2.1 - Synthèse intéractive - MSdGN

Schéma

D/ Quels sont les facteurs de motivation au travail ?

2.1 - Comment fédérer les acteurs de l'organisation ?

Plan

C/ Pourquoi privilégier la dynamique de groupe et la coopération ?

B/ Quels sont les différents styles de direction ?

A/ Comment concilier les intérêts des différents acteurs de l'organisation ?

Thème 2 : Les organisations et les acteurs

Schéma

La satisfaction des revendications individuelles et/ou collectives des salariés impacte négativement la rentabilité des actions détenues par les actionnaires. En effet, l'augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail augmentent les charges de l'entreprise. Ce qui diminue le résultat de l'entreprise et donc ses dividendes.

Les salariés souhaitent maximiser leur revenu, exercer leur emploi dans des conditions intéressantes pendant que les représentants du personnel et les syndicats des salariés œuvrent pour l’amélioration des conditions de travail et la défense de leurs adhérents.

Même si les intérêts des actionnaires et des salariés sont divergents, ils peuvent être convergents. Ils souhaitent tous les deux la pérennité de l'entreprise. En effet, si l'entreprise est pérenne, les actionnaires vont conserver leur investissement et seront rémunérés sur le long terme.

La recherche de dividendes toujours plus élevés se réalise au détriment des salariés. En effet, l'augmentation des dividendes nécessite plus de bénéfices. Pour atteindre cet objectif, l'entreprise doit faire des économies de charges. Les charges de personnel sont souvent les plus élevées. L'entreprise va donc minimiser ces charges pour augmenter le résultat.

Les intérêts et attentes divergents des actionnaires et des salariés

Les actionnaires cherchent à maximiser la rentabilité de leurs investissements. C'est à dire qu'ils souhaitent avoir la meilleure rémunération possible (les dividendes).

A/ Comment concilier les intérêts des différents acteurs de l'organisation ? (1/2)

Certaines entreprises instituent progressivement des rituels, des codes, des expressions qu’on ne retrouve nulle part ailleurs à l’identique. Les nouveaux arrivants s’habituent, s’intègrent et participent et coopèrent davantage aux efforts collectifs. Dans le même temps, les dirigeants de ces organisations, ayant eux-mêmes contribué à la mise en place et à la diffusion de la culture, y participent, rassurant ainsi les collaborateurs.

Si l’on considère que tant les dirigeants que les salariés adoptent une même culture, sa diffusion peut constituer un élément renforçant la cohésion et contribuer ainsi à l’atteinte des objectifs de tous.

La culture renforce les liens entre les salariés et les actionnaires

La culture d’entreprise se définit comme un ensemble de croyances et de convictions partagées par les membres de l’organisation et qui détermine comment ceux-ci agissent tant en interne que vis-à-vis d’acteurs extérieurs. La culture d’entreprise peut adopter plusieurs signes tels que des rituels, un langage commun, des symboles matériels.

A/ Comment concilier les intérêts des différents acteurs de l'organisation ? (2/2)

Schéma

Décidez, déléguez, innovez. La confiance est totale et les collaborateurs sont très satis-faits et motivés par l’écoute qui leur est accordée. La communication est excellente et l’information circule bien tant verticalement qu’horizontalement. Le travail collaboratif est très présent.

Votre avis compte pour moi. Le dirigeant accorde une grande confiance à ses équipes et applique fréquemment leurs propositions. La circulation d’informations est montante et descendante. Le travail collaboratif existe mais à un degré modéré.

Le participatif

Le consultatif

Le paternaliste

Je vous entends, mais c’est moi qui décide. Ce dirigeant ne place aucune confiance dans ses collaborateurs qui sont motivés par des avantages économiques. Il écoute rarement les remontées d’informations mais il peut parfois en tenir compte. Il souhaite garder le contrôle.

Faites ce que j’ordonne. Le manager n’a pas confiance en ses collaborateurs à qui il donne des ordres et qu’il n’écoute pas. Ceux-ci sont généralement insatisfaits de sa méthode et des conditions de travail. Les salariés sont motivés par la sécurité et le statut.

