une solution antiseptique

D'appliquer un vernis protecteur

D'hydrater la base de l'ongle avec une crème ou un baume

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

4/8

Pour prévenir ou traiter l'apparition d'une toxicité au niveau des ongles il est possible :

De couper ou maintenir les ongles courts

D'appliquer des dermocorticoïdes

De réaliser des bains de pieds et/ou de doigts avec une solution antiseptique

D'appliquer un vernis protecteur

D'hydrater la base de l'ongle avec une crème ou un baume

SUivant

Evaluation des connaissances

5/8

La xérose cutanée (sècheresse cutanée excessive) sous thérapie orale anticancéreuse :

Peut se compliquer de prurit et de fissures cutanées

Est classée en 4 grades de sévérité

Nécessite l'application de topiques émollients après la douche

Peut être prévenue en protégeant la peau des agressions extérieures

Ne nécessite pas l'utilisation de dermocorticoïdes

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

5/8

La xérose cutanée (sècheresse cutanée excessive) sous thérapie orale anticancéreuse :

Peut se compliquer de prurit et de fissures cutanées

Est classée en 4 grades de sévérité

Nécessite l'application de topiques émollients après la douche

Peut être prévenue en protégeant la peau des agressions extérieures

Ne nécessite pas l'utilisation de dermocorticoïdes

SUivant

Evaluation des connaissances

6/8

Une xérose de grade 2 ou 3 nécessite une consultation avec un spécialiste ?

FAUX

VRAI

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

6/8

Une xérose de grade 2 ou 3 nécessite une consultation avec un spécialiste ?

FAUX

VRAI

SUivant

Evaluation des connaissances

7/8

La folliculite :

Est un trouble caractérisé par une éruption acnéiforme papulopustuleuse touchant fréquemment les bras ou les jambes

Peut être prévenue et/ou traitée par une antibiothérapie systémique par amoxicilline

Le traitement repose sur des dermocorticoïdes et/ou des antibiotiques

Ne nécessite pas d'adaptation ou d'interruption du traitement anticancéreux

Ne comporte pas de signes de gravité

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

7/8

La folliculite :

Est un trouble caractérisé par une éruption acnéiforme papulopustuleuse touchant fréquemment les bras ou les jambes

Peut être prévenue et/ou traitée par une antibiothérapie systémique par amoxicilline

Le traitement repose sur des dermocorticoïdes et/ou des antibiotiques

Ne nécessite pas d'adaptation ou d'interruption du traitement anticancéreux

Ne comporte pas de signes de gravité

SUivant

Evaluation des connaissances

8/8

L'apparition d'une folliculite est systématiquement prédictive de l'efficacité de la chimiothérapie ?

FAUX

VRAI

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

8/8

L'apparition d'une folliculite est prédictive de l'efficacité de la chimiothérapie systématiquement ?

FAUX

VRAI

SUivant

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Syndrome mains-pieds

Menu

Savoir identifier

  • Définition
  • Médicaments concernés
  • Questions à poser au patient

Connaître les niveaux de gravité

Conseils de prévention

Principes thérapeutiques

  • Syndrome mains-pieds de grade 1
  • Syndrome mains-pieds de grade 2 ou 3

Cas clinique

Savoir identifier

Menu

Définition

01

Le syndrome mains-pieds ou syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire est un trouble caractérisé par un érythème inflammatoire douloureux des paumes des mains et/ou la plante des pieds. Cette toxicité dermatologique impacte la qualité de vie des patients et peut engendrer une réduction de la posologie ou une interruption du traitement. Le syndrome mains-pieds est un effet indésirable fréquent des chimiothérapies orales avec une présentation clinique différente entre les chimiothérapies conventionnelles et les thérapies ciblées.

Facteurs favorisants à prendre en compte lors des conseils de prévention :

  • Hyperkératose plantaire pré-existante
  • Les douches prolongées et les bains chauds
  • La station debout et la marche prolongée
  • Les activités pourvoyeuses de microtraumatismes palmoplantaires : les tâches ménagères, la marche pieds nus, la course à pieds, le bricolage, le jardinage, ...
  • Les pansements adhésifs
  • La marche avec une canne ou une béquille

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Menu

Définition

01

Critères communs du syndrome mains-pieds :

  • Il se localise préférentiellement sur les plantes et/ou les paumes,
  • Les lésions sont bilatérales mais pas nécessairement symétriques,
  • Il est dose dépendant,
  • Il peut être inconfortable, douloureux voire invalidant,
  • Les symptômes sont réversibles en 2-3 semaines avec une diminution des doses ou l'arrêt du traitement
  • Il nécessite une prise en charge pluridisciplinaire adaptée et un accompagnement personnalisé

Syndrome mains pieds diffus

Il est induit par certaines chimiothérapies conventionnelles et apparaît dès les premiers cycles de traitement. Il se manifeste par des rougeurs diffuses, des oedèmes, une sécheresse de la peau avec desquamation superficielle, voire des ampoules et crevasses.

2 types :

Syndrome mains pieds localisé

Il apparaît pendant les 2 à 4 premières semaines de traitement avec des lésions kératosiques sensibles entourées d'érythèmes localisés aux points de pression ou de friction des paumes des mains et/ou des plantes des pieds. Les lésions peuvent s'accompagner par des douleurs et une impotence fonctionnelle (gêne à la marche).

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Menu

Médicaments concernés

02

Le syndrome mains-pieds est provoqué par certaines chimiothérapies orales conventionnelles et thérapies ciblées (liste non exhaustive).

Chimiothérapies orales conventionnelles

exemples

Cas particulier de la capécitabine : une perte des empreintes digitales plus ou moins réversible est possible.

Thérapies ciblées

Cas particulier du sorafenib et sunitinib :

exemples

  • Inhibiteurs multicibles de l'activité tyrosine kinase
  • Inhibiteurs du VEGF
  • Inhibiteurs du récepteur HER-2
  • Inhibiteurs du gène BRAF
  • Inhibiteurs du récepteur EGFR
  • Phase initiale : erythème au niveau des zones de frictions et de pressions
  • Phase d'état : hyperkératose circonscrite par un halo inflammatoire et évoluant par poussées successives (d'autres présentations cliniques sont possibles : forme bulleuse, hyperkératose sans halo inflammatoire, hyperkératose avec fissures)
  • Phase tardive : renouvellement épidermique sous-jacent avec desquamation

exemples

Voir

exemples

exemples

Voir

exemples

Autres chimiothérapies

Voir

Certaines chimiothérapies intraveineuses provoquent également un syndrome mains-pieds

Pour aller plus loin

exemples

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Menu

Questions à poser au patient

03

Afin d'améliorer la prise en charge des patients présentant un syndrome mains-pieds avec leur chimiothérapie, certaines questions peuvent être posées au patient.

