À LA DÉCOUVERTE DU PIB
blomme.lea
Created on October 10, 2021
Activité de seconde à réaliser en autonomie
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Transcript
À la découverte du
PIB
Commencer
INTRODUCTION
Notre objectif aujourd'hui est de répondre à trois questions - Qu'est-ce que le PIB ?- Comment mesurer la croissance économique à partir du PIB ?- Quelles sont les limites du PIB et de la croissance ?
MISSIONS
1
2
3
4
Qu'est-ce que le PIB ?
Regarde la vidéo puis réponds aux questions
Que mesure le PIB ?
L'ensemble des productions économiques réalisées sur un territoire
Uniquement les productions marchandes
Toutes les productions réalisées sur le territoire
Question 1/3
Faux !
Le PIB mesure-il la production domestique ?
La production domestique est la production des ménages pour leur usage propre. Elle ne fait pas l'objet d'un échange donc même si elle augmente le bien-être, elle n'est pas comptabilisée dans le PIB.
Faux !
Les productions non-marchandes sont comptabilisées dans le PIB
Même si elles ne sont pas produites pour réaliser du profit, car les associations et l'État réalisent des productions dans un but non lucratif, les productions non-marchandes sont des richesses créées dans le but d'être échangées.
Pour avoir un indicateur fiable il faut mesurer :
L'indice des prix à la consommation
Le PIB nominal
Le PIB réel
Question 2/3
Le PIB réel est le PIB auquel on a retiré le poids de l'inflation autrement dit de la hausse des prix.
Le PIB nominal est la somme des valeurs ajoutées marchandes et non-marchandes. Il ne tient pas compte de l'inflation.
L'indice des prix à la consommation (IPC) est un indicateur qui révèle la variation des prix au cours de l'année. Il permet de rendre compte de l'inflation (hausse généralisée des prix).
Faux !
L'indice des prix à la consommation rend compte de l'inflation mais ne suffit pas à rendre compte du PIB.
L'IPC permet de mesurer l'inflation autrement dit la hausse généralisée des prix.
Faux !
Le PIB nominal est mesuré sans tenir compte de l'inflation
Or, si les prix augmentent sans que la quantité produite n'augmente alors on pourrait croire à tort que le PIB a augmenté. Il faut donc retirer le poids de l'inflation pour rendre compte de la hausse de la quantité de richesses produites.
Pour réaliser des comparaisons entre pays il faut :
Mesurer le PIB par tête en parité de pouvoir d'achat
Exprimer le PIB dans une valeur commune
Comparer le PIB global du pays
Question 3/3
Faux !
Cela ne suffit pas !
Le PIB doit être mesuré en parité de pouvoir d'achat qui est une valeur fictive permettant de convertir chaque monnaie dans une valeur commune. Cependant, il faut aussi rapporter le PIB au nombre d'habitants si on veut que la mesure des richesses soit fiable.
Faux !
Cet indicateur n'est pas révélateur en tant que tel !
Chaque pays dispose de sa propre monnaie et toutes les monnaies n'ont pas les mêmes valeurs. De plus, si deux pays ont le même PIB mais que l'un a deux fois plus d'habitants alors la richesse de chacun n'est pas identique.
Bravo !
Tu as rempli le premier objectif
Le produit intérieur brut (PIB) est la richesse créée au cours d’une année sur un territoire donné. On le mesure de la manière suivante : PIB = Somme des valeurs ajoutées + TVA + droit de douane Le PIB est un outil efficace pour rendre compte de l’évolution de la production à condition de le calculer en volume. Le PIB en volume (ou PIB réel) est le PIB auquel on a retiré le poids de l’inflation (hausse des prix). En effet, si les prix augmentent de 2% et que le PIB passe de 100 euros à 102 euros, la quantité produite n’a pas augmenté, seuls les prix ont augmenté. Le PIB qui ne tient pas compte de l’inflation est appelé PIB en valeur ou PIB nominal. Le PIB permet également de faire des comparaisons internationales dans la mesure ou il est exprimé en parité de pouvoir d’achat (PPA) qui est une monnaie fictive qui permet de faire la conversion de toutes les devises (monnaies de chaque pays). Enfin, le PIB montre le niveau de vie à condition qu’il soit calculé en PIB/habitant sinon le PIB est assez peu révélateur du niveau de vie et de richesse des habitants du pays.
