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Term spé SVT. Test 12. Génétique. L'équilibre de Hardy-Weinberg
Sandra Rivière
Created on March 28, 2022
Questions-réponses
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Transcript
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By ProfSVT71
35 questions
Une question affichée, pas de QCM. Faites afficher la réponse pour comparer avec la vôtre. Pas de compteur, l'objectif étant simplement de faire l'état de vos connaissances.
Terminale spé SVT Test 12 de connaissances Génétique L'équilibre de Hardy-Weinberg
EMPEZAR
Question 35
Question 34
Question 33
Question 32
Question 31
Question 30
Question 29
Question 27
Question 28
Question 26
Question 25
Question 24
Question 23
Question 20
Question 22
Question 19
Sommaire
Question 21
Question 18
Question 17
Question 16
Question 15
Question 14
Question 13
Question 12
Question 11
Question 10
Question 9
Question 7
Question 6
Question 5
Question 4
Question 3
Question 8
Question 2
Question 1
Réponse
De quelle théorie se sert le modèle mathématique de Hardy-Weinberg pour décrire la transmission des allèles dans une population?
QUESTION 1
sommaire
Le modèle mathématique de Hardy-Weinberg, utilise la théorie des probabilités pour décrire le phénomène aléatoire de transmission des allèles dans une population. En assimilant les probabilités à des fréquences de taille (loi des grands nombres), le modèle prédit que la structure génétique d’une population de grand effectif est stable d’une génération à une autre sous certaines conditions. Cette stabilité est connue sous le nom d’équilibre de Hardy-Weinberg.
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon certaines conditions. Quelle est la PREMIÈRE condition de stabilité des allèles posées par la loi Hardy-Weinberg ?
Réponse
QUESTION 2
sommaire
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon la Condition n°1 suivante : les unions se font au hasard (PANMIXIE).
Réponse
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon certaines conditions. Quelle est la DEUXIÈME condition de stabilité des allèles posées par la loi Hardy-Weinberg ?
QUESTION 3
sommaire
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon la Condition n°2 suivante : l’effectif est infini (Loi des grands nombres).
QUESTION 4
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon certaines conditions. Quelle est la TROISIÈME condition de stabilité des allèles posées par la loi Hardy-Weinberg ?
Réponse
sommaire
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon la Condition n°3 : le taux de mutations est de zéro.
Réponse
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon certaines conditions. Quelle est la QUATRIÈME condition de stabilité des allèles posées par la loi Hardy-Weinberg ?
QUESTION 5
sommaire
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon la Condition n°4 : il n’y a pas de sélection gamétique, c'est-à-dire que pour un gène existant sous la forme de 2 allèles, il y a autant de gamètes de chaque sorte (PANGAMIE).
Réponse
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon certaines conditions. Quelle est la CINQUIÈME condition de stabilité des allèles posées par la loi Hardy-Weinberg ?
QUESTION 6
sommaire
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon la Condition n°5 : il n’y a pas de sélection zygotique, tous les génotypes sont censés avoir la même espérance de vie pour le gène considéré.
Réponse
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon certaines conditions. Quelle est la SIXIÈME condition de stabilité des allèles posées par la loi Hardy-Weinberg ?
QUESTION 7
sommaire
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon la Condition n°6 : les individus sont pareillement viables et fertiles, c'est-à-dire que la population est isolée, il n’y a ni migration, ni sélection contre un phénotype particulier, ni introduction d’individus extérieurs.
Réponse
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon certaines conditions. Quelle est la SEPTIÈME condition de stabilité des allèles posées par la loi Hardy-Weinberg ?
QUESTION 8
sommaire
Dans une population, les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre selon la Condition n°7 : les générations ne se chevauchent pas.
Réponse
À quelles conditions peut-on estimer la fréquence des gènes dans une population à partir d'un génotype ?
QUESTION 9
sommaire
On peut estimer la fréquence des gènes dans une population à partir d'un génotype si tous les génotypes sont identifiables : cela sous-entend que les deux allèles soient codominants. Il est tout de même possible de travailler avec des allèles dont l’un domine l’autre. Il suffira de procéder à une analyse génétique de la population pour connaître le nombre d’individus de chaque génotype.
Réponse
Dans quel cas de fréquences comparées entre la génération 1 et la génération 0, le modèle de Hardy-Weinberg sera-t-il valide ?
QUESTION 10
sommaire
Le modèle de Hardy-Weinberg sera valide si les fréquences théoriques des allèles dans la génération 1 est égale à celles de la génération 0
Réponse
Avec les allèles A et a, combien de génotypes sont possibles ?
