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Term spé SVT. Test 13. Génétique. Évolution et spéciation.
Sandra Rivière
Created on March 28, 2022
Questions- réponses
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By ProfSVT71
33 questions
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Terminale spé SVT Test 13 de connaissances Génétique Évolution et spéciation
EMPEZAR
Question 33
Question 32
Question 31
Question 30
Question 29
Question 27
Question 28
Question 26
Question 25
Question 24
Question 23
Question 20
Question 22
Question 19
Sommaire
Question 21
Question 18
Question 17
Question 16
Question 15
Question 14
Question 13
Question 12
Question 11
Question 10
Question 9
Question 8
Question 6
Question 5
Question 4
Question 3
Question 7
Question 2
Question 1
Réponse
Quels sont les deux grands mécanismes évolutifs impliqués dans le changement des fréquences alléliques ?
QUESTION 1
sommaire
La sélection naturelle et la dérive génétique.
Comment définir la sélection naturelle ?
Réponse
QUESTION 2
sommaire
On définit la sélection naturelle comme le mécanisme qui fait que les individus d’une espèce présentant les caractères les plus avantageux pour survivre dans un environnement seront ceux qui vont plus facilement se reproduire. Ils vont peu à peu représenter la majorité de la population et donc modifier les caractères de l'espèce. Il existe plusieurs mécanismes de sélection naturelle.
Réponse
Quels sont les différents mécanismes de sélection naturelle qui existent ?
QUESTION 3
sommaire
La sélection zygotique, la sélection sexuelle et la sélection par la prédation.
QUESTION 4
Dans quel cas la sélection zygotique intervient-elle ?
Réponse
sommaire
Tous les zygotes formés lors de la fécondation, c'est-à-dire les cellules-œufs à l’origine des individus, sont censés avoir la même espérance de vie pour le gène considéré. La sélection zygotique s'observe dans le cas de certaines maladies autosomales récessives : les individus atteints n’atteignent pas l’âge de la reproduction et ne transmettent ainsi pas leurs allèles. La condition n° 5 du modèle de Hardy-Weinberg n'est pas respectée et les fréquences des allèles changeront d'une génération à une autre.
Réponse
Donnez un exemple de maladie génétique responsable d'une sélection zygotique.
QUESTION 5
sommaire
La mucoviscidose : l’espérance de vie des personnes atteintes de mucoviscidose était de 9 ans en 1960, de 25 ans pour celles nées dans les années 1990 et pour celles nées après 2000, elle peut atteindre 40 ans selon les traitements appliqués avec une médiane à 25 ans.
Réponse
Concernant la mucoviscidose, une étude épidémiologique génétique indique que sur une population de 54 900 français, 4 sont malades et 1 639 sont porteurs sains. On notera l’allèle codant pour une protéine normale « CFTR » et l’allèle codant pour une protéine non fonctionnelle « cftr ». L’allèle « cftr » est récessif. Quelles sont les fréquences mesurées pour chaque génotype ?
QUESTION 6
sommaire
L'étude épidémiologique génétique indique que sur une population de 54 900 français, 4 sont malades et 1 639 sont porteurs sains. On notera l’allèle codant pour une protéine normale « CFTR » et l’allèle codant pour une protéine non fonctionnelle « cftr ». L’allèle « cftr » est récessif. À partir des études épidémiologiques génétiques, on peut établir les fréquences mesurées dans la population : - u, la fréquence mesurée du génotype homozygote dominant (CFTR// CFTR), soit (54 900 - 4 - 1 639) / 54 900 = 53 257/54 900 - v, la fréquence mesurée du génotype hétérozygote (CFTR //cftr) soit 1 639 / 54 900 - w, la fréquence mesurée du génotype homozygote récessif (cftr // cftr) soit 4 / 54 900
Réponse
Concernant la mucoviscidose, on a : - u, la fréquence mesurée du génotype homozygote dominant (CFTR// CFTR), soit (54 900 - 4 - 1 639) / 54 900 = 53 257/54 900 - v, la fréquence mesurée du génotype hétérozygote (CFTR //cftr) soit 1 639 / 54 900 - w, la fréquence mesurée du génotype homozygote récessif (cftr // cftr) soit 4 / 54 900 Calculez la fréquence des allèles dans la population étudiée.