Au niveau de la fréquence

Au niveau chronologique

Au niveau de la sévérité

Au niveau des causes

A retenir

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Niveaux de gravité

Menu

Grades du syndrome mains pieds :

Grade 2

Grade 1

Grade 3

modifications cutanées minimes sans douleur; fourmillement, engourdissement, erythème; n'affecte pas les activités quotidiennes

modifications cutanées sévères avec douleur ; empêchant les activités indispensables quotidiennes

modifications cutanées avec douleur ; limitant les activités

Complications :

  • Douleurs ou dysesthésies
  • Fissure cutanée
  • Décollement bulleux
  • Saignements
  • Surinfection

A retenir

D'après le National Cancer Institut-Common Terminology Criteria for Adverse Events (NCI-CTCAE) v4.0

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Conseils de prévention

Menu

Conseils de prévention

Certaines mesures permettent de prévenir la survenue du syndrome mains-pieds (SMP)

  • Avant de débuter le traitement :

Soins de pédicurie chez un pédicure-podologue

Hygiène des mains et des pieds

Informer les patients

  • Pendant le traitement :

Protéger la peau et limiter les traumatismes

Accompagnement podologique

Toilette quotidienne

Flyer patient

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Principes thérapeutiques

Syndrome mains-pieds de grade 1

Syndrome mains-pieds de grade 2 ou 3

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Syndrome mains-pieds de grade 1

01

Traitement symptomatique :

  • Hydratatation de la peau des mains et/ou des pieds :

En cas d'hyperkératose, utiliser des topiques kératolytiques

En cas de fissure, utiliser une crème cicatrisante

Pour hydrater, appliquer des topiques émollients

Adaptation posologique du traitement anticancéreux :

En général, un syndrome mains-pieds de grade 1 ne nécessite pas d'adaptation posologique du traitement anticancéreux. En cas d'augmentation des symptômes (gêne, sensation de chaleur, rougeur, douleur), une consultation avec un oncologue et/ou un dermatologue est nécessaire.

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Syndrome mains-pieds de grade 2 ou 3

02

Traitement symptomatique :

Hydratatation de la peau des mains et/ou des pieds

En cas de formes hyperkératosiques

En cas de formes inflammatoires et hyperkératosiques

En cas de formes inflammatoires

Adaptation posologique du traitement anticancéreux :

Une toxicité de grade supérieur ou égal à 2 peut conduire à une adaptation posologique et/ou une suspension du traitement après l'avis d'un oncologue ou dermatologue.

Grade 2

Grade 3

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Cas clinique

Menu

Cas clinique

Mme A, âgée de 45 ans, est traitée par Sorafenib 400 mg, 2 fois par jour pour un cancer hépatique. Elle présente une rougeur et des picotements au niveau des mains et des pieds. Son oncologue lui a dit que cet effet indésirable était fréquent avec ce traitement, c'est pourquoi elle a appliqué quelques mesures de prévention.

Cliquez sur les propositions et passer le curseur sur les résultats pour obtenir des réponses détaillées

Commencer

Evaluation des connaissances

1/5

Quelles questions pouvez-vous poser à la patiente pour évaluer le risque de toxicité ?

Est-ce que les symptômes vous gênent pour vos activités quotidiennes ?

Depuis quand les symptômes ont commencé ?

Quelles mesures de prévention avez-vous appliqué ?

Avez-vous d'autres symptômes ?

Quels sont vos loisirs ?

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

1/5

Quelles questions pouvez-vous poser à la patiente pour évaluer le risque de toxicité ?

Est-ce que les symptômes vous gênent pour vos activités quotidiennes ?

Depuis quand les symptômes ont commencé ?

Quelles mesures de prévention avez-vous appliqué ?

Avez-vous d'autres symptômes ?

Quels sont vos loisirs ?

SUivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Mme A vous précise qu'elle a débuté son traitement depuis 4 semaines. Les symptômes sont apparus progressivement depuis 1 semaine avec des rougeurs puis des picotements et des douleurs au niveau des mains et des pieds. D'ailleurs, cette douleur la gêne lors de certaines de ses activités comme faire son jogging ou le jardinage. Concernant les mesures de prévention, elle utilise une crème hydratante plusieurs fois par jour sur les mains et les pieds que son pharmacien lui a conseillé.

Suivant

Cas clinique

2/5

Quel est le grade de toxicité du syndrome mains-pieds chez Mme A ?

Grade 2

Grade 1

Grade 3

Solution

Continue

Suivant

Cas clinique

2/5

Quel est le grade de toxicité du syndrome mains-pieds chez Mme A ?

Grade 2

Grade 1

Grade 3

Continue

Suivant

Cas clinique

3/5

Quelles autres mesures de prévention peuvent-être conseillées à la patiente ?

Privilégier le lavage des mains avec une solution hydro-alcoolique

Réaliser des soins de pédicurie chez un pédicure-podologue

Utiliser un pain dermatologique ou une huile lavante lors de douches prolongées à l'eau tiède

Porter des gants lors des activités quotidiennes comme le jardinage

Solution

Suivant

Cas clinique

3/5

Quelles autres mesures de prévention peuvent être conseillées à la patiente ?

Privilégier le lavage des mains avec une solution hydro-alcoolique

Réaliser des soins de pédicurie chez un pédicure-podologue

Utiliser un pain dermatologique ou une huile lavante lors de douches prolongées à l'eau tiède

Porter des gants lors des activités quotidiennes comme le jardinage

Suivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Au regard des symptômes de Mme A, vous lui conseillez de revoir son oncologue. Une consultation avec son oncologue est prévue dans quelques jours pour le renouvellement de sa prescription.

Suivant

Cas clinique

4/5

Quelle conduite devrait normalement adopter l'oncologue concernant le traitement par Sorafenib ?

Diminution de la posologie du traitement pendant quelques jours

Poursuite du traitement sans modification de la posologie

Interruption du traitement pendant quelques jours

Solution

Continue

Suivant

Cas clinique

4/5

Quelle conduite devrait normalement adopter l'oncologue concernant le traitement par Sorafenib ?

Diminution de la posologie du traitement pendant quelques jours

Poursuite du traitement sans modification de la posologie

Interruption du traitement pendant quelques jours

Continue

Suivant

Cas clinique

5/5

Qu'est ce que l'oncologue peut prescrire en cas de forme hyperkératosique ?

Des émollients kératolytiques et des dermocorticoïdes

Des dermocorticoïdes

Des émollients à base d'acide salicylique

Des émollients à base d'urée

Solution

FIN du cas

Cas clinique

5/5

Qu'est ce que l'oncologue peut prescrire en cas de forme hyperkératosique ?

