Séance Grand Duc 2025
Sommaire
Poitiersfilmfestival.com Rédaction : Bérengère Delbos
Reven
Plevel
Adieu Gropius
All Hail the Duck King
Cartagène
Sous les chênes
El Dodorado
Adieu Gropius
Reven
Comment les différents personnages du film réagissent-ilsau handicap de Reven ?
Après avoir expliqué ce que signifie le sens propre et le sens figuré d'un mot, invitez les élèves à rechercher comment le film nous montre la droiture du professeur ?
Des débats à visée philosophique
Comment la maison et les objets de Reven on-ils été adaptésà son handicap ?
Des œuvres en référence
Comment les personnes handicapées sont-elles accompagnées dans leur vie quotidienne ?
Pour approfondir les thèmes abordés dans le court-métrage Reven, il est possible d’organiser avec les élèves des débats à visée philosophique (DVP).Ces échanges permettent de développer la réflexion, l’écoute et le respect de la parole de chacun tout en donnant du sens aux valeurs mises en lumière dans le film.Les documents ci-dessous offrent des repères méthodologiques et des ressources pour préparer et animer ces ateliers philosophiques en classe.
1. La différence et la normalité
2. Le regard des autres et l'acceptation de soi
3. L'entraide et la solidarité
4. Le courage et le risque
Comment les différents personnages du film réagissent-ils au handicap de Reven ? Replacez les étiquettes au bon endroit. Il serait intéressant d'insister sur les pronoms, à qui renvoient-ils ?
Les parents de Reven
Son amie
Ses camarades de classe
Le professeur
C'est la première à venir en aide à son amie en prenant la pose avec la tête penchée.
Le handicap de son amie n'est pas un problème pour elle.
On ne les voit jamais mais on les entend.
Elle l'aide à fabriquer sa machine mais sait s'arrêter à temps.
Il n'aime pas Reven qui ne correspond pas à ses envies de "droiture" et de rangement parfait.
Ils pourraient accepter la proposition du professeur d'inscrire Reven dans une école spécialisée.
Il veut s'en débarrasser en demandant aux parents de l'inscire dans une école spécialisée.
Ils sont très aimants et parlent avec leur fille.
Il fait peur à tous ses élèves.
Ils sont solidaires avec elle lors de la photo de classe.
Le handicap de Reven ne leur pose pas de problème.
Ils penchent tous la tête.
CORRECTION
Comment les différents personnages du film réagissent-ils au handicap de Reven ? Replacez les étiquettes au bon endroit. Il serait intéressant d'insister sur les pronoms, à qui renvoient-ils ?
Les parents de Reven
Son amie
Ses camarades de classe
Le professeur
Il n'aime pas Reven qui ne correspond pas à ses envies de "droiture" et de rangement parfait.
Elle l'aide à fabriquer sa machine mais sait s'arrêter à temps.
Ils sont très aimants et parlent avec leur fille.
Ils sont solidaires avec elle lors de la photo de classe.
Le handicap de Reven ne leur pose pas de problème.
Ils pourraient accepter la proposition du professeur d'inscrire Reven dans une école spécialisée.
Le handicap de son amie n'est pas un problème pour elle.
Il fait peur à tous ses élèves
Ils penchent tous la tête.
Il veut s'en débarrasser en demandant aux parents de l'inscire dans une école spécialisée.
C'est la première à venir en aide à son amie en prenant la pose avec la tête penchée
On ne les voit jamais mais on les entend.
La droiture Au sens propre : Le mot droit désigne ce qui n’est pas tordu, pas penché, bien aligné.Dans Reven, le professeur valorise la droiture physique : il veut que tout soit bien rangé, aligné, “parfaitement droit”.Il ne supporte pas le cou tordu de Reven, car pour lui, cela symbolise quelque chose d’“anormal”, de “désordonné”. Au sens figuré : Être droit, c’est aussi être moralement correct, obéir aux règles, se comporter comme il “faut”.Le professeur applique cette idée à l’excès : pour lui, être “droit”, c’est aussi être conforme, “comme tout le monde”.Il confond droiture morale (être juste, honnête, respectueux) avec conformité (ne pas dépasser du cadre).
Comment le film nous montre-t-il la droiture du professeur ?
Chaque fois que le professeur est présent, on peut voir des lignes droites et des symétries : le sol carrelé, ses objets parfaitement alignés, les élèves en rang parfait, sa règle. Son ombre rajoute à la peur qu'il va produire sur ses élèves comme sur nous, spectateurs.
Plevel
Dans cet extrait du début du film, retrouvez ce qui nous montre que c'est déjà la guerre entre la Jardinière et les mauvaises herbes.
Comment les graines voyagent-elles ?Proposez aux élèves de réfléchir à cette question.
Œuvre ricochet : la série Adventices de Régis Feugère, Frac Poitou-Charentes
Ce court-métrage est une métaphore des problèmes migratoires actuels. Proposez aux élèves de réfléchirà ce que veut dire la réalisatrice et comment elle le montre.
La réalisatrice de Plevel utilise la technique de la peinture sur vitre. En France Florence Miailhe l'utilise aussi. Elle explique sa technique dans ce documentaire.
Les fleurs de la Jardinière sont des pavots.Elles sont cultivées en République tchèque.
Les mauvaises herbes semblent hostiles, dangereuses ( le regard, les épines, etc.).
La musique est menaçante.
La Jardinière a du mal à avancer, elle grogne et soupire.
La Jardinière doit repousser les mauvaises herbes pour avancer.Elles lui arrachent un morceau de sa robe.
