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Transcript

Quelle définition ?

Les bases

Les types de classes inversées

Mettre en place la classe inversée

Des exemples, des ressources, des outils

La classe inversée

1. Quelle définition ?

La classe inversée est « une approche pédagogique consistant à inverser et à adapter les activités d’apprentissage traditionnellement proposées aux apprenantes et apprenants en utilisant en alternance la formation à distance et la formation en classe pour prendre avantage des forces de chacune. Dans ce modèle, les contenus de cours sont livrés au moyen de ressources consultables en ligne – le plus souvent des capsules vidéo – et le temps de classe est exclusivement consacré à des projets d’équipe, à des échanges avec l’enseignant et entre pairs, à des exercices pratiques et à d’autres activités de collaboration » (Service de soutien à la formation de l’Université de Sherbrooke [SSFUS], 2011).

2. Les bases de la classe inversée

La classe inversée, d’abord décrite comme un dispositif d’enseignement par Éric Mazur dans les années 1990 (Mazur, 1997 ; Crouch et Mazur, 2001). Elle a ensuite été popularisée et fait l’objet d’ouvrage par Bergmann et Sams (Bergmann et Sams, 2015), deux enseignants de chimie, dans les années 2000. Marcel Lebrun (Lebrun, 2016) a contribué de façon importante à la description de cette stratégie pédagogique en présentant, entre autres, une typologie des classes inversées, que nous présenterons dans cette formation.

Cette méthode s’appuie sur quelques principes: 1- L’explication des savoirs « bruts », telle que donnée traditionnellement lors des cours magistraux, ne requiert pas la présence de l’enseignant. On ajoute aux explications magistrales traditionnelles qu’elle ne répond pas aux besoins des apprenants, allant trop rapidement pour certains, trop lentement pour d’autres, dépassant les délais d’attention des apprenants et étant interrompue par la gestion de classe nécessaire. 2- Le moment où l’élève a le plus besoin de l’enseignant, c’est lorsqu’il intègre les notions de façon active. Traditionnellement, lors d’exercices ou activités d’apprentissage donnés par l’enseignant. Or, ces activités sont souvent réalisées majoritairement hors de la classe sous forme de devoirs, moment où l’enseignant n’est pas présent pour accompagner l’apprenant. 3- Les apprenants absents de classe sont souvent pénalisés, n’ayant pas accès aux savoirs enseignés pendant le cours et n’ayant pas nécessairement de ressources à la maison pour rattraper le retard. Cette vidéo résume le principe de la classe inversée : Inverser la classe permet donc de maximiser le temps présentiel en étant disponible pour répondre aux besoins réels des apprenants au moment où ils intègrent les apprentissages, donc en réalisant des devoirs et des activités pédagogiques de mise en application des notions en classe et en répondant aux questions des apprenants. De plus, la réalisation de courtes capsules vidéos présentant la matière ou les notions théoriques permet à l’élève d’écouter à son rythme ce contenu à la maison. Les apprenants absents peuvent aussi poursuivre les apprentissages de la maison et bénéficier de l’aide de l’enseignant à leur retour en classe. En fait, enseigner des contenus en classe prend beaucoup de temps, ce temps libéré par l’écoute des vidéos hors de la classe est un énorme gain pour accompagner de façon personnalisée ou différenciée les apprenants.

3. Les types de classes inversées

Marcel Lebrun, professeur et conseiller pédagogique au Louvain Learning Lab au sein de l’université catholique de Louvain, en Belgique, est une référence dans l’étude des classes inversées (Lebrun, 2016).

a.

b.

Une ou des classes inversées ?