Des émollients kératolytiques et des dermocorticoïdes

Des dermocorticoïdes

Des émollients à base d'acide salicylique

Des émollients à base d'urée

FIN du cas

Références

  • Dossier du CNIHM ; Juillet - Août 2020 ; XLI, 3/4
  • AFSOS ; Prise en charge du syndrome main pied induit par le sunitinib et sorafenib ; 02/12/2011
  • Thecitox ; Avril 2016
  • AFSOS ; La socio-esthétique en cancérologie; 07/07/2021
  • ESMO ; Prevention and management of dermatological toxicities related to anticancer agents : ESMO Clinical Practice Guidelines ; 2020
  • Action Cancer Otario ; Traitement des symptômes et des effets secondaires
  • OMéDIT Bretagne ; Fiche d'aide à la prise en charge du syndrome main-pied ; 2018
  • InCA, Chimiothérapies orales conventionnelles : informer, prévenir et gérer leurs effets indésirables, février 2021
  • Oncothériaque
  • Oncocible
  • Julia Mahieu ; Effets indésirables cutanés majeurs des principales thérapies anticancéreuses : prise en charge et étude de cas au centre Henri Becquerel; 2019
  • Yolaine Gales ; Amélioration de la prise en charge à l'officine des patients traités par anticancéreux oraux : fiches de soins de support pour les pharmaciens ; 2018

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Folliculite

Menu

Savoir identifier

  • Définition
  • Médicaments concernés
  • Questions à poser au patient

Connaître les niveaux de gravité

Conseils de prévention

Principes thérapeutiques

  • Folliculite de grade 1
  • Folliculite de grade 2
  • Folliculite de grade 3

Cas clinique

Savoir identifier

Menu

Définition

01

La folliculite papulo-pustuleuse est une éruption cutanée inflammatoire de type "acnéiforme". Elle se caractérise par l'apparition de papules et pustules folliculaires et érythémateuses monomorphes. Ces lésions prédominent au niveau des zones séborrhéiques :

  • du visage (nez, front, menton)
  • du cuir chevelu
  • du haut du tronc (torse, épaules, dos)

Facteurs favorisants :

  • Parfum et produit parfumés
  • Facteurs agressifs locaux (rasoirs mécaniques, gommages...)

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Menu

Définition

01

Cet effet indésirable réversible peut apparaître quelques jours à quelques semaines après le début du traitement (en général entre 2 et 3 semaines), puis l'éruption atteint son pic d'intensité entre 4 et 6 semaines. Enfin, les lésions régressent progressivement sous traitement adapté (ou parfois spontanément) après quelques semaines ou mois. Des poussées ultérieures peuvent apparaître par la suite mais avec une intensité moindre. La folliculite est un effet indésirable fréquemment rencontré avec les thérapies ciblées orales et touche une grande majorité des patients (plus de 50 % des patients). La sévérité des lésions, variable d'un patient à l'autre, est généralement "dose dépendante". Cependant, cet effet indésirable peut avoir un impact majeur sur la qualité de vie des patients et entraîner une interruption ou une réduction de la posologie du traitement anticancéreux oral. Bien que ressemblant à de l'acné, la folliculite ne doit pas être confondue (pas de comédons, pas de microkystes et présence possible de prurit, irritations), ni traitée localement de la même manière (pas de traitements à base de peroxyde de benzoyle, ni de topiques rétinoïdes).

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Menu

Médicaments concernés

02

La folliculite est un des symptômes dermatologiques les plus fréquemment rencontrés des traitements anticancéreux notamment avec les inhibiteurs de l'EGFR (liste non exhaustive).

Thérapies ciblées

exemples

  • Inhibiteurs multicibles de l'activité tyrosine kinase
  • Inhibiteurs du récepteur HER-2
  • Inhibiteurs de la mTOR
  • Inhibiteurs du récepteur EGFR
  • Inhibiteurs des proteines MEK1/MEK2

exemples

exemples

exemples

exemples

Autres chimiothérapies

Pour aller plus loin

  • Anticorps monoclonaux : Cetuximab, Panitumumab
  • Inhibiteurs mTOR : Temsirolimus

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Menu

Questions à poser au patient

03

Afin d'améliorer la prise en charge des patients présentant une folliculite avec leur thérapie orale, certaines questions peuvent être posées au patient.

Au niveau de la fréquence

Au niveau chronologique

Au niveau de la sévérité

Au niveau des causes

A retenir

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Connaître les niveaux de gravité

Niveaux de gravité

Menu

Il existe différents grades de sévérité en fonction de la surface corporelle atteinte et du retentissement sur les activités de la vie quotidienne.

Grades de la folliculite :

Grade 2

Grade 3

Grade 1

papules et/ou pustules couvrant <10% de la surface corporelle, pouvant être ou non associées à un prurit ou un endolorissement, sans impact psychosocial

papules et/ou pustules très inflammatoires couvrant >30% de la surface corporelle, pouvant ou non être associées à un prurit ou un endolorissement, interférant avec les activités élémentaires de la vie quotidienne

papules et/ou pustules couvrant 10-30% de la surface corporelle, pouvant ou non être associées à un prurit ou un endolorissement, associées à un impact psychosocial, interférant avec les activités instrumentales de la vie quotidienne

exemples

exemples

exemples

Complications :

  • Douleurs à type de brûlures
  • Irritations ou prurit
  • Surinfections
  • Hyperpigmentation résiduelle

A retenir

D'après le National Cancer Institut-Common Terminology Criteria for Adverse Events (NCI-CTCAE) v4.0

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Conseils de prévention

Menu

Conseils de prévention

Certaines mesures permettent d'accompagner la survenue d'une folliculite

  • Soins dermo-cosmétiques :

Protection solaire

Maquillage

Toilette quotidienne

  • Antibioprophylaxie :

Doxycycline

Un traitement préventif par une tétracycline orale est parfois débuté en même temps que la thérapie ciblée pour réduire la fréquence et l'intensité de la folliculite. Le traitement est poursuivi pendant 2 mois puis une réévaluation est faite par le médecin en fonction de l'état cutané du patient.

Flyer patient

Lymécycline

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Principes thérapeutiques

La prise en charge de la folliculite dépend essentiellement de la sévérité, des symptômes et de l'impact sur la qualité de vie des patients.

Folliculite grade 2

Folliculite grade 3

Folliculite grade 1

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Folliculite de grade 1

01

Traitement local :

  • Antibiotiques locaux : activité anti-inflammatoire

Erythromycine à 4%

Métronidazole à 0.75 %

Clindamycine à 1%

  • En cas de gêne fonctionnelle :

Produits à base de cuivre et/ou zinc

Dermocorticoïdes

Adaptation posologique du traitement anticancéreux :

En général, le traitement anticancéreux est poursuivi sans adaptation posologique.