La Jardinière repousse du pied les mauvaises herbes qui voudraient envahir son jardin.Elle met une frontière avec le portillon du jardin.
Les marques rouges sur son visage ressemblent aux peintures de guerre des Amérindiens.
Ce que veut nous expliquer la réalisatrice
Ce que l'on peut comprendre
Ce que nous montre le court-métrage
Toutes les graines se dirigent vers le jardin bien entretenu de la Jardinière.
Une tempête s'abat sur les alentours du jardin.
Une graine s'est implantée et a poussé parmi les fleurs. La Jardinière choisit de l'arracher.
Les fleurs sont un peu étonnées mais pas effrayées. La Jardinière ne veut pas accueillir d'autres plantes qu'elle n'aurait pas choisies dans son jardin.
Il y a une détérioration du climat.
Les plantes sont de plus en plus nombreuses parmi les fleurs. La Jardinière a peur et commence par les arracher puis coupe tout le monde, les fleurs comme les plantes. Elle se met ensuite à pleurer.
Les migrants partent pour l’Europe ou d'autres pays riches car ils croient y être protégés et bien traités.
Quand les gens ont peur, ils peuvent devenir violents. Comme les migrants ne sont pas toujours bien accueillis, ils peuvent parfois réagir avec colère. Alors, la violence augmente des deux côtés et le conflit s’aggrave.
Les graines pensent que la vie sera plus facile dans ce jardin, que la Jardinière prendra soin d'elles.
Il y a une montée de la violence aussi bien chez les plantes que chez la Jardinière qui coupe tout. Elle semble regretter son geste ensuite.
La Jardinière regarde pousser de nouvelles fleurs : un mélange entre ses pavots et les plantes du champ d'à côté. Elles sont plus grandes et plus fleuries et semblent plus robustes. On la voit sourire. Les nouvelles fleurs se répandent partout.
Le changement climatique va pousser des populations à migrer.
La Jardinière accepte que les deux espèces se mélangent. Elle est enfin heureuse de les voir pousser. Ces nouvelles fleurs sont encore plus belles et robustes que celles du départ.
Même si les populations ne sont pas vraiment opposées à l'immigration, les dirigeants s'y opposent.
La paix arrive quand les différentes populations apprennent à vivre ensemble et à partager leurs cultures. Ce mélange, on l’appelle le melting pot.
Ce que veut nous expliquer la réalisatrice
Ce que l'on peut comprendre
Ce que nous montre le court-métrage
Correction
Toutes les graines se dirigent vers le jardin bien entretenu de la Jardinière.
Les graines pensent que la vie sera plus facile dans ce jardin, que la Jardinière prendra soin d'elles.
Les migrants partent pour l’Europe ou d'autres pays riches car ils croient y être protégés et bien traités.
Une tempête s'abat sur les alentours du jardin.
Le changement climatique va pousser des populations à migrer.
Il y a une détérioration du climat.
Une graine s'est implantée et a poussé parmi les fleurs. La Jardinière choisit de l'arracher.
Les fleurs sont un peu étonnées mais pas effrayées. La Jardinière ne veut pas accueillir d'autres plantes qu'elle n'aurait pas choisies dans son jardin.
Même si les populations ne sont pas vraiment opposées à l'immigration, les dirigeants s'y opposent.
Quand les gens ont peur, ils peuvent devenir violents. Comme les migrants ne sont pas toujours bien accueillis, ils peuvent parfois réagir avec colère. Alors, la violence augmente des deux côtés et le conflit s’aggrave.
Les plantes sont de plus en plus nombreuses parmi les fleurs. La Jardinière a peur et commence par les arracher puis coupe tout le monde, les fleurs comme les plantes. Elle se met ensuite à pleurer.
Il y a une montée de la violence aussi bien chez les plantes que chez la Jardinière qui coupe tout. Elle semble regretter son geste ensuite.
La Jardinière regarde pousser de nouvelles fleurs : un mélange entre ses pavots et les plantes du champ d'à côté. Elles sont plus grandes et plus fleuries et semblent plus robustes. On la voit sourire. Les nouvelles fleurs se répandent partout.
La Jardinière accepte que les deux espèces se mélangent. Elle est enfin heureuse de les voir pousser. Ces nouvelles fleurs sont encore plus belles et robustes que ses fleurs du départ.
La paix arrive quand les différentes populations apprennent à vivre ensemble et à partager leurs cultures. Ce mélange, on l’appelle le melting pot.
Adieu Gropius
Quels indices peuvent faire penser que Lou a terminé la série Noé et Gropius ?
Alors qu'elle part jouer un match de foot, Lou, en regardant par terre, voit un mini Gropius. Existe-t-il vraiment ? Quel va être son rôle dans la suite de l'histoire ?
Histoire du sport au féminin
Demandez aux élèves de réfléchir à ce que dit Lou à Gropius : "Un vrai pirate,il ne lache pas son équipage, pas vrai ? Merci Gropius."
Ce court-métrage utilise uniquement la couleur bleu et le blanc.Des artistes utilisent parfois une seule couleur dans leurs œuvres, ce sont des monochromes. Présentez certaines œuvres aux élèves.
Ce Gropius existe-t-il vraiment ?
On aurait envie de le croire. Cependant, beaucoup d'indices nous prouvent le contraire :
- il se laisse caresser
- il devient de plus en plus gros
- il entraine Lou dans une forêt très dense, un monde imaginaire.
- il court avec elle sur le terrain de foot et lui permet de marquer un but de la tête sans que personne ne le voit.
