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L oral en education prioritaire
Martine AMABLE
Created on May 12, 2020
Rapport 2019-2020 de l'observatoire des pratiques en éducation prioritaire (Académie de Créteil)
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Transcript
Télécharger les Jalons de l'enseignement de l'oral en éducation prioritaire
Introduction
Notre démarche
Les photographies signées par l'agence CATALPA sont issues du webdocumentaire disponible à www.carnetdinspiration.fr. Il a été réalisé pour l'académie de Créteil de 2017-2019 et dresse le portrait d'acteurs et d'usagers de réseaux d'éducation prioritaire sur notre territoire.
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Conclusion
L'ORAL EN ÉDUCATION PRIORITAIRE
OBSERVATOIRE DES PRATIQUES EN ÉDUCATION PRIORITAIRERAPPORT 2020
Pour mieux lire la transcription des échanges oraux, télécharger la signalétique de transcription choisie
Transmettre et dialoguer pour apprendre par et pour l’oral
Des retours pour progresser
Des mots pour le dire
Annexes
Thématique
Guide de navigation
Guide de lecture
ACCUEIL
Du langage pour raconter
De la mise en voix à l’éloquence
Développer son langage
DES MOTS POUR LE DIRE
Être conscient de la polysémie des mots, connaître le vocabulaire spécifique des différentes disciplines, disposer de tournures et de stratégies pour guider la compréhension de l’interlocuteur
Connaître différentes structures syntaxiques et les utiliser en situation
Se familiariser avec de nouveaux mots
Créer des situations pour permettre à l'élève de...
Développer son langage
S3C
- Le contexte
- Un extrait des échanges en classe
- L'analyse de la séance
- Le contexte
- Un extrait des échanges en classe
- L'analyse de la séance
À l'école maternelle
2. En atelier en Petite section
1. En atelier en Grande Section
Pour les parents, « avoir du vocabulaire, c’est important pour les enfants », mais certains en arrivent très dépourvus à l’École. Au collège, des mots de la langue courante restent méconnus : des enseignants, de pilotes, des personnels de Vie scolaire s’en plaignent. Des professeurs accueillent à la Maternelle des enfants qui sont très inégalement entrés dans le langage. Comment les enfants sont-ils invités par leurs professeurs à rencontrer les mots ?
Créer des situations pour permettre à l'élève de se familiariser avec de nouveaux mots
S3C
- Le contexte
- Un extrait des échanges en classe
- L'analyse de la séance
- Le contexte
- Un premier extrait des échanges en classe
- Première analyse : le dévoilement d'un malentendu
- Un second extrait des échanges en classe
- Analyse du second extrait : le renvoi à la nécessité d’apprendre, y compris sans comprendre
2. Plus tôt dans la scolarité, à l'école élémentaire, des séances d’apprentissage de la grammaire française
1. Au collège, la correction d'un exercice révèle les difficultés
En termes de syntaxe, le langage des professeurs dans les deux degrés n’est pas toujours modélisant, loin s’en faut. S’il n’est guère gênant que les négations ne soient pas complètes - c’est un phénomène courant à l’oral - en revanche, on a pu constater que le langage de l’enseignant s’éloigne parfois du modèle attendu avec des questions posées aux élèves comme : « On se rappelle pu ? » « Va me dire c’est quoi ça ? ». Or, les séances d’enseignement consacrées explicitement à la grammaire et à la syntaxe ont été très peu nombreuses, en Français comme en Langues vivantes. Dans les autres disciplines, les enseignants ne corrigent pas d’emblée les erreurs des élèves dans ces domaines, mais reformulent parfois les propos, pour ne pas décourager la participation. Quelles difficultés peuvent surgir ? Comment accompagner les élèves dans le repérage de structures syntaxiques ?