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Folliculite de grade 2

02

Traitement local et antibiothérapie systémique :

  • Soins locaux ou dermocorticoïdes

Produits à base de cuivre et/ou zinc

Antibiotiques locaux

Dermocorticoïdes

  • Antibiothérapie systémique ou médicaments à base de zinc :

Médicaments à base de zinc

Doxycyline

Lymécycline

Adaptation posologique du traitement anticancéreux :

En général, le traitement anticancéreux est poursuivi mais des adaptations de doses sont possibles selon les anticancéreux et après l'avis d'un oncologue.

exemples

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Folliculite de grade 3

03

Traitement local et antibiothérapie systémique :

  • Une consultation dermatologique est nécessaire
  • Dermocorticoïdes d'activité forte à très forte
    • Sur le corps uniquement
    • Bétaméthasone (Diprosone®)
    • Clobétasol (Dermoval®)
  • Antibiothérapie systémique :

Doxycyline

Lymécycline

Adaptation posologique du traitement anticancéreux :

Après l'avis d'un oncologue, le traitement est généralement suspendu de façon transitoire puis repris à une posologie réduite

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Cas clinique

Menu

Cas clinique

Mr L, âgé de 61 ans, est traité depuis 6 semaines par Osimertinib 80 mg, 1 fois par jour pour un cancer bronchique non à petites cellules. Mr L vient vous voir car il présente une éruption cutanée au niveau du visage et sur le corps. Il se demande si cette éruption n'est pas liée à son traitement. Cela tombe mal car il doit partir en vacances au soleil prochainement. Il voudrait savoir comment traiter cette acné.

Cliquez sur les propositions et passer le curseur sur les résultats pour obtenir des réponses détaillées

Commencer

Evaluation des connaissances

1/6

Quelles questions pouvez-vous poser à Mr L?

Est-ce que les symptômes vous gênent pour les activités de la vie quotidiennes ?

Depuis quand les symptômes ont débuté ?

Quels symptômes avez-vous et où se situent-ils ?

Quels produits utilisez-vous pour la toilette quotidienne ?

Est-ce que vous avez déjà eu des symptômes similaires ?

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

1/6

Quelles questions pouvez-vous poser à Mr L?

Est-ce que les symptômes vous gênent pour les activités de la vie quotidiennes ?

Depuis quand les symptômes ont débuté ?

Quels symptômes avez-vous et où se situent-ils ?

Quels produits utilisez-vous pour la toilette quotidienne ?

Est-ce que vous avez déjà eu des symptômes similaires ?

SUivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Mr L a des plaques rouges et des démangeaisons au niveau du visage mais également sur le dos et les épaules. Les symptômes ont débuté environ 3 semaines après le début du traitement anticancéreux. Mr L n'a jamais eu de symptômes similaires auparavant. Il utilise un savon classique et il met de l'eau de cologne après le rasage avec son rasoir à lames. Les symptômes n'étaient pas gênants au début mais maintenant il évite de prendre les transports en commun et il fait moins souvent les courses.

Suivant

Cas clinique

2/6

Quel grade de sévérité suspectez-vous et que lui conseillez-vous ?

Grade 1 : vous conseillez quelques soins dermo-cosmétiques pour la toilette quotidienne

Grade 2 : vous conseillez à Mr L de revoir son oncologue car il ne s'agit pas d'acné

Grade 3 : vous orientez Mr L vers une consultation dermatologique en urgence

Solution

Continue

Suivant

Cas clinique

2/6

Quel grade de sévérité suspectez-vous et que lui conseillez-vous ?

Grade 1 : vous conseillez quelques soins dermo-cosmétiques pour la toilette quotidienne

Grade 2 : vous conseillez à Mr L de revoir son oncologue car il ne s'agit pas d'acné

Grade 3 : vous orientez Mr L vers une consultation dermatologique en urgence

Continue

Suivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Après une consultation avec son oncologue, Mr L revient vous voir car il a désormais un traitement antibiotique à prendre par voie orale. Son traitement anticancéreux est poursuivi à la même posologie.

Suivant

Cas clinique

3/6

Quel antibiotique l'oncologue a probablement prescrit ?

Amoxicilline

Rifampicine

Doxycycline

Pyostacine

Solution

Suivant

Cas clinique

3/6

Quel antibiotique l'oncologue a probablement prescrit ?

Amoxicilline

Rifampicine

Doxycycline

Pyostacine

Suivant

Cas clinique

4/6

Que lui conseillez-vous concernant la prise de cet antibiotique ?

Prendre le comprimé au milieu des repas, ne pas s'allonger tout de suite après la prise, éviter l'exposition au soleil

Prendre les comprimés pendant les repas pour réduire les risques de diarrhées

Prendre les comprimés à jeun, la coloration des urines en rouge est normale

Solution

Continue

Suivant

Cas clinique

4/6

Que lui conseillez-vous concernant la prise de cet antibiotique ?

Prendre le comprimé au milieu des repas, ne pas s'allonger tout de suite après la prise, éviter l'exposition au soleil

Prendre les comprimés pendant les repas pour réduire les risques de diarrhées

Prendre les comprimés à jeun, la coloration des urines en rouge est normale

Continue

Suivant

Cas clinique

5/6

Quels autres conseils pouvez-vous également lui donner ?

Nettoyer la peau à l'aide d'un pain dermatologique ou un syndet sans savon

Eviter les produits dermo-cosmétiques à base d'alcool

Hydrater le corps et le visage 2 fois par jour à l'aide de topiques émollients

Privilégier les tondeuses à barbe pour le rasage

Solution

Suivant

Cas clinique

5/6

Quels autres conseils pouvez-vous également lui donner ?

Nettoyer la peau à l'aide d'un pain dermatologique ou un syndet sans savon

Eviter les produits dermo-cosmétiques à base d'alcool

Hydrater le corps et le visage 2 fois par jour à l'aide de topiques émollients

Privilégier les tondeuses à barbe pour le rasage

Suivant

Evaluation des connaissances

6/6

En cas d'aggravation ou de complications des symptômes, quelles sont les prises en charge possible ?

Orientation vers l'équipe oncologique et une consultation dermatologique

Une adaptation de la posologie du traitement anticancéreux

L'utilisation de dermocorticoïdes d'activité très forte en cas d'atteinte du visage

Une augmentation de la posologie du traitement antibiotique

Une suspension du traitement anticancéreux

Solution

Fin du cas

Evaluation des connaissances

6/6

En cas d'aggravation ou de complications des symptômes, quelles sont les prises en charge possibles ?