Mais nous, spectateurs, nous le voyons, alors qui est-il ? Demandez aux élèves ce qu'ils en pensent. On peut dire que Gropius est un ami imaginaire. Un ami imaginaire, c’est un ami qu’on invente avec notre tête et notre cœur. Il n’existe pas vraiment dans la réalité, mais on peut faire semblant qu’il est là avec nous. On peut lui parler, jouer avec lui, lui raconter des secrets. Cet ami peut avoir la forme qu’on veut : une personne, un animal, un héros de livre ou même un personnage qu’on invente complètement. C’est comme un jeu qui se passe dans notre imagination.
Quel est le rôle de cet ami imaginaire ?
Un ami imaginaire sert surtout à nous tenir compagnie. On peut jouer avec lui, lui raconter ce qu’on pense ou ce qu’on ressent. Il peut nous aider quand on est triste ou quand on s’ennuie, parce qu’il est toujours là dans notre tête. Parfois, il donne du courage, comme un super-héros qui nous soutient. Un ami imaginaire, c’est un compagnon qu’on invente pour partager des histoires et se sentir moins seul. Dans ce court-métrage, Gropius est l'ami imaginaire de Lou. Il est issu de la série de livres qu'elle vient de finir. Il va l'aider à se sentir plus forte et à marquer un but de la tête.
Le monochrome
Un monochrome, c’est une œuvre d’art faite avec une seule couleur — mais on peut jouer avec ses différentes nuances (plus clair, plus foncé).
Les artistes qui font des monochromes veulent exprimer quelque chose de fort. Demandez aux élèves pourquoi un artiste pourrait souhaiter faire un monochrome.
All Hail the Duck king
Qui est le personnage principal de ce film ? Retrouvez le maximum d'indices pour reconstituer sa vie.
Le symbole du canard
Au début du film, Bill voit des canards partout. Les élèves s'en souviennent-ils ?
Comment le film montre-t-il que Bill n’est plus dans le monde réel, mais dans ses pensées ?
Une œuvre en référence : Blinkity Blank de Norman McLaren
Illustrer la musique !
Un débat à visée philosophique : que signifie "être soi-même" ?
L'art du canard
Qui est le personnage principal de ce film ? En utilisant vos souvenirs du film et les photogrammes,retrouvez le maximum d'indices pour reconstituer sa vie.
Des canards partout !
Quand il mange à la cantine.
Quand Bill réfléchit à son projet de fin d'année.
Dans l'ascenseur
les portes de l'ascenseur
Quand Bill dessine une nature morte..
Quand il essaie de se concentrer pour produire un travail de fin d'année
Illustrer la musique ! Invitez les élèves à écouter un extrait musical, puis demandez-leur d’exprimer ce que cette musique leur évoque à travers des gestes, des mouvements ou des formes. On amenera ainsi les élèves à développer une écoute sensible et à établir un lien entre la perception sonore et l’expression corporelle ou graphique. Ils pourront traduire ces impressions par le geste (mouvements libres, improvisation, danse), ou par le dessin (tracés de lignes, courbes, rythmes visuels inspirés de la musique).
Des exemples avec des élèves de maternelle :
Queen, we will rock you
Claude Debussy - Children's corner
Quand le canard apparait-il pour la première fois dans la vie de Bill ?
« Pourquoi le canard apparaît-il au moment où Bill, petit garçon, se sent seul ? »« Est-ce que le canard est réel ou dans son imagination ? »
Le canard naît du dessin de Bill.Il s’impose à lui, comme une évidence : il ne le choisit pas vraiment, c’est presque le canard qui le choisit lui.Ce moment symbolise l’éveil de son imagination et la révélation de sa vraie nature.Bill, enfant, qui se sentait seul, trouve enfin un compagnon imaginaire.
Que représente ce canard pour Bill ?
«En quoi le canard ressemble-t-il à Bill ?""Qu’est-ce que Bill apprend grâce à lui ?""Pourquoi l’appelle-t-on “le roi des canards ?"
Le canard est une partie joyeuse, excentrique, assumée de Bill. Une partie qu’il avait refoulée.Ce “roi des canards” représente la liberté d’être soi, sans se soucier du regard des autres.C’est son double artistique, celui qui ose chanter, s’affirmer, créer, là où Bill doutait et se cachait.
Comment le film montre-t-il que Bill n’est plus dans le monde réel, mais dans ses pensées ?Qu’est-ce qui change dans la lumière, les sons, les mouvements ?
Le crayon de Bill se casse pour montrer que les choses doivent changer, qu'il faut un nouveau départ. Il est avalé par ses multiples brouillons. Le film passe d'une musique très forte et de couleurs vives à un univers silencieux et en noir et blanc. C'est comme si Bill se trouvait à l'intérieur d'une grotte. Il est à l'intérieur de sa mémoire.
Cartagène
Le cartagène est un vin apéritif de la région du Languedoc. Sûrement l'apéritif contenu dans la bouteille. Quels sont les indices qui nous montrent que le film se déroule dans cette région ?
Qui filme ? Comment le sait-on ? Que penser de la qualité de l'image ?
Il y a deux techniques de cinéma utilisées dans ce film ? Les avez-vous repérées ?
Quels sont les détails qui nous permettent de comprendre que le grand-père de la partie animation est le même que celui de la partie prise de vue réelle ?
Comment évolue Paul ? À quel moment commence-t-il à apprécier son grand père ?
La mort du grand-père : comment est-elle montrée ? Demandez aux élèves de raconter la scène après avoir revu l'extrait.