QUESTION 7
sommaire
Soit p la fréquence de l'allèle dominant CFTR qui se retrouve chez les homozygotes dominants et les hétérozygotes. Soit q la fréquence de l'allèle récessif cftr qui se retrouve chez les homozygotes récessifs et les hétérozygotes. On a : p= u + v/2 = 53 257/54 900 + 1 639/(54 900x2) = 0.985 comme p + q = 1 alors q = 1 – p = 1 – 0.985 = 0.015
Réponse
Soit p la fréquence de l'allèle dominant CFTR qui se retrouve chez les homozygotes dominants et les hétérozygotes avec p = 0.985 Soit q la fréquence de l'allèle récessif cftr qui se retrouve chez les homozygotes récessifs et les hétérozygotes avec q =0.015 Calculez les fréquences théoriques des génotypes de la descendance de cette population.
QUESTION 8
sommaire
Soit p la fréquence de l'allèle dominant CFTR qui se retrouve chez les homozygotes dominants et les hétérozygotes avec p = 0.985 Soit q la fréquence de l'allèle récessif cftr qui se retrouve chez les homozygotes récessifs et les hétérozygotes avec q =0.015 - probabilité d’apparition d’un homozygote dominant : p2 = 0.9852 = 0.970225 - probabilité d’apparition d’un hétérozygote : 2pq = 2 x 0.985 x 0.015 = 0.029550 - probabilité d’apparition d’un homozygote récessif : q2 = 0.0152= 0.000225
Réponse
Concernant la mucoviscidose, on a :- u, la fréquence mesurée du génotype homozygote dominant (CFTR// CFTR), soit (54 900 - 4 - 1 639) / 54 900 = 53 257/54 900 - v, la fréquence mesurée du génotype hétérozygote (CFTR //cftr) soit 1 639 / 54 900 - w, la fréquence mesurée du génotype homozygote récessif (cftr // cftr) soit 4 / 54 900 - probabilité d’apparition d’un homozygote dominant : p2 = 0.9852 = 0.970225- probabilité d’apparition d’un hétérozygote : 2pq = 2 x 0.985 x 0.015 = 0.029550 - probabilité d’apparition d’un homozygote récessif : q2 = 0.0152= 0.000225 Comparez les fréquences mesurées dans la population avec les fréquences théoriques attendues dans la descendance.
QUESTION 9
sommaire
Concernant la mucoviscidose, on a : - pour le génotype homozygote dominant : u = (54 900-4-1 639)/54 900 = 53 257/54 900 = 0.970073 probabilité d’apparition d’un homozygote dominant : p2 = 0.9852 = 0.970225 les 2 valeurs sont très proches - pour le génotype hétérozygote : v = 1 639/54 900 = 0.029854 probabilité d’apparition d’un hétérozygote : 2pq = 2 x 0.985 x 0.015 = 0.029550 les 2 valeurs sont très proches - pour le génotype homozygote récessif : w = 4/54900 = 0.000073 probabilité d’apparition d’un homozygote récessif : q2 = 0.0152= 0.000225 La fréquence mesurée est nettement inférieure à la fréquence théorique attendue. Cela s’explique par la diminution de l’espérance de vie des individus atteints et ainsi une diminution de la transmission des allèles récessifs au sein de la population.
Réponse
Quelles sont les conséquences de la sélection sexuelle dans les populations?
QUESTION 10
sommaire
Quand la sélection du partenaire dépend d’un caractère sexuel variant, alors la fréquence de transmission des allèles est modifiée. Si certains mâles présentent un caractère peu attractif, ils se reproduiront moins et transmettront ainsi moins bien leurs allèles. La condition n° 6 du modèle de Hardy-Weinberg n'est pas respectée.
Long-tailed Widowbird (Euplectes progne) male .... (46718360972).jpg, par Bernard DUPONT from France, via Wikimédia Commons, CC-BY-SA-2.0, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Long-tailed_Widowbird_(Euplectes_progne)_male_...._(46718360972).jpg?uselang=fr
Réponse
Observez cet oiseau, l'Euplecte à longue queue. Ce passereau, commun en Afrique, subit de grandes transformations en période de reproduction. De couleur beige striée de brun et de noir une grande partie de l’année, le mâle devient entièrement noir à l’exception d’une tâche rouge à l’épaule. Les plumes de sa queue tombent pour laisser place à des plumes ayant jusqu’à deux fois la longueur de son corps. Cette longueur des plumes est contrôlée génétiquement. Il a été répertorié deux allèles conférant des tailles de plumes de queue différentes (longues ou courtes). Ce caractère, s’il présente un handicap pour le vol comme chez le paon, est un avantage sélectif. En effet, les femelles seront d’autant plus attirées par un mâle que les plumes de sa queue sont longues. Quel impact ce caractère va-t-il avoir sur la dynamique des allèles ?
