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5 Novembre 2018

rue d'Aubagne à MARSEILLE

grande manifestation de prostestation du 10 décembre 2018

de 20 à 30 000 manifestants

50 000

cliquez sur l'adresse pour en savoir plus et cliquez sur l'image pour voir vidéo à cette adresse, l'appel au crime ci-dessous aurait pu faire des morts L'adjoint (UMP) au maire de Marseille Didier Réault a été condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis. Il était poursuivi pour avoir retweeté une information sur un jet de cocktails Molotov contre un campement de Roms à Hellemmes (Nord), près de Lille. Il avait ajouté au message initial: «Bientôt à Marseille #Capelette pour la même action», en allusion à un bidonville du 10e arrondissement.

TAUDIS-POLY

DEPART

60 000

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75 000

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Bidonville Cazemajou13015

Un mort dans l'incendie d'un camp de Roms à MarseilleUn homme de 35 ans est décédé dans un incendie survenu dans la nuit de vendredi à samedi, dans un camp de Roms, dans le 15e arrondissement de Marseille. Par Annie VergnenegrePublié le 09/12/2017 à 09:11 Mis à jour le 09/12/2017 à 15:13 Un homme est décédé dans un incendie survenu dans un camp de Roms, dans la nuit de vendredi à samedi, rue Cazemajou, dans les quartiers nord, à Marseille.A leur arrivée sur les lieux, des personnes quittant le camp avaient signalé aux Marins-Pompiers qu'il manquait quelqu'un. Les secours ont découvert le corps carbonisé dans les décombres.L'homme a été identifié par sa famille, il s'agit d'un Rom de 35 ans, installé dans ce squatt depuis quelques semaines apparemment, a précisé le commissaire Dominique Nivaggioni, de la direction de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône.Origine accidentelleLe feu a pris vers 1h30 du matin dans le camp situé dans le 15e arrondissement. Les flammes se sont rapidement propagées à un entrepôt désaffecté attenant au camp.L'incendie est vraisemblablement accidentel, dû a priori à la chute d'un brasero qui a mis le feu à des déchets, a ajouté le commissaire Nivaggioni.Les Marins-Pompiers ont dépêché sur place environ 80 hommes et une vingtaine d'engins. Ils n'ont pas pu entrer dans l'entrepôt haut d'une trentaine de mètres qui présente des risques d'instabilité importants. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de cet incendie mortel. Les personnes qui vivaient dans le camp se sont dispersées à l'arrivée des secours. On ne sait pas pour l'heure combien elles étaient dans ce campement qui a été en partie détruit.Reportage de Marc Civallero et Valérie Bour

100 000

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Franco-Britaniquerue curiol 13001

Un hôtel insalubre doit être évacué© 20 minutes Publié le 18/01/06 à 00h00 — Un hôtel meublé insalubre du centre-ville vient d’être frappé par un arrêté d’interdiction d’occupation, a annoncé hier la mairie de Marseille. Le propriétaire de l’hôtel Franco-Britannique situé rue Curiol (1er), qui a été reçu par la ville hier, doit faire évacuer l’immeuble d’ici à vendredi. Le bâtiment comporte un hammam et 28 chambres dont 16 sont actuellement occupées. En juin 2005, un départ d’incendie avait touché l’hôtel. L. B

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29 rue d'Aubagne 13001

Marseille : un an de prison requis contre un marchand de sommeil Manuel Saez était jugé hier pour habitat indigne et la mort d'un locataire Par Luc LEROUX Manuel Saez parle de son immeuble du 29 rue d'Aubagne comme d'" un petit bijou". Cinq étages, dix-neuf appartements "tout à fait convenables, j'ai pas honte de le dire". L'immeuble était en réalité un taudis. Devant le tribunal correctionnel s'empilent les constats du service communal d'Hygiène et de santé de la Ville de Marseille, ceux des inspecteurs de la préfecture. Humidité à tous les étages, surfaces inférieures à 9 m², absence de sanitaires même communs, fils électriques en guirlandes… De l'ancien hôtel, Manuel Saez avait gardé les portes de chambre pour faire office de portes palières. Surtout l'escalier était un véritable coupe-gorge avec des marches dangereuses, un garde corps non fixé et inférieur à la hauteur réglementaire d'un mètre. Le 13 juin 2007, l'escalier sera fatal à Ramdane Fekari, locataire du 5e, retrouvé au rez-de-chaussée, le crâne fendu, après une chute. "On veut me faire passer pour un juif avide de ses sous qui court après ses locataires" Quelques semaines plus tard, la préfecture signe un arrêté d'insalubrité irrémédiable avec interdiction définitive d'habiter. La mairie avait auparavant enjoint Manuel Saez à réaliser des travaux. "J'avais les devis mais, manque de chance, M. Fekari était déjà mort." Manque de chance… D'ailleurs, à la barre, Manuel Saez présente la victime comme un drogué qui "marchait tel un zombie" ou accuse une voisine de l'avoir poussé. Sa faute ? Il n'en a aucune. Jugée comme représentante de la SCI Kaufman et Co, propriétaire de l'immeuble,l'épouse vole à son secours : "Il a passé sa vie à rénover ces appartements". Jugé pour cet homicide involontaire et pour une série d'infractions dont le fait de soumettre des personnes socialement vulnérables à un habitat indigne, cet ingénieur EDF de 55 ans considère être la victime de locataires responsables de la dégradation de son "petit bijou". "On veut me faire passer pour un juif avide de ses sous qui court après ses locataires". Me Jeannine Verbois, défenseure des proches de Ramdane Fekari rêve de voir derrière les barreaux ce "thénardier des temps modernes". "Même la prison lui offrirait des conditions d'hébergement meilleures que celles offertes à ses locataires," note Me Hajer Amri. Les onze parties civiles, chibanis ou femmes seules avec enfants, réclament le remboursement des loyers. "Ces faits prolifèrent sur la misère", observe le procureur Jean-Luc Blachon, selon lequel, Manuel Saez "fait de l'argent au mépris de la dignité des personnes et n'arrête pas de dénigrer, de se trouver des excuses". L'accusation requiert 22 mois de prison dont 12 ferme, une interdiction d'exercer la gestion de biens immobiliers et une amende de 5 000 €. Une amende de 1750 000 € et, réquisition rare, la confiscation de l'immeuble, sont réclamées contre la SCI. Me Chantal Bourglan pointe "la responsabilité passive des administrations. Ce drame est la conjugaison de l'attitude d'un couple âpre au gain, qui s'enrichit sur la pauvreté des autres et de la lenteur et l'inaction des institutions qui auraient pu intervenir plus tôt". Me Aurélien Leroux a engagé le tribunal à "ne pas tout mettre sur le dos d'un homme", à "ne pas donner à l'image du marchand de sommeil le visage de Manuel Saez". Jugement le 14 mars.

