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(1940-1960)

Pourquoi la singularité des génocides des juifs et des Tsiganes n’a-t-elle été que tardivement prise en compte ?

ENTRE LA MÉMOIRE ET L'OUBLI

A. Les premières manifestations du souvenir

B. Des témoignages nombreux mais peu entendus

B. Des réparations timides et incomplètes

A. Des déportés parmi d’autres

I. La découverte des génocides

sommaire

II. Une lente prise de conscience

Environ 48 000 hommes et femmes sont rapatriés au milieu de près de deux millions de prisonniers de guerre et de travailleurs civils.

A. Des déportés parmi d'autres

I. la découverte des génocides

Les structures destinées à l’accueil des rescapés s’avèrent vite insuffisantes. Sur l’ordre du général De Gaulle, l’hôtel parisien du Lutetia est alors réquisitionné.

En France, 6 000 « nomades » ont été internés par Vichy mais n’ont pas été déportés ; le dernier camp n’est fermé qu’en 1946.

A. Des déportés parmi d'autres

I. la découverte des génocides

Ce livre fut utilisé comme justification aux persécutions nazies qui suivirent.

B. Des témoignages nombreux mais peu entendus

le Centre de Documentation Juive

• en 1943, alors que la France est occupée, Isaac Schneersohn instaure le Centre de Documentation Juive Contemporaine afin de demander justice à la suite des persécution des Juifs • D’autres témoignages émergent parallèlement dès la fin de la guerre, mais prennent du temps à marquer les foules et à obtenir une reconnaissance, comme Si c’est un homme de Primo Levi, Paru en 1947.• Néanmoins, la commémoration de la Seconde Guerre mondiale glorifie cependant avant tout l’action des combattants et des résistants. Les juifs eux-mêmes préfèrent s’identifier aux combattants de la révolte du ghetto de Varsovie plutôt qu’aux victimes de la déportation.

I. la découverte des génocides

B. Des témoignages nombreux mais peu entendus

Journée de l’Holocauste et de l’Héroïsme

• D’autres États prennent à leur tour en considération la mémoire juive, par l’instauration de journées ou de musées dédiés à cette mémoire. En 1951, l’État d’Israël institue ainsi la « Journée de l’Holocauste et de l’Héroïsme », un jour de commémoration nationale en Israël, à la mémoire des 6 millions de victimes juives assassinées dans la Shoah. • Cependant, tous les gouvernements ne montrent pas une reconnaissance face au génocide juif puisqu’en effet, en France, les responsabilités de Vichy et de l’administration française dans la déportation des juifs sont éludées.

I. la découverte des génocides

A. Les premières manifestations du souvenir

II. Une lente prise de conscience

• Dès les années 1950, la littérature et le cinéma contribuent à diffuser le souvenir de l’extermination des juifs et à accélérer la prise de conscience face à l’horreur subie dans les camps, comme le journal d'anne frank.• Anne Frank est devenue un véritable symbole des victimes de la Shoah et son histoire est connue dans le monde entier. Le journal d’Anne Frank est l’un des livres les plus lus au monde après la Bible. • Le 30 juillet 2009, le journal est ajouté avec d'autres documents au Registre de la mémoire du monde de l'UNESCO.

le mémorial du Martyr juif inconnu, érigé à Paris en 1956.

A. Les premières manifestations du souvenir

II. Une lente prise de conscience

• d’autres œuvres artistiques et cinématographiques sont créées pour diffuser le souvenir de l’extermination des juifs et rendre compte des horreurs des camps durant la guerre. Réalisé en 1956 par Alain Resnais, Nuit et Brouillard est le premier documentaire consacré à l’univers concentrationnaire nazi. • Des lieux de mémoire consacrés à la Shoah voient également le jour. Le premier d’entre eux, le mémorial du Martyr juif inconnu, est érigé à Paris en 1956.

Le gouvernement allemand refuse cependant d’accorder des réparations aux Tsiganes, sous prétexte qu’ils auraient été persécutés comme « asociaux » et non au titre des lois raciales.

B. Des réparations timides et incomplètes

II. Une lente prise de conscience

En 1952, elle s’engage à verser des indemnités à l’État d’Israël et aux juifs de la diaspora à la suite à la signature de L'Accord de réparations entre la République fédérale d'Allemagne et Israël.

En 1961, le juif autrichien Simon Wiesenthal, survivant de la Shoah, fonde à Vienne un centre de documentation chargé de traquer les criminels en fuite.

B. Des réparations timides et incomplètes

II. Une lente prise de conscience

La création, en 1958, du Service central d’enquête sur les crimes nationaux-socialistes de Ludwigsburg permet de nouvelles enquêtes à l’encontre d’anciens nazis.