Orientation vers l'équipe oncologique et une consultation dermatologique

Une adaptation de la posologie du traitement anticancéreux

L'utilisation de dermocorticoïdes d'activité très forte en cas d'atteinte du visage

Une augmentation de la posologie du traitement antibiotique

Une suspension du traitement anticancéreux

Fin du cas

Références

  • Dossier du CNIHM ; Juillet - Août 2020 ; XLI, 3/4
  • Thecitox ; Avril 2016
  • ESMO ; Prevention and management of dermatological toxicities related to anticancer agents : ESMO Clinical Practice Guidelines ; 2020
  • AFSOS ; La socio-esthétique en cancérologie ; 07/07/2021
  • OMéDIT Bretagne ; Fiche d'aide à la prise en charge de la toxicité cutanée ; 2018
  • V. Sibaud ; Gestion de la toxicité dermatologique induite par les inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR - Recommandations issues des pratiques ; 2015
  • Oncocible
  • Oncothériaque
  • Julia Mahieu ; Effets indésirables cutanés majeurs des principales thérapies anticancéreuses : prise en charge et étude de cas au centre Henri Becquerel ; 2019
  • Oncology Pro ; Gestion des effets indésirables dermatologiques liés aux inhibiteurs de l'EGFR

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Sécheresse cutanée

Menu

Savoir identifier

  • Définition
  • Médicaments concernés
  • Questions à poser au patient

Connaître les niveaux de gravité

Conseils de prévention

Principes thérapeutiques

  • Xérose cutanée
  • Fissures cutanées

Cas clinique

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Définition

01

La sécheresse cutanée ou xérose cutanée est un trouble caractérisé par une peau squameuse et rugueuse. Elle se manifeste plus tardivement que la folliculite, après plusieurs semaines de traitement. Elle est localisée préférentiellement au niveau du tronc et des membres et se caractérise par :

  • une peau rugueuse au toucher, inconfortable, avec une perte de souplesse
  • des tiraillements
  • des démangeaisons (prurit)
  • des desquamations
  • des douleurs

La xérose cutanée peut évoluer vers un eczéma et se compliquer de fissures cutanées (touchent préférentiellement la pulpe des doigts, les régions périunguéales, les articulations interphalangiennes et les talons). Afin d'éviter les complications et l'impact fonctionnel potentiel, la xérose cutanée doit être prise en charge dès la survenue des symptômes.

Complications :

Facteurs favorisants :

  • Age
  • Peau atopique
  • Eczéma préexistant
  • Antécédent de traitement par chimiothérapies
  • Facteurs et/ou produits irritants
  • Fissures cutanées
  • Surinfections bactériennes
  • Eczéma
  • Atteinte des muqueuses (orale, vaginale, oculaire)

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

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Médicaments concernés

02

De nombreux traitements anticancéreux peuvent provoquer une xérose cutanée, un prurit et/ou des fissures cutanées.

Thérapies ciblées

  • Inhibiteurs multicibles de l'activité tyrosine kinase

exemples

exemples

  • Inhibiteurs de l'EGFR
  • Inhibiteurs du récepteur HER-2

exemples

  • Inhibiteurs de la mTOR

exemples

  • Inhibiteurs des proteines MEK1/MEK2
  • Inhibiteurs du gène BRAF

exemples

exemples

Chimiothérapies orales conventionnelles

  • Capécitabine, Temozolomide, Cyclophosphamide

Autres traitements anticancéreux

  • Anticorps monoclonaux : Cetuximab, Bévacizumab
  • Inhibiteurs mTOR : Temsirolimus
  • Immunothérapies : Ipilimumab, Nivolumab, Pembrolizumab...
  • Hormonothérapie : Bicalutamide, Exemestane, Letrozole...

Pour aller plus loin

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

Menu

Questions à poser au patient

03

Afin d'améliorer la prise en charge des patients présentant une sécheresse cutanée avec leur chimiothérapie, certaines questions peuvent être posées au patient.

Au niveau de la fréquence

Au niveau chronologique

Au niveau de la sévérité

Au niveau des causes

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Connaître les niveaux de gravité

Niveaux de gravité

Menu

Grades de la sécheresse cutanée :

Grade 1

Grade 2

Grade 3

couvrant moins de 10% de la surface corporelle, sans érythème, ni prurit

couvrant plus de 30% de la surface corporelle, associée à un érythème ou un prurit, interférant avec les activités élémentaires de la vie quotidienne

couvrant 10 à 30 % de la surface corporelle, associée à un prurit, interférant avec les activités instrumentales de la vie quotidienne

exemples

exemples

exemples

Grades du prurit :

Grade 2

Grade 3

Grade 1

intense ou étendu, intermittent, lésions de grattage (ex : œdème, papules, excoriations, lichénification, croûtes), interférant avec les activités instrumentales de la vie quotidienne

léger ou localisé, nécessitant un traitement topique

intense ou étendu, constant, interférant avec les activités élémentaires de la vie quotidienne ou le sommeil

D'après le National Cancer Institut-Common Terminology Criteria for Adverse Events (NCI-CTCAE) v4.0

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Conseils de prévention

Menu

Conseils de prévention

Certaines mesures permettent de prévenir la survenue d'une sécheresse cutanée et/ou de fissures

  • Soins dermo-cosmétiques :

Hydratation de la peau

Fissures

Toilette quotidienne

  • Protection de la peau :
  • Privilégier des vêtements en coton amples et légers (éviter les tissus synthétiques et la laine)
  • Opter pour des ongles courts
  • Porter des gants lors de travaux manuels ou lors d'immersion prolongée des mains dans l'eau (vaisselle, ménage, jardinage, ...)
  • Utiliser une lessive hypoallergénique sans parfum

Flyer patient

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Principes thérapeutiques

Menu

Principes thérapeutiques

Xérose cutanée

Fissures cutanées

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Principes thérapeutiques

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Xérose cutanée

01

Traitement local :

Hydratation de la peau

  • Application de topiques émollients
  • En cas d'inflammation et/ou de prurit :

En cas d'inflammation cutanée ou d'eczématisation : dermocorticoïdes d'activité moyenne à forte sur une courte période En cas de prurit, utiliser des topiques antiprurigineux : spray anti grattage type Atoderm SOS® (Bioderma), Xemose brume SOS® (Uriage), Atopicontrol spray® (Eucerin)

Ce qui doit alerter :

En cas de majoration des symptômes, orienter le patient vers l'équipe oncologique (une adaptation de la posologie et/ou une interruption de traitement peut-être nécessaire en fonction du grade). En cas de complications (infections, eczématisation, ...), une consultation dermatologique peut être nécessaire.