65/67 Aubagne13001

Logement : à Marseille, dans le quartier Noailles, des immeubles signalés depuis 15 ans 18h35 , le 7 novembre 2018, modifié à 18h37 , le 7 novembre 2018 A Marseille, dans le quartier Noailles, où au moins six personnes ont perdu la vie dans l’effondrement d’immeubles, la dangerosité de certains logements était plus que connue. A Marseille, après l'effondrement d'immeubles dans le quartier Noailles, lundi. (Reuters) Trop tôt pour "imputer des responsabilités pénales". Trop tôt, aussi, pour établir les causes du drame. Ce sont les mots du procureur de la République de Marseille, mercredi, deux jours après l’effondrement de trois immeubles rue d’Aubagne, dans la Cité phocéenne. Dans les décombres, les secours ont découvert les corps de six victimes. D’autres pourraient suivre, mais l’espoir s’amenuise. Pourtant, en retraçant l’itinéraire de ces immeubles mitoyens, rapports alarmants et signaux avant-coureurs se dégagent nettement. L’association marseillaise Un centre-ville pour tous dénonce, dans un communiqué paru lundi, "l’incurie de la mairie dans la prévention et le traitement de l’habitat indigne et dangereux dans le centre-ville". Lire aussi - Marseille : de nouveaux corps découverts dans les décombres des immeubles qui se sont effondrés Depuis le drame, élus d'opposition et responsables associatifs dénoncent une négligence des pouvoirs publics. Car l’état de délabrement de plusieurs immeubles était connu. Il s’agit du troisième effondrement d’immeubles en cinq ans dans cet arrondissement, selon l’association. 2008 : un arrêté de péril au 63 rue d’AubagneCafards, humidité, façades lézardées et lépreuses… A Noailles, ce quartier pauvre situé en plein centre-ville de Marseille, les problèmes de salubrité étaient nombreux, racontent les riverains. Dès 2008, le numéro 63 rue d’Aubagne est "muré et sécurisé" après un arrêté de péril, indique la Ville dans un communiqué. C’est cet immeuble du 18e siècle qui s’est affaissé lundi, conjointement avec le numéro 65, qui lui était occupé. Par précaution, les secours ont ensuite voulu sécuriser le bâtiment inhabité au numéro 67, qui s'est effondré de lui-même. Ils craignent désormais un effet domino pour les logements voisins, au 61 et 69. Le quartier faisait l'objet de projets de rénovation depuis quinze ans. Mais les effets tardaient à être visibles. En 2008 déjà, le quartier Noailles fait l’objet de plusieurs projets de rénovation. Citons le périmètre de restauration immobilière, décidé en 2001, et le plan d’éradication de l’habitat indigne, signé avec l’Etat en 2002. Mais, selon France Bleu Provence, les effets tardaient à être visibles. En 2017, sur les 152 immeubles visés par le projet, 39% n’avaient bénéficié d’aucune rénovation. L’association Un centre-ville pour tous estime, elle, que la moitié des immeubles n’ont pas été réhabilités. 2012 : le numéro 67 de la rue d’Aubagne est muréQuartier Noailles, les années passent et l’état d'indignité reste. En 2011, est lancé un plan de requalification, "l’opération grand centre-ville". Le quartier fait partie des cinq pôles conçus comme prioritaires. Eté 2012, c’est le 67 rue d’Aubagne qui est muré. Que signifiait alors le "péril"? Dans la loi, un logement est considéré comme indigne lorsqu’il "expose les occupants à des risques manifestes, pouvant porter atteinte à leur sécurité physique" - on parle de péril - "ou à leur santé" - on parle d’insalubrité. En la matière, c’est le maire qui est compétent. Lorsqu’un bâtiment lui est signalé, il fait inspecter les locaux par ses services ou l’agence régionale de santé. En cas de danger, l’édile saisit le tribunal qui, lui, nomme un expert. Le maire ou le préfet peut ensuite signer un arrêté d’insalubrité ou de péril, et ordonner au propriétaire d’effectuer des travaux. Si le risque est jugé imminent, les logements sont évacués. A cette étape, la procédure peut se corser. Car le propriétaire n’a pas toujours la volonté et/ou les moyens d’engager des travaux. Parfois, il s’agit de marchands de sommeil difficiles à identifier. La ville peut alors se substituer au propriétaire. Beaucoup d’acteurs, des procédures longues et complexes… Au final, la ville de Marseille avait acquis le numéro 63 rue d’Aubagne "après 10 ans de procédure", rappelle-t-elle. "Il était la propriété du bailleur Marseille Habitat." 2015 : un rapport alerte sur l’habitat indigne à MarseilleLes immeubles 63 et 67 murés, reste le numéro 65, toujours habité. Pourtant, en 2014, un rapport le classe parmi les bâtiments "dégradés" de la cité phocéenne. Il s’agit d’une étude du quartier, réalisée par Territoires et habitat en 2014. Les deux immeubles voisins sont eux considérés comme "en présomption d’insalubrité ou de péril". L’année suivante, un autre rapport tire la sonnette d’alarme, et accuse. Rédigé par Christian Nicol, il avait été commandé par Sylvia Pinel, ministre du Logement à l’époque. Selon Christian Nicol, l’habitat indigne à Marseille représente 40.000 logements, soit 13% du parc de résidences principales, et 6.000 copropriétés. Au total, il craint pour la santé et la sécurité de 100.000 habitants. Dans ce texte, l’auteur juge la situation "critique" et qualifie les acteurs locaux de "dépassés". Ce n’est pas que les pouvoirs publics ne font rien, dit-il, mais que leurs mesures "ont eu un effet marginal sur le traitement de l’habitat indigne". Il pointe "l’insuffisante coordination des acteurs". Odeur de moisi, façade décrépie... C’est ainsi, qu’en 2016, le site d’informations locales Marsactu décrit le 63 rue d’Aubagne. La ville voulait y installer une micro-crèche, mais les travaux de consolidation semblent en suspens. Le média pointe les insuffisances du plan de rénovation. Même constat en janvier 2018, dans un rapport cette fois-ci réalisé par la Soleam, la société locale chargée de mettre en oeuvre le réaménagement du centre-ville marseillais. Diagnostic : "Sur les 3.450 logements recensés, (...) 48% des immeubles, soit environ 1.600 logements, sont considérés comme du bâti indécent ou dégradé." 2017 : arrêté de péril imminent au numéro 65Janvier 2017. Dans l’un des appartements du numéro 65 rue d’Aubagne, le plancher de la cuisine et des toilettes, pourri, s’effondre partiellement. Les autorités paraphent un arrêté de péril imminent. Les résidents doivent évacuer les lieux. Après travaux, ils ré-intègrent leur foyer en juin suivant. Mais les problèmes demeurent. 18 octobre 2018 : malgré un nouvel arrêté, les habitants restent au 65Retour en 2018. Plus précisément, le 18 octobre dernier. Ce jour-là, les habitants du 65 doivent à nouveau évacuer, en catastrophe, leurs logements. Pour partir, ils doivent emprunter une nacelle : la cage d’escalier s’est quasiment effondrée. Une cloison du hall d’entrée menace de céder. Un arrêté est pris et un expert mandaté. Ce dernier exige des travaux de soutènement, que le syndic de copropriété assure avoir immédiatement réalisé. Les résidents des dix appartements, sauf un, reviennent dormir chez eux. Le 18 octobre, les habitants doivent à nouveau évacuer en catastrophe : la cage d'escalier s'est quasiment effondrée Pourtant, cités par l’AFP, des maçons intervenus dans les caves en octobre, évoquent un mur porteur à moitié écroulé. Par ailleurs, selon la municipalité, une procédure judiciaire avait été lancée par les voisins du troisième immeuble, le n°67, à l’encontre de la copropriété, "concernant l’instabilité d’un mur mitoyen". "Marseille Habitat s’était associé à cette démarche." "On a réagi, se défend le syndic auprès de l’AFP. On a fait venir la mairie qui a décidé que ce n’était pas grave, c’est le drame." Lui pointe du côté du 63. L’immeuble vide avait, lui aussi, fait l’objet d’une expertise, une semaine plus tard. "La moitié de la toiture n’était plus en place, décrit Jean-François Valenti, responsable du syndic. Il n'y avait plus de fenêtres, plus de portes, et il n'y avait plus les poutres qui maintenaient (les deux immeubles voisins) et faisaient ossature." La nuit précédent le drame, a indiqué le procureur, une locataire avait appelé les "pompiers pour signaler l'augmentation d'une fissure qu'elle avait observé dans son appartement" avant de finalement les rappeler pour leur dire "qu'il n'était pas nécessaire qu'ils interviennent". Selon les premières hypothèses de la mairie, c’est la pluie qui a eu raison du lot d’immeubles vétustes. Par Aude Le Gentil

Hotel de Région

La région est en charge de l'aménagement du territoire , elle apporte aux collectivités locales les aides pour loger, tant bien que mal, et plutôt mal, leurs administrés, on y trouve également des élus à titre individuel qui s'impliquent dans le domaine du logement comme Mr Xavier CACHARD (ex) vice-président aux finances de la région Sud Paca , Avocat et propriétaire d’un appartement au 65, rue d’Aubagne, l'un des immeubles qui s'est effondré. Prenez une carte Caisse des collectivités dans la page web consacrée aux cartes chance

5, rue du village13006

Effondrements d'immeubles à Marseille - Rues Nationale, Trois-Mages, Académie : là aussi, la peurLes riverains de l’immeuble situé au 5, rue de Village (6e) sont persuadés qu’il est le prochain sur la listePar Philippe Gallini Encore sous le choc de la catastrophe de la rue d'Aubagne, Amel dit avoir vécu l'enfer, de 2014 à mars 2018, au 4e étage de cet immeuble pourtant frappé d'un arrêté de péril et dont elle était la seule occupante, avec ses deux enfants de deux et neuf ans. "Ils ont grandi dans la peur permanente que tout s'effondre. Une partie de notre toiture est tombée sur celle de l'immeuble voisin. Nous avions des fissures énormes et des infiltrations partout. L'eau coulait le long des murs". Un T2 de tous les dangers dont l'occupation lui était pourtant facturée 570 €, chaque mois, et qu'elle ne pourra finalement quitter qu'au terme de quatre années de démarches harassantes, bien conseillée par la Fondation Abbé-Pierre.

15 rue de la Fare13001soleam

ENQUETE PUBLIQUE A LA DECLARATION CONJOINTE 69 rue longues des capucins et 15/17 rue de la Fare PREALABLE D’UTILITE PUBLIQUE

42 la Canebière13001ville de Marseille

Marseille : le "Squat culture" évacué hier soirOccupé par une quarantaine de sans-abri, l'Espace culture vacant depuis 2015, a été vidé de ses occupantsPar Sophie Manelli Un immeuble à l’abandonOn l’appelait jadis "La Maison du Figaro", du nom du magasin de bagages qui occupait les lieux au XIXe siècle. Immeuble remarquable du patrimoine marseillais, inscrit au titre des Monuments historiques, ce très bel hôtel particulier doté de majestueux pilastres à chapiteaux corinthiens date de 1675. Acheté en 1993 par la Ville, il fut pendant 40 ans la vitrine culturelle municipale, fréquentée par de nombreux Marseillais et touristes. Jusqu’à sa fermeture subite, le 31 décembre 2015, en raison de coupes budgétaires. En 2017, la municipalité indiqua avoir lancé un appel à projets pour ce bâtiment, excluant les agences bancaires et les assurances, ainsi que toute construction de logements. Objectif : "Renforcer l’attractivité et l’animation du centre-ville". Pas de nouvelles depuis. Entre-temps, la Ville a acheté les locaux de l’ancienne Maison de la région située à quelques pas de là, pour y faire déménager la mairie des 1-7 (qui doit laisser sa place à un cinéma). Montant de l’opération : 7 millions d’euros.
  • MERCREDI 12/12/2018 à 08H22
  • | FAITS DIVERS - JUSTICE
  • | MARSEILLE,ÉDITION MARSEILLE

