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Transcript

Ce dont le monde a besoin
Ce pourquoi je suis payée
Ce pour quoi je suis douée
Ce que j'aime
Mon Ikigaï
Ce que j'aime

Pour ce point de mon Ikigaï, j'ai tenu à présenter en un montage photo, les choses que j'aime. Vous y retrouverez ma famille nombreuse, mes ami.e.s, mais également le théâtre, la natation et le scoutisme. Toutes ces activités extra-scolaires m'ont fait grandir et m'ont permis de devenir la personne que je suis aujourd'hui. J'ai commencé la natation à l'âge de 5 ans. Mes parents tenaient à ce que mes soeurs et moi-même sachions nous débrouiller dans l'eau. Nous n'avons pas pu arrêter avant d'avoir notre brevet de 1.000m. Ironie du sort, j'ai arrêté la natation pendant deux ans, mais je me suis rendu compte à l'âge de 15 ans, que la sensation de glisser sur l'eau me manquait énormément. J'ai pu reprendre dans mon club d'enfance, et j'ai même commencé à donner des cours aux enfants. Aujourd'hui, je suis prof de natation depuis 4 ans dans différents clubs. Le fait de pouvoir transmettre ma passion et mes années d'apprentissage à des enfants, a toujours été une grande source de bonheur pour moi. J'ai malheureusement dû quitter mon club d'enfance cette année pour des raisons géographiques. Cette épreuve a été très douloureuse, et m'a beaucoup peiné. Je m'étais créé une nouvelle famille, parmi des gens qui ont la même passion que moi, et qui, pour la plupart, m'ont vu grandir. Le scoutisme est une autre activité qui m'a fait énormément évoluer et que j'aime par-dessus tout. Tout comme la natation, j'ai commencé le scoutisme à l'âge de 5 ans. 15 ans plus tard, je suis chef guide (12-16 ans). Ces 15 années m'ont permis de me construire et de créer la personne que je suis aujourd'hui. J'y ai appris de nombreuses valeurs essentielles telles que la solidarité, l'entraide, le dévouement, ... Les différentes étapes par lesquelles je suis passées lors de mon parcours scout m'ont en effet appris énormément de choses sur moi-même, sur la vie, ... J'ai également cité ma famille dans les choses que j'aime. Cela peut paraïtre "basic", mais j'ai une histoire et une famille assez complexe. Nous sommes 4 filles dont deux adoptées en Inde il y a plus de 12 ans, et nous avons 3 beaux-frères. Autant dire qu'une semaine sur deux, la maison est bien remplie. Tout comme mes passions citées au-dessus, ma famille nombreuse est la chose que j'aime le plus. Nous avons vécu énormément de choses ensemble ou chacun de notre côté. Mais finalement, chaque épreuve vécue nous a rapprochés et nous a permis de créer la famille que nous sommes aujourd'hui.

"Aimer c'est savoir dire "Je t'aime" sans mots"

Je ne suis pas quelqu'un qui se jette facilement des fleurs, ou qui sait reconnaître et exprimer à haute voix se pourquoi elle est douée. Le plus souvent, ce sont les membres de ma famille ou des ami.e.s proches qui m'ont fait remarquer se pourquoi je suis douée. On m'a souvent dit que j'étais douée avec les enfants. J'ai d'ailleurs fait deux années en tant que chef nutons (6-8 ans). On m'a également dit que j'étais une personne très à l'écoute des autres. Je cherche toujours à ce que les personnes que j'aime se sentent bien et je suis prête à faire énormément de choses pour les rendre heureux.Savoir les personnes que j'aime malheureuses est l'une de mes plus grande souffrances. Je chercherais toujours à leur rendre le sourire, même pendant quelques instants. Cette manière de fonctionner me porte bien sur préjudice de temps en temps. En effet, je pense d'abord au bonheur des autres, et je fais passer le mien après. Voilà déjà quelques temps que je travaille sur cet aspect de ma personnalité. J'ai trop souvent fait passer le bien être et le bonheur de autres avant le mien, ce qui m'a valu un certain nombres d'accroches.Je suis également une personne qui positive énormément. La pire des aventures peut m'arriver, j'arriverais toujours à en tirer le meilleur et à en rigoler plus tard. Sur le moment même c'est bien sur compliqué, mais comme ce vieux dicton le dit si bien, "après la pluie, le beau temps". Cet aspect de personnalité m'amène à une autre de mes qualités : Je suis très sociable. Je n'ai aucun problème à aller vers les gens, j'y trouve même énormément de plaisir. Afin d'illustrer ce trait de caractère, je vous ai joint le message d'une de mes meilleures amies. Ce message m'a été envoyé après que je lui aie fait part de mes craintes.