Connaître différentes structures syntaxiques et les utiliser en situation
S3C
1. Un exemple de difficulté rencontrée : Le témoignage d'une professeure d'espagnol
- Le contexte
- Un premier extrait des échanges en classe
- La suite de la séance
- Un second extrait des échanges
- Bilan
- Le contexte
- Un extrait des échanges en classe
- Bilan
3. Apprentissage ou révision du vocabulaire spécifique et de mots plus ordinaires : un exemple en cours de musique en 6ème
2. Le vocabulaire spécifique évoqué et non pas enseigné : un exemple à lécole élémentaire
Le vocabulaire spécifique est « parfois difficile à acquérir » et la polysémie des mots freine la réussite de nombreux élèves. Des enseignants du Second degré surtout l’ont souligné. Nous l’avons constaté. Parfois, des difficultés surviennent parce que le vocabulaire spécifique n’a pas été enseigné, ou n’a pas été réutilisé.
Être conscient de la polysémie des mots, connaître le vocabulaire spécifique des différentes disciplines, disposer de tournures et de stratégies pour guider la compréhension de l’interlocuteur
Raconter une histoire entendue ou lue, la mimer, la commenter, la transformer , jouer et manipuler
Produire un récit oral, s’appuyer sur un travail collaboratif entre élèves pour mettre au point un récit, vérifier sa compréhension
Restituer des éléments d’une histoire entendue, répéter des phrases ou des formules
Du langage pour raconter
S3C
- Le contexte
- Un extrait des échanges en classe
- L'analyse de la séance
À l'école maternelle, un atelier en Grande Section
Raconter des histoires est l’activité la plus fréquemment observée à l’école maternelle. Elle permet à des enfants de rencontrer le livre, d’apprendre des mots et des structures de phrases. Redire les histoires assure la mémorisation par la répétition si le récit est compris, ou mieux encore, partagé à la maison. Ainsi, le jeu théâtral permet d’intégrer des modèles lexicaux et syntaxiques, mais il ne permet pas toujours la compréhension.
Restituer des éléments d’une histoire entendue, répéter des phrases ou des formules
S3C
- Le contexte
- Un extrait des échanges en classe
- L'analyse de la séance
À l'école maternelle, en atelier en Petite Section : l'histoire de Boucles d'Or et les trois ours
Selon nos observations, la compréhension semble mieux assurée quand les enfants disent en jouant avec des figures qui symbolisent des lieux ou personnages de l’histoire.
Raconter une histoire entendue ou lue, la mimer, la commenter, la transformer, jouer et manipuler
S3C
- Le contexte
- Se préparer à raconter l'histoire
- L'analyse du moment de répétition
- La prestation finale devant la classe
- Bilan
À l'école élémentaire, dans une classe de CP : raconter Le Petit Chaperon rouge
Afin que les élèves réussissent à raconter un histoire, une modalité de travail s'est avérée plus profitable que d'autres. Le travail sur albums codés en coopération a montré des résultats saisissants, lorsque les enfants peuvent développer à la fois l’écoute et le conseil.
Produire un récit oral, s’appuyer sur un travail collaboratif entre élèves pour mettre au point un récit, vérifier sa compréhension
Mettre en voix un texte, l’interpréter oralement en utilisant les ressources de la voix et des gestes
Travailler l’oral par la création personnelle, se familiariser avec les ressources de l’éloquence, connaître la signification des gestes, des distances, des postures
Réciter par cœur une comptine (en Maternelle), un poème
De la mise en voix à l’éloquence : apprendre pour l’oral
S3C
- Le contexte
- L'analyse de la séance
Au collège, en 4ème, comment apprendre un poème pour le réciter ?
La récitation reste un exercice traditionnel à l’école, mais elle ne vise plus guère des leçons : « Le par cœur mettrait en difficultés beaucoup d’élèves », dit une Principale. Pourtant, des enfants continuent encore à le faire à la maison. Ils récitent à leurs parents qui parfois l’exigent ou, plus tard, ils préparent un oral d’examen, oral de stage ou autre oral du DNB. En classe, on récite plutôt des comptines, puis des poésies, à l’école élémentaire et parfois encore en collège. Le moment d’exposition devant la classe continue d’inquiéter les élèves. On craint de se tromper, de s’exposer aux moqueries, de se décevoir. Un seul de ces moments de récitation a été observé au collège. La séance témoigne d’une ordinaire difficulté de l’enseignant en éducation prioritaire : s’adapter à des élèves qui n’ont pas assez appris en amont, faute d’aide avisée ou de bonnes méthodes de travail à la maison. Comment faire ?