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Kallisté 13015

BLIÉ LE 25 JANVIER 2018 À 12H15. "Libérez-nous de cette prison !", implore Houda, locataire dans un immeuble insalubre des quartiers Nord de Marseille investi depuis cet été par plus d'une centaine de migrants en errance. Une cohabitation explosive qui "empire" dans une quasi-indifférence, estiment les habitants. Devant la barre H de la cité des Kalliste (15e arrondissement), la misère s’étale au grand jour. Des migrants font leur lessive dehors grâce à une canalisation d'eau détournée, des déchets s'amoncellent, des câbles électriques pendent le long de la façade, des prostituées attendent le client devant la cage d'escalier, des trafiquants de drogue guettent... "On n'en peut plus, la situation ne fait qu'empirer, mais tout le monde se renvoie la balle", confie Houda, une coquette jeune femme de 22 ans étudiante en BTS, qui a "l'impression d'être abandonnée". Les cinq membres de sa famille vivent dans un appartement vétuste, suintant d'humidité. Depuis 2011, le bâtiment, décrépi, est promis à la démolition dans le cadre d'un programme de rénovation urbaine de la mairie. Le bailleur social, Marseille Habitat, dont la ville est le principal actionnaire, a acquis un à un les appartements de cette co-propriété privée, mais 15% des propriétaires refusent de vendre au prix proposé, a expliqué l'adjointe au logement du maire de Marseille, Arlette Fructus (LR), vice-présidente de Marseille Habitat. "Mes parents ont acheté près de 200.000 euros leur T5 et la mairie leur propose 30.000 euros !", s'exclame Hamid Benyhia qui s'occupe de sa mère depuis que son père de 85 ans est hospitalisé à la suite d'une chute dans l'escalier plongé dans le noir par une énième coupure d'électricité. Treize familles, locataires ou propriétaires, cohabitent dans un climat explosif avec des migrants dirigés depuis cet été pour certains par des marchands de sommeil dans les appartements vides, acquis par le bailleur social. La mairie a recensé 141 occupants illégaux dans 39 logements, mais ils pourraient être beaucoup plus nombreux, tous les appartements n'ayant pu être visités, reconnaît Mme Fructus. "On ne sait pas où aller, on arrive au moins à se coucher un peu ici. C'est un ami qui a eu pitié de moi qui m'a indiqué l'endroit", raconte un jeune migrant ivoirien qui dormait auparavant à la gare Saint-Charles. "On ne peut pas se payer un logement, on attend d'avoir des papiers", poursuit l'homme, arrivé il y a quatre mois en France. - "Partir de cet enfer" - Le week-end dernier, une rixe au couteau entre migrants a éclaté. Sur place, les pompiers ont relevé les risques d'incendies en raison des branchements sauvages sur les compteurs qui provoquent des surchauffes. Pour Roger Ruze, maire (PS) d'arrondissement, l'état des lieux était déjà "catastrophique" en 2011, mais Marseille Habitat "n'a rien fait pour les sécuriser" et la mairie a "laissé la situation se détériorer". Les appartements vides n'ont pas tous été murés et le premier étage n'a pas été détruit pour empêcher les squats, comme l'avait préconisé la Direction départementale des territoires et de la mer, souligne l'élu. "C'est affreux ! La nuit, ils cassent des murs pour entrer dans les appartements, se branchent sur notre compteur électrique et nous menacent", s'exaspère Houda. A Noël, les habitants sont restés pendant deux semaines dans le noir. Enedis est intervenu une vingtaine de fois en trois semaines, mais aussitôt résolu, le problème resurgit, souligne la mairie. La mère de Houda, inquiète pour sa fille cadette, a refusé que celle-ci continue de travailler comme vendeuse et rentre tard. "Dès que la nuit tombe, on ne sort plus et on fait en sorte qu'il y ait tout le temps quelqu'un dans l'appartement pour éviter qu'on le squatte", raconte Houda. "Partir de Kalliste et de cet enfer, c'est tout ce qu'on veut. Mais comment faire ? Ma mère, malade, n'a pas de bulletin de salaire et personne ne voudra nous louer un appartement", dit-elle. La mairie a saisi mardi le tribunal administratif afin qu'un expert constate "un danger imminent et donne des préconisations" qui permettront de prendre un arrêté municipal afin de procéder à l'évacuation des lieux. "Mais pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? Le danger est permanent pour tout le monde", fustige la sénatrice socialiste Samia Ghali, ex-maire des 15 et 16e arrondissements. Source : AFP

Maison Blanche13014

Communiqué de « Un Centre Ville Pour Tous » et de la délégation Paca de la Fondation Abbé Pierre Une inaction inadmissible contre les marchands de sommeil Article mis en ligne le samedi 18 octobre 2014 C’est avec stupéfaction que nous apprenons (La Provence du 14/10/2014) que lors du rendu de l’Observatoire des Copropriétés dégradées, l’Adjointe au Logement de la ville de Marseille, Arlette Fructus s’est plainte que « le 7 Octobre lors d’une vente aux enchères publique 27 logements de la cité Maison Blanche (14° Arrondissement) ont été achetés par un même propriétaire entre 11 000 et 25 000 Euros ». Il est clair que cette transaction va renforcer l’exploitation éhontée des locataires et dégrader plus encore la possibilité de réhabiliter la cité Maison Blanche.
 Au prix des loyers pratiqués l’acquéreur sera remboursé de son investissement en 2 ans, et encaissera les loyers sans limite de temps ! La lutte contre le mal logement est une préoccupation de longue date de l’Etat et de la Ville de Marseille particulièrement dans les copropriétés dégradées, gangrénées par les marchands de sommeil. L’association "Un Centre Ville Pour Tous", la délégation PACA de la Fondation Abbé Pierre ont dénoncé de nombreux cas et accompagné les locataires ou petits propriétaires victimes de ces véritables mafias qui profitent de la faiblesse des habitants en les exploitant honteusement. 
Les dispositifs comme les Plans de Sauvegarde et préfectoraux permettant de lutter contre la mainmise des marchands de sommeil sont désormais en place, le droit de préemption des municipalités permet un contrôle des mutations immobilières par la Ville, et la Loi ALUR a renforcé la capacité d’action des pouvoirs publics. Comment la Mairie de Marseille, qui dispose du droit de préemption, peut-elle se plaindre de sa propre inaction et incurie devant une telle situation ? Pourquoi se plaindre alors qu’elle n’utilise pas les moyens à sa disposition ? 
Nous en appelons à la Municipalité et au Préfet afin qu’ils agissent pour reprendre la main sur ce dossier pour contrecarrer les manœuvres indignes des marchands de sommeil. Marseille, le 16 Octobre 2014

Cité corot13013

PU Un arrêté d’insécurité imminente du bâtiment A du parc Corot, une copropriété dégradée située dans les quartiers Nord de Marseille, a été pris le 23 novembre, a appris 20 Minutes, confirmant une information de Marsactu. Ce bâtiment, que 20 Minutes avait visité il y a quelques mois, comprend 95 appartements, dont plusieurs sont dans un état de délabrement avancé. Le Parc Corot fait d’ailleurs partie des copropriétés dites « prioritaires » pour son plan Initiatives Copropriétés lancé en octobre dernier. « La sécurité des occupants gravement menacée »Cet arrêté stipule qu’un électricien expert a dressé en urgence un rapport le 23 novembre dernier sur demande de la mairie de Marseille. Celui-ci rapporte la présence de « branchements sauvages sur les colonnes de distribution d’électricité ». L’arrêté indique que « la sécurité des occupants est gravement menacée par l’état des équipements communs de l’immeuble ». Selon une source proche du dossier, une évacuation des 95 appartements est à prévoir dans les prochains jours. La date précise de cette évacuation reste à déterminer, selon la mairie et la préfecture jointes par 20 Minutes. Un groupe de pilotage se réunira ce lundi dans la soirée en présence du préfet de police Olivier de Mazières et de la préfète déléguée à l’égalité des chances Marie-Emmanuelle Assidon. Il faut désormais trouver des solutions d’hébergement pour les occupants de ces 95 appartements, alors que 1.352 personnes ont déjà été évacuées depuis le 5 novembre.

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Cité Air Bel13011

Présence de légionelles avérée dans les canalisations, moisissures sur les murs, boiseries pourries et rats dans les coursives font le quotidien des locataires de la cité Air Bel depuis trop d’années. Devant l’incurie des bailleurs sociaux et des pouvoirs publics, l’association de locataires monte au créneau et invite à la mobilisation ce samedi à 11h.« Mais ils se foutent vraiment de nous ! Voilà plus d’une heure que j’attends devant le local du gardien. Les égouts se vident chez moi, regardez ! » Et de dégainer des photos indiscutables sur son portable. C’est animée d’une grande colère que cette mamie pousse la porte du local de l’association de locataires, sa petite-fille endormie dans une poussette. Chez Nathalie, au bâtiment 66, c’est le mur qui est littéralement défoncé par l’humidité... depuis un an. Malheureusement, dans cette cité aux 6 000 habitants, à l’Est de Marseille, ils sont de plus en plus nombreux à partager son sentiment à l’égard des trois bailleurs d’Air Bel (Logirem, Unicil et Erilia). « Depuis des années, nous n’obtenons que du mépris en retour à nos interpellations », déplore Chantal Mamen. Et elles n’ont pas manqué. En 2011, en 2015, en 2016 et encore en 2017, les habitants ont alerté sur le problème récurent d’insalubrité. Notamment dans les canalisations. Le décès du frère de Djamila Haouache a de nouveau fait jaillir la colère. Et le 27 octobre, comment ne pas s’interroger devant une demi-douzaine d’hommes en combinaison blanche accompagnée d’ouvriers slovènes affairés autour des canalisations ? Car « la seule information, c’était une note à l’attention des locataires », très succincte signalant la présence de légionelles dans « certains » bâtiments et pleine de recommandations dont « l’eau du robinet peut être bue ». Note distribuée par Unicil le 25 octobre, soit plus d’un mois après la mort de Djamel. Chantal tend une bouteille remplie d’eau courante : une puissante odeur de Javel s’en échappe. « C’est comme ça que les bailleurs ont résolu le problème. Maintenant on a la Javel directe au robinet. » Javel VS champignonsDans le local au double-plafond moisi, Djamila décrit l’indécence : « Il y a de plus en plus de locataires atteints de problèmes de santé et même avec des attestations médicales qui incriminent les conditions d’habitat, rien ne bouge. On cultive même des champignons de Marseille sur les murs des chambres ! Et sous un des bâtiments, c’est carrément le SPA naturel ! », ironise l’associative. Mais la situation est grave. Chantal a dû condamner deux prises de courant « pour éviter de se prendre le jus à chaque fois qu’on branche un appareil. Mais on nous dit que c’est notre faute. Un technicien m’a même recommandé de ne pas faire de couscous dans ma salle de bain. C’est honteux de lancer des trucs pareil à la figure des gens ! » Pour Rania Aougaci, « c’est bien la raison pour laquelle nous nous mobilisons. Nous voulons des réponses à nos questions et nos inquiétudes. Même l’ARS ne nous transmet pas les résultats des analyses, on sait juste qu’il y a enquête. La Ville renvoie sur les bailleurs... et nous on reste ainsi. Mais ce n’est plus possible. » C’est donc très déterminés à obtenir des réponses et des actes qu’ils manifesteront samedi leur droit à la décence et à l’information à partir de 11 heures devant le bâtiment 37. On ne peut pas mépriser ainsi indéfiniment 6 000 habitants sans essuyer leurs foudres. Contactés par nos soins, Unicil, Logirem et Erilia devraient enfin donner suite pour que le nom de l’association de locataires ne reste pas un vœu pieu : « Il fait bon vivre dans ma cité ». Construite dans les années 1971-1973 sur le plateau de la Fourragère, la cité a échappé à tous les grands plans de rénovation. Un diagnostic y est mené depuis 2012 pour un projet métropolitain de renouvellement urbain afin de raccrocher l’Anru. Mais elle s’arrête pour l’heure à la démolition-reconstruction de l’Ehpad la Marlyse. M.G.