Sous les chênes
Sous les chênes
Invitez les élèves à s’interroger sur la fabrication du court-métrage. Vous pouvez les encourager à observer attentivement l’image et la bande-son pour formuler des hypothèses :
- Que remarquent-ils dans le décor ?
- Le personnage leur semble-t-il réel ou dessiné ?
- Comment a-t-on pu faire pour que le dessin semble se déplacer dans la vraie forêt ?
- Que remarquent-ils à propos du son ? D’où viennent les voix ?
Et si on faisait parler les arbres et les champignons !
Proposez aux élèves de se souvenir des paroles des personnages du film.Invitez-les à faire la liste de tout ce que les personnages disent qu’il faut faire — et surtout de ce qu’il ne faut pas faire — quand on connaît un bon coin à champignons.Demandez-leur ensuite ce qu’ils pensent de cette manière de voir les choses.
Comment se nourrissent les champignons ?
Rencontre sensible avec des œuvres plastiques.
Des poésies et des chansons pour poursuivre la ballade en forêt.
À AuroreLa nature est tout ce qu’on voit,Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,Tout ce que l’on sent en soi-même.Elle est belle pour qui la voit,Elle est bonne à celui qui l’aime,Elle est juste quand on y croitEt qu’on la respecte en soi-même.Regarde le ciel, il te voit,Embrasse la terre, elle t’aime.La vérité c’est ce qu’on croitEn la nature c’est toi-même. George Sand
L’AUTOMNEOn voit tout le temps, en automne,Quelque chose qui vous étonne.C’est une branche, tout à coup,Qui s’effeuille dans votre cou.C’est un petit arbre tout rouge,Un d’une autre couleur encor.Et puis, partout, ces feuilles d’orQui tombent sans que rien ne bouge.Nous aimons bien cette saison,Mais la nuit si tôt va descendre !Retournons vite à la maisonRôtir nos marrons dans la cendre.Lucie Delarue-Mardrus
Quand automne en saison revientQuand automne en saison revient,La forêt met sa robe rousseEt les glands tombent sur la mousseOù dansent en rond les lapins.Les souris font de grands festinsPendant que les champignons poussent.Ah ! Que la vie est douce, douceQuand automne en saison revient.Samivel
LA FORÊTForêt silencieuse, aimable solitude,Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhalerDes arbres, des gazons, une douce tristesse :Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entièreIci, loin des humains ! Au bruit de ces ruisseaux,Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles :Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !À quel amant jamais serez-vous aussi chères ?D’autres vous rediront des amours étrangères ;Moi de vos charmes seuls j’entretiens vos déserts.François-René de Chateaubriand
Tant de forêts...Tant de forêts arrachées à la terreet massacréesachevéesrotativées Tant de forêts sacrifiées pour la pâte à papierdes milliards de journauxattirant annuellement l'attention des lecteurssur les dangers du déboisement des bois et des forêts Jacques Prévert
D'une coulemelle, j'ai fait une ombrelleEt d'un champignon tout rondJ'ai fait un chapeau melonJ'ai mis ma collerette, mon habit de fêtePour aller danser un peuChez le roi des elfes bleusChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsUne belle girolleQui faisait la folleDit je me marie demainUn bolet voudrait ma mainTête de girolle tête, tête folleVous n'avez ni bras, ni mainsVous n'avez qu'un pied très finChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsMadame morilleQui est si gentillePense qu'il est de bon tonD'aimer un pied de moutonMais son mari grogneGrogne et se renfrogneCar il est ça c'est trop fortUne trompette de la mort
Champignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsÀ la belle orongeJ'ai conté mes songesElle m'a dit que bientôtJ'habiterais un châteauGrand merci la bellePour cette nouvelleJe m'en vais danser en rondAvec trente mousseronsChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsSous les liseronsSource : MusixmatchParoliers : Anne Sylvestre
Des œuvres plastiques en référenceInvitez les élèves à observer ces quatre œuvres plastiques et à mettre en relation leurs observations avec le court métrage Sous les Chênes.Proposez-leur de repérer les similitudes et les différences entre ces œuvres et le film.
Eva Jospin (née en 1975), Forêt, 2014, collage de carton découpé et retravaillé, monté sur un châssis en bois formé de cinq panneaux numérotés, 2,80 x 4,50 m.
Gustave Courbet (1819-1877), Paysage de forêt, huile sur toile, 27 x 40,7 cm.
Gustav Klimt:Tableau "Forêt de hêtres I" (1902)
Andy Goldsworthy
À partir d’une œuvre choisie parmi les quatre ci-dessus, proposez une approche sensible en mobilisant les cinq sens :qu’est-ce que je peux voir, entendre, sentir, toucher et goûter à travers cette œuvre ?
Et si on faisait parler les arbres et les champignons !Tout comme dans les productions issues de Perds pas le nord !, ed. FLBLB, proposez aux arbres ou aux champignons d'entamer la conversation. Vous pouvez utiliser les photos ci-dessous ou d'autres bien sûr !
Eldodorado
Le titre de ce court-métrage est un jeu de mot entre un dodo et un Eldorado. Mais qu'est ce que ça veut dire ?
Quel est le problème de ces dodos ?
Quel est l'élément déclencheur ?
Proposez aux élèves de retrouver les différents moyens utilisés par les dodos pour traverser la mer en replaçant les images au bon endroit.
Une fois morts, les dodos montent un escalier qui semble ne jamais s'arrêter. Que signifie cet escalier ?
Quel est la dernière idée que propose le chef des dodos ?