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Principes thérapeutiques

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Fissures cutanées

02

Traitement local :

Hydratation de la peau

  • Application de topiques émollients
  • Traitements à visée antalgique/ anti-inflammatoire :
  • Pansements liquides protecteurs
  • Pansements hydrocolloïdes
  • Dermocorticoïdes d'activité forte ou très forte en l'absence de surinfection bactérienne
    • Crème Clobétasol

Ce qui doit alerter :

En cas fissures talonnières, il est recommandé d'orienter le patient vers un podologue pour effectuer un décapage En cas de majoration des symptômes, orienter le patient vers l'équipe oncologique En cas de complications (infections, ...), une consultation dermatologique peut être nécessaire

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Cas clinique

Menu

Cas clinique

Mme L, âgée de 69 ans, est traitée depuis 3 mois par une monothérapie de Cabozantinib 60 mg, 1 fois par jour pour un carcinome hépato-cellulaire. Depuis le début de l'hiver, Mme L trouve sa peau sèche et rugueuse. Elle aimerait savoir ce qu'elle peut utiliser pour hydrater sa peau.

Cliquez sur les propositions et passer le curseur sur les résultats pour obtenir des réponses détaillées

Commencer

Evaluation des connaissances

1/6

Quelles questions pouvez-vous poser à Mme L?

A quel endroit se situent vos symptômes (au niveau du visage , du corps, des membres...) ?

Quelles sont vos activités quotidiennes (travaux manuels...) ?

Avez-vous d'autres symptômes que la sécheresse cutanée (des démangeaisons, une rougeur cutanée, des douleurs...) ?

Qu'est-ce que vous utilisez pour la toilette quotidienne (pour la douche, pour hydrater votre peau...) ?

Est-ce que vous avez déjà eu des symptômes similaires ?

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

1/6

Quelles questions pouvez-vous poser à Mme L?

A quel endroit se situent vos symptômes (au niveau du visage , du corps, des membres...) ?

Quelles sont vos activités quotidiennes (travaux manuels...) ?

Avez-vous d'autres symptômes que la sécheresse cutanée (des démangeaisons, une rougeur cutanée, des douleurs...) ?

Qu'est-ce que vous utilisez pour la toilette quotidienne (pour la douche, pour hydrater votre peau...) ?

Est-ce que vous avez déjà eu des symptômes similaires ?

SUivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Mme L présente une sécheresse cutanée au niveau du corps. Elle n'a pas de démangeaisons, ni de rougeurs cutanées. Elle vous précise que sa peau est généralement plus sèche l'hiver mais elle ne se rappelle pas avoir eu des symptômes similaires par le passé. Pourtant, elle respecte bien les soins d'hygiène pour la toilette en utilisant un pain dermatologique et une crème hydratante qu'elle applique tous les matins. Depuis 15 jours, elle a entrepris des petits travaux de rénovation de sa maison ce qui l'occupe beaucoup.

Suivant

Cas clinique

2/6

A quel grade correspond la sécheresse cutanée de Mme L ?

Grade 2

Grade 1

Grade 3

Solution

Continue

Suivant

Cas clinique

2/6

A quel grade correspond la sécheresse cutanée de Mme L ?

Grade 2

Grade 1

Grade 3

Continue

Suivant

Cas clinique

3/6

Quels conseils pouvez-vous lui apporter ?

Vous la sensibilisez sur le fait de prévenir son spécialiste en cas de majorations des symptômes ou de signes de complications

Vous lui conseillez d'appliquer la crème hydratante prescrite par son spécialiste 2 fois par jour au moins

Vous lui conseillez de diminuer la posologie de son traitement anticancéreux

Vous lui conseillez d'appliquer une crème mains

Solution

Suivant

Cas clinique

3/6

Quels conseils pouvez-vous lui apporter ?

Vous la sensibilisez sur le fait de prévenir son spécialiste en cas de majorations des symptômes ou de signes de complications

Vous lui conseiller d'appliquez la crème hydratante prescrite par son spécialiste 2 fois par jour au moins

Vous lui conseillez de diminuer la posologie de son traitement anticancéreux

Vous lui conseillez d'appliquer une crème mains

Suivant

Cas clinique

4/6

Quels peuvent être les facteurs favorisants de sécheresse cutanée chez Mme L ?

L'utilisation de produits irritants et agressifs

La période hivernale

L'âge

Les travaux manuels

Solution

Suivant

Cas clinique

4/6

Quels peuvent être les facteurs favorisants de sécheresse cutanée chez Mme L ?

L'utilisation de produits irritants et agressifs

La période hivernale

L'âge

Les travaux manuels

Suivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Mme L vous apprend qu'elle a revu son oncologue quelques semaines plus tard car les symptômes se sont étendus au niveau des membres, des mains et des pieds avec l'apparition de légères démangeaisons. Elle a également des difficultés pour prendre son traitement à cause de crevasses au niveau des doigts. Elle est un peu perdue car son oncologue lui a prescrit un nouveau topique émollient pour hydrater la peau (sa crème a été remplacée par un baume) mais également une crème pour les crevasses. Son oncologue lui a également évoqué la possibilité d'une consultation avec un dermatologue en cas de complications.

Suivant

Cas clinique

5/6

Quels conseils pouvez-vous donner à Mme L vis-à-vis de ses traitements et de ses symptômes ?

Mettre la crème pour les crevasses sous des gants en coton pour renforcer l'effet réparateur

Hydrater la peau avec le baume matin et soir après la douche

Appliquer un dermocorticoïde sur les démangeaisons

Appliquer des compresses froides sur les démangeaisons

Solution

Suivant

Cas clinique

5/6

Quels conseils pouvez-vous donner à Mme L vis-à-vis de ses traitements et de ses symptômes ?

Mettre la crème pour les crevasses sous des gants en coton pour renforcer l'effet réparateur

Hydrater la peau avec le baume matin et soir après la douche

Appliquer un dermocorticoïde sur les démangeaisons

Appliquer des compresses froides sur les démangeaisons

Suivant

Cas clinique

6/6

Quelles complications pourraient survenir chez Mme L ?

Infections cutanées

Acné

Perturbations de ses activités quotidiennes

Eczéma

Solution

FIn du cas

Cas clinique

6/6

Quelles complications pourraient survenir chez Mme L ?