Bd Baille13005

Marseilleinfo.comParlez de votre cadre de vie, de vos initiatives, de vos problèmes, de votre vie ! Témoignage d’Aurore, 76 ans Pour Aurore, qui est locataire sur le boulevard Baille, c’est aussi le parcours du combattant et l’inquiétude. A 76 ans, seule et une toute petite retraite (environ 900 €), difficile de retrouver un logement. Même si elle aimerait pourtant fuir cet habitat pourrissant, et laisser derrière elle, les infiltrations d’eau qu’elle combat comme elle peut. Son propriétaire qui encaisse un loyer de 350 euros voudrait lui aussi la voir partir. Pour louer plus cher… Mais il ne peut pas (privilège de l’âge) à moins de lui trouver un autre appartement. « Ce que je constate, c’est que les 3 syndics qui gèrent l’immeuble, ne sont pas capables de faire payer les propriétaires. Au détriment de la sécurité. Plus on attend, plus cela va coûter cher. Des morceaux de façade tombent côté boulevard et côté cour, on ne peut plus aller sur les balcons, qui menacent de s’effondrer. Mon propriétaire me dit que c’est compliqué pour faire les travaux côté boulevard car il y a des stationnements, qu’il faut demander des autorisations à la mairie. Bref, cela fait des années que ça dure, certains ne veulent pas payer alors qu’ils pourraient, d’autres il est vrai ont des difficultés ».

rue de versailles 13003

Les logements insalubres se multiplient à MarseilleMercredi 21 septembre 2016 à 22:55Par Claire Bargelès, France Bleu Provence La fondation Abbé Pierre lance une grande campagne contre le mal-logement. A Marseille, plus de 40 000 logements sont considérés comme insalubres et présentent un danger pour les personnes qui y vivent. C'est dans l'hypercentre ville que se trouvent le plus souvent les pires logements. Par exemple dans un immeuble rue de Versailles, dans le 3e arrondissement. La porte d'entrée est cassée, le hall délabré, les fils électriques sont apparents, à hauteur d'enfant. Abdou Zanattane vit ici avec ses quatre enfants depuis 16 ans : "Depuis des années, rien n'est fait. Derrière, le balcon est tombé, il n'a pas été réparé" se désole-t-elle. Dans les couloirs, des crottes de rats et ce qui pourrait être un petit jardin n'est aujourd'hui qu'un tas d'immondices. Le balcon de cet immeuble, dans un piteux état © Radio France - Corrine BlotinLe jardin, un simple tas d'immondices. © Radio France - Corrine BlotinSelon Fathi Bouara, plusieurs grandes copropriétés sont concernées, comme les cités Kallisté, Bellevue, ou encore les Rosiers. "C'est quelqu'un chose de grave, le logement insalubre peut porter atteinte à la santé ou à la sécurité" rappelle le directeur régional PACA de la Fondation Abbé Pierre. "C'est mettre en danger les autres."

Cité Hérodote 13013

Situation urbaine: entre enclavement et... abandon La Renaude est composée de 2 parties, qui se distinguent par leur morphologie:  D'une part, la Renaude dite « Haute », composée de 2 bâtiments (R+4) en L, avec chacun 5 entrées, regroupant 110 logements; cette cité est construite en 1964 par l'OPHLM de la Ville de Marseille.  D'autre part, la Renaude dite « Basse », ou « cité Hérodote », composée de 37 maisons en R+1 (3 ont été démolies). Il s'agit de « logements adaptés » construits entre 1985 et 1990 lors de la résorption du bidonville d'Hérodote. Il est à souligner que la construction de cet ensemble et sa gestion conditionnait le financement de la réhabilitation de la cité de la Renaude par la ville. C'est en quelque sorte forcé et contraint que le bailleur (rattaché pourtant à la ville) a dû construire pour résorber le bidonville d'Hérodote, né de la cité d'urgence. Si ce bidonville accueillait au départ des populations d'origines diverses, adeus groupereflex_ L’habitat des Tsiganes Sédentaires en Logement Social à Marseille - État des Lieux notamment arméniennes4 , il accueillait lors de sa résorption une majorité de familles tsiganes, lesquelles ont été très majoritairement concernées par le relogement sur place. La partie haute a bénéficié de plusieurs opérations de réhabilitation, qui ont largement contribué à l'amélioration du confort des logements, mais également du fonctionnement urbain de la cité (opération de résidentialisation,etc.) Les deux parties sont séparées par le dénivellement du terrain et un muret. La partie basse est beaucoup plus dégradée. Les logements n'ont fait l'objet de travaux d'amélioration que de manière ponctuelle. Si les intérieurs des logements sont d'une manière générale bien entretenus, voire ont fait l'objet pour certains d'importants travaux d'amélioration, le bâti en lui même est dans une situation préoccupante: les problèmes d'humidité et d'infiltration sont récurrents, les équipements de chauffage sont vétustes et mal adaptés. Par exemple, les chauffe-eau fonctionnent au gaz en bouteille. L'ensemble de ces problèmes datent de la période de construction des logements et ne sont pas nouveaux. La dissociation urbaine se retrouve aussi dans le traitement des espaces publics. Si la partie « haute », malgré le mauvais état des voies de circulation, peut être considérée comme correcte et est relativement bien entretenue, il n'en est pas de même de la partie « basse ». Ceci est le fait de l'action combinée de l'utilisation par les habitants de ces parties communes (entreposage de métaux, brûlage, activités de mécanique...) en même temps que de l'absence d'entretien régulier de la part du bailleur et de la ville. Ainsi, on peut noter l'état de l'enrobé sur les chaussées, l'absence d'éclairage public, etc. Le plus frappant est l'arrivée dans la cité, par le boulevard Hérodote, qui longe un mur maculé par les traces de feux. La cité constitue aujourd'hui une enclave dans son environnement: le seul accès se fait par le boulevard Hérodote (canalisé par le mur du cimetière et les hauts grillages du Lycée Professionnel), et les bâtiments sont aujourd'hui « encerclés » (LEP, Maison de retraite, Résidence Val d'Azur, lotissements de villas sécurisées, Faculté de St Jérôme) par de l'habitat ou des équipements qui mettent entre la cité et eux des barrières (barbelés, fossés!...) signifiant la coexistence de deux monde. L'enclavement est aussi perceptible en terme de transports en communs: l'arrêt de bus le plus proche se trouve au bout du boulevard Hérodote (environ 10 mn à pieds), mais la RTM refuse de desservir directement la cité de peur des agressions. Le Métro La Rose est à plus de 30 mn à pieds. Une épicerie est présente dans la cité. L’habitat des Tsiganes Sédentaires en Logement Social à Marseille - État des Lieux adeus groupereflex_

défiscalisationrecevez 20 000 €

de MARSEILLE

Hotel du Département

avec le FSL , le Conseil départemental honorera les dettes de loyer de vos locataires trop modeste qui ne peuvent avec leurs minima sociaux vous régler 750€ pour un T3 vétuste, Mais pas d'inquiétude cette aide est récupérer sur le RSA, l'AAH ou l'APL . le Conseil départemental aide également les bailleurs qui acceptent de donner en gestion pour un prix raisonnable, leur logement inconfortable, dégradé et parfois insalubre, vous pouvez bénéficier de conseil s avisés auprès de certains élus de cette honorable assemblée comme Mr Thierry SANTELLI viice-président du Conseil départemental en charge des Sports et administrateur de Marseille Habitat, louait à une famille un appartement dans un immeuble qui menaçait de s’effondrer. Prenez une Carte Caisse des collectivités sur la page web consacrée aux cartes chance

Hotel de Ville

pour vos permis de construire, vos aides à l'amélioration au rabais de l'habitat , vos aides à la défiscalisation, , pour le soutien à votre activité d'exploitant de la misère par l'habitat, la ville de Marseille et sa métropole est là et des élus en son témoins comme Mr Bernard Jacquier Vice-président de la métropole d’Aix-Marseille-Provence , avocat en droit immobilier, qui louait un logement insalubre à Marseille, Prenez une carte Caisse des collectivités sur la page web qui y est consacrée

PRISON

  • « Une prison digne d’une dictature » : un rapport épingle l’enfer des Baumettes (...)
ENFERMEMENT « Une prison digne d’une dictature » : un rapport épingle l’enfer des Baumettes à MarseillePAR PIERRE ISNARD-DUPUY 24 JANVIER 2018 En pleine grève des surveillants, l’ONG Confluences dévoile un rapport choc - dont Bastamag a eu la primauté - sur les atteintes aux droits humains dans le centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille. La promiscuité et les conditions sanitaires déplorables y entraînent violence, suicides, maladies, dégradation de la santé mentale des détenus et grèves de la faim. Typique de l’inhumanité des prisons à l’ancienne, le bâtiment historique doit être détruit et remplacé par Baumettes 3, installation moderne et digne selon les autorités. Sauf qu’à Baumettes 2, ouvert en mai, les conditions de détentions posent déjà de nouveaux problèmes. En bloquant l’accès aux prisons depuis une dizaine de jours, les surveillants pénitentiaires grévistes ont su attirer l’attention sur leurs revendications. L’affichage de leurs difficiles conditions de travail et des agressions subies, à l’origine du mouvement, rend cependant peu compte d’autres problèmes de fond à l’œuvre dans le système carcéral. Insalubrité, surpopulation, atteinte aux droits fondamentaux... le malaise touche depuis longtemps les détenus, et pose la question du respect des droits humains par les autorités françaises. C’est dans ce contexte que ce 24 janvier, Confluences, une ONG qui agit « pour la promotion et la défense des droits humains » dévoile publiquement un rapport d’enquête sur le centre pénitentiaire de Marseille. « C’est une prison digne d’une dictature. Je ne m’attendais pas à constater une telle situation dans un État de droit », fustige Rabha Attaf. La directrice de Confluences est également journaliste, grand reporter sur les droits humains dans les pays arabes. Depuis mai 2017, les trois enquêtrices de Confluences, soutenues par la LDH, ont mené leur travail en trois phases. Durant les mois d’été, elles se sont entretenues avec des familles en attente de parloir. De septembre à mi-octobre, elles ont rencontrés des personnels pénitentiaires. Enfin, jusqu’en décembre, elles ont recueillis les témoignages d’intervenants extérieurs. « Persistance d’une violation grave des droits fondamentaux »Ouvertes en 1938 dans le quartier marseillais du même nom, les Baumettes est un centre pénitentiaire hors d’usage, pointé du doigt à chaque nouveau rapport. Cette affirmation ne souffre d’aucune contestation pour le bâtiment dit « historique » (BH). L’administration s’est voulue rassurante à l’ouverture du nouveau bâtiment, « Baumettes 2 » (B2), le 15 mai 2017. Sa construction a était assurée par Vinci, dans le cadre d’un marché de conception-réalisation qui permet à l’État de confier à son prestataire toutes les étapes des travaux, des études jusqu’à la livraison du bâtiment (lire aussi notre enquête : Quand les prisons, les détenus et la politique carcérale deviennent des produits d’investissement).