Ce pourquoi je suis douée

Cette question m'a donné du fil à retordre. Depuis de nombreuses années, on nous répète qu'il faut agir pour la planète, que chaque petit geste est important. On nous alarme sur les évènements climatiques dû aux dérèglements climatique, que notre génération ne survivra jamais avec ce modèle de société. J'ai donc automatiquement pensé à l'écologie en lisant cette question. Malgré cela, cette réponse ne me convenait pas. Certes, l'écologie est un sujet important, mais il y en a tellement d'autres. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de parler des injustices. Le monde est truffé d'injusticesde toutes sortes. Chacune d'elles me révolte, nous avons besoin de plus de justicie et d'équité. La "section" qui m'affecte le plus est l'accès à l'éducation. Que se soit interne ou externe, chaque pays fait face à des injustices au niveau de l'éducation.Le simple fait que vous soyez né dans une certaine famille, avec de certaines origines et un patrimoine, peut influencer votre niveau d'éducation : en Belgique par exemple, il est plus difficile pour un enfant qui est domicilié dans une commune "pauvre", de rentrer dans des écoles élitistes telles que le Christ-roi, le Collège Cardinal Mercier, etc. Certes, tous les élèves de secondaires ont le même programme d'études, mais bien souvent, les professeurs ne suivent pas. J'ai pu le constater en humanité. Les professeurs (en pénurie qui plus est), vont avoir tendance à postuler dans de bonnes écoles car ils pensent y trouver un meilleur public, plus sérieux et plus respectueux que les écoles dans des communes moins riches. Cet exemple n'en est qu'un parmi tant d'autres.Sur une échelle plus internationale, un enfant né dans un pays européen a de meilleures chances de réussite qu'un enfant né dans un pays pauvre d'Afrique. On estime que 128 millions d'enfants en âge d'avoir une scolarité ne vont pas à l'école. Que ce soit par manque de bâtiments scolaires, de professeurs, ou parce qu'ils doivent aider leurs parents à travailler, parce qu'il y a la guerre, ou encore parce que se sont des filles.

Ce dont le monde a besoin

A notre âge et en tant qu'étudiants, on ne peut pas espérer beaucoup plus qu'un job étudiant pour gagner de l'argent. Comme je l'ai exprimé précédemmennt, je suis prof de natation depuis plus de 4 ans. Je suis payée pour faire aimer la natation aux enfants. J'ai énormément de chance d'être payée pour mon hobby. De plus, j'ai pu exercer ce job dans différents clubs (Bruxelles, La Hulpe, Louvain-la-Neuve). Chaque club est différent, ce qui me permet de me créer de l'expérience. Je fais également régulièrement des babys sittings, ce qui me permet d'apprendre à gérer des enfants, mais également des indésirables (maladie, enfant compliqué, ...). j'ai la chance d'avoir fait deux années en tant que chef nutons (6-8 ans), j'ai donc appris très rapidement à comprendre les enfants et à m'en occuper au mieux.

