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Transcript

Son parcours de résistance

Simone Veil

A l'âge de 16 ans elle est déportée a Auschwitz, pendant la Shoah, elle y perd son père, sa mère et son frère

Le 30 mars 1944, Simone Jacob, sous un faux nom, Simone Jaquier, va rejoindre ses camarades pour fêter la fin des épreuves de baccalauréat, cependant sa famille était contre cette idée. Elle se fait contrôler par deux Allemands en civil qui repèrent la falsification de sa carte d'identité et l'arrêtent.

Née dans une famille de juifs originaire de Lorraine. La famille juive de Simone Jacob et non-pratiquante et "très laïque" "mon appartenance à la communauté juive ne m'a jamais fait problème. Elle était hautement revendiquée par mon père, non pour des raisons religieuses, mais culturelles"

Simone Veil née sous le nom de Simone Annie Liline Jacob, le 13 juillet 1927 à Nice, les Alpes-Maritimes.

DE sa naissance jusqu'a son adolescence

Le 13 avril 1944, soit deux semaines après leur arrestation, Simone âgée de 16 ans, Milou et Yvonne, sont escortées de Drancy, où se trouvent également Anne-Lise Stern et Marceline Rosenberg, qui deviendra la meilleure amie de Simone dans le camp à Auschwitz-Birkenau, un des centres d'extermination nazis, où elles arrivent le 15 avril au soir, après deux jours et demi de transport dans des wagons « étouffants, surpeuplés » dans lesquels s'entassaient des personnes de tous âges.

Un prisonnier parlant français lui conseille de se dire âgée de 18 ans, pour passer la sélection et éviter l'extermination. Elle reçoit le matricule 78651, qui lui est tatoué sur le bras. Le travail forcé consiste alors à « décharger des camions d'énormes pierres » et à « creuser des tranchées et aplanir le sol ». Une ancienne prostituée devenue kapo lui sauve la vie en la mutant dans une annexe d'Auschwitz. Elle accepte, à condition que sa mère et sa sœur la suivent

Déportation à Auschwitz-Birkenau

Le 30 janvier, Simone Jacob, sa mère et sa sœur sont arrivées au camp de Bergen-Belsen, Simone est postée à la cuisine. Sa mère meurt du typhus en mars. Sa sœur Madeleine, est atteinte également de la même maladie et est sauvée à temps grâce à l'arrivée des Alliés.

En juillet 1944, avec sa mère et sa sœur, Simone Jacob est transférée à Bobrek, à cinq kilomètres de Birkenau. Lors de l'évacuation du camp de Bobrek, le 18 janvier 1945, les Allemands emmènent leurs prisonniers dans une marche de la mort de 70 kilomètres de Bobrek à Auschwitz puis Gleiwitz. Ils sont ensuite transfèrer en train pour un voyage de huit jours où les prisonniers ne recevrons ni eau, sauf la neige fondue au fond de leur gamelle, ni nourriture, sauf les morceaux de pain jetés par les habitants apitoyés des villes traversées.

La sœur de Simone, Denise Jacob, entrée à 19 ans dans un réseau de la Résistance à Lyon, est arrêtée en 1944 et déportée à Ravensbrück, d'où elle reviendra. Son père et son frère Jean sont déportés en Lituanie. Simone Jacob ne les a jamais revus.

Marche jusqu'à Gleiwitz, transfert à Bergen-Belsen

Simone Jacob est de retour en France le 23 mai 1945 à Paris, et apprend qu'elle a réussi le baccalauréat passé en mars 1944, seule de toute l'Académie à l'avoir passé la veille de son arrestation.

Munie de sa licence de droit et de son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, elle renonce à la carrière d'avocate. En 1956, passe avec succès, le concours de la magistrature. Elle occupe un poste de haut fonctionnaire dans l'administration pénitentiaire au ministère de la Justice.

Pendant la guerre d'Algérie, missionnée par Edmond Michelet, elle réussit à faire transférer en France, des prisonnières algériennes exposées aux mauvais traitements et aux viols. Elle passe en 1964 aux affaires civiles. En 1969, elle entre au cabinet de René Pleven, ministre de la Justice.

Le 15 avril, Bergen-Belsen est libéré par les troupes britanniques. Simone, Madeleine et Denise sont les seules survivantes de la famille Jacob, puisque leur père, leur mère et leur frère ne sont pas revenus des camps. Après son retour en France, elle se tient prête à parler, mais a l'impression que personne ne veut l’entendre.

Elle s'inscrit, en 1945, à la faculté de droit de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris, où elle rencontre, Antoine Veil (1926-2013), qu'elle épouse le 26 octobre 1946, futur inspecteur des finances et chef d'entreprises. Elle et son mari se posent ainsi en précurseurs de l'amitié franco-allemande.

LA libération ET LE RETOUR EN FRANCE

Le président a décidé que Simone Veil reposerait au Panthéon, aux côtés de Victor Hugo, Jean Jaurès, ou encore Marie Curie

Son indépendance passant par le travail, elle a convaincu son mari de la laisser travailler, pour avoir la carrière fulgurante et remarquable que l'on connaît.Par son parcours et ses accomplissements, Simone Veil est devenue un véritable symbole du féminisme dans le monde entier.

Une figure de l'indépendance des femmes

En 1979, Simone Veil devient la première femme à prendre la présidence du Parlement Européen. Sa présence à ce poste très haut placé démontre aux femmes du monde entier que les femmes ont non seulement leur place en politique, mais au sommet des institutions les plus importantes. Simone Veil est aussi l'une des premières femmes à avoir revendiqué le droit de "tout faire" en étant une femme.

Impossible de penser aux droits des femmes sans penser à Simone Veil. Elle a transformé la vie des Françaises à tout jamais. Le 26 novembre 1974, Simone Veil monte à la tribune de l'Assemblée nationale et fait un discours poignant pour demander la légalisation de l'avortement. Malgré tous les désaccords subis, elle a persisté. Cela deviendra la Loi Veil quelques mois plus tard

Entré de Simone Veil et Antoine Veil au Panthéon

1er juillet 2018

Discours de Simone Veil à l'Assemblée nationale, sur l'avortement

novembre 1974

Simone épouse Antoine Veil

26 octobre 1946

Arrestation de la famille Jacob

mars-avril 1944

FIN !