Baumettes

  • « Une prison digne d’une dictature » : un rapport épingle l’enfer des Baumettes (...)
ENFERMEMENT « Une prison digne d’une dictature » : un rapport épingle l’enfer des Baumettes à MarseillePAR PIERRE ISNARD-DUPUY 24 JANVIER 2018 En pleine grève des surveillants, l’ONG Confluences dévoile un rapport choc - dont Bastamag a eu la primauté - sur les atteintes aux droits humains dans le centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille. La promiscuité et les conditions sanitaires déplorables y entraînent violence, suicides, maladies, dégradation de la santé mentale des détenus et grèves de la faim. Typique de l’inhumanité des prisons à l’ancienne, le bâtiment historique doit être détruit et remplacé par Baumettes 3, installation moderne et digne selon les autorités. Sauf qu’à Baumettes 2, ouvert en mai, les conditions de détentions posent déjà de nouveaux problèmes. En bloquant l’accès aux prisons depuis une dizaine de jours, les surveillants pénitentiaires grévistes ont su attirer l’attention sur leurs revendications. L’affichage de leurs difficiles conditions de travail et des agressions subies, à l’origine du mouvement, rend cependant peu compte d’autres problèmes de fond à l’œuvre dans le système carcéral. Insalubrité, surpopulation, atteinte aux droits fondamentaux... le malaise touche depuis longtemps les détenus, et pose la question du respect des droits humains par les autorités françaises. C’est dans ce contexte que ce 24 janvier, Confluences, une ONG qui agit « pour la promotion et la défense des droits humains » dévoile publiquement un rapport d’enquête sur le centre pénitentiaire de Marseille. « C’est une prison digne d’une dictature. Je ne m’attendais pas à constater une telle situation dans un État de droit », fustige Rabha Attaf. La directrice de Confluences est également journaliste, grand reporter sur les droits humains dans les pays arabes. Depuis mai 2017, les trois enquêtrices de Confluences, soutenues par la LDH, ont mené leur travail en trois phases. Durant les mois d’été, elles se sont entretenues avec des familles en attente de parloir. De septembre à mi-octobre, elles ont rencontrés des personnels pénitentiaires. Enfin, jusqu’en décembre, elles ont recueillis les témoignages d’intervenants extérieurs. « Persistance d’une violation grave des droits fondamentaux »Ouvertes en 1938 dans le quartier marseillais du même nom, les Baumettes est un centre pénitentiaire hors d’usage, pointé du doigt à chaque nouveau rapport. Cette affirmation ne souffre d’aucune contestation pour le bâtiment dit « historique » (BH). L’administration s’est voulue rassurante à l’ouverture du nouveau bâtiment, « Baumettes 2 » (B2), le 15 mai 2017. Sa construction a était assurée par Vinci, dans le cadre d’un marché de conception-réalisation qui permet à l’État de confier à son prestataire toutes les étapes des travaux, des études jusqu’à la livraison du bâtiment (lire aussi notre enquête : Quand les prisons, les détenus et la politique carcérale deviennent des produits d’investissement). ​​

Bidonville de la capelette13010

Démantèlement du plus gros camp rom à Marseille : "C’était infesté de rats"Texte par :Charlotte OBERTI Le plus grand campement de Roms de Marseille, où vivaient 400 personnes, a été détruit lundi. Un démantèlement nécessaire vu l’insalubrité des lieux, selon l’association Rencontres Tsiganes, pour qui le travail "doit se poursuivre". À Marseille, le plus grand campement rom de la ville, la Capelette, situé dans le 10e arrondissement, a été détruit lundi 21 octobre au petit matin. Lorsque les forces de l’ordre équipées de bulldozers sont entrées en scène, les 400 personnes vivant sur le terrain, soit une cinquantaine de familles, avaient déjà quitté les lieux, la décision de justice étant connue depuis le 31 juillet. Cette destruction a été actée en raison de l'occupation illégale du terrain et d'une mise en danger potentielle des personnes. Aucun des ex-occupants de la Capelette n’est sous le coup d’une procédure d’expulsion. Contactée par FRANCE 24, Caroline Godard, représentante de l’association Rencontres Tsiganes, ne déplore pas la disparition du camp. "Le site de la Capelette était parfaitement indigne. C’était infesté de rats, les gens vivaient dans des cabanes qu’ils avaient construites, sans accès à l’eau", indique-t-elle. Relogement et migration vers d’autres camps Sur la cinquantaine de familles, 13 ont été relogées dans des Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) : des appartements T2 ou T3 dispersés dans différentes zones de Marseille. Les personnes concernées ont été sélectionnées selon plusieurs critères : temps de présence sur le territoire, connaissance de la langue, scolarisation des enfants… "Ce sont des familles qui n’ont pas d’emploi, elles vont bénéficier de baux glissants [un dispositif permettant de favoriser le retour progressif des personnes sur le marché du travail, NDLR]", explique Caroline Godard. Pourtant, d’autres familles de la Capelette, dont certaines scolarisent elles aussi leur

Unité d'Hébergement d'Urgence 13015

  • Écrit par Myriam Guillaume
A Marseille, l’accueil des SDF est en souffrance. La deuxième plus grande unité d’hébergement (UHU) de France, situé à la Madrague ville dans les quartiers Nord de Marseille n’en finit pas de traîner des problèmes de gestion... douteuse.En décembre 2013, l’alarme sonne. Le Collectif Alerte Paca (Uriopss, Fnars, Médecins du Monde et Fondation Abbé Pierre) dresse un état des lieux sordide de l’UHU de la Madrague-ville. Locaux insalubres, manque de couvertures, maltraitance des hébergés, despotisme à la direction dont les salaires varient entre « 6000 et 8000 euros » dénonce même Michel Bourgat, alors adjoint au maire à la solidarité, mais qui ne paye plus ses employés... La ministre Marie-Arlette Carlotti monte au créneau du gouvernement. L’AICS (association à caractère immobilier) à qui la gestion en a été confiée est débarquée et dissoute. Ville et État abondent d’un million d’euros à part égale pour le lancement de travaux d’urgence. L’Armée du Salut intervient pour gérer l’entre deux et un appel d’offres est lancé dans la foulée. C’est contre toute attente, à l’association de médiation sociale (AMS) qu’est attribué le marché en novembre 2014. Le collectif Alerte Paca manifeste son étonnement devant le conseil municipal de voir confier l’accueil des démunis à une association qui n’a aucune compétence en ce domaine. Devant le tollé des associations humanitaires, la Ville et l’État s’étaient remobilisés autour de la problématique UHU de la Ville. Chacune abondant de 500 000 euros pour des réfections en urgence en attendant la construction d’un nouveau centre...« Je n’y crois plus, ça ne se fera pas », désespère Fathi Bouaroua, délégué régional de la Fondation Abbé Pierre Paca. Avec l’Uriops et la Fnars, la fondation avait dénoncé haut et fort l’état d’insalubrité et la gestion abracadabrante de l’Unité d’hébergement d’urgence (UHU) de la Madrague-Ville à Marseille et fortement milité pour la création de nouvelles structures d’accueil et d’hébergement pour les SDF, à taille humaine et non concentrées sur un site. Devant le tollé des associations humanitaires, la Ville et l’État s’étaient remobilisés autour de la problématique UHU de la Ville. Chacune abondant de 500 000 euros pour des réfections en urgence en attendant la construction d’un nouveau centre. Or, l’argent a été englouti dans les réparations sur le site après un incendie. Et c’est encore un projet de structure unique, « concentrationnaire », qui était alors voté et chiffré à 16 millions d’euros par les institutions au grand dam des professionnels de l’urgence sociale. Pire. Non seulement, le projet traîne en longueur mais il prend maintenant le chemin de la trappe. « Il n’y a pas l’argent de l’État ni même le terrain, sur le site d’Euromed, qui semble faire marche arrière », lâche Gilles Chalopin, directeur de l’UHU Madrague-Ville. Confirmant ainsi le sentiment de Fathi Bouaroua : « Sur ce projet, les professionnels de l’urgence sociale n’ont jamais été réunis. Depuis le début, on sent que les conditions des SDF ne doivent pas devenir meilleures sur Marseille. Les sites d’accueil sont concentrés dans les 2e et 3e arrondissements, les plus pauvres de la ville. » Les modulables de l’UHU ont plus de 20 ans et les conditions d’accueil des SDF restent inacceptables, à tel point que « certains préfèrent crever de froid dans la rue ».

Bidonville St jean du desert13012

A Marseille, le plus gros camp de Roms démanteléPar AFP — 18 juin 2014 à 11:10Seules 18 familles seront relogées. Les autres, enfants compris, se retrouvent à la rue.