Réciter par cœur une comptine (en Maternelle), un poème
S3C
- Le contexte
- Un des textes mis en voix
- L'analyse de la séance.
- Bilan
- Le contexte
- Le discours à coder
- L'analyse de la séance
2. L'oralisation de textes écrits par les élèves eux-mêmes
1. La mise en voix du discours de Greta THURNBERG à l'ONU par des élèves de 4ème et 3ème
Des options ou ateliers « Éloquence » ont vu le jour en éducation prioritaire. Sur les trois observés, l'un ne proposait, en première séance que des échauffements vocaux, Les deux autres étaient consacrés à l’oralisation de discours écrits. Comment a-t-on procédé ?
Mettre en voix un texte, l’interpréter oralement en utilisant les ressources de la voix et des gestes
S3C
- Le contexte
- Adopter les bonnes postures
- L'analyse de l'échange
Un exemple en atelier Slam
Comment exploiter pour l'oral le goût de certains élèves pour la création poétique ?
Travailler l’oral par la création personnelle, se familiariser avec les ressources de l’éloquence, connaître la signification des gestes, des distances, des postures
Débats, discussions institutionnalisées, conseils d’élèves
Du dialogue enseignant/élèves en classe
Des travaux de groupes
Transmettre et dialoguer pour apprendre par et pour l’oral
Faire retour des retours spécifiques, explicites et sélectifs sur le travail réalisé en utilisant des termes positifs pour donner confiance
Porter une attention particulière à la passation des consignes, des méthodes et à la reformulation
Dialoguer avec les élèves : savoir limiter son temps de parole, offrir une place véritable aux propos des élèves par un questionnement très ouvert
Du dialogue enseignant/élèves en classe
S3C
- Le contexte
- Premiers échanges à propos du texte à l'étude
- L'analyse de la séance
2. Des risques du cours dialogué : un exemple en classe de 4ème en Français
- Le contexte
- Un long dialogue entre le professeur et les élèves
- L'analyse de la séance
1. De la difficulté de l'enseignant à laisser parler en continu : un exemple en SVT en inter-degrés
Le cours dialogué n’a pas disparu. Nous l’avons observé dans le Premier et plus encore dans le Second degrés, parfois tout au long d’une séance, plus souvent sur une ou plusieurs de ses phases souvent assez longues. Les élèves qui y sont accoutumés introduisent leurs interventions dans le flux de la parole du professeur ou dans l’intervalle de ses interrogations. Parmi eux, beaucoup considèrent que l’oral sert d’abord à donner de bonnes réponses.
Dialoguer avec les élèves : savoir limiter son temps de parole, offrir une place véritable aux propos des élèves par un questionnement très ouvert.
à la passation des consignes, des méthodes et à la reformulation
S3C
- Le contexte
- La passation orale de la consigne
- Bilan
2. Un exemple en cours de Français en 6ème
- Le contexte
- Méthode de lecture d'un énoncé et exercice : des échanges nourris
- Qu'en retenir ?
1. Un exemple en cours de Mathématiques en UPE2A
Il est des moments où la parole de l’enseignant est indispensable. Il en est ainsi de la passation des consignes ou des méthodes. Des enseignants observés parlent assez abondamment pour guider le travail autonome des élèves. Il en est ainsi dans des séances menées notamment en UPE2A. Avec des élèves plus « ordinaires », des professeurs parlent beaucoup en début de séance, pour mieux se taire ensuite, accompagner un travail en binômes et même céder l’évaluation aux élèves eux-mêmes, sur la base de grilles préétablies.
Porter une attention particulière
S3C
- Le contexte
- Le moment du feed-back
- L'analyse de la séance
2. De la difficulté à tirer un enseignement, au bénéfice du climat scolaire, d'une activité apparemment ludique : un exemple en 6ème en heure de vie de classe
- Le contexte
- Le moment du feed-back
- L'analyse de la séance
1. De la difficulté de feed-back : un exemple en classe de maternelle. Après avoir dessiné un sapin...
« D’accord » est une expression très souvent utilisée par les enseignants à l’issue d’un travail. Certains entérinent par là la simple réalisation d’une tâche, sans qu’elle soit commentée quant à sa qualité par les pairs ou par le professeur, ni évaluée quant à l’objectif d’apprentissage poursuivi. Des situations de classe ne débouchent donc pas sur un retour d’expérience. D’autres proposent un « feed-back » à mi-parcours d’une réalisation ou à l’issue du travail fait. Le moment est souvent périlleux, pour l’élève qui parfois s’aperçoit qu’il se trouve dans une impasse, ou pour l’enseignant qui parfois prend conscience que des tâches ambitieusement ajoutées finissent par couper de l’objectif.