QUESTION 11
sommaire
On peut supposer que dans toute population, en raison de l’attraction des femelles pour les mâles ayant les plumes de queue les plus longues, l’allèle « longue queue » se transmettra plus facilement que l’allèle « courte queue », modifiant ainsi sa fréquence au fur et à mesure des générations.
Réponse
Quelle expérience pourrait-on faire pour vérifier votre hypothèse ?
QUESTION 12
sommaire
Pour vérifier l'hypothèse indiquant que dans toute population, en raison de l’attraction des femelles pour les mâles ayant les plumes de queue les plus longues, l’allèle « longue queue » se transmettra plus facilement que l’allèle « courte queue », modifiant ainsi sa fréquence au fur et à mesure des générations, il faudrait modifier volontairement la longueur des plumes de quelques mâles d'une population et vérifier le nombre de nids actifs. Si effectivement les mâles aux plumes les plus longues se reproduisent plus, l'allèle "longue queue" va devenir prédominant dans la population.
Graphique indiquant le nombre de nids actifs pour trois populations d’Euplectes après avoir rallongé artificiellement les plumes des queues des mâles de la population C :
©RS.2020 Image oiseaux : birds-311856, Image par Clker-Free-Vector-Images de Pixabay , https://pixabay.com/fr/vectors/oiseaux-gazouillis-l-amour-311856/
Graphique indiquant le nombre de nids actifs pour trois populations d’Euplectes :
Réponse
Pour vérifier le rôle de la longueur des plumes dans l’attraction sexuelle, les ornithologues ont sectionné les plumes des queues des mâles de la population A et les ont collées aux plumes des queues des mâles de la population C. Ils ont laissé la période de reproduction s’effectuer et ont comptabilisé les nids actifs. Voici les résultats. Qu'en concluez-vous ?
QUESTION 13
sommaire
La population ayant les mâles possédant les plumes de queue rallongées artificiellement présentent un nombre de nids actif plus important que celle dont les mâles ont les plumes raccourcies. On peut donc dire que dans toute population, en raison de l’attraction des femelles pour les mâles ayant les plumes de queue les plus longues, l’allèle « longue queue » se transmettra plus facilement que l’allèle « courte queue », modifiant ainsi sa fréquence au fur et à mesure des générations.
Réponse
Quelles sont les conséquences de la sélection par la prédation dans l'équilibre des populations ?
QUESTION 14
sommaire
La condition n° 3 dit que pour que l’équilibre de Hardy Weinberg soit atteint il ne doit pas y avoir de mutation dans la population car celle-ci modifie un caractère perturbant ainsi la relation existante entre l’être vivant et son biotope, comme la relation prédateur-proie. Peuvent alors s’en suivre une sélection des individus et donc une perturbation de l’équilibre.
Réponse
Donnez un exemple de sélection par la prédation.
QUESTION 15
sommaire
Forme typica claire et Carbonaria sombre
Biston betularia couple.JPG, par Sigavia wikimedia commons, CC-BY-SA-4.0, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Biston_betularia_couple.JPG
La phalène du bouleau a présenté une mutation à l'origine d'une forme de papillon de couleur noire bien visible sur les troncs des bouleaux. Couplé à ce phénomène de mutation, l'apparition de la pollution suite à la révolution industrielle en Angleterre a favorisé la multiplication des individus noirs. Ces derniers se cachaient par mimétisme sur les troncs couverts de suie et échappaient ainsi aux oiseaux prédateurs, au détriment des formes claires majoritaires avant la révolution industrielle.
Réponse
Quelle est la définition de "population" ?
QUESTION 16
sommaire
Une population est un ensemble d’individus de la même espèce vivant à proximité les uns des autres, se reproduisant plus fréquemment entre eux qu’avec ceux d’autres populations.
Réponse
Qu'est-ce que la dérive génétique ?
QUESTION 17
sommaire
La dérive génétique correspond à une modification de la fréquence d'un allèle et donc d’un génotype au sein d'une population, indépendamment des mutations ou de la sélection naturelle.