  • A Marseille, le plus gros camp de Roms démantelé
Le plus gros camp de Roms de Marseille, qui comptait jusqu’à 400 personnes dont une centaine d’enfants, a été démantelé par les pouvoirs publics mercredi matin, sur ordre du préfet. Les forces de l’ordre sont intervenues au petit matin sur le site de la Parette, dans le quartier de Saint-Jean-du-Désert, dont ils ont bloqué les accès en attendant l’arrivée des tractopelles en milieu de matinée. Comme lors de chaque expulsion, la plupart des occupants avaient abandonné les lieux avant, par crainte notamment de se voir notifier une obligation de quitter le territoire au moment de l’évacuation, explique Dominique Haezebrouck, responsable de la mission bidonvilles à Médecins du Monde (MDM). «Le propriétaire (la Communauté urbaine, NDLR) a pu reprendre possession de son terrain sur lequel ne se trouvaient plus ce matin qu’une vingtaine de personnes», a indiqué la préfecture. Selon la préfecture, la Communauté urbaine de Marseille a mis en place un gardiennage privé et devait entamer un déblaiement du site, destiné à être vendu à un propriétaire privé dans le cadre d’une opération d’aménagement. Des dizaines d'enfants sans abriLa circulaire du 26 août 2012 prévoit, en principe, que des solutions de relogement soient proposées aux familles, pour éviter les expulsions sèches. En l'espèce, «seules 18 familles seront relogées. Des enfants par dizaines se retrouveront sans abri avec leurs parents alors même que la veille ils allaient à l’école et accédaient à un minimum de stabilité», déplorait mardi dans un communiqué Amnesty International. Neuf autres, «particulièrement vulnérables», seront logées à l’hôtel pour une durée de six nuits avant de se retrouver dans la nature, précise MDM. Toutes les autres «errent en attendant de trouver quelque chose, un refuge, une cachette.» Ce camp s’était constitué en octobre 2013 après l’évacuation d’un précédent bidonville, celui de la Capelette. Après une trêve hivernale, une autre expulsion est annoncée pour la mi-juillet, sur le site de Plombières qui abrite une centaine de personnes, selon MDM.

Hotel Oriental rue de la Fare 13001

Les frères Ammar jouent au bonneteau avec un taudis de BelsunceActualitéBenoît Gilles20 Fév 2017 4 La Ville est propriétaire d'un hôtel meublé insalubre au 8 rue de la Fare à Belsunce, acheté en 2006. Depuis cette date, les propriétaires du fonds de commerce, les frères Ammar, bataillent pour obtenir l'indemnité la plus haute possible. Ils réclament plus d'un million d'euros. Cet immeuble de Belsunce fait l'objet d'un long contentieux juridique entre la Ville et ses propriétaires.1,4 ou 1,6 million d’euros ? C’est la somme que les propriétaires d’un vieil hôtel meublé de Belsunce espèrent obtenir pour lâcher leur fonds de commerce. Cette variante du bonneteau est peu connue : trois gobelets, un gogo qui pose un gros tas d’argent public et dans le rôle de l’objet caché, un taudis. Celui-ci niche au 8 rue de la Fare, en plein cœur de Belsunce sous l’enseigne de l’ancien hôtel Oriental. Il est la propriété de la famille Ammar. Son membre le plus célèbre est Sylvain, dit Zvi Ammar, homme d’affaires prolixe, ancien président du consistoire israélite de Marseille, récemment condamné pour modification de scène de crime à huit mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende. Dans l’imbroglio de SCI, on trouve également ses grands frères Yvon et Elie. Depuis plusieurs décennies, de vieux maçons maghrébins habitent l’hôtel Oriental dans des conditions indignes. La presse – dont Marsactu – a régulièrement rendu compte de l’insalubrité à laquelle ils sont soumis. En novembre dernier, La Provence s’est rendue sur les lieux pour constater que ces locataires âgés continuent de prendre l’eau. Depuis, la Ville a fait diligence et la plupart des locataires ont été relogés sauf un qui vit toujours sur place. Jointe par nos soins, l’adjointe en charge du logement Arlette Fructus a confirmé ces relogements en appartement relais, “à l’exception d’une personne qui souhaitait rester sur place”. Jusqu’ici le bâtiment avait échappé aux arrêtés de péril ou d’insalubrité. En vacances, l’adjointe n’a pas pu nous confirmer le cadre légal précis. PROPRIÉTÉ DE LA VILLE DEPUIS 2006C’est à cet endroit que revient la métaphore du bonneteau avec dans le rôle du payeur, la Ville de Marseille ou son bras armé à Belsunce, la société d’économie mixte Marseille Aménagement. En charge de la rénovation du centre-ville, via un périmètre de restauration immobilière (PRI), Marseille aménagement a racheté l’hôtel Oriental à l’amiable en 2006. Mais, s’agissant d’un hôtel meublé, vendre les murs ne suffit pas. Il faut également négocier avec le détenteur du fonds de commerce, voire le ou les locataires qui exploitent ces locaux. “Nous sommes nu-propriétaire”, explique Arlette Fructus. Invariablement, l’adjointe au logement renvoie à une décision de justice à venir. À nos confrères de La Provence, elle répondait ainsi : “Nous en sommes à la phase de fixation du prix par le juge de l’expropriation”. Attendue en janvier, l’audience est prévue pour le 22 mars. 218 850 EUROS POUR YVON AMMAR, LOCATAIREMais ce n’est là qu’un volet du mille-feuille judiciaire que les frères Ammar accumulent année après année. En 2015, la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait accordé une indemnité d’éviction de 218 850 euros à un locataire de

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22, Bd Garibaldi 13001

Marseille : un balcon s’effondre en pleine marche blanche contre l’habitat indigneLa marche blanche se déroulait samedi en hommage aux huit victimes de l’écroulement de deux immeubles vétustes du centre-ville. Un balcon s’est partiellement effondré, faisant trois blessés légers, samedi 10 novembre à Marseille sur le parcours de la marche blanche en hommage aux victimes de l’écroulement de deux immeubles vétustes du centre-ville, qui rassemblait plusieurs milliers de personnes. Six jours après l’effondrement de deux immeubles qui a fait huit morts à Marseille, des habitants et des associations organisaient samedi 10 novembre une marche blanche pour rendre hommage aux victimes mais aussi exprimer leur colère à l’encontre de la mairie. A partir de 15 heures, les manifestants ont défilé du métro Notre-Dame-du-Mont, en haut de la rue d’Aubagne où se sont effondrés les immeubles, jusqu’au Vieux-Port. C’est lors du passage devant le 22, boulevard Garibaldi qu’un morceau de balcon s’est effondré sur deux personnes, une femme de 59 ans et un garçon de 7 ans. Les marins-pompiers assurent cependant que leur état de santé n’inspire aucune inquiétude. Une femme de 24 ans a aussi été légèrement touchée en recevant un bloc de pierre sur le pied. Guillaume Jesberger@Jesberger

63 Aubagne 13001 Marseille Habitat

Une évacuation en catastropheMalgré des signaux d’alerte, le syndic assure avoir suivi les recommandations. « Il y a eu deux expertises dans les 15 jours avant que l’immeuble ne tombe », a-t-il souligné. « On a réagi, on a fait venir la mairie qui a décidé que ce n’était pas grave, c’est le drame ». Le 18 octobre, les habitants ont été évacués en catastrophe, par nacelle, car une cloison du hall d’entrée avait énormément gonflé et menaçait de céder. La municipalité a fait expertiser les lieux, ordonné des travaux de soutènement que le syndic assure avoir réalisé immédiatement. Les habitants, sauf un, ont ensuite pu regagner leurs logements « sur recommandation de l’expert mandaté par la justice », a souligné la mairie. « La moitié de la toiture n’était plus en place »Deuxième occasion manquée selon Jean-François Valenti, une semaine plus tard, il participe à une seconde expertise portant sur l’immeuble voisin, 63 rue d’Aubagne, acquis par la ville de Marseille après dix ans de procédure et appartenant aujourd’hui au bailleur social Marseille Habitat. La mairie affirme l’avoir « muré et sécurisé afin d’en empêcher l’accès » depuis cette date. Mais les lieux sont « tombés en déliquescence », ce qui a pu entraîner l’effondrement de l’ensemble selon lui : « la moitié de la toiture n’était plus en place, il n’y avait plus de fenêtres, plus de portes, et il n’y avait plus les poutres qui maintenaient (les deux immeubles voisins) et faisaient ossature », selon lui. Pour autant, aucun ordre d’évacuation du 65 rue d’Aubagne n’est donné.

chance

grandes copropriétés dégradées

quartiers en ruine et effondrements

Immeubles de la ville en déperdition

en péril

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Meublérue des 3 Mages13001

Huit morts dans l'incendie d'un immeuble à Marseille Par Michel Henry, Marseille de notre correspondant — 16 mai 2003 à 23:02Plusieurs Roumains figurent parmi les victimes.

  • Huit morts dans l'incendie d'un immeuble à Marseille
D'habitude, on voit «les Roumains» vendre des roses, jouer de la musique, nettoyer les pare-brise. «Des gens simples, très comme il faut, jamais d'histoire, ils essayent de s'en sortir à leur manière à eux», explique Gérard Padovani, le patron du bar la Bohème, quartier de la Plaine, à Marseille. Mais hier, à sa terrasse, l'air hagard, les Roumains pleurent, se serrent dans les bras. Le deuil. La souffrance. L'incompréhension. Ils ont perdu plusieurs des leurs. Tout près, rue des Trois-Mages, un incendie bref et violent, d'origine inconnue mais a priori accidentelle, a enlevé d'un coup, dans la nuit de mercredi à jeudi, huit vies, dont celle d'un enfant. 18 personnes ont été évacuées vers les hôpitaux, dont l'une blessée très grièvement, selon un bilan encore provisoire. Attisé par le Mistral. «On a bon espoir d'avoir retrouvé toutes les personnes décédées, mais comme les structures de l'immeuble sont trop fragiles, il faut les renforcer avant de reprendre les recherches», déclarait-on chez les marins-pompiers. Par ailleurs, la police enquête pour déterminer l'origine du sinistre. «A minuit et demi, l'électricité a été coupée, et le plafond a explosé», raconte une locataire indemne. Tête bandée, un Algérien rescapé de 32 ans explique qu'il avait regardé le match de foot à la télé, s'était couché, quand une explosion l'a réveillé. Le feu a pris au cinquième étage, fortement attisé par le mistral et les fenêtres ouvertes. «En cinq minutes, tout a brûlé», assure-t-il. Il est passé par le balcon du cinquième au quatrième étage, où les pompiers l'ont récupéré. D'autres ont eu moins de chance. Car la toiture s'est effon drée, emportant le cinquième étage. Paniquées, deux personnes se sont défenestrées. Un couple, apparemment. Elle est morte. Lui, grièvement blessé, était hier soir «dans un état critique», selon les marins-pompiers. La tâche des sauveteurs a été rude. La cage d'escalier était impraticable. Dans la toiture et les planchers effondrés, il a fallu d'abord étayer avant de pouvoir progresser avec les chiens. Petit à petit, les sauveteurs ont dégagé des corps. Huit, donc. Pas insalubre. Le meublé existait depuis longtemps. Pas un hôtel, juste une pancarte «chambres à louer». Y vivaient des Algériens, des Marocains, souvent travailleurs dans le bâtiment, et les Roumains. Quatre chambres par étage, 300 euros par mois. «Pas le Ritz ni le Sofitel, témoigne le patron du bar, mais pas un taudis.» «Pas répertorié dans les meublés frappés d'arrêté d'insalubrité», confirme Norredine Abouakil, de l'association Un centre-ville pour tous. «Un immeuble avec une rotation régulière de gens, et de bonnes relations de voisinage», explique Dominique Tian, maire (UMP) du secteur, qui estime à environ trente le nombre d'occupants. Selon la mairie, «toutes les personnes qui en ont fait la demande sont relogées dans des hôtels ou des appartements meublés». Michel Henry Marseille de notre correspondant