Faire des retours spécifiques, explicites et sélectifs sur le travail réalisé en utilisant des termes positifs pour donner confiance
Prévoir des moments de restitution équitable et ciblée (avec un objectif pour l’enseignant)
Créer les conditions d’une collaboration : préciser les rôles, l’objet du travail, prévoir une fonction de conseil
Mettre en îlots des élèves : définition de la tâche à effectuer, du résultat attendu, du temps imparti
Des travaux de groupes
S3C
- Le contexte
- Le travail d'un des groupes montre des freins à la coopération.
- L'analyse de la séance
- Des causes posssibles - Quand les contraintes d'une production écrite limitent la discussion orale entre élèves : un exemple en 4ème en Français :
1. Des situations d’entraide ont effectivement été observées :quelques exemples
2. Mais l’observation a souvent montré des interactions très faibles entre élèves en îlots.
- Le contexte
- L'échange entre élèves d'un même groupe
- Entraide en CM1 : appliquer un mot du vocabulaire spécifique à la géographie
- Le contexte
- L'échange avec un camarade qui donne confiance
- Entraide en atelier cuisine en ULIS : prendre confiance en soi
- Un bref échange dans son contexte
- Entraide en 6ème en Français : une représentation erronée démentie par une camarade
Dans la plupart des cours observés, les élèves ont été mis en îlots ou en binômes sur une phase de la séance présentée. Pourtant beaucoup d’écoliers « préfère(nt) demander au maître parce que le camarade peut donner des mauvaises explications », comme dit l’un deux. Il en va différemment au collège où le groupe des pairs devient essentiel. « La parole de l’élève rigoureux » qui explique est particulièrement appréciée, selon un 3ème et pour différentes raisons. « La plupart des élèves préfèrent demander à leurs camarades, parce qu’ils sont trop timides pour demander à la prof », résume un garçon en 4ème. Un autre « préfère poser la question à un camarade, parce que parfois, le prof, il nous explique, c’est trop long ». Rares sont ceux qui considèrent qu’ « il y a des profs qui savent pas expliquer », mais ils existent, et le collégien l’évoque alors à voix basse à l’observateur le plus proche. Plus souvent, la parole de l’enseignant est reconnue mais sert de dernier recours, quand les ressources du groupe sont épuisées. Au-delà de l’entraide, des collégiens apprécient la variété et la complémentarité des rôles possibles en îlots. Un élève de 3ème « aime bien (car) quand on fait des groupes, on fait des rôles : médiateur, maître du temps, (rédacteur). On choisit, après ça change toutes les semaines ». L’autonomie dans l’entraide est effectivement recherchée par les enseignants qui mettent en îlots. Certes « il faut bien choisir les élèves » dit une professeure de Français. « Seuls, ils ont du mal à prendre la parole », dit-elle, « mais à partir du moment où ils (travaillent) ensemble, ils sont un peu plus rassurés (…) et généralement on amène les élèves plus timides à participer ». « Quand ils sont dans l’entraide, ils développent des savoirs » constate un autre enseignant.
Mettre les élèves en îlots : définition de la tâche à effectuer, du résultat attendu, du temps imparti
S3C
- Le contexte
- Quatre minutes d'échanges, pour exemple
- Bilan
2. En CE1 et en groupes, pour théâtraliser une poésie partagée
- Une séance déjà évoquée
- Les conditions de la collaboration et ses effets
1. En CP, pour conter à plusieurs voix
Des élèves pourtant collaborent lorsque la coopération est institutionnalisée sinon ritualisée, avec le développement d’une fonction de conseil entre pairs. Dans quelles situations ?
