HISTORY PRESENTATION III

13/03/22

Valentine,louise,Romane,romy

Judith décapitant Holopherne

Le caravage

5. Liens avec la séquence

4. Intégration dans le mouvement Baroque

3. Analyse argumentée de l'oeuvre

2. Présentation de l'artiste

1. Présentation de l'oeuvre

index

1. Presentation de l'oeuvre

Judith, une jeune veuve, vit à Béthulie, en Palestine. Pour sauver son peuple attaqué par les Assyriens, elle décide d’assassiner leur chef, le général Holopherne. Au cours d’un festin, la belle le séduit et le suit dans sa tente, puis profite de son sommeil pour le décapiter. Le lendemain, l’armée assyrienne, alors privée de commandement, est massacrée par les Hébreux.

Judith décapitant Holopherne, Le Caravage, 1602

Contexte :

QU'EST-C E DONC ?

Baroque

MOUVEMENT ARTISTIQUE:

Art sacré

Huile sur toile

GENRE:

NATURE:

145 × 195 cm

FORMAT:

date:

1598–1599

Holopherne est un personnage du livre de Judith, qui fait partie des livres deutérocanoniques de l'Ancien Testament. C'est un général envoyé en campagne par Nabuchodonosor II.

Judith est un personnage biblique, héroïne du peuple juif. Son nom dérive de l'hébreu (יְהוּדִית "loué" ou "juif", Yəhudit), et est la forme féminine du nom de Judas.

LA SERVANTE

HOLOPHERNE

JUDITH

QUI SONT-ILS ?

COULEURS

COMPOSITION

Il effectue plusieurs séjours en prison et tue un homme en duel en 1606. De Méduse à Goliath, on ne compte plus les têtes tranchées dans ses tableaux.

Cette violence, c’est la marque de fabrique du Caravage, un homme guère recommandable .

A QUOI RIME TOUT CE SANG ?

2.

PRESENTATION DE L'ARTISTE

-Succès foudroyant au début des années 1600.

-Caractère naturaliste, son réalisme parfois brutal et l'emploi appuyé de la technique du clair-obscur allant jusqu'au ténébrisme.

Michelangelo Merisi da Caravaggio est un peintre italien né le 29 septembre 1571 à Milan et mort le 18 juillet 1610 à Porto Ercole.

Le CARAVAGE

COURONNEMENT D'EPINES

LES TRICHEURS

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MEDUSE

LA CORBEILLE DE FRUITS

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OEUVRES COMPLETIVES DU CARAVAGE

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3.ANALYSE ARGUMENTéE DE L'OEUVRE

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REFERENCE BIBLIQUE

« Holopherne était étendu sur son lit, plongé dans l'assoupissement d'une complète ivresse. Judith avait dit à sa servante de se tenir dehors devant la chambre, et de faire le guet. Debout devant le lit, Judith pria quelque temps avec larmes, remuant les lèvres en silence : “Seigneur, Dieu d'Israël, disait-elle, fortifiez-moi, et jetez en ce moment un regard favorable sur l'œuvre de mes mains…” Elle s'approcha de la colonne qui était à la tête du lit d'Holopherne, détacha son épée qui y était suspendue et, l'ayant tirée du fourreau, elle saisit les cheveux d'Holopherne, en disant : “Seigneur Dieu, fortifiez-moi à cette heure !” Et de deux coups sur la nuque, elle lui trancha la tête. » (Judith 13, 4-10)

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Comme l'action et le récit, la tête est au centre du tableau: le visage d'Holopherne hurlant de douleur, les yeux révulsés, il essaie de voir ce qui se passe, ses mains prennent appui pour se relever, sa tête déjà à moitié coupée, vacille… le peintre reconstruit un véritable instantané.

lES DETAILS D'HOLOPHERNE

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judith vient de se retourner pour agir: de sa main elle tient fermement une lourde arme de guerre, dont elle se sert avec aisance, mais sa main est crispée, son visage est tendu et une ride marque un certain dégoût.

LES DETAILS DE JUDITH

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CONCLUSION

Clair obscur : Opposition des lumières et des ombres.

* le clair-obscur donne un sens religieux à la scène.* La lumière divine vient de très haut à gauche, éclairant presque verticalement l'épaule de l'homme et le buste de la femme. *Judith sort de l'ombre, elle est éclairée par Dieu, ses bras guidés par lui, c'est son geste qui est lumineux, son visage aussi, car sa détermination est fondée sur sa foi.

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4.integration dans le mouvement baroque

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POURQUOI ?

*théâtralité de la scène et renforce ainsi sa violence. *grand drapé rouge sang, comme la coulisse d’un théâtre que le peintre utilise pour mettre en valeur l’effet de son récit.*Le sang jaillit violemment sur les draps immaculés, dans un jet droit, invraisemblable mais saisissant.*l’éclatement de la violence, dans une mise en scène picturale qui doit saisir le punctum, le moment d’intensité maximal, du mouvement et des lumières, le dévoilement de la terreur et de la fougue, presque animale.