La classe inversée et les matières disciplinaires Il y a en fait presque autant de classes inversées que d’enseignants. Certaines matières se prêtent peut-être plus naturellement à la classe inversée classique, particulièrement dans le contexte où des activités pédagogiques d’application des concepts sont prévues en présentiel. Tous les cours qui demandent une application de processus pour résoudre des problèmes peuvent donc sembler plus faciles à adapter à une classe inversée. On peut penser aux mathématiques, aux cours de sciences avec des applications de formules, comme la chimie et la physique, mais aussi au français pour tout ce qui touche à la grammaire. Mais la classe inversée s’adapte également aux autres matières, souvent dans une formule misant sur la réalisation de projets plutôt que des exercices. On peut penser à la géographie, l’histoire ou en langues, où l’exposition des concepts de bases et des règles peuvent être faite via des vidéos. En arts plastiques, la classe inversée sert non seulement à transmettre les concepts théoriques, mais également à livrer les consignes sur les projets et techniques à réaliser. Le temps de classe sera alors maximisé pour la réalisation des travaux pratiques ou des oeuvres. « Il y a autant de classes inversées que d’enseignants “renversants” » Annick Arsenault En résumé, la classe inversée s’adapte, de différentes façons, à toutes les matières. Certains enseignants marient plusieurs méthodes pédagogiques et se servent de la classe inversée pour pousser la réflexion des apprenants, pour favoriser la collaboration entre eux et la coconstruction de projets. Voici une vidéo de Marcel Lebrun qui présente la stratégie de la classe inversée :

Typologie des classes inversées selon les moments d’apprentissages (Lebrun, 2019)

Dans la classe inversée de type 1, l’élève prend connaissance de la matière au travers de textes et de vidéos et le temps en classe est consacré à la mise en application, aux exercices, aux projets. Le savoir reste déterminé par le professeur.

Dans la classe inversée de type 2, une autre hybridation présence/distance est mise en œuvre : les enseignants envoient les apprenants chercher de l’information hors de la classe et leur demandent, en présentiel, de présenter aux autres apprenants le fruit de leurs investigations.

La classe inversée de type 3 est marquée par un mouvement en quatre temps. À distance, l’élève effectue des travaux de recherche, puis expose les résultats de ses recherches en classe, ce qui entraîne la création à distance de textes et de vidéos qui deviennent source de débats en classe.

Dans la classe inversée de type 1, l’élève prend connaissance de la matière au travers de textes et de vidéos et le temps en classe est consacré à la mise en application, aux exercices, aux projets. Le savoir reste déterminé par le professeur.

Dans la classe inversée de type 2, une autre hybridation présence/distance est mise en œuvre : les enseignants envoient les apprenants chercher de l’information hors de la classe et leur demandent, en présentiel, de présenter aux autres apprenants le fruit de leurs investigations.

La classe inversée de type 3 est marquée par un mouvement en quatre temps. À distance, l’élève effectue des travaux de recherche, puis expose les résultats de ses recherches en classe, ce qui entraîne la création à distance de textes et de vidéos qui deviennent source de débats en classe.

La classe renversée : définition, intérêts et exempleLa classe renversée, qu’est-ce que c’est ?À l’instar de la classe inversée, la classe renversée est un modèle de pédagogie active. Ceci dit, ici, on sort complètement du schéma classique de formation. Il ne s’agit plus de cours théorique dispensé par l'enseignant et d’activités pratiques réalisées par les apprenants. Dans la classe renversée, ce sont les apprenants qui prennent les rennes. Ils construisent en groupe leur propre contenu pédagogique sur la base de divers sujets de réflexion. Une sorte de DIY (Do It Yourself) de l'enseignement. L'enseignant, lui, se met dans la peau de l'apprenant. L’idée ensuite est de lui présenter, ainsi qu’au reste des participants, les travaux en utilisant différents supports. C’est une méthode d’enseignement exigeante et enrichissante, tant pour l'enseignant que pour les élèves, qui mérite d’être ajoutée dans les pratiques pédagogiques. Quels sont les intérêts d’intégrer la classe renversée dans ses actions de formation ?Même si, au départ, cette pédagogie innovante peut paraître déroutante pour les élèves, son efficacité est redoutable pour assimiler des connaissances. Il n’existe effectivement pas de meilleure méthode d’apprentissage que celle d’enseigner soi-même. Les apprenants engagés deviennent acteurs à part entière de leur apprentissage. La classe renversée permet en outre de sortir de sa zone de confort et de gagner en assurance. Source : site Internet Boost Your Learning Pour en savoir plus

4. Mettre en place la classe inversée

La posture

La préparation

Les activités en classe

4. Mettre en place la classe inversée

La posture

a. Quelle posture adopter ?