Réponse
En quoi un évènement décimateur peut-il provoquer une dérive génétique ?
QUESTION 18
sommaire
Un évènement décimateur brutal provoque la disparition brutale d'un grand nombre d'individus. Une dérive génétique s'observe alors en raison de la baisse brutale du nombre d’individus, baisse qui est à l’origine d’une diminution de la diversité génétique.
Réponse
Quels exemples d'évènements décimateurs pouvez-vous donner ?
QUESTION 19
sommaire
Une épidémie, un aléa métérologique ou encore une météorite et son impact climatique (disparition des dinosaures et diversification des mammifères).
Réponse
En quoi une sélection naturelle peut-elle provoquer une dérive génétique ?
QUESTION 20
sommaire
Source : Population bottleneck.jpg, par Professor marginalia, via Wikimedia commons CC-BY-SA-3.0, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Population_bottleneck.jpg
Au fur et à mesure de l’avancée des générations, seuls les individus ayant pu survivre se sont reproduits ce qui modifie la proportion des allèles (billes de couleur) dans la population.
Réponse
Qu'est-ce qu'un effet fondateur ?
QUESTION 21
sommaire
Individualisation de 3 groupes d'individus réalisant une migration en vue de s'installer et de fonder leur propre groupe. La diversité allélique n'étant pas la même dans ces trois groupes, on peut affirmer qu'avec le temps, une dérive génétique s'effectuera.
664px-Founder_effect.svg, Founder_effect.png: User:Qz10 derivative work: Zerodamage, domaine public, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Founder_effect.svg
On parle d'effet fondateur lorsqu'un nombre réduit d'individus se sépare d'une population plus vaste, pour aller coloniser une île ou un nouveau milieu. Ces individus ne vont « emporter » qu'un échantillon d'allèles du pool d'allèles de la population mère, et ce, de manière que l'on suppose aléatoire. La nouvelle population peut donc présenter des fréquences génotypiques fort différentes de la population initiale.
Réponse
En raison de la dérive génétique, comment varie la représentativité des allèles d'une population issue d'un effet fondateur ?
QUESTION 22
sommaire
Lorsqu'un nombre réduit d'individus se sépare d'une population plus vaste, pour aller coloniser une île ou un nouveau milieu, la nouvelle population peut présenter des fréquences génotypiques fort différentes de la population initiale. Cet écart peut changer radicalement le profil (allélique, génotypique et phénotypique) de la population fondatrice, par rapport à la population initiale. Du fait de la transmission aléatoire des allèles, on observe alors soit une sur-représentativité soit une sous-représentativité de certains allèles. Certaines mutations peuvent ainsi être conservées.
Réponse
Quelle est la conséquence finale d'un effet fondateur ?
QUESTION 23
sommaire
Lorsqu'un nombre réduit d'individus se sépare d'une population plus vaste, pour aller coloniser une île ou un nouveau milieu, ces individus ne vont « emporter » qu'un échantillon d'allèles du pool d'allèles de la population mère, et ce, de manière que l'on suppose aléatoire. La nouvelle population peut donc présenter des fréquences génotypiques fort différentes de la population initiale. Cet écart peut changer radicalement le profil (allélique, génotypique et phénotypique) de la population fondatrice, par rapport à la population initiale. L'effet fondateur peut, s'il conduit à un isolement reproducteur, c'est-à-dire à la cessation d'échanges de versions géniques entre l'ensemble des individus de l'espèce, aboutir à une spéciation.
Réponse
Quels exemples d'effet fondateur pouvez-vous donner ?
QUESTION 24
sommaire
On peut citer la migration d'une espèce ancestrale de pinsons sur les îles Galapagos à l'origine des 13 espèces de pinsons actuelles, les lions du cratère N'gorongoro provenant des lions du parc du Serengeti en Tanzanie, la migration du petit oiseaux Zostérops à dos gris depuis l'Australie jusqu'en Nouvelle Zélande, les migrations des espèces de la lignée humaine vers des territoires nouveaux et hostiles (conquête de régions polaires)...
Réponse
Avant Darwin, que considérait-on comme une espèce ?