L'autoritaire

B/ Quels sont les différents styles de direction ?

Il n'est pas toujours facile de prendre des décisions car tous les acteurs de l'organisation n'ont pas les mêmes intérêts. Un manager peut privilégier certains acteurs au détriment d'autres. De plus, le décideur doit parfois prendre des décisions qui impactent la carrière des salariés (licenciement, choix dans les promotions. Par ailleurs, le manager subit parfois des pressions contradictoires (grèves des salariés, exigences de rentabilité des actionnaires). Ce qui rend la prise de décision plus compliquée.

Décision de groupe

Cohésion

En général, dans l’entreprise, la décision appartient à plusieurs catégories d’acteurs. Les actionnaires fixent des objectifs de rentabilité aux dirigeants qui déterminent alors les grandes orientations stratégiques pertinentes. Celles-ci sont déclinées en autant de projets ou de missions que nécessaire, qui sont gérés par les managers/chefs de projet. Les collaborateurs sont ensuite chargés d’exécuter ces missions avec plus ou moins de pouvoir de décision.

Leadership

La cohésion est un processus dynamique qui se caractérise par la tendance d'un groupe à se serrer les coudes et à demeurer unis dans la poursuite de ses objectifs.La cohésion entre acteurs internes n’est pas universellement nécessaire du point de vue de certains mais elle est souhaitable et est adoptée afin d’obtenir de meilleurs résultats, de rendre les salariés heureux de travailler ou encore de satisfaire davantage les clients.

C/ Pourquoi privilégier la dynamique de groupe et la coopération ? (1/2)

Schéma

La coopération est un mode de relation où les individus participent volontairement à un travail commun. Qu'elle soit spontanée ou induite par un problème à résoudre, elle permet de s'accorder vers un objectif commun et/ou une méthode commune.Les réunions, les projets favorisent la coopération. En effet, les acteurs peuvent travailler ensemble autour de projets communs.Il existe des outils qui favorisent la coopération (Klaxoon, Trello, …). Ces outils numériques permettent d'organiser et de suivre le travail ou l'avancement du projet.

Modes d'action coopératifs

C/ Pourquoi privilégier la dynamique de groupe et la coopération ? (2/2)

Schéma

Pour impliquer les salariés, il faut satisfaire leurs besoins. Ainsi, ils se sentiront bien dans leur entreprise et chercheront à fournir un travail de meilleure qualité.Les collaborateurs motivés sont plus heureux au travail et s’investissent davantage afin de satisfaire les clients ou plus généralement d’atteindre les objectifs qui leur sont fixés. Il est donc fondamental de l’entretenir.

Les organisations qui œuvrent sincèrement dans le sens de l’amélioration de la qualité de vie au travail bénéficient généralement d’une véritable adhésion des collaborateurs à leurs objectifs. Les collaborateurs participent davantage, innovent, et contribuent au succès de l’organisation. Chaque acte possède un sens individuel et collectif. Chacun est valorisé et protégé. A minima, l’absentéisme diminue.

La qualité de vie au travail

Les collaborateurs motivés sont plus heureux au travail et s’investissent davantage afin de satisfaire les clients ou plus généralement d’atteindre les objectifs qui leur sont fixés. Il est donc fondamental de l’entretenir.

On peut voir se dessiner un cercle vertueux : les collaborateurs sont heureux et sécurisés, ils s’investissent, les clients en bénéficient par des produits et des services d’excellente qualité, achètent davantage et recommandent leur fournisseur, les ventes augmentent, la rentabilité également, celle-ci est redistribuée aux salariés en matière de QVT et la boucle s’amplifie.

Selon Herzberg, les facteurs de motivation dits « moteurs » sont essentiellement internes, c’est-à-dire propres à l’individu.

Les facteurs de motivation internes et externes

Herzberg identifie également les facteurs d’hygiène, qui sont extérieurs aux collaborateurs. Quand ces facteurs d’hygiène sont mal gérés par l’organisation, ils génèrent de l’insatisfaction et, au mieux, quand ils sont correctement gérés, une absence d’insatisfaction.

D/ Quels sont les facteurs de motivation au travail ?