Un clin d'œil au rêve d'Icare
Des dessins préparatoires
Des œuvres en référence
Le premier dodo essaie simplement de voler. Mais il n'a plus d’ailes : il tombe et n’y arrive pas.
Le second prend les plumes d’un camarade et les colle avec du miel pour se fabriquer des ailes. Mais les plumes se décollent et il ne parvient pas à voler.
Le troisième veut se lancer comme un boulet de canon. Mais l’expérience échoue : il finit écrasé par une pierre au lieu de traverser.
Le quatrième utilise une longue perche fixée au sol, très souple, pour se propulser. Mais la tentative rate : il retombe lourdement et finit écrasé lui aussi.
Le cinquième se fait propulser par une balançoire lancée à toute vitesse. Mais il tombe directement dans la mer, où il est mangé par le requin.
Le sixième groupe réessaie la technique de la perche. Mais cette fois, c’est encore pire : ils finissent embrochés.
D'autres trouvailles en page suivante !
Racontez à partir des images, ce que proposent les autres dodos.
Fabriquer et utiliser une fusée !
Après avoir visionné l'extrait ci-dessous, demandez aux élèves d'en raconter à l'oral ou à l'écrit les différents rebondissements.
Des œuvres en référence
La fusée de Tintindans Objectif Lune
La fusée de Wallace et Gromit dans Une Grand Excursion
Dans Chicken Run, les poules cherchent elles aussi différents moyens pour s’évader du poulailler. Tout comme les dodos, elles essaient de s’envoler ou de paraître plus grandes en formant une pyramide, ce qui rappelle la formation de la fusée que les dodos construisent pour traverser la mer. De même que les dodos elles utilisent des dessins pour noter leurs essais.
Le rêve d'Icare
Dans la mythologie grecque, un jeune homme appelé Icare vivait avec son père Dédale, un inventeur très habile. Comme ils étaient prisonniers sur une île, Dédale fabriqua deux paires d’ailes avec des plumes et de la cire pour s’échapper en volant. Avant de partir, il prévint son fils : ne vole pas trop bas, car la mer mouillera tes ailes, et ne vole pas trop haut, car le soleil fera fondre la cire. Mais Icare, émerveillé par la sensation de voler, monta de plus en plus haut vers le soleil. La cire fondit, les ailes se défirent, et Icare tomba dans la mer. Cette histoire montre qu’il est beau de rêver et de vouloir s’élever, mais qu’il faut aussi écouter les conseils et rester prudent.
De nombreuses œuvres racontent le mythe d'Icare. Proposez aux élèves d'en retrouver les points communs et les différences.
Henri Matisse, 1946
Brueghel l'Ancien, 1558
Marc Chagall, 1975
Antonio Canova, 1779
J. P. Gowy, 1638
C'est quoi l’Eldorado ?Il y a très longtemps, au temps des grands explorateurs, on racontait qu’il existait en Amérique du Sud un royaume merveilleux appelé l’Eldorado. On disait que son roi se couvrait de poudre d’or et que les rues étaient remplies de richesses. Beaucoup d’aventuriers sont partis à sa recherche, mais personne ne l’a jamais trouvé.Aujourd’hui, quand on dit qu’un endroit est « un Eldorado », cela veut dire que c’est un lieu qui fait rêver, où l’on pense pouvoir trouver facilement le bonheur ou la richesse. Dans ce court-métrage, l’île que voient les dodos est pour eux un Eldorado : elle est beaucoup plus belle que leur île d’origine et pleine de nourriture.
C'est quoi un dodo ? Pourquoi-le-dodo-a-t-il-disparu ?
Comment évolue la relation entre Paul et son grand-père ?
Paul est envoyé chez son grand-père car sa mère, la fille de ce dernier, travaille à Paris. Il passe ainsi une partie de son été sous la garde de son aïeul. On l’apprend lors de leur première sortie ensemble, au café. Au début, Paul ne semble pas vraiment apprécier ses vacances : ni le travail de la vigne, ni la cueillette des champignons, ni même le football ne parviennent à susciter son intérêt.La scène du repasCette scène joue un rôle essentiel, car c’est à ce moment que se tisse le lien entre Paul et son grand-père. D’abord, celui-ci affirme son territoire en montant le son de la télévision qui diffuse un match de football. Il éprouve ensuite quelques difficultés à déboucher une bouteille de Cartagène. La complicité commence véritablement lorsqu’il verse un fond de verre à Paul en l’invitant à le boire. À cet instant, l’ambiance sonore se modifie, et avec elle, la relation entre les deux personnages. À partir de cet instant, le grand-père et son petit-fils ne semblent plus partager que des moments agréables : la visite du marché du village, la préparation des champignons, les instants passés au café où Paul déguste un sirop, ou encore les retransmissions de matchs de football sur la télévision du café.
La scène du repas
Au café
La différence et la normalitéQuestion de départ :- Qu’est-ce que ça veut dire “être normal” ?Sous-questions / relances :- Est-ce qu’on peut être différent et être heureux ?- Pourquoi certains veulent-ils ressembler aux autres ?- Être différent, est-ce un défaut ou une richesse ?- Si tout le monde se ressemblait, serait-ce mieux ?Objectifs philosophiques :- Distinguer différence / anormalité.- Comprendre que la norme est une construction sociale.- Valoriser la diversité comme richesse.Lien avec le film :Reven souffre de sa différence (son cou tordu) parce qu’elle la perçoit à travers le regard normatif du professeur et de la société (la photo de classe).