QUESTION 25
sommaire
Avant la théorie de Darwin, une espèce était considérée comme permanente et stable et se définissait par rapport à un individu « type » : tous les individus qui lui ressemblent et qui sont interféconds sont rattachés à cette espèce, toute variations étant considérée comme une anomalie. Dans ce cadre, la biodiversité est discontinue, les groupes n’ayant aucun lien de parenté entre eux. De plus, la question de l’origine et du devenir des espèces ne se pose pas et relève de la théologie.
Réponse
Au XIXème siècle, qu'est-ce qui change la définition d'une espèce ?
QUESTION 26
sommaire
Au XIX° siècle, la pensée évolutionniste modifie le concept d’espèce. La variabilité devient un caractère essentiel au moteur de l’évolution : la filiation entre les espèces s’impose. Dans l’arbre du vivant, une espèce est définie comme une sous-partie du réseau généalogique, un rameau qui diverge définitivement de la branche dont il est issu.
Réponse
Quels sont les critères qui définissent une espèce ?
QUESTION 27
sommaire
Les critères phénétiques ou ressemblances morphologiques (mais ils sont insuffisants en raison de la variabilité individuelle). Les critères biologiques liés à l’interfécondité proposés en 1942 par Ernst Mayr « une espèce est une population ou en ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles ». Les critères écologiques liés à l’interfécondité.
Réponse
Qu'entend-on par spéciation ?
QUESTION 28
sommaire
La spéciation est, en biologie, le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces se forment. Les espèces s'individualisent à partir de populations appartenant à une espèce d'origine.
Réponse
Qui est le premier à identifier la sélection naturelle comme facteur de spéciation ?
QUESTION 29
sommaire
Charles Darwin, dans son livre L'Origine des espèces (1859).
Réponse
Comment peut-on définir génétiquement une espèce ?
QUESTION 30
sommaire
Une espèce est une population d’individus suffisamment isolés génétiquement des autres populations.
Réponse
Qu'est-ce qu'un "mécanisme d'isolement reproductif" ?
QUESTION 31
sommaire
On nomme mécanisme d'isolement reproductif (ou isolement reproducteur) tout mécanisme empêchant ou limitant fortement l'hybridation de deux populations habitant la même région, même lorsqu'elles sont étroitement apparentées.
Réponse
Quels sont les 4 modes de spéciation ?
QUESTION 32
sommaire
Modes de spéciation fr.svg, auteur wiki anglais, via Wikimédia Commons, CC-BY-SA-3.0-migré-avec-avertissements, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Speciation_modes_fr.svg
Allopatrique (formation d'une barrière physique) Péripatrique (par migration) Parapatrique (par colonisation d'une niche écologique voisine) Sympatrique (par colonisation d'une niche écologique ou comportementale dans la même aire de répartition).
© Sébastien Debiève, autorisation accordée, site SVT Dijon, http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article2963
Comparaison des appareils reproducteurs
Aires de répartition des espèces Zerynthia
Zerynthia cassandra
DianeJLH.jpg, Le papillon Diane Zerynthia polyxena vu par dessus, photographié à Bellegarde, Gard, France, en avril 2006, par Jean-Laurent Hentz, via wikimédia commons, CC-BY-SA-3.0-migrated, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:DianeJLH.jpg Zerynthia cassandra.jpg par Lucarelli via wikimédia commons, CC-BY-SA-3.0 https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Zerynthia_cassandra.jpg
Zerynthia polyxena
Réponse
Quel phénomène a permis l'apparition des sous-espèces de papillons Zérynthia Cassandra et Zarynthia Polyxena par spéciation allopatrique ?
QUESTION 33
sommaire
The End !!
© Sébastien Debiève, autorisation accordée, site SVT Dijon, http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article2963
Le quaternaire est la période géologique qui couvre les 2,5 derniers millions d’années (Ma). Lors d'un épisode de glaciation intense, les Alpes furent recouvertes d'un glacier. Cet épisode a obligé une espèce de papillon ancestrale appelée espèce Z à se réfugier dans des zones plus au sud, régions bénéficiant d’un climat relativement doux compatible avec ses exigences. Ces zones sont qualifiées de zones refuges : ce sont les péninsules italiennes et grecques. Séparées par la mer Adriatique, les deux populations ont évolué indépendamment l’une de l’autre donnant naissance à 2 nouvelles espèces : Cassandra en Italie et Polyxena en Grèce. Depuis la fin de la glaciation, les populations sont remontées vers le nord et occupent des territoires contigus mais les différences de morphologie de l’appareil reproducteur empêchent toute hybridation.