Comment favoriser l’intégration réussie d’une approche de classe inversée ? Par une posture pédagogique différente du traditionnel cours magistral. Voici quelques éléments à prendre en considération: En tant qu’enseignant, il importe d’être prêt à :

  • Investir du temps pour préparer ou sélectionner les vidéos.
  • Investir du temps pour organiser le cours sur une plateforme (et la maîtriser), ainsi que faire la mise à jour du contenu.
  • Préparer une planification détaillée d’une série de cours à venir, qui sera disponible pour les apprenants qui auront la possibilité d’aller à leur rythme dans une approche de différenciation pédagogique.
  • Préparer le plus d’activités possible qui se vivent de façon autonome ou en petits groupes.
  • Minimiser les explications magistrales en grand groupe, même si parfois, la tentation sera grande.
  • Accepter qu’en classe, les apprenants travaillent plus que vous!
  • Miser sur la responsabilisation et l’autonomie des apprenants en leur enseignant des stratégies pour y parvenir
Les apprenants, quant à eux, devront accepter :
  • D’être responsables et autonomes en utilisant les ressources à leur disposition.
  • D’être les actifs dans leurs apprentissages.
Comme à peu près toutes les méthodes pédagogiques alternatives, par expérience, une approche hybride, en gardant une partie traditionnelle, donne rarement les résultats escomptés. En effet, si vous offrez à vos apprenants une avenue, si petite soit-elle, pour passer à un apprentissage passif (par exemple, donner des explications magistrales lorsque vous sentez que les apprenants sont en difficulté), plusieurs risquent d’attendre ces explications plutôt que de faire la partie théorique à distance.

b. Quelques conseils

c. La méthode "coop"

Si votre système de classe inversée permet aux apprenants d’aller à leur rythme de façon individuelle, certains apprenants en profiteront pour aller plus rapidement. Que faire avec eux? Une possibilité est de faire un système « Coop ». Ce nom vient de certaines universités qui alternent les études et la pratique dans un milieu de travail. Ce système est simple:

  • Les apprenants qui vont plus rapidement doivent répondre à certains critères que vous choisissez (terminer tous les exercices, faire un mini-test enrichi, démontrer qu’ils maîtrisent bien la matière, etc.);
  • Ces apprenants sont identifiés clairement en classe comme étant les apprenants « Coop »;
  • Ces apprenants ont la responsabilité d’aider les autres apprenants, ils deviennent une référence dans la classe, une sorte de mini-professeur;
  • En échange, ils ont droit à une contrepartie qui peut prendre plusieurs formes: au primaire, si vous avez un système d’émulation déjà en place il pourra être utilisé. Au secondaire, un certificat ou une lettre de recommandation pour un futur emploi ou une bourse d’études est possible. Les apprenants plus vieux apprécient beaucoup cette lettre, qui sera amplement méritée.
Les avantages du système « Coop » sont multiples, autant pour les apprenants « mini-professeur » que pour les autres. En voici une liste non exhaustive:
  • Les apprenants sont parfois gênés d’aller voir un professeur, ils préféreront aller voir un ami dans la classe. Mais ils sont parfois gênés de le faire. Sachant que l’élève est mandaté pour lui répondre, il ira le voir plus rapidement.
  • Les apprenants identifiés au programme sont valorisés, ce qui peut être profitable pour leur estime personnelle.
  • La capacité à expliquer des notions aux autres apprenants fait appel à des compétences différentes. Parfois, en expliquant, les apprenants Coop s’apercevront qu’ils n’ont pas saisi un détail et iront parfaire leurs apprentissages. Les apprenants Coop augmenteront ainsi leur compréhension des différents concepts en aidant les autres.
  • L’enseignant sera libéré des questions plus simples, car les apprenants qui ont de petites difficultés pourront être aidés par les apprenants Coop. L’enseignant pourra ainsi donner plus de temps aux apprenants qui manifestent de plus grandes difficultés.
Source : Le système coop de Mme Jobin, enseignante au secondaire, Cadre21

d. Informer les parents

Finalement, n’hésitez pas à informer les parents de votre approche, peut-être en leur faisant justement une capsule vidéo expliquant votre approche.