Le cinéma en prise de vue réelle et le cinéma d'animation Un film en prise de vue réelle est réalisé avec une caméra qui filme des personnes, des lieux et des objets réels, comme quand on enregistre une vidéo avec son téléphone. Un film d’animation, lui, est fabriqué image par image : les personnages et les décors ne sont pas filmés directement, mais créés grâce à des dessins, un ordinateur, de la pâte à modeler ou des marionnettes, par exemple.
Les réalisateurs proposent une première partie en animation lorsqu'ils nous racontent l'été que l'adolescent a passé avec son grand-père. Dans la deuxième partie, ils nous montrent les films qu'il aurait tournés, adolescent, chez son grand-père.
Dans Weeds, les graines des mauvaises herbes se déplacent grâce au vent. Les graines ont-elles d'autres moyens pour se déplacer ?
Il est possible de retrouver des réponses dans le livre Perds pas le nord ! des éditions FLBLB.
emporter par le vent
cacher dans les crottes des oiseaux
cacher par les écureuils
transporter par les fourmis
L’homme qui te ressembleJ’ai frappé à ta porte pour avoir un bon lit j’ai frappé à ton coeur pour avoir un bon lit pour avoir un bon feu pourquoi me repousser ? Ouvre-moi mon frère...!Pourquoi me demander si je suis d’Afrique si je suis d’Amérique si je suis d’Europe ? Ouvre-moi mon frère...!Pourquoi me demander la longueur de mon nez l’épaisseur de ma bouche la couleur de ma peau et le nom de mes dieux ? Ouvre-moi mon frère...!Ouvre-moi ta porte Ouvre-moi ton coeur Car je suis un homme L’homme de tous les temps L’homme de tous les cieux L’homme qui te ressemble...! René Philombé (Yaoundé,1977)
Le moqueur moquéUn escargot se croyant beau, se croyant gros, se moquait d’une coccinelle. Elle était mince, elle était frêle ! Vraiment, avait-on jamais vu un insecte aussi menu ! Vint à passer une hirondelle Qui s’esbaudit du limaçon. Quel brimborion, s’écria-t-elle ! C’est le plus maigre du canton ! Vint à passer un caneton. Cette hirondelle est minuscule, Voyez sa taille ridicule ! Dit-il sur un ton méprisant. Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête : Quelle est cette si minime bête Au corps si drôlement bâti ! Un aigle qui planait leur jeta ces paroles : Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ? Qui se moque du précédent sera moqué par le suivant. Celui qui d’un autre se moque A propos de son bec, à propos de sa coque, De sa taille ou de son caquet, Risque à son tour d’être moqué ! Pierre Gamarra
1. Pour faire ressentir une émotion car chaque couleur peut provoquer une émotion différente. Quand un artiste choisit une seule couleur, il veut souvent plonger le spectateur dans une ambiance, un sentiment unique. 2. Pour jouer avec la matière et la lumière. Même s’il n’y a qu’une couleur, on peut changer la texture : en mettant plus ou moins de peinture, en mélangeant avec du sable, du tissu, du carton, en laissant des traces de pinceau ou en rendant la surface lisse. Selon la lumière, la couleur peut changer d’aspect : briller, devenir plus sombre, plus douce… 3. Pour faire réfléchir. Certains artistes utilisent le monochrome pour faire réfléchir les spectateurs. Ils veulent qu’on se pose des questions : Qu’est-ce que l’art ? Faut-il toujours dessiner quelque chose pour que ce soit beau ? Peut-on exprimer beaucoup avec très peu ? Ces artistes montrent que l’art n’est pas seulement ce qu’on voit, mais aussi ce qu’on ressent et ce qu’on pense. 4. Pour laisser parler la couleur elle-même. Quand on regarde un monochrome, il n’y a rien d’autre à observer que la couleur.Elle devient le personnage principal du tableau.On peut alors prendre le temps de regarder vraiment ses nuances, sa profondeur, sa lumière…C’est une manière de redécouvrir la beauté simple d’une couleur.
Ce documentaire présente les différentes utilisations du pavot en République tchèque et son importance dans ce pays.
Et si les canards avaient réellement existé ?À quoi ressembleraient les plus grandes œuvres d’art du monde si elles n’avaient pas été réalisées par des êtres humains, mais par des... canards ? C’est la question à laquelle tente de répondre le groupe d’artistes interDuck dans L’Art du Canard. En peinture, photographie, gravure ou sculpture, ils réinventent notre patrimoine culturel en l’affublant de becs, de plumes et de pieds palmés. En résulte une galerie d’œuvres symboliques et réinterprétées façon canard – des tombeaux égyptiens à la Joconde – nous plongeant dans un monde imaginaire et crédible à la fois...
"Figure iconique de l'art populaire, un collectif d'artistes allemands a détourné 80 tableaux mythiques et placé le canard au centre de l'oeuvre."
"Un vrai pirate, il ne lache pas son équipage, pas vrai ?" Lou se souvient de ses aventures imaginaires avec Gropius. Pour elle, son équipe de foot ressemble à un équipage de pirates : tout le monde doit se serrer les coudes et ne jamais abandonner les autres. Quand elle entend ses copines l’appeler, elle comprend qu’un vrai pirate — comme un vrai joueur ou une vraie joueuse — reste toujours avec son équipe.
Lou dit merci à Gropius pour tout ce qu’il lui a apporté. Elle le remercie sûrement parce qu’il l’a aidée à avoir moins peur pendant le match et à marquer un but. Elle lui dit aussi merci pour tous les bons moments qu’elle a passés avec lui grâce à la lecture. Même s’il n’existe pas vraiment, Gropius compte beaucoup pour elle.