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avec le FSL , le Conseil départemental honorera les dettes de loyer de vos locataires trop modeste qui ne peuvent avec leurs minima sociaux vous régler 750€ pour un T3 vétuste, Mais pas d'inquiétude cette aide est récupérer sur le RSA, l'AAH ou l'APL . le Conseil départemental aide également les bailleurs qui acceptent de donner en gestion pour un prix raisonnable, leur logement inconfortable, dégradé et parfois insalubre, vous pouvez bénéficier de conseil s avisés auprès de certains élus de cette honorable assemblée comme Mr Thierry SANTELLI viice-président du Conseil départemental en charge des Sports et administrateur de Marseille Habitat, louait à une famille un appartement dans un immeuble qui menaçait de s’effondrer. Prenez une Carte Caisse des collectivités sur la page web consacrée aux cartes chance

La région est en charge de l'aménagement du territoire , elle apporte aux collectivités locales les aides pour loger, tant bien que mal, et plutôt mal, leurs administrés, on y trouve également des élus à titre individuel qui s'impliquent dans le domaine du logement comme Mr Xavier CACHARD (ex) vice-président aux finances de la région Sud Paca , Avocat et propriétaire d’un appartement au 65, rue d’Aubagne, l'un des immeubles qui s'est effondré. Prenez une carte Caisse des collectivités dans la page web consacrée aux cartes chance

A Marseille, le plus gros camp de Roms démanteléPar AFP — 18 juin 2014 à 11:10Seules 18 familles seront relogées. Les autres, enfants compris, se retrouvent à la rue.

  • A Marseille, le plus gros camp de Roms démantelé
Le plus gros camp de Roms de Marseille, qui comptait jusqu’à 400 personnes dont une centaine d’enfants, a été démantelé par les pouvoirs publics mercredi matin, sur ordre du préfet. Les forces de l’ordre sont intervenues au petit matin sur le site de la Parette, dans le quartier de Saint-Jean-du-Désert, dont ils ont bloqué les accès en attendant l’arrivée des tractopelles en milieu de matinée. Comme lors de chaque expulsion, la plupart des occupants avaient abandonné les lieux avant, par crainte notamment de se voir notifier une obligation de quitter le territoire au moment de l’évacuation, explique Dominique Haezebrouck, responsable de la mission bidonvilles à Médecins du Monde (MDM). «Le propriétaire (la Communauté urbaine, NDLR) a pu reprendre possession de son terrain sur lequel ne se trouvaient plus ce matin qu’une vingtaine de personnes», a indiqué la préfecture. Selon la préfecture, la Communauté urbaine de Marseille a mis en place un gardiennage privé et devait entamer un déblaiement du site, destiné à être vendu à un propriétaire privé dans le cadre d’une opération d’aménagement. Des dizaines d'enfants sans abriLa circulaire du 26 août 2012 prévoit, en principe, que des solutions de relogement soient proposées aux familles, pour éviter les expulsions sèches. En l'espèce, «seules 18 familles seront relogées. Des enfants par dizaines se retrouveront sans abri avec leurs parents alors même que la veille ils allaient à l’école et accédaient à un minimum de stabilité», déplorait mardi dans un communiqué Amnesty International. Neuf autres, «particulièrement vulnérables», seront logées à l’hôtel pour une durée de six nuits avant de se retrouver dans la nature, précise MDM. Toutes les autres «errent en attendant de trouver quelque chose, un refuge, une cachette.» Ce camp s’était constitué en octobre 2013 après l’évacuation d’un précédent bidonville, celui de la Capelette. Après une trêve hivernale, une autre expulsion est annoncée pour la mi-juillet, sur le site de Plombières qui abrite une centaine de personnes, selon MDM.

Effondrements d'immeubles à Marseille - Rues Nationale, Trois-Mages, Académie : là aussi, la peurLes riverains de l’immeuble situé au 5, rue de Village (6e) sont persuadés qu’il est le prochain sur la listePar Philippe Gallini Encore sous le choc de la catastrophe de la rue d'Aubagne, Amel dit avoir vécu l'enfer, de 2014 à mars 2018, au 4e étage de cet immeuble pourtant frappé d'un arrêté de péril et dont elle était la seule occupante, avec ses deux enfants de deux et neuf ans. "Ils ont grandi dans la peur permanente que tout s'effondre. Une partie de notre toiture est tombée sur celle de l'immeuble voisin. Nous avions des fissures énormes et des infiltrations partout. L'eau coulait le long des murs". Un T2 de tous les dangers dont l'occupation lui était pourtant facturée 570 €, chaque mois, et qu'elle ne pourra finalement quitter qu'au terme de quatre années de démarches harassantes, bien conseillée par la Fondation Abbé-Pierre.

Huit morts dans l'incendie d'un immeuble à Marseille Par Michel Henry, Marseille de notre correspondant — 16 mai 2003 à 23:02Plusieurs Roumains figurent parmi les victimes.

  • Huit morts dans l'incendie d'un immeuble à Marseille
D'habitude, on voit «les Roumains» vendre des roses, jouer de la musique, nettoyer les pare-brise. «Des gens simples, très comme il faut, jamais d'histoire, ils essayent de s'en sortir à leur manière à eux», explique Gérard Padovani, le patron du bar la Bohème, quartier de la Plaine, à Marseille. Mais hier, à sa terrasse, l'air hagard, les Roumains pleurent, se serrent dans les bras. Le deuil. La souffrance. L'incompréhension. Ils ont perdu plusieurs des leurs. Tout près, rue des Trois-Mages, un incendie bref et violent, d'origine inconnue mais a priori accidentelle, a enlevé d'un coup, dans la nuit de mercredi à jeudi, huit vies, dont celle d'un enfant. 18 personnes ont été évacuées vers les hôpitaux, dont l'une blessée très grièvement, selon un bilan encore provisoire. Attisé par le Mistral. «On a bon espoir d'avoir retrouvé toutes les personnes décédées, mais comme les structures de l'immeuble sont trop fragiles, il faut les renforcer avant de reprendre les recherches», déclarait-on chez les marins-pompiers. Par ailleurs, la police enquête pour déterminer l'origine du sinistre. «A minuit et demi, l'électricité a été coupée, et le plafond a explosé», raconte une locataire indemne. Tête bandée, un Algérien rescapé de 32 ans explique qu'il avait regardé le match de foot à la télé, s'était couché, quand une explosion l'a réveillé. Le feu a pris au cinquième étage, fortement attisé par le mistral et les fenêtres ouvertes. «En cinq minutes, tout a brûlé», assure-t-il. Il est passé par le balcon du cinquième au quatrième étage, où les pompiers l'ont récupéré. D'autres ont eu moins de chance. Car la toiture s'est effon drée, emportant le cinquième étage. Paniquées, deux personnes se sont défenestrées. Un couple, apparemment. Elle est morte. Lui, grièvement blessé, était hier soir «dans un état critique», selon les marins-pompiers. La tâche des sauveteurs a été rude. La cage d'escalier était impraticable. Dans la toiture et les planchers effondrés, il a fallu d'abord étayer avant de pouvoir progresser avec les chiens. Petit à petit, les sauveteurs ont dégagé des corps. Huit, donc. Pas insalubre. Le meublé existait depuis longtemps. Pas un hôtel, juste une pancarte «chambres à louer». Y vivaient des Algériens, des Marocains, souvent travailleurs dans le bâtiment, et les Roumains. Quatre chambres par étage, 300 euros par mois. «Pas le Ritz ni le Sofitel, témoigne le patron du bar, mais pas un taudis.» «Pas répertorié dans les meublés frappés d'arrêté d'insalubrité», confirme Norredine Abouakil, de l'association Un centre-ville pour tous. «Un immeuble avec une rotation régulière de gens, et de bonnes relations de voisinage», explique Dominique Tian, maire (UMP) du secteur, qui estime à environ trente le nombre d'occupants. Selon la mairie, «toutes les personnes qui en ont fait la demande sont relogées dans des hôtels ou des appartements meublés». Michel Henry Marseille de notre correspondant

Marseille : un balcon s’effondre en pleine marche blanche contre l’habitat indigneLa marche blanche se déroulait samedi en hommage aux huit victimes de l’écroulement de deux immeubles vétustes du centre-ville. Un balcon s’est partiellement effondré, faisant trois blessés légers, samedi 10 novembre à Marseille sur le parcours de la marche blanche en hommage aux victimes de l’écroulement de deux immeubles vétustes du centre-ville, qui rassemblait plusieurs milliers de personnes. Six jours après l’effondrement de deux immeubles qui a fait huit morts à Marseille, des habitants et des associations organisaient samedi 10 novembre une marche blanche pour rendre hommage aux victimes mais aussi exprimer leur colère à l’encontre de la mairie. A partir de 15 heures, les manifestants ont défilé du métro Notre-Dame-du-Mont, en haut de la rue d’Aubagne où se sont effondrés les immeubles, jusqu’au Vieux-Port. C’est lors du passage devant le 22, boulevard Garibaldi qu’un morceau de balcon s’est effondré sur deux personnes, une femme de 59 ans et un garçon de 7 ans. Les marins-pompiers assurent cependant que leur état de santé n’inspire aucune inquiétude. Une femme de 24 ans a aussi été légèrement touchée en recevant un bloc de pierre sur le pied. Guillaume Jesberger@Jesberger