Infections cutanées

Acné

Perturbations de ses activités quotidiennes

Eczéma

Fin du cas

Références

  • Dossier du CNIHM ; Juillet - Août 2020 ; XLI, 3/4
  • Thecitox ; Avril 2016
  • ESMO; Prevention and management of dermatological toxicities related to anticancer agents: ESMO Clinical Practice Guidelines; 2020
  • AFSOS; La socio-esthétique en cancérologie; 07/07/2021
  • OMéDIT Bretagne; Fiche d'aide à la prise en charge de la toxicité cutanée ; 2018
  • V. Sibaud; Gestion de la toxicité dermatologique induite par les inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR - Recommandations issues des pratiques; 2015
  • Oncocible
  • Oncothériaque
  • Julia Mahieu; Effets indésirables cutanés majeurs des principales thérapies anticancéreuses : prise en charge et étude de cas au centre Henri Becquerel; 2019
  • Oncology Pro; Gestion des effets indésirables dermatologiques liés aux inhibiteurs de l'EGFR
  • C.Battu, L’accompagnement d’un patient sous anticancéreux présentant une xérose et/ou des fissures cutanées; 2018

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Paronychie et onycholyse

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Savoir identifier

  • Définition
  • Médicaments concernés
  • Questions à poser au patient

Connaître les niveaux de gravité

Conseils de prévention

Principes thérapeutiques

  • Paronychie
  • Onycholyse

Cas clinique

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Définition

01

Certains traitements anticancéreux peuvent entrainer des modifications au niveau des ongles : changement de coloration, ralentissement de la croissance, ongles cassants, fragiles, mous... on distingue comme toxicités :

  • La paronychie (ou périonyxis) : inflammation du pourtour de l'ongle qui se développe après 6-8 semaines de traitement, voir plusieurs mois. L'inflammation péri-unguéale débute par un érythème douloureux et un oedème du repli cutané. Elle peut progresser vers la formation d'un granulome pyogénique (bourgeon vasculaire charnu parfois sanguinolent) sur les bords latéraux des ongles. Tous les ongles peuvent être atteints mais les lésions prédominent au niveau des gros orteil et des pouces.
  • L'onycholyse (ou atteinte unguéale) : décollement partiel ou total de la tablette du lit de l'ongle. Elle concerne plusieurs ongles et prédomine au niveau des mains en général. Le décollement distal, proximal ou latéral, plus ou moins étendu, peut entrainer une chute douloureuse de l'ongle. L'onycholyse peut être associée à des hématomes sous unguéaux, des écoulements séreux ou purulents.

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

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Définition

01

La plupart du temps, les atteintes unguéales disparaissent progressivement à la fin du traitement. Afin d'éviter les complications et l'impact fonctionnel potentiel, la paronychie et l'onycholyse doivent être prises en charge dès la survenue des symptômes.

Facteurs favorisants :

Complications :

  • Immersions prolongées dans l'eau des mains et/ou pieds
  • Microtraumatismes répétés au niveau des ongles (chaussures inadaptées, travaux manuels, ...)
  • Produits agressifs et détergents
  • L'onychophagie (se ronger les ongles)
  • Surinfections
  • Granulome pyogénique
  • Hématomes sous unguéaux

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

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Médicaments concernés

02

Classiquement, les chimiothérapies orales et intraveineuses entrainent des onycholyses et les thérapies ciblées des paronychies.

Thérapies ciblées

  • Inhibiteurs de la mTOR
  • Inhibiteurs de l'EGFR

exemples

exemples

  • Inhibiteurs des proteines MEK1/MEK2
  • Inhibiteurs du récepteur HER-2

exemples

exemples

Chimiothérapies orales conventionnelles

  • Capécitabine, Cyclophosphamide, Méthotrexate, Etoposide

Autres traitements anticancéreux

  • Anticorps monoclonaux : Cetuximab, Panitumumab...
  • Inhibiteurs mTOR : Temsirolimus...
  • Chimiothérapies intraveineuses : Docétaxel, Paclitaxel, Doxorubicine, 5-Fluorouracile, Bléomycine...

Pour aller plus loin

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Savoir identifier

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Questions à poser au patient

03

Afin d'améliorer la prise en charge des patients présentant une paronychie ou onycholyse avec leur chimiothérapie, certaines questions peuvent être posées au patient.

Au niveau de la fréquence

Au niveau chronologique

Au niveau des causes

Au niveau de la sévérité

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Connaître les niveaux de gravité

Niveaux de gravité

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Grades de la paronychie :

Grade 3

Grade 2

Grade 1

exemples

exemples

exemples

Oedème ou érythème douloureux du repli cutané de l'ongle associé à un écoulement ou la séparation des couches de la plaque unguéale, interférant avec les activités instrumentales de la vie quotidienne, et nécessitant un traitement local ou oral

Oedème ou érythème du repli cutané de l'ongle, rupture de la cuticule

Nécessitant une chirurgie ou une antibiothérapie IV, interférant avec les activités élémentaires de la vie quotidienne

Grades de l'onycholyse :

Grade 1

Grade 2

A retenir

exemples

Séparation du lit et de la plaque de l'ongle ou chute de l'ongle asymptomatique

Séparation du lit et de la plaque de l'ongle ou chute de l'ongle symptomatique interférant avec les activités instrumentales de la vie quotidienne

D'après le National Cancer Institut-Common Terminology Criteria for Adverse Events (NCI-CTCAE) v4.0

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Conseils de prévention

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Conseils de prévention

Certaines mesures permettent de prévenir la survenue d'une paronychie ou d'une onycholyse

  • Soins des ongles

Pendant et après le traitement

Avant le début du traitement

  • Conseils hygiéno-diététiques
  • Eduquer les patients à reconnaître les signes précurseurs des complications
  • Privilégier les savons dermatologiques à pH neutre ou les pains surgras
  • Porter des chaussettes fines en coton et des chaussures adaptées (souples, larges)
  • Mettre des gants pour les tâches ménagères, le bricolage, la vaisselle...
  • Limiter l'immersion prolongée des mains ou des pieds dans l'eau
  • Eviter les durcisseurs d'ongles, les dissolvants avec acétone, les manucures, les faux ongles et certains produits irritants
  • Eviter de se ronger les ongles

Flyer patient

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Principes thérapeutiques

Menu

Principes thérapeutiques

Paronychie

Onycholyse

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Principes thérapeutiques

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Paronychie

01

Traitement local :

  • Bains antiseptiques de pied ou de doigt avec Dakin®
  • Dermocorticoïdes dans les formes symptomatiques modérées ou sévères en l'absence d'infection : Clobetasol 1 fois par jour jusqu'à guérison
  • Antibiotiques locaux si surinfection

En cas de complications :

  • Granulome pyogénique : chirurgie avec avulsion de la plaque de l'ongle, nitrate d'argent
  • Surinfection : antibiothérapie systémique

Ce qui doit alerter :

En cas de majoration des symptômes orienter le patient vers l'équipe oncologique (une adaptation de la posologie et/ou une interruption de traitement peut-être nécessaire en fonction du grade). En cas d'infection, un prélèvement bactériologique est nécessaire.