QUESTION 11
sommaire
Trois génotypes :(A//A) (A//a) (a//a)
Réponse
Soit dans une population, la présence de 2 allèles A et a.Avec u la fréquence mesurée du génotype homozygote dominant (A//A), v la fréquence mesurée du génotype hétérozygote (A//a) et w la fréquence mesurée du génotype homozygote récessif (a//a). Que peut-on dire de (u+v+w) ?
QUESTION 12
sommaire
La somme de ces fréquences (u + v + w) donne 1.
Réponse
La fréquence de l’allèle A dans la population, est nommée p. Avec u la fréquence mesurée du génotype homozygote dominant (A//A), v la fréquence mesurée du génotype hétérozygote (A//a) et w la fréquence mesurée du génotype homozygote récessif (a//a). Quelle est la formule permettant de trouver p à partir des fréquences mesurées des génotypes ?
QUESTION 13
sommaire
On sait que l’allèle « A » est retrouvé à la fois chez les homozygotes dominants et chez les hétérozygotes. Il y a donc 2 exemplaires de l’allèle A chez l’homozygote et 1 seul exemplaire chez l’hétérozygote. Ainsi la fréquence de l’allèle « A » correspond à la somme de la fréquence de cet allèle « A » dans les différents génotypes de la population : u/2 + u/2 chez l’homozygote et v/2 chez l’hétérozygote. Ainsi p = u +(v/2)
Réponse
La fréquence de l’allèle « a » dans la population est nommée q (q est en général utilisé pour désigner l’allèle récessif). Avec u la fréquence mesurée du génotype homozygote dominant (A//A), v la fréquence mesurée du génotype hétérozygote (A//a) et w la fréquence mesurée du génotype homozygote récessif (a//a). Quelle est la formule permettant de trouver q à partir des fréquences mesurées des génotypes ?
QUESTION 14
sommaire
On sait que l’allèle « a » est retrouvé à la fois chez les homozygotes récessifs et chez les hétérozygotes. Ainsi la fréquence de l’allèle « a » correspond à la somme de la fréquence de cet allèle « a » dans les génotypes de la population, soit : q = w +(v/2)
Réponse
Pour essayer de déterminer la fréquence de chacune des différentes combinaisons possibles de génotypes lors de la formation d’un couple, il faut réaliser un tableau de croisement des différents génotypes possibles pour chaque individu pris au hasard dans la population. Décrivez la structure de ce tableau.
QUESTION 15
sommaire
Dans les titres des colonnes, on inscrit les génotypes possibles pour un individu et la fréquence de chacun. Dans les titres de lignes, on fait de même pour l’autre individu. Le croisement d’une ligne et d’une colonne correspond donc à un couple et la probabilité que les génotypes de ces 2 partenaires s’associent correspond à la combinaison de la fréquence de ces 2 génotypes.
Réponse
Quelle est la probabilité de former un couple (A//A) x (A//A) ?
QUESTION 16
sommaire
Chaque individu a une probabilité u d'être (A//A). Ainsi la probabilité de voir se former une couple (A//A) x (A//A) est de u x u = u2
Réponse
Quelle est la probabilité de former un couple (A//a) x (A//a) ?
QUESTION 17
sommaire
Chaque individu a une probabilité v d'être (A//a). Ainsi la probabilité de voir se former une couple (A//a) x (A//a) est de v x v = v2
Réponse
Quelle est la probabilité de former un couple (a//a) x (a//a) ?
QUESTION 18
sommaire
Chaque individu a une probabilité w d'être (a//a). Ainsi la probabilité de voir se former une couple (a//a) x (a//a) est de w x w = w2
Réponse
Quelle est la probabilité de former un couple (A//A) x (A//a) ?
QUESTION 19
sommaire
Pour un couple (A//A) x (A//a), la probabilité de le voir se former est de u x v soit uv. Il y a 2 possibilités de faire un couple (A//A) x (A//a), soit au total uv + uv = 2 uv
Réponse
Quelle est la probabilité de former un couple (A//A) x (a//a) ?
QUESTION 20
sommaire
Pour un couple (A//A) x (a//a), la probabilité de le voir se former est de u x w soit uw. Il y a 2 possibilités de faire un couple (A//A) x (a//a), soit au total uw + uw = 2 uw
Réponse
Quelle est la probabilité de former un couple (A//a) x (a//a) ?