Situation urbaine: entre enclavement et... abandon La Renaude est composée de 2 parties, qui se distinguent par leur morphologie:  D'une part, la Renaude dite « Haute », composée de 2 bâtiments (R+4) en L, avec chacun 5 entrées, regroupant 110 logements; cette cité est construite en 1964 par l'OPHLM de la Ville de Marseille.  D'autre part, la Renaude dite « Basse », ou « cité Hérodote », composée de 37 maisons en R+1 (3 ont été démolies). Il s'agit de « logements adaptés » construits entre 1985 et 1990 lors de la résorption du bidonville d'Hérodote. Il est à souligner que la construction de cet ensemble et sa gestion conditionnait le financement de la réhabilitation de la cité de la Renaude par la ville. C'est en quelque sorte forcé et contraint que le bailleur (rattaché pourtant à la ville) a dû construire pour résorber le bidonville d'Hérodote, né de la cité d'urgence. Si ce bidonville accueillait au départ des populations d'origines diverses, adeus groupereflex_ L’habitat des Tsiganes Sédentaires en Logement Social à Marseille - État des Lieux notamment arméniennes4 , il accueillait lors de sa résorption une majorité de familles tsiganes, lesquelles ont été très majoritairement concernées par le relogement sur place. La partie haute a bénéficié de plusieurs opérations de réhabilitation, qui ont largement contribué à l'amélioration du confort des logements, mais également du fonctionnement urbain de la cité (opération de résidentialisation,etc.) Les deux parties sont séparées par le dénivellement du terrain et un muret. La partie basse est beaucoup plus dégradée. Les logements n'ont fait l'objet de travaux d'amélioration que de manière ponctuelle. Si les intérieurs des logements sont d'une manière générale bien entretenus, voire ont fait l'objet pour certains d'importants travaux d'amélioration, le bâti en lui même est dans une situation préoccupante: les problèmes d'humidité et d'infiltration sont récurrents, les équipements de chauffage sont vétustes et mal adaptés. Par exemple, les chauffe-eau fonctionnent au gaz en bouteille. L'ensemble de ces problèmes datent de la période de construction des logements et ne sont pas nouveaux. La dissociation urbaine se retrouve aussi dans le traitement des espaces publics. Si la partie « haute », malgré le mauvais état des voies de circulation, peut être considérée comme correcte et est relativement bien entretenue, il n'en est pas de même de la partie « basse ». Ceci est le fait de l'action combinée de l'utilisation par les habitants de ces parties communes (entreposage de métaux, brûlage, activités de mécanique...) en même temps que de l'absence d'entretien régulier de la part du bailleur et de la ville. Ainsi, on peut noter l'état de l'enrobé sur les chaussées, l'absence d'éclairage public, etc. Le plus frappant est l'arrivée dans la cité, par le boulevard Hérodote, qui longe un mur maculé par les traces de feux. La cité constitue aujourd'hui une enclave dans son environnement: le seul accès se fait par le boulevard Hérodote (canalisé par le mur du cimetière et les hauts grillages du Lycée Professionnel), et les bâtiments sont aujourd'hui « encerclés » (LEP, Maison de retraite, Résidence Val d'Azur, lotissements de villas sécurisées, Faculté de St Jérôme) par de l'habitat ou des équipements qui mettent entre la cité et eux des barrières (barbelés, fossés!...) signifiant la coexistence de deux monde. L'enclavement est aussi perceptible en terme de transports en communs: l'arrêt de bus le plus proche se trouve au bout du boulevard Hérodote (environ 10 mn à pieds), mais la RTM refuse de desservir directement la cité de peur des agressions. Le Métro La Rose est à plus de 30 mn à pieds. Une épicerie est présente dans la cité. L’habitat des Tsiganes Sédentaires en Logement Social à Marseille - État des Lieux adeus groupereflex_

Une évacuation en catastropheMalgré des signaux d’alerte, le syndic assure avoir suivi les recommandations. « Il y a eu deux expertises dans les 15 jours avant que l’immeuble ne tombe », a-t-il souligné. « On a réagi, on a fait venir la mairie qui a décidé que ce n’était pas grave, c’est le drame ». Le 18 octobre, les habitants ont été évacués en catastrophe, par nacelle, car une cloison du hall d’entrée avait énormément gonflé et menaçait de céder. La municipalité a fait expertiser les lieux, ordonné des travaux de soutènement que le syndic assure avoir réalisé immédiatement. Les habitants, sauf un, ont ensuite pu regagner leurs logements « sur recommandation de l’expert mandaté par la justice », a souligné la mairie. « La moitié de la toiture n’était plus en place »Deuxième occasion manquée selon Jean-François Valenti, une semaine plus tard, il participe à une seconde expertise portant sur l’immeuble voisin, 63 rue d’Aubagne, acquis par la ville de Marseille après dix ans de procédure et appartenant aujourd’hui au bailleur social Marseille Habitat. La mairie affirme l’avoir « muré et sécurisé afin d’en empêcher l’accès » depuis cette date. Mais les lieux sont « tombés en déliquescence », ce qui a pu entraîner l’effondrement de l’ensemble selon lui : « la moitié de la toiture n’était plus en place, il n’y avait plus de fenêtres, plus de portes, et il n’y avait plus les poutres qui maintenaient (les deux immeubles voisins) et faisaient ossature », selon lui. Pour autant, aucun ordre d’évacuation du 65 rue d’Aubagne n’est donné.

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Le 15, rue de la Fare, à Belsunce, vacant depuis plus d’une dizaine d’années, appartient à la Ville. On tombe d'emblée sur un grand bâtiment muré et tagué dont les corniches s’effritent. Selon les riverains, l’immeuble, propriété de la commune de Marseille, est vide depuis une vingtaine d’années. Le 17 novembre, Julien Ruas, adjoint au maire de Marseille chargé de la prévention des risques, a ordonné à la commune de poser une palissade « avant la démolition de l’immeuble qui est en ruine sans aucune réparation possible », selon l’arrêté de péril imminent. C’est donc la Ville qui se met elle-même en demeure de sécuriser son propre bâtiment, abandonné depuis des années… Quelques jours plus tôt, l’expert désigné par le tribunal administratif avait constaté, selon l'arrêté municipal, que les cloisons « menacent à tout moment de s’effondrer entraînant une chute de la façade sur la rue » avec « une possibilité forte d’entraîner le bâtiment voisin ». Ce dernier, le numéro 13 a été évacué le 12 novembre, avec interdiction d’occupation. Un arrêté de péril a été pris le 24 novembre. Un appel à projet de la Soleam avait pourtant été lancé pour la « réhabilitation d’un immeuble vacant très dégradé au 15 rue de la Fare » pour réaliser « un programme mixte d'accession à la propriété et locatif libre » dans le cadre de l'opération d'aménagement dite « Grand centre-ville ».

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Marseilleinfo.comParlez de votre cadre de vie, de vos initiatives, de vos problèmes, de votre vie ! Témoignage d’Aurore, 76 ans Pour Aurore, qui est locataire sur le boulevard Baille, c’est aussi le parcours du combattant et l’inquiétude. A 76 ans, seule et une toute petite retraite (environ 900 €), difficile de retrouver un logement. Même si elle aimerait pourtant fuir cet habitat pourrissant, et laisser derrière elle, les infiltrations d’eau qu’elle combat comme elle peut. Son propriétaire qui encaisse un loyer de 350 euros voudrait lui aussi la voir partir. Pour louer plus cher… Mais il ne peut pas (privilège de l’âge) à moins de lui trouver un autre appartement. « Ce que je constate, c’est que les 3 syndics qui gèrent l’immeuble, ne sont pas capables de faire payer les propriétaires. Au détriment de la sécurité. Plus on attend, plus cela va coûter cher. Des morceaux de façade tombent côté boulevard et côté cour, on ne peut plus aller sur les balcons, qui menacent de s’effondrer. Mon propriétaire me dit que c’est compliqué pour faire les travaux côté boulevard car il y a des stationnements, qu’il faut demander des autorisations à la mairie. Bref, cela fait des années que ça dure, certains ne veulent pas payer alors qu’ils pourraient, d’autres il est vrai ont des difficultés ».

Un hôtel insalubre doit être évacué© 20 minutes Publié le 18/01/06 à 00h00 — Un hôtel meublé insalubre du centre-ville vient d’être frappé par un arrêté d’interdiction d’occupation, a annoncé hier la mairie de Marseille. Le propriétaire de l’hôtel Franco-Britannique situé rue Curiol (1er), qui a été reçu par la ville hier, doit faire évacuer l’immeuble d’ici à vendredi. Le bâtiment comporte un hammam et 28 chambres dont 16 sont actuellement occupées. En juin 2005, un départ d’incendie avait touché l’hôtel. L. B

Marseille : le "Squat culture" évacué hier soirOccupé par une quarantaine de sans-abri, l'Espace culture vacant depuis 2015, a été vidé de ses occupantsPar Sophie Manelli Un immeuble à l’abandonOn l’appelait jadis "La Maison du Figaro", du nom du magasin de bagages qui occupait les lieux au XIXe siècle. Immeuble remarquable du patrimoine marseillais, inscrit au titre des Monuments historiques, ce très bel hôtel particulier doté de majestueux pilastres à chapiteaux corinthiens date de 1675. Acheté en 1993 par la Ville, il fut pendant 40 ans la vitrine culturelle municipale, fréquentée par de nombreux Marseillais et touristes. Jusqu’à sa fermeture subite, le 31 décembre 2015, en raison de coupes budgétaires. En 2017, la municipalité indiqua avoir lancé un appel à projets pour ce bâtiment, excluant les agences bancaires et les assurances, ainsi que toute construction de logements. Objectif : "Renforcer l’attractivité et l’animation du centre-ville". Pas de nouvelles depuis. Entre-temps, la Ville a acheté les locaux de l’ancienne Maison de la région située à quelques pas de là, pour y faire déménager la mairie des 1-7 (qui doit laisser sa place à un cinéma). Montant de l’opération : 7 millions d’euros.
  • MERCREDI 12/12/2018 à 08H22
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