Regarde la méthodologie de la lecture des taux de croissance
Lire un taux de croissance
Un taux de croissance est un taux de variation (ou taux d’évolution). On le calcule de la manière suivante : (VA-VD)/VD x 100 Pour lire un taux de croissance correctement il faut retenir :
- Les données sont exprimées en pourcentage.
- Pour faire une lecture correcte on ne dit pas "le taux de" mais on démontre l'évolution de ce qui est étudié. (ici le PIB donc la production).
- Si le taux de croissance est positif il s'agit toujours d'une hausse, même si la valeur est inférieure à celle de l'année précédente ou si la courbe est décroissante. Exemple : en 2010, la production nationale américaine a augmenté de 3%. En 2011, on assiste à un ralentissement de la croissance puisque le PIB américain a augmenté de 1,7%.
- Si le taux de croissance est négatif, il s'agit toujours d'une baisse, même si la valeur est supérieure à celle de l'année précédente ou si la courbe est croissante. Exemple : en 2009, le PIB mondial a diminué de 1,2%.
- Si le taux de croissance est égal à ou proche de zéro, il s'agit d'une stagnation. Il n'y a eu ni hausse ni baisse. Exemple : En 2012, les prévisions de la croissance européenne indiquent que la production sera quasiment identique à celle de l'année précédente car le PIB n'augmenterait que de 0,2%.
- Pour faire un petit calcul pertinent, on peut calculer un écart en points de pourcentages. Exemple : En 2011, la production européenne augmentait de 1,6% contre une hausse de 1,8% l'année précédente. On assiste donc à une baisse du taux de croissance de 0,2 point de pourcentage. La croissance a donc ralenti.
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Quelques exemples pour s'entraîner : - En 1950, le PIB français a augmenté de 8,5%. - En 2010, le PIB français a diminué de 3%.
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Trouve la bonne réponse
3 fois
9 fois
+ 9 fois
La production a diminué...
Faux !
Quand la production baisse, la variation du PIB est négative.
Faux !
Quand la production baisse, la variation du PIB est négative.
Trouve la bonne formulation
En 2010, la croissance mondiale a augmenté de 5%.
En 2010, le taux de croissance mondial est de 5%
En 2010, la production mondiale a augmenté de 5%
Faux !
On ne dit pas le taux de !
Faux !
La phrase est mal formulée, essayez d'interpréter davantage !
Trouve la bonne réponse
Entre 2010 et 2011, la production mondiale a augmenté moins vite, on assiste à une baisse de 1,2 points du taux de croissance du PIB.
Entre 2010 et 2011 on assiste à une baisse du PIB de 1,2%.
Entre 2010 et 2011, la production mondiale a diminué, on assiste à une baisse de 1,2 points.
Faux !
Si le taux de croissance est positif ce n'est pas une baisse !
Même si le taux de croissance est plus bas que celui de l'année précédente, il ne s'agit pas d'une baisse si il est toujours positif, c'est un simple ralentissement de la hausse de la production.
Faux !
Si le taux de croissance est positif ce n'est pas une baisse !
Même si le taux de croissance est plus bas que celui de l'année précédente, il ne s'agit pas d'une baisse si il est toujours positif, c'est un simple ralentissement de la hausse de la production.
Bon travail !
Tu sais maintenant lire un taux de croissance, nous allons pouvoir passer à la suite !
Fiche méthode : Lire un taux de croissance Un taux de croissance est un taux de variation (ou taux d’évolution). On le calcule de la manière suivante : (VA-VD)/VD x 100 Pour lire un taux de croissance correctement il faut retenir :
- Les données sont exprimées en pourcentage.
- Pour faire une lecture correcte on ne dit pas "le taux taux" mais on démontre l'évolution de ce qui est étudié. (ici le PIB donc la production).