Créer les conditions d’une collaboration : préciser les rôles, l’objet du travail, prévoir une fonction de conseil
S3C
- Le contexte
- Un échange après une restitution
- L'analyse du moment clé
2. Le moment de la restitution est parfois le moment de montrer comment surmonter certaines difficultés propres à la prestation orale : un exemple en CP.
- Le contexte
- Un exemple de restitution et de propositions pour mieux faire
- Bilan
1. En CE1, des élèves qui ont travaillé sur la théâtralisation d'une poésie partagée ont bénéficié de neuf minutes de restitution collective.
Le moment de la mise en commun des travaux est essentiel. Il suppose que lui soit accordé un temps suffisant et que chaque ensemble puisse exposer son travail à égale condition. Certaines séances observées n’ont pas pu être achevées, par défaut de structure ou parce que les groupes étaient trop nombreux. Parfois, les objectifs, multipliés, n’ont pas permis aux élèves d’accéder à la réalisation. L’ambition de l’enseignant ne s’est pas accompagnée d’un fractionnement suffisant du travail. La parole du professeur est alors devenue invasive, exhortant les élèves à faire vite et mieux. Dans les séances de récit ou mises en voix dont nous avons déjà rendu compte dans le champ de pratiques "Des mots pour le dire", le travail de tous les groupes a pu être présenté sans précipitation.
Prévoir des moments de restitution équitable et ciblée (avec un objectif pour l’enseignant)
Exploiter un débat pour confronter les arguments et faire évoluer les jugements
Assurer la régulation et la pertinence des débats : formulation d’un sujet de controverse, d’une question ouverte, d’un problème ; préparation documentaire du débat par les élèves
Organiser des débats pour répondre à une demande
Débats, discussions institutionnalisées, conseils d’élèves
S3C
4. Des élèves conscients de la complexité du débat et de ses conditions de réussite
1. Des vertus du débat, selon les élèves
3. La pratique du débat : d'importants écarts entre réseauxet entre enseignants
2. La plus forte demande : débattre de questions d'actualité ou de société
Les élèves attendent de l’école et plus encore du collège de pouvoir y exprimer une opinion. A minima, les heures de vie de classe le permettent et les familles en soulignent l’importance. Mais les élèves identifient bien d’autres objectifs dans les débats : ouvrir une réflexion, faire évoluer leurs connaissances ou leurs convictions. Du côté des enseignants, le débat entre élèves est redouté par les uns, plébiscité par les autres.
Organiser des débats pour répondre à une demande
S3C
- Le contexte
- Un débat régulé : l'illustration par un échange
- L'analyse de cet échange
- De la difficulté à s'en tenir aux principes du débat démocratique : un long échange, pour exemple
- L'analyse de ce dernier échange
Un exemple de Conseil d'élèves, à l'échelle d'une école entière
La bonne tenue et la valeur formative d’un débat nécessitent l’application de règles rigoureuses. Elles sont rappelées par les élèves eux-mêmes à l’ouverture des échanges. Il s’agira par exemple d’« écouter et ne pas interrompre celui qui parle ; (de) lever la main quand on demande la parole ; ne pas se moquer ; ne pas faire trop de bruit ». Plus généralement, il s’agit de définir les conditions de la tenue d’un débat ou d’un conseil et de s’y tenir, ce qui ne va pas toujours sans difficultés.
Assurer la régulation et la pertinence des débats : formulation d’un sujet de controverse, d’une question ouverte, d’un problème ; préparation documentaire du débat par les élèves
S3C
3. Proposer aux élèves un retour collectif sur expérience : la pratique d'une professeure de Lettres qui privilégie la DVDP
- Le contexte
- Un extrait des échanges
- L'analyse du moment de débat
2. Un exemple au collège en classe de 4ème
- Contexte et premières remarques
- Les risques du laisser dire pour libérer la parole : un exemple d'échange en fin de séance
- L'analyse de cet échange
1. Un exemple en atelier Philosophie en CP
Une des difficultés du débat pour l’adulte : quand y intervenir en fonction de son objectif ?