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Principes thérapeutiques

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Onycholyse

02

Traitement local :

  • Topiques antimicrobiens en cas de surinfection locale
  • Découpage adapté de la tablette unguéale

En cas de complications :

  • En cas d'abcès ou d'hémorragie sous unguéale : évacuation et/ou drainage et antisepsie locale
  • En cas d'écoulement purulent : antibiothérapie systémique guidée par un prélèvement bactériologique

Ce qui doit alerter :

En cas de majoration des symptômes, orienter le patient vers l'équipe oncologique En cas de complications (infections, ...), une adaptation posologique avec ou sans interruption du traitement anticancéreux est possible

Prévention et gestion des effets indésirables des thérapies orales anticancéreuses

Cas clinique

Menu

Cas clinique

Mr D, âgé de 55 ans, est traité depuis plusieurs mois par Afatinib 40 mg, 1 fois par jour pour un cancer bronchique non à petites cellules. Mr D s'est lancé dans le jardinage mais depuis 3 jours il a une rougeur et un gonflement autour de l'ongle. Il continue de jardiner même si son doigt l'embête de plus en plus. Il vous demande conseils pour savoir ce qu'il peut faire.

Cliquez sur les propositions et passer le curseur sur les résultats pour obtenir des réponses détaillées

Commencer

Cas clinique

1/6

A quel grade pourrait correspondre la paronychie de Mr D ?

Grade 1

Grade 2

Grade 3

Solution

Continue

Suivant

Cas clinique

1/6

A quel grade pourrait correspondre la paronychie de Mr D ?

Grade 1

Grade 2

Grade 3

Continue

Suivant

Evaluation des connaissances

2/6

Quelles questions pouvez-vous poser à Mr D pour en savoir plus ?

Est-ce que les symptômes vous gênent pour vos activités de la vie quotidienne ?

Est-ce que vous avez déjà eu des symptômes similaires ?

En dehors du jardinage, est-ce que vous avez d'autres loisirs qui nécessitent l'utilisation de vos mains ?

Est-ce que c'est douloureux avec la présence de pus ?

Est-ce que vous utilisez des produits pour l'hygiène de vos mains et/ou de vos ongles ?

Solution

SUivant

Evaluation des connaissances

2/6

Quelles questions pouvez-vous poser à Mr D pour en savoir plus ?

Est-ce que les symptômes vous gênent pour vos activités de la vie quotidienne ?

Est-ce que vous avez déjà eu des symptômes similaires ?

En dehors du jardinage, est-ce que vous avez d'autres loisirs qui nécessitent l'utilisation de vos mains ?

Est-ce que c'est douloureux avec la présence de pus ?

Est-ce que vous utilisez des produits pour l'hygiène de vos mains et/ou de vos ongles ?

SUivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Mr D vous précise qu'il a déjà eu des symptômes similaires car il a tendance à se ronger les ongles. Il n'a pas de douleur, ni de pus. Le plus souvent ça ne dure pas longtemps donc ça ne le gêne pas pour ses activités notamment le jardinage et le bricolage. Il n'utilise pas de produits pour les mains, ni pour les ongles.

Suivant

Cas clinique

3/6

Quels peuvent être les facteurs favorisants de paronychie chez Mr D ?

L'utilisation de produits irritants et agressifs

Se ronger les ongles

Les travaux manuels

Solution

Suivant

Cas clinique

3/6

Quels peuvent être les facteurs favorisants de paronychie chez Mr D ?

L'utilisation de produits irritants et agressifs

Se ronger les ongles

Les travaux manuels

Suivant

Cas clinique

4/6

Quels conseils pouvez-vous lui apporter ?

Vous lui conseillez de se protéger les mains avec des gants lors de travaux manuels

Vous lui conseillez d'éviter de se ronger les ongles, et plutôt de les limer

Vous l'informez qu'une consultation chez un pédicure-podologue est recommandée

Vous l'orientez vers son oncologue et lui conseillez d'arrêter son traitement en attendant

Vous lui conseillez des dermocorticoïdes

Solution

Suivant

Cas clinique

4/6

Quels conseils pouvez-vous lui apporter ?

Vous lui conseillez de se protéger les mains avec des gants lors de travaux manuels

Vous lui conseillez d'éviter de se ronger les ongles, et plutôt de les limer

Vous l'informez qu'une consultation chez un pédicure-podologue est recommandée

Vous l'orienter vers son oncologue et lui conseillez d'arrêter son traitement en attendant

Vous lui conseillez des dermocorticoïdes

Suivant

Cas clinique

Suite du cas clinique

Mr D a revu son oncologue. Son traitement anticancéreux n'a pas été modifié, par contre il doit faire des bains de doigt avec de la Bétadine. Son oncologue l'a également orienté vers un podologue pour un suivi pendant son traitement. Il lui a également conseillé d'appliquer un vernis pour consolider les ongles. Il n'a jamais mis de vernis donc il aimerait avoir des conseils.

Suivant

Cas clinique

5/6

Qu'est-ce que vous pouvez lui conseiller concernant l'utilisation d'un vernis ?

Utiliser un dissolvant sans acétone pour retirer le vernis

Appliquer un vernis au silicium

Appliquer un vernis durcisseur

Solution

Suivant

Cas clinique

5/6

Qu'est-ce que vous pouvez lui conseiller concernant l'utilisation d'un vernis ?

Utiliser un dissolvant sans acétone pour retirer le vernis

Appliquer un vernis au silicium

Appliquer un vernis durcisseur

Suivant

Cas clinique

6/6

Quels autres conseils pouvez-vous lui apporter ?

Appliquer une crème émolliente tous les jours en insistant sur les bords des ongles

Masser les ongles avec une huile nourrissante

Prendre rendez-vous pour des soins socio-esthétiques

Solution

FIn du cas

Cas clinique

6/6

Quels autres conseils pouvez-vous lui apporter ?

Appliquer une crème émolliente tous les jours en insistant sur les bords des ongles

Masser les ongles avec une huile nourrissante

Prendre rendez-vous pour des soins socio-esthétiques

FIn du cas

Références

  • Dossier du CNIHM ; Juillet - Août 2020 ; XLI, 3/4
  • Thecitox ; Avril 2016
  • ESMO ; Prevention and management of dermatological toxicities related to anticancer agents : ESMO Clinical Practice Guidelines ; 2020
  • AFSOS ; La socio-esthétique en cancérologie ; 07/07/2021
  • OMéDIT Bretagne ; Fiche d'aide à la prise en charge de la toxicité cutanée ; 2018
  • V. Sibaud ; Gestion de la toxicité dermatologique induite par les inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR - Recommandations issues des pratiques ; 2015
  • Oncocible
  • Les effets secondaires des traitements anti-cancéreux : syndrome main-pied, onycholyse, paronychie - HAS ; 2020
  • Julia Mahieu ; Effets indésirables cutanés majeurs des principales thérapies anticancéreuses : prise en charge et étude de cas au centre Henri Becquerel ; 2019
  • Oncology Pro ; Gestion des effets indésirables dermatologiques liés aux inhibiteurs de l'EGFR