- Si le taux de croissance est positif il s'agit toujours d'une hausse, même si la valeur est inférieure à celle de l'année précédente ou si la courbe est décroissante. Exemple : en 2010, la production nationale américaine a augmenté de 3%. En 2011, on assiste a un ralentissement de la croissance puisque le PIB américain a augmenté de 1,7%.
- Si le taux de croissance est négatif, il s'agit toujours d'une baisse, même si la valeur est supérieure à celle de l'année précédente ou si la courbe est croissante. Exemple : en 2009, le PIB mondial a diminué de 1,2%.
- Si le taux de croissance est égal à zéro, il s'agit d'une stagnation. Il n'y a eu ni hausse ni baisse. Exemple : En 2012, les prévisions de la croissance européenne indiquent que la production sera quasiment identique à celle de l'année précédente car le PIB n'augmenterait que de 0,2%.
- Le taux de croissance annuel moyen en revanche montre l'évolution moyenne par année sur une période. Exemple : Au Japon, entre 1999 et 2012, la production a augmenté de 1,2% en moyenne par an.
- Pour faire un petit calcul pertinent, on peut calculer un écart en points de pourcentages. Exemple : En 2011, la production européenne augmentait de 1,6% contre une hausse de 1,8% l'année précédente soit une baisse de 0,2 points de pourcentage. La croissance a doc ralenti.
On appelle externalité la conséquence involontaire et sans contrepartie de l'action d'un agent qui améliore (externalité positive) ou détériore (externalité négative) la situation d'un autre agent.
Consigne : Explorez la ville À l'aide des différents indices que vous trouverez, complétez le tableau de l'activité 3 permettant de répondre au sujet : Montrez les limites du PIB et de la croissance.
La hausse de la production et de l’efficacité des facteurs de production conduit à l’épuisement des ressources naturelles. On peut prendre comme exemple la surpêche liée au progrès technique. Les ressources naturelles sont en effet des biens communs autrement dit des biens non-exclusifs ce qui signifie que tout le monde peut y avoir accès gratuitement, et rivaux ce qui signifie que ce l’usage par les uns des ressources empêche l’usage de ces ressources pour les autres. G. Hardin montre que ces biens communs font l’objet d’une surexploitation car leur gratuité conduit les agents économiques à les exploiter au maximum, ce qui à terme, conduit à une disparition des ressources. Il parle de tragédie des biens communs. Ainsi, la croissance économique peut conduire à la disparition des ressources ce qui limitera les possibilités de croissance future car les ressources deviendront de plus en plus rares.
La pollution est une conséquence néfaste de la production. En effet, pour produire, mais aussi vendre les marchandises les organisations productives émettent des gaz à effet de serre qui sont responsables de la pollution atmosphérique et de trous dans la couche d’ozone, responsables du réchauffement climatique.La pollution est une externalité négative : il s’agit de la conséquence involontaire de l’activité d’un agent qui dégrade la situation d’autres agents sans contrepartie monétaire. On peut prendre l’exemple d’une usine qui, de manière involontaire produit des gaz à effet de serre (son objectif est produire et non polluer) mais ne supporte par le coût humain de la pollution (soins médicaux, arrêts maladie...).Ainsi, la production peut être source d’externalités (émission de polluants). À terme, les émissions de polluants peuvent nuire à l’efficacité de la main d’oeuvre (car elle sera en mauvaise santé) ou participer au dérèglement climatique qui peut conduire à l'apparition de catastrophes naturelles qui peuvent entraîner la destruction de sites de production.
Le PIB ne rend pas compte des inégalités au sein du territoire car le PIB par habitant n’est qu’une moyenne. En effet, il indique ce que en moyenne chacun produit comme richesse par année. Cependant, si le pays est fortement inégalitaire, alors les richesses produites ne profitent qu'à un petit nombre. Ainsi, il n'est pas synonyme de bien-être.
BRAVO !
À présent vous savez tout sur le PIB !Bon courage pour les révisions