Exploiter un débat pour confronter les arguments et faire évoluer les jugements
Évaluer en dehors du cours
Évaluer en classe
Proposer un modèle et des perspectives de progrès
Des retours pour progresser
Organiser des moments de métacognition
Choisir le moment de correction, exploiter l’erreur, signaler les formulations et les opérations langagières spontanées ou intéressantes (reformulation, explications etc...)
Avoir un langage mesuré et modélisant
Proposer un modèle et des perspectives de progrès
S3C
- Le contexte
- Un extrait des échanges
- L'analyse de la séance
Un exemple en CE1 en leçon de grammaire
Beaucoup de séances observées ont montré des enseignants utiliser longuement un langage oral pratique et parfois relâché. On a pu entendre assez fréquemment « ouais », « ok », « c’est pas inintéressant », « y pas », « des fois », « plein de choses », etc… Des exemples simples, parfois drôlatiques tirent un peu en longueur. L’enseignant veut enrôler son public. Sans doute le professeur souhaite-t-il établir un lien de proximité, voire de connivence avec ses élèves. Mais il est très difficile ensuite d’obtenir des élèves un langage oral correct, d’un point de vue lexical et syntaxique. Lorsqu’il existe, il n’enlève rien à l’atmosphère de classe.
Avoir un langage mesuré et modélisant
S3C
- Le contexte
- Un premier échange
- L'intervention de l'enseignant qui constate de nombreuses erreurs : second échange
- L'analyse de l'intervention
2. Un exemple en cours de mathématiques en 6ème
- Le contexte
- Un imprévu dans l'échange
- L'analyse de l'échange
1. Un exemple en Grande Section de Maternelle
L’enseignant qui prépare sa séance choisit le moment d’une correction de problème, d’exercice. Mais il est plus difficile d’exploiter l’imprévu.
Choisir le moment de correction, exploiter l’erreur, signaler les formulations et les opérations langagières ou spontanées intéressantes (reformulations, explications, etc... )
S3C
2. Le témoignage d'une enseignante en collège sur sa pratique de la métacognition
- Le contexte
- Les échanges qui signent la métacognition
- L'analyse de l'échange
Un exemple en CE1
"La métacognition permet à l’élève d’être plus actif dans son apprentissage, c’est-à-dire de mobiliser l’ensemble de ses ressources pour vivre des expériences d’apprentissage réussies. Pour y parvenir, il doit connaître sa façon d’apprendre, être conscient des étapes suivies et des moyens utilisés pour acquérir des connaissances, résoudre des problèmes et exécuter des tâches". * Comment réaliser les moments de métacognition ?
Organiser des moments de métacognition
Déterminer et utiliser collectivement des critères de réussite
Ritualiser des moments d’autoévaluation systématique, organiser des entretiens bilans individualisés
Proposer une évaluation par type de ompétence(s) visée(s)
Évaluer en classe
S3C
- Le contexte
- La grille d'évaluation utilisée
- L'analyse de la séance
Un exemple en classe de CM2
Peu de moments dédiés ont été observés. Ils concernent la lecture à haute voix.
Proposer une évaluation par type de compétence(s) visée(s)
S3C
- Le contexte
- Une grille d'évaluation à utiliser entre pairs et avec une échelle de progression
- Les modalités d'utilisation de la grille d'évaluation par les élèves
Un exemple en classe de 6ème en lecture à voix haute
On ne reviendra pas ici sur le récit d’histoires qui a pu nous montrer des élèves acteurs de l’évaluation en amont d’une production à présenter en classe. Cette finalité et l’habitude du travail collectif sont de puissants leviers pour la formation des élèves qui partagent alors leurs suggestions pour améliorer l’œuvre collective. Nous faisons le choix de traiter d'une autre forme de collaboration qui n’a pas été évoquées antérieurement, ou l'a été très partiellement.
Déterminer et utiliser collectivement des critères de réussite
S3C
- La création d'un contexte favorable à l'autoévaluation
- Ce qui est évalué et quand ?
- Des exemples de fiches d'autoévaluation de la 6ème à la 3ème
Un exemple : la pratique d'un professeur d'Arts plastiques
En plus des évaluations collectives, des enseignants, certes peu nombreux, proposent des autoévaluations ritualisées. Elles s’inscrivent à l’issue d’un travail collaboratif. Il propose des temps de discussion entre pairs, avec le professeur et tisse des liens entre l’oral et l’écrit.