Comment favoriser l’intégration réussie d’une approche de classe inversée ? Par une posture pédagogique différente du traditionnel cours magistral. Voici quelques éléments à prendre en considération: En tant qu’enseignant, il importe d’être prêt à :

  • Investir du temps pour préparer ou sélectionner les vidéos.
  • Investir du temps pour organiser le cours sur une plateforme (et la maîtriser), ainsi que faire la mise à jour du contenu.
  • Préparer une planification détaillée d’une série de cours à venir, qui sera disponible pour les apprenants qui auront la possibilité d’aller à leur rythme dans une approche de différenciation pédagogique.
  • Préparer le plus d’activités possible qui se vivent de façon autonome ou en petits groupes.
  • Minimiser les explications magistrales en grand groupe, même si parfois, la tentation sera grande.
  • Accepter qu’en classe, les apprenants travaillent plus que vous!
  • Miser sur la responsabilisation et l’autonomie des apprenants en leur enseignant des stratégies pour y parvenir
Les apprenants, quant à eux, devront accepter :
  • D’être responsables et autonomes en utilisant les ressources à leur disposition.
  • D’être les actifs dans leurs apprentissages.
Comme à peu près toutes les méthodes pédagogiques alternatives, par expérience, une approche hybride, en gardant une partie traditionnelle, donne rarement les résultats escomptés. En effet, si vous offrez à vos apprenants une avenue, si petite soit-elle, pour passer à un apprentissage passif (par exemple, donner des explications magistrales lorsque vous sentez que les apprenants sont en difficulté), plusieurs risquent d’attendre ces explications plutôt que de faire la partie théorique à distance.

4. Mettre en place la classe inversée

La préparation

Les vidéos Deux grandes options s’offrent à vous: concevoir vos vidéos ou utiliser des vidéos déjà existantes. Chaque option a ses avantages et inconvénients. Quelques suggestions

  • Que vous construisez la vidéo ou qu’il s’agisse d’une vidéo déjà existante, elle ne doit pas être trop longue. Évitez les vidéos de 20 minutes, en général personne ne les écoutera jusqu’à la fin. Fixez-vous un objectif de 3 minutes avec un maximum autour de 6 minutes. Ça vous permettra de limiter l’information contenue dans votre vidéo.
  • Privilégiez une vidéo pour un concept. Les apprenants pourront ainsi retrouver rapidement la vidéo dont ils ont besoin, au lieu de se promener dans une même vidéo pour retrouver ce qu’ils cherchent.
  • Divisez les vidéos comportant des explications de celles contenant des exemples.
  • Chaque vidéo doit avoir un titre significatif. Les apprenants (et vous) doivent retrouver facilement ce qu’ils cherchent.

La classe inversée demande un certain investissement de temps en amont des activités vécues à distance. Voici donc quelques pistes pour préparer ces activités. Intention pédagogique Quelle est votre intention pédagogique à la base de l’élaboration de votre activité nécessitant la création d’une vidéo? Désirez-vous effectuer une révision, aborder un nouveau contenu, susciter la réflexion, expliquer les démarches d’une résolution de problème? Le concept à aborder Quel élément de votre programme ou, plus précisément, quelle notion sera abordée ? Divisez les notions en sous-notions. Idéalement, privilégiez un seul concept par vidéo afin d’éviter les longueurs.

4. Mettre en place la classe inversée

Les activités en classe

a. Le choix des exercices

Le choix des exercices Que ces exercices soient en format papier ou électronique, l’ordre dans lequel ils seront présentés ainsi que la rétroaction qui y sera associée seront les éléments clefs. Il est intéressant de concevoir des séquences d’exercices progressifs. En combinaison avec une rétroaction rapide, les apprenants pourront déceler leurs difficultés dès le début, les corriger, pour pouvoir ensuite progresser vers des problèmes plus complexes.

b. La rétroaction

La rétroaction Premier niveau de rétroaction: L’accès aux différents corrigés ou la correction automatique. Certaines plateformes permettent de faire une rétroaction plus personnalisée, selon la réponse. Le deuxième niveau de rétroaction: L’entraide par les pairs. Si vous favorisez un environnement de travail où les apprenants peuvent poser des questions à leurs collègues de classe, ils pourront aller chercher la réponse à plusieurs de leurs questions. Troisième niveau de rétroaction: L’enseignant. L’enseignant est et doit être disponible pendant le temps de classe pour aider les apprenants. Ce temps libéré lui permet de donner une aide principalement individuelle. Si un apprenant corrige un exercice, mais qu’il ne saisit pas ses erreurs, qu’il aura demandé à un ami sans avoir pu obtenir une réponse satisfaisante, l’enseignant pourra alors être sollicité et prendre le temps de l’aider. Il est aussi possible de former de petits groupes qui ont des difficultés communes et travailler avec eux. En fait, tout est possible, selon votre style d’enseignement. La rétroaction en distanciel : De façon concrète, voici quelques façons de fournir de la rétroaction dans un contexte de classe inversée:

  • Exercices interactifs en ligne, avec rétroactions automatiques.En mode présentiel, l’enseignant génère les rétroactions sur le champ: lorsque l’élève n’arrive pas à résoudre un problème, il consulte l’enseignant et ce dernier est disponible pour lui accorder tout le temps nécessaire pour l’aider. Dans un contexte à distance, il est possible d’automatiser certaines rétroactions pour assurer une intervention de « première ligne ». L’expérience permet d’appréhender certaines questions ou de connaître les erreurs les plus fréquentes des apprenants permettant d’aborder le tout en rétroaction automatique. Plusieurs plateformes telles que Google Formulaire, Microsoft Forms, SurveyMonkey, Drag’n’Survey et bien d’autres permettent en effet de générer des séquences de questions et d’intégrer une rétroaction lorsque l’élève fait une erreur ou n’a pas la bonne réponse.
  • Préparer des vidéos de rétroactionEn anticipant la plupart des questions et des difficultés rencontrées par les apprenants, autant pour les exercices plus classiques que pour les différentes phases d’un projet, il peut être judicieux de préparer des vidéos répondant à l’avance à ces différentes questions. Ce peut être sous forme aussi détaillée que la résolution d’un problème ou en donnant des détails précis sur ce qui est attendu. Pour un projet plus complexe, une foire aux questions peut aussi être une stratégie gagnante. Lorsque les apprenants envoient une question, la réponse sous forme écrite ou multimédia peut être récupérée dans une foire aux questions.
  • Réserver du temps présentiel en visioconférenceLes rétroactions automatisées ou vidéos peuvent difficilement remplacer l’intervention en présentiel pour tous les apprenants. Il s’agit d’une stratégie de « masse » sans égard aux cas particuliers. Un rendez-vous en visioconférence peut donc devenir l’occasion de répondre aux questions restées en suspens. Si les apprenants ont accès à des outils d’aide de manière autonome avant les séances de visioconférence (foire aux questions, vidéos, solutionnaire ou autres), tout dépend de vos élèves et de l’autonomie des apprenants, il est fort probable que ceux qui se présenteront en ligne auront vraiment besoin de votre aide. Vous aurez ainsi plus de temps pour les aider individuellement.

c. La planification

La planification : Vos apprenants doivent bien comprendre vos motivations et votre système de classe. Une bonne communication sera importante. Ce type de classe peut être très déstabilisant au début, il faut donc prendre le temps de bien expliquer aux apprenants et aux parents de quoi il s’agit et construire un environnement de classe approprié. Pour ce type de classe inversée, l’idéal est de rendre les apprenants les plus autonomes possibles afin qu’ils puissent avancer à leur rythme. Ils doivent donc avoir accès à une planification structurée. Dans cette planification, on y retrouvera, entre autres: Il est essentiel que les apprenants connaissent les dates où ils pourront faire des activités pédagogiques, mais également celles où ils ne pourront pas en faire, et il faudra respecter cet horaire annoncé. Évidemment, la flexibilité est toujours nécessaire, mais plus vous informez vos apprenants à l’avance d’un changement, mieux ils s’organiseront. Sans submerger vos apprenants de ressources, ils doivent avoir un accès facile à tout ce qui est nécessaire pour cheminer. Et un accès privilégié à l’enseignant en cas de besoin.

5. Des exempleset des ressources

Des exemples

Marcel Lebrun

Des outils

Des Ressources

Un Padlet L'expérience de F. Suzeau L'expérience d'A. Desaintjean Le collectif "Inversons la classe!" La page Facebook "La classe inversée en HGEMC"

Son blog : http://lebrunremy.be/WordPress/?p=791 Et une vidéo :

Sources : - Cadre21 - Escale.s HG Réalisé par A. Desaintjean

- 7 conseils sur le classe inversée - Sélections de ressources - La classe inversée : le triangle pédagogique sens dessus dessous - Rôle des enseignants dans l'apprentissage actif