Le regard des autres et l’acceptation de soiQuestion de départ :- Peut-on s’aimer soi-même quand les autres ne nous acceptent pas ?Relances possibles :- Pourquoi le regard des autres est-il si important ?- Qu’est-ce qui nous aide à nous accepter tels que nous sommes ?- Est-ce que l’amitié peut changer le regard qu’on a sur soi ?Objectifs philosophiques :- Réfléchir à la construction de l’identité par le regard d’autrui.- Identifier les sources de l’estime de soi (soutien, bienveillance, amitié).- Comprendre le pouvoir transformateur du groupe solidaire.Lien avec le film :C’est le regard bienveillant de ses camarades qui permet à Reven de se sentir enfin intégrée.
L’entraide et la solidaritéQuestion de départ :- Pourquoi aide-t-on quelqu’un ?Relances possibles :- Est-ce qu’on aide toujours ceux qu’on aime ?- Peut-on aider quelqu’un qui ne demande pas d’aide ?- Est-ce qu’aider, c’est toujours faire plaisir ?- Qu’est-ce que ça change d’être solidaire ?Objectifs philosophiques :- Comprendre la notion de solidarité active.- Identifier la différence entre charité / pitié / entraide.- Réfléchir à la force du collectif face à l’injustice.Lien avec le film :Les élèves “penchent leur cou” pour soutenir Reven — un geste d’empathie et de résistance à la norme.
Quel est le problème de ces dodos ? Ils n'ont pas assez à manger sur leur île. L'île d'en face est un véritable Eldorado avec beaucoup de nourriture. Mais un requin les empêche de traverser. Et surtout, ils ne savent pas voler !
Proposez aux élèves de réfléchir au fait que le requin dise : "HOMME".On pourrait croire que, dans cette histoire, le requin est le seul danger pour les dodos. Mais en réalité, c’est surtout l’Homme qui a fait disparaître les dodos. Le requin nous le rappelle : dans la vraie vie, ce n’est pas lui le grand prédateur, mais bien les êtres humains.
L'élément déclencheur de l'histoire est la découverte de la pierre sur laquelle se trouvent des dessins expliquant aux dodos comment faire pour atteindre leur Eldorado. Le chef des dodos leur propose de voler ! On peut imaginer que les dessins sur cette pierre ont été réalisés par les ancêtres des dodos qui vivaient sur l’île bien avant eux. Ces ancêtres expliquent comment ils ont réussi à quitter l’île et à rejoindre leur Eldorado. Mais, à cette époque, les dodos avaient encore des ailes ! Aujourd’hui, nos dodos ne peuvent plus voler : ils vont donc devoir trouver d’autres idées ingénieuses pour traverser le bras de mer et atteindre, eux aussi, leur Eldorado. On est sûr qu'il s'agit bien de l'île actuelle car on retrouve la même forme caractéristique de la falaise.
Pendant la partie animation
Pendant la partie en prise de vue réelle
On retrouve le grand-père conduisant sa voiture.
C'est la même voiture.
Il achète des cassettes vidéos pour son petit-fils.
Il cueille des champignons et les prépare.
Faire le lien avec Reven. Quel est le handicap de Reven ? Qui l'aide ? Comment ?
Le courage et le risqueQuestion de départ :Est-ce qu’il faut toujours vouloir changer pour être comme les autres ?Relances possibles :- Est-ce courageux de vouloir être “comme tout le monde” ?- Est-ce courageux de rester soi-même quand on se moque de nous ?- Qu’est-ce que le vrai courage : changer ou s’accepter ?Objectifs philosophiques :- Comprendre la différence entre courage / conformisme / acceptation de soi.- Valoriser le courage d’être soi-même, malgré la peur du rejet.Lien avec le film :Reven prend un risque physique pour tenter de “rentrer dans la norme” — puis découvre que le vrai courage, c’est de rester elle-même.
L’héroïne prend congé du grand reptile, probablement un varan, qu’elle enlace et embrasse tendrement avant de quitter l’île. Depuis le bateau, elle aperçoit peu à peu l’île s’éloigner et rapetisser à l’horizon. L’étreinte et le baiser marquent un adieu plein d’affection pour se dire au revoir avec tendresse, tandis que la diminution progressive de l’île traduit le détachement inévitable, à la fois spatial et affectif.
Les livres sont rangés dans l’ordre de 1 à 10. Ensemble, ils montrent Gropius en entier. On voit que sa tête apparaît sur le livre numéro 10. Cela veut dire que ce dernier tome termine le dessin et donc aussi la série. Lou a bien lu l'ensemble des aventures de Gropius.
La différence et la normalitéQuestion de départ :- Qu’est-ce que ça veut dire “être normal” ?Sous-questions / relances :- Est-ce qu’on peut être différent et être heureux ?- Pourquoi certains veulent-ils ressembler aux autres ?- Être différent, est-ce un défaut ou une richesse ?- Si tout le monde se ressemblait, serait-ce mieux ?Objectifs philosophiques :- Distinguer différence / anormalité.- Comprendre que la norme est une construction sociale.- Valoriser la diversité comme richesse.Lien avec le film :Reven souffre de sa différence (son cou tordu) parce qu’elle la perçoit à travers le regard normatif du professeur et de la société (la photo de classe).
La mort du grand-père : comment est-elle montrée ?