Ritualiser des moments d’autoévaluation systématique, organiser des entretiens bilans individualisés.
Évaluer sur les bulletins scolaires des compétences orales
Proposer des oraux de DNB blancs
Proposer en équipes pédagogiques des oraux évalués et ritualisés tout au long des années de collège
Évaluer en dehors du cours
3. Des modalités d'organisation très variables des oraux blancs
S3C
- Les compétences évaluées
- Le barême de notation utilisé, à mettre en conformité avec les textes officiels
- Analyse et élargissement
2. Un exemple de grille d'évaluation de l'oral de stage
- L'essentiel
- les liens vers les textes officiels :
1. Conditions de l'examen, choix possibles des élèves
En 3ème, la perspective du DNB est un facteur de mobilisation des équipes sur l’oral, d’autant que « (les) élèves parlent mieux qu’ils n’écrivent », selon un Principal-adjoint. Fréquemment, l’oral devient donc objet de concertation. En Conseil pédagogique ou en équipe enseignante, on prépare des grilles d’évaluation pour l’examen. Elles sont parfois utilisées dès l’organisation d’oraux blancs, pas si fréquents. La moitié à peine des réseaux observés les pratiquent.
Proposer des oraux de DNB blancs
S3C
3. Au collège
2. À l'école élémentaire
1. À l'école maternelle
« Ce qui est évalué, c’est la participation, pas l’oral », nous a dit une collégienne. La remarque, un peu caricaturale, n’en est pas infondée pour autant. La plupart des parents partagent cette opinion : « Participer plus. On leur demande toujours ça ». « « Ils disent qu’ils participent mais ça va pas au-delà », affirment des familles. Il existe toutefois des nuances importantes, selon les degrés d’enseignement et selon les disciplines. Mais la difficile évaluation de l’oral, en soi et pour soi, en est à ses débuts. Le futur « Grand Oral » au baccalauréat crée un contexte favorable à la réflexion sur le sujet. Une Principale le souligne : « c’est une porte d’entrée, (car) dès qu’on touche à l’évaluation, on touche aux stratégies d’apprentissage ».
Évaluer sur les bulletins scolaires des compétences orales
S3C
- Les modalités d'organisation
- La prestation d'un collégien
- La prestation d'une collégienne
- L'analyse des prestations
- La grille d'évaluation de l'oral
- Une remarque de conclusion
2. La pratique d'un professeur d'espagnol, un des initiateurs du projet : l'organisation d' oraux avec des élèves de 3ème à des heures disponibles hors du temps de classe.
1. Le projet et son intention
Les pilotes sont entrés en réflexion sur l’oral, notamment sous l’effet de l’annonce du « Grand Oral » du baccalauréat. Des enseignants sont d’ores et déjà mobilisés eux aussi, à des degrés très variables d’un établissement à l’autre. Dans un collège, nous avons rencontré des professeurs qui souhaitaient organiser, dès le mois de juin 2020, des épreuves orales du type DNB dès la classe de 6ème . L’objectif est de développer une culture de l’enseignement avec l'oral, mais aussi pour l’oral dans l’équipe éducative, et de faire éprouver son importance aux élèves dans un cadre ritualisé
Proposer en équipes pédagogiques des oraux évalués et ritualisés tout au long des années de collège
- Annexe 1. LES RÉSEAUX VISITÉS EN 2019-2020 - Annexe 2. LA CHARTE DE L’OBSERVATOIRE - Annexe 3. PROTOCOLE DE VISITE DE L’OBSERVATOIRE (2019-2020) - Annexe 4. LISTE DES SIGLES UTILISÉS - Annexe 5. L’ORAL DANS LE SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES, DE COMPÉTENCES ET DE CULTURE (extraits, passages soulignés par nous) - Annexe 6. BIBLIOGRAPHIE - Annexe 7. LISTE DES OBSERVATEURS 2019-2020
Annexes
Télécharger le code de transcription des échanges en classe
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vous permet de télécharger le contenu du rapport écrit sur une thématique ou un champ de pratiques
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Couleur du thème 3
Couleur du thème 2
Couleur du thème 1
Chaque champ de pratiques est décliné en trois jalons, numérotés de 1 à 3, selon le degré de fréquence : le jalon 1 correspond à une pratique très répandue, le jalon 3 montre un pratique plus rare. La numérotation de 1 à 3 peut également dépendre de la qualité de la mise en oeuvre, plus sophistiquée au jalon 3
Chaque objectif est décliné en trois champs de pratiques
Une thématique, trois objectifs pour l'enseignant. Chaque thématique est identifiée par un couleur de fond
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permet de lire le verbatim d'échanges en classe
Le niveau scolaire
Ce qui est en jeu dans l'apprentissage visé
Une problématique
Sur fond noir, un objectif précis d'apprentissage en classe, au quotidien
La couleur de fond vous indique que vous êtes dans le thème 1
Vous êtes au 1er jalon d'un champ de pratiques. Ce 1er jalon signe une pratique fréquente dont la mise en oeuvre peut être inégalement porteuse d'apprentissages.
