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La relation d'aide, l'écoute active, l'empathie.

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Partie 1

L’approche centrée sur la personne

Définition : “L’approche centrée sur la personne s’appuie sur l’instinct d’accomplissement, ou tendance à l’actualisation, que possède tout organisme vivant et qui fait qu’il tend à croître, à se développer, à réaliser tout son potentiel. Elle fait confiance à l’élan vital qui conduit l’homme vers un développement plus complexe et plus complet. Elle se donne pour but de libérer cet élan vital.”Carl ROGERS (1902 - 1987, psychologue humaniste américain. Il a principalement œuvré dans les champs de la psychologie clinique, de la psychothérapie, de la relation d'aide, de la médiation et de l'éducation.)   Carl ROGERS définit ainsi 3 attitudes facilitant la relation d’aide :- L’empathie : capacité à entrer dans le monde de l’autre, pour comprendre ce que ressent l’autre.- La congruence : être authentique, être soi-même dans ses paroles et ses actions.- Le regard positif, inconditionnel : accepter l’autre sans le juger, sans jugement de valeur, en ayant confiance en sa capacité à évoluer.Dans la relation avec la personne, la parole est importante, mais l’écoute l’est tout autant.

Partie 2

Les outils de la relation d'aide

A) L'écoute active.L’écoute active est une attitude développée par Carl ROGERS. Entendre un message est une attitude différente qu’écouter. La première est une attitude passive, mais la deuxième est une démarche active avec une intention. L’écoute active demande de la disponibilité, de la concentration, de la considération positive, sans juger l’autre. C'est une technique de communication qui vise à placer le récepteur d’un message (le professionnel) sur la même longueur d’onde que son émetteur (la personne). L’émetteur se sent alors valorisé, car il est mieux écouté et mieux compris. Ce processus peut se dérouler comme tel :- Se mettre dans une posture d’écoute : … - Se concentrer sur le message verbal et prendre en compte aussi le non-verbal.- Repérer la demande de la personne : comprendre et clarifier le message (feed-back).- Reformuler.   B) La reformulation.C’est une technique d’écoute active dans la relation développée entre autre par Carl ROGERS. Elle consiste à reprendre les derniers mots de la personne, par exemple, elle permet : - d’attester de sa disponibilité à l’écoute- d’être certain d’avoir bien compris le message- de favoriser la poursuite de la verbalisation par la personne quant à son problème.   C) L’empathie.L'empathie se définit comme "la faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent", d'après le dictionnaire Larousse. C'est un trait de personnalité qui se caractérise par la capacité de ressentir une émotion appropriée en réponse à celle exprimée par autrui, d'effectuer une distinction entre soi et autrui tout en régulant ses propres réponses émotionnelles. Avoir de l’empathie est la capacité d'être conscient de la source de l'émotion et de décoder l'émotion d'autrui. Mais c’est de garder aussi son intégrité pour ne pas mélanger l’émotion d’autrui et se l’approprier.- Voir la situation de la même perspective que l’autre personne.- Reconnaître le point de vue de l’autre comme étant sa propre vérité.- Éviter le jugement.- Reconnaître les émotions d’autrui et les communiquer.

Partie 3

Les attitudes nuisibles à la communication

Ce sont des attitudes qui peuvent nuire à la relation d’écoute active.Les attitudes dangereuses qui nuisent à l'éclosion du discours authentique (cf. J. Porter)  5 attitudes négatives :- Évaluations :

  • Négative : « C’est nul ce que tu dis ». Elle le rabaisse.
  • Positive : elle peut conditionner la personne dans un système de soumission (attention si c’est une attitude répétée)
-Interprétation (je pense à la place de l’autre) :
  • Interprétation négative : peut conduire au blocage
  • interprétation positive : nous comprenons trop bien la personne, ce qui risque de la bloquer encore plus, car crée une soumission (l'autre en connaît trop), une relation de dépendance.
- Support :Exemple : « J’ai des soucis en ce moment », réponse « tu n’es pas le seul »noyer l’autre, le mettre dans une massen’ajoute rien et dévalorise- Décision : Exemple : « Moi à ta place, je… »- Enquête : Le questionnement systématique.