La scène se déroule dans la salle animée du café. La télévision retransmet un match de football et l’ambiance est festive : la salle est bondée, les voix s’élèvent, l’excitation est à son comble. Paul, désormais passionné par ce sport, vibre d’émotion, debout aux côtés de son grand-père assis sur une chaise. Lorsque l’équipe marque un but — ou que retentit le coup de sifflet final — il lève spontanément les bras, emporté par l’enthousiasme. Surpris par l’absence de réaction de son grand-père, il pose une main sur son épaule. Alors, le bras du vieil homme glisse mollement le long de son corps. Il reste immobile. L’évidence s’impose peu à peu : il est mort. Pris de panique, Paul, bouleversé, cherche du regard un appui, un secours, parmi les spectateurs encore absorbés par l’euphorie du match. Par la suite, l’image s’interrompt et l’écran devient noir, comme un temps suspendu, soulignant la brutalité de la scène. Puis, dans un contraste saisissant, débute la partie en prises de vue réelles.
Il faut de l'humidité et de la chaleur, vous comprenez. Donc c'est pas le cas actuellement, parce que là, bon, c'est trop sec. Est-ce qu'ils vont continuer à pousser, je ne sais pas ?
C'est pas une science exacte, hein. Parce que vous en avez trouvés là, l'année dernière, c'est pas évident qu'à cet endroit là, il va en pousser d'autres. Ils peuvent pousser à dix mètres, vingt mètres ou cent mètres plus loin.
Et alors quand vous le connaissez cet endroit là, vous ne le dites pas. C'est secret. C'est comme la pêche, quand vous savez qu'il y a une truite à un endroit, ou un brochet, faut pas le dire.
Même à des amis, on le dit pas. Si je suis avec un copain, ben avec mon copain, je partirai là-bas.
J'aime pas comme par exemple l'année dernière, on est allés dans un bois, tiens regarde celui-ci comme il est beau, puis il y a un gars qui vient "Oh là, celui-ci, il est joli et il me le ramasse devant moi. Je le ferai pas. Et j'aime pas. Les bois sont assez grands ! Et puis il n'arrêtait pas de nous suivre et à un moment il dit : "Ah ! on n'arrête pas de se rencontrer !" J'ai dit "Ah, quel dommage !" Puis il est parti. Non mais je veux dire, ça se fait pas.
Par hasard, j'arrive dans mon coin "ouh ouh ouh ouh ouh ouh", tiens j'ai dit ça y est les gens sont là. Donc mon coin, quelqu'un était venu. Mais moi, dans ma tête, j'ai dit je connais un autre coin. Donc, j'y vais. Je vais à mon autre coin, sur une surface grande comme ça, j'en ai trouvé dix kilos.
Donc jeune, mes grands-parents, mon grand-père paternel m'a tout le temps promené en forêt. Et après mon père a pris la suite. Puis voilà, c'est comme ça.
Nous partions tôt, déjà, il nous emmenait dans les bois et il nous apprenait à reconnaître les bons des mauvais.
Par exemple : Ce que je vois :une forêt dense, des arbres se dressent comme des colonnes, des troncs, de la lumière qui passe à travers les branches, des teintes brunes et vertes, ...Ce que j’entends :le bruissement des feuilles, le craquement des branches sous les pas, le chant des oiseaux cachés dans le feuillage, le silence, ... Ce que je sens :l’odeur humide de la terre, du bois et des feuilles, le parfum de mousse et d’écorce, ...Ce que je touche :la rugosité de l’écorce des arbres, la douceur des feuilles, la légèreté d’une plume tombée au sol, la terre froide et légèrement humide.Ce que je goûte : de petites baies (fraises ou myrtilles), des champignons, ...
Dans la religion chrétienne, l’expression "monter les marches du paradis" signifie mourir et aller au ciel. Dans cette religion, le paradis est considéré comme un lieu très beau et paisible, où l’on est heureux pour toujours. Monter les marches représente alors le chemin que l’âme emprunte pour rejoindre ce lieu après la vie sur Terre. L'expression "Monter les marches du paradis", c’est aussi une façon de dire qu’on avance petit à petit vers quelque chose de beau et de précieux, comme un grand rêve ou un idéal. Chaque marche représente un effort ou une qualité que l’on développe : la persévérance, la gentillesse, l’entraide, le courage… En gravissant ces marches une par une, on se rapproche d’un sommet qui symbolise le bonheur. Dans Eldodorado, une fois morts, les dodos montent les marches pour aller au paradis.
Demander aux élèves de réfléchir sur ce que signifie être soi-même, sur la différence, et sur la difficulté de s’assumer dans le regard des autres. Questions possibles :
- Qui est Bill ? Comment se sent-il au début du film ?
- Pourquoi a-t-il du mal à trouver sa place ?
- Que représente pour lui “le roi des canards” ?
- À ton avis, que veut dire “accepter son vrai moi” ?
- Pourquoi est-ce parfois difficile d’être soi-même ?
Le film nous montre que vouloir ressembler aux autres ne rend pas forcément heureux.Parfois, on se sent seul ou différent, mais c’est souvent en acceptant cette différence qu’on découvre qui l’on est vraiment et que l'on peut en être fier.L’important, c’est d’oser montrer ce qu’on a d’unique.
Une adventice est une plante qui pousse dans un jardin, un champ ou un potager là où on ne l’a pas plantée. On les appelle souvent “mauvaises herbes” parce qu’elles peuvent prendre la place, l’eau et la lumière des plantes cultivées.
Demandez aux élèves d'observer cette œuvre. Quels liens peut-on faire avec le court-métrage Plevel ?
Blinkity Blank, Norman McLaren, 1955"Provoquant un étrange feu d’artifice, des formes lumineuses se livrent un combat amical évoquant à la