QUESTION 21
sommaire
Pour un couple (A//a) x (a//a), la probabilité de le voir se former est de v x w soit vw. Il y a 2 possibilités de faire un couple (A//a) x (a//a), soit au total vw + vw = 2 vw
Réponse
Comment décrire un tableau de croisement permettant de définir les différents génotypes possibles des descendants d'un couple dont les génotypes sont connus ?
QUESTION 22
sommaire
Exemple pour un couple (A//A) x (A//A) ne pouvant former chacun qu'un seul type de gamète
Dans les titres des colonnes, on inscrit les génotypes possibles des gamètes du premier individu. Dans les titres de lignes, on fait de même pour l’autre individu. Le croisement d’une ligne et d’une colonne correspond donc à l'union d'un gamète de chacun des deux individus et donc au génotype d'un fœtus. Il suffit ensuite de compter combien de fœtus de ce type peuvent être formés sur le nombre total de fœtus possibles ( nombres de cases du tableau de croisement) pour déterminer la probabilité d'apparition d'un génotype particulier dans la descendance de ce couple.
Réponse
Pour un couple (A//A)x(A//A), quels génotypes pourront présenter leurs enfants et quelles seront les probabilités d'apparition de ces génotypes ?
QUESTION 23
sommaire
Chacun des 2 individus de ce couple A//A)x(A//A)ne peut produire qu’un seul type de gamète : (A/). Les enfants issus de ce couple ne peuvent présenter qu’un seul type de génotype : (A//A). Ainsi dans ce couple, la probabilité d’apparition du génotype (A//A) est de 1 et celle des génotypes (A//a) et (a//a) est de zéro chacune. Si on élargit l’étude à la population, la probabilité d’apparition de ce génotype étant liée à la probabilité de la formation de ce couple, elle est donc au total de 1 x u2 = u2. Celle des deux autres génotypes est donc de 0 x u2 = 0.
Réponse
Pour un couple (a//a)x(a//a), quels génotypes pourront présenter leurs enfants et quelles seront les probabilités d'apparition de ces génotypes dans le couple et dans la population ?
QUESTION 24
sommaire
Chacun des 2 individus de ce couple (a//a)x(a//a) ne peut produire qu’un seul type de gamète : (a/). Les enfants issus de ce couple ne peuvent présenter qu’un seul type de génotype : (a//a). Ainsi dans ce couple, la probabilité d’apparition du génotype (a//a) est de 1 et celle des génotypes (A//A) et (A//a) est de zéro chacun. Si on élargit l’étude à la population, la probabilité d’apparition de ce génotype étant liée à la probabilité de la formation de ce couple, elle est donc au total de 1 x w2 = w2. Celle des deux autres génotypes est donc de 0 x w2 = 0.
Réponse
Pour un couple (A//a) x (A//a), quels génotypes pourront présenter leurs enfants et quelles seront les probabilités d'apparition de ces génotypes dans le couple et dans la population ?
QUESTION 25
sommaire
Dans ce couple (A//a) x (A//a), chacun des individus produit 2 gamètes différents (A/) et (a/). Les enfants issus de ce couple peuvent présenter 3 types de génotype (A//A), (A//a) et (a//a). Dans ce couple, la probabilité d’apparition du génotype (A//A) est de 1/4, celle du génotype (A//a) est de 2/4 soit 1/2 et celle du génotype (a//a) est de 1/4. Si on élargit l’étude à la population, les probabilités d’apparition de ces génotypes étant liées aux probabilités de la formation de ces couples, elles sont donc au total : pour (A//A) de 1/4 x v2 = v2/4; pour (A//a) de ½ x v2 = v2/2 ; pour (a//a) de 1/4 x v2 = v2/4
Réponse
Pour un couple (A//A) x (A//a), quels génotypes pourront présenter leurs enfants et quelles seront les probabilités d'apparition de ces génotypes dans le couple et dans la population ?
QUESTION 26
sommaire
Dans ce couple (A//A) x (A//a), un individu produit un seul type de gamète alors que l’autre en produit 2. Les enfants issus de ce couple peuvent présenter 2 types de génotype (A//A) et (A//a) en proportions équivalentes. Ainsi dans ce couple, la probabilité d’apparition du génotype (A//A) est de ½, celle du génotype (A//a) est de ½ et celle du génotype (a//a) est donc de zéro. Si on élargit l’étude à la population, les probabilités d’apparition de ces génotypes étant liées aux probabilités de la formation de ces couples, elles sont donc au total : pour (A//A) de ½ x 2uv = uv ; pour (A//a) de ½ x 2uv =uv ; pour (a//a) de 0.