donne accès à des éléments de contexte de la séance observée
Guide de lecture d'une fiche jalon
Signalétique spécifique
3. Organiser des moments de métacognition
2. Choisir le moment de correction, exploiter l’erreur, signaler les formulations et les opérations langagières ou spontanées intéressantes (reformulation, explications etc...)
1. Avoir un langage mesuré et modélisant
3. Ritualiser des moments d’autoévaluation systématique, organiser des entretiens bilans individualisés
2. Déterminer et utiliser collectivement des critères de réussite
1. Proposer une évaluation par type de compétence(s) visée(s)
2. Mettre en voix un texte, l’interpréter oralement en utilisant les ressources de la voix et des gestes
3. Travailler l’oral par la création personnelle, se familiariser avec les ressources de l’éloquence, connaître la signification des gestes, des distances, des postures
1. Réciter par cœur une comptine (en Maternelle), un poème
3. Produire un récit oral, s’appuyer sur un travail collaboratif entre élèves pour mettre au point un récit, vérifier sa compréhension
2. Raconter une histoire entendue ou lue, la mimer, la commenter, la transformer, jouer et manipuler
1. Restituer des éléments d’une histoire entendue, répéter des phrases ou des formules
3- Devenir conscient de la polysémie des mots, de connaître le vocabulaire spécifique des différentes disciplines, de disposer de tournures et de stratégies pour guider la compréhension de l’interlocuteur
2- Connaître différentes structures syntaxiques et les utiliser en situation
1- Se familiariser avec de nouveaux mots
3. Exploiter un débat pour confronter les arguments et faire évoluer les jugements
2. Assurer la régulation et la pertinence des débats : formulation d’un sujet de controverse, d’une question ouverte, d’un problème ; préparation documentaire du débat par les élèves
1. Organiser des débats pour répondre à une demande
3. Faire des retours spécifiques, explicites et sélectifs sur le travail réalisé en utilisant des termes positifs pour donner confiance
2. Porter une attention particulière à la passation des consignes, des méthodes et à la reformulation
1. Dialoguer avec les élèves : savoir limiter son temps de parole, offrir une place véritable aux propos des élèves par un questionnement très ouvert
Des travaux de groupes
3. Proposer en équipes pédagogiques des oraux évalués et ritualisés tout au long des années de collège
1. Proposer un modèle et des perspectives de progrès
3. Prévoir des moments de restitution équitable et ciblée (avec un objectif pour l’enseignant)
1. Mettre les élèves en îlots : définition de la tâche à effectuer, du résultat attendu, du temps imparti
Des retours pour progresser
Transmettre et dialoguer par et pour l'oral
2. Évaluer sur les bulletins scolaires des compétences orales
Évaluer en dehors du cours
Évaluer en classe
Proposer un modèle et des perspectives de progrès
2. Créer les conditions d’une collaboration : préciser les rôles, l’objet du travail, prévoir une fonction de conseil
Débats, discussions institutionnalisées, conseils d’élèves
Du dialogue enseignant/élèves en classe
GUIDE DE NAVIGATION
Développer son langage
De la mise en voix à l’éloquence
Du langage pour raconter
Créer des situations pour permettre à l'élève de...
Des mots pour le dire