Ce pourquoi je suis payée

En effet, mes parents sont divorcés depuis près de 7 ans. Pendant très longtemps, j'ai été très proche de ma maman. Nous nous ressemblons assez fort, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Ma relation avec mon papa par contre, a pendant longtemps été plus complexe. Il ne comprenait pas que je puisse avoir des difficultés à l'école, que je sois hypersensible, ... Ces dernières années, les rôles se sont totalement échangés. J'adore passer du temps avec mon papa, nous allons à un cours de natation ensemble, nous prévoyons de faire une longue randonnée à deux, nous avons souvent des discussions profondes, ... Je n'ai plus peur de lui. Ces changements m'ont permis de me rendre compte que ma maman m'a, indirectement, fait détester mon papa pendant trop longtemps. Elle déversait la haine et la rancoeur qu'elle a pour lui sur moi. Je voyais donc cet homme comme celui qui a fait souffrir ma maman. Il a fallu que je la confronte et que je lui dise que je n'en pouvais plus, pour qu'elle cesse. A côté de tout ça, il y a bien évidemment les évènements "normaux" d'une vie d'adolescente : le doublement, les ruptures amicales et amoureuses, les désillusions, le départ du monde des enfants, ...Plusieurs de mes amis m'ont dit récemment que je n'avais pas de chance en amour (ce qui est totalement véridique), mais étant une personne très optimiste, je prend chacune de ces histoires comme une expérience qui m'a permis de connaître mes limites, mes envies, ...

J'ai toujours beaucoup aimé réfléchir à la vie, faire de la philosophie, essayer de comprendre les personnes qui m'entourent,... Depuis peu, je prends du temps our réfléchir sur moi-même. Que ce soit mes phobies, mes peurs, mes craintes, mes comportements avec les autres, ... J'ai rapidement appris à être mature, indépendante, responsable, ... Parfois, je me demande si je n'ai pas grandi trop vite. Je vois des jeunes de ma tranche d'âge ou même plus jeune qui ont une vie faite de sorties, de vacances paradisiaques, de soirées et d'alcool. Je me souviens après que je suis toujours jeune, que j'ai la vie devant moi, et que grâce à ma maturité, j'ai la confiance de mes parents, ce qui n'a pas toujours été le cas.

Mon Ikigaï

Pour aller plus loin...

J'ai la chance d'avoir deux soeurs indiennes que nous avons adoptées il y a plus de 12 ans. Elles avaient respectivement 4,5 et 7,5 ans. L'une d'elles n'a que quelques mois de plus que moi, nous sommes très proches. Cette adoption m'a permis de me rendre compte de la chance que j'avais. La chance d'avoir des parants aimants, un toit au-dessus de ma tête, un repas chaud tous les soirs, des activités parascolaires, ...Nous n'avons aucun problème à parler de cette adoption, elles n'ont aucun problème à parler de leur passé. Elles ont en effet un passé compliqué, fait d'abandon, de peur de manquer, de pénurie, ... Elles ont pris énormément de temps à s'adapter à notre vie, et à comprendre que nous ne les abandonnerons jamais. Malheureusement, trop d'enfants vivent encore dans des conditions inhumaines, j'ai beaucoup de mal à m'y faire, et je me demande chaque jour comment nous pouvons laisser se produire ce genre de choses. Voir mes soeurs évoluer dans une famille aimante comme la nôtre est l'une des choses que j'aime le plus.

Comme exprimé ci-dessus, j'ai doublé ma 3e année secondaire, et bizarement, ca a été une des meilleures choses qui me soit arrivée. En effet, j'ai passé trois années dans une école qui ne me convenait absolument pas. J'y ai passé beaucoup de mauvais moments. Quitter cette école a été ma meilleure décision. J'ai pu intégrer une nouvelle école en option "théâtre littérature". Cette nouvelle école et cette nouvelle option m'ont permis de recommencer à 0, et de montrer la personne que je voulais être. Le théâtre m'a beaucoup aidé. Que ce soit pour ma confiance en moi ou ma créativité, mais ces années m'ont également permises de m'exprimer. En effet, j'utilisais le théâtre pour dire ce que je n'étais pas capable de dire la vie de tous les jours. Cette nouvelle école m'a aussi permise de rencontrer des personnes exceptionnelles, qui m'ont permises de devenir la personne que je suis aujourd'hui. Pour terminer ce travail de réflexion, je tenais à donner des explications plus concrètes et plus poussées à la catégorie "se dont le monde a besoin". J'ai exprimé le fait que j'ai beaucoup de mal avec les injustices.