Réponse
Pour un couple (A//A) x (a//a), quels génotypes pourront présenter leurs enfants et quelles seront les probabilités d'apparition de ces génotypes dans le couple et dans la population ?
QUESTION 27
sommaire
Dans ce couple (A//A) x (a//a), chaque individu ne produit qu’un seul type de gamète. Les enfants issus de ce couple ne peuvent donc présenter qu’un seul type de génotype : (A//a). Ainsi dans ce couple, la probabilité d’apparition du génotype (A//a) est de 1 et celle des génotypes (A//A) et (a//a) est de zéro chacun. Si on élargit l’étude à la population, la probabilité d’apparition de ce génotype étant liée à la probabilité de la formation de ce couple, elle est donc au total de 1 x 2uw = 2uw. Celle des deux autres génotypes est donc de 0 x 2uw = 0.
Réponse
Pour un couple (A//a) x (a//a), quels génotypes pourront présenter leurs enfants et quelles seront les probabilités d'apparition de ces génotypes dans le couple et dans la population ?
QUESTION 28
sommaire
Dans ce couple (A//a) x (a//a), un seul individu produit 2 gamètes différents. Les enfants issus de ce couple peuvent donc présenter 2 types de génotype (A//a) et (a//a). Dans ce couple, la probabilité d’apparition du génotype (A//a) est de 1/2 et celle du génotype (a//a) est de ½. Celle de (A//A) est de 0. Si on élargit l’étude à la population, les probabilités d’apparition de ces génotypes étant liées aux probabilités de la formation de ces couples, elles sont donc au total : pour (A//a) de ½ x 2vw = vw ; pour (a//a) de ½ x 2vw = vw ; pour (A//A) de 0
Réponse
Que doit-on faire pour ramener ces probabilités d'apparition de génotype dans des couples particuliers à l'échelle de la population entière ?
QUESTION 29
sommaire
Pour chaque couple, nous avons multiplié la probablité d'apparition d'un génotype de foetus par la probabilité de formation de ce couple dans la population. Pour ramener ces probabilités d'apparition de génotype dans des couples particuliers à l'échelle de la population entière, il faut réaliser la somme des probabilités obtenues pour chaque type de foetus, pour chaque type de couple, pour obtenir la probabilité d’apparition c'est-à-dire la fréquence possible de chacun des génotypes dans la population de génération 1.
Réponse
Ainsi dans une population, quelle est la probabilité de trouver en génération 1, le génotype (A//A) ?
QUESTION 30
sommaire
La somme des probabilités de trouver le génotype (A//A) parmi les descendants de tous les couples possibles donne p2.
Réponse
Ainsi dans une population, quelle est la probabilité de trouver en génération 1, le génotype (A//a) ?
QUESTION 31
sommaire
La somme des probabilités de trouver le génotype (A//a) parmi les descendants de tous les couples possibles donne 2pq.
Réponse
Ainsi dans une population, quelle est la probabilité de trouver en génération 1, le génotype (a//a) ?
QUESTION 32
sommaire
La somme des probabilités de trouver le génotype (A//a) parmi les descendants de tous les couples possibles donne q2.
Réponse
Quelle est alors la fréquence théorique de l'allèle A dans une population ?
QUESTION 33
sommaire
L’allèle A est présent dans les génotypes (A//A) et (A//a). Ainsi sa fréquence théorique est équivalente à (p2 + ½ x 2pq) = p2 + pq = p(p + q) or p + q =1, donc elle est égale à p.
Réponse
Quelle est alors la fréquence théorique de l'allèle a dans une population ?
QUESTION 34
sommaire
L’allèle a est présent dans les génotypes (a//a) et (A//a). Ainsi sa fréquence théorique est équivalente à (q2 + ½ x 2pq) = q2 + pq = q(q + p) or p + q =1, donc elle est égale à q.
Réponse
Les fréquences théoriques calculées précédemment sont-elles identiques aux fréquences mesurées en début de questionnement ?
QUESTION 35
sommaire
The End !!
On constate ici que la fréquence théorique des différents allèles dans la génération 1 est égale à leur fréquence mesurée dans la génération 0. Le modèle de Hardy-Weinberg permet bien de conclure que la population est stable et maintient son polymorphisme génétique en l’état si les conditions sont respectées. Ainsi donc, les fréquences génotypiques et alléliques d’un gène autosomique sont rigoureusement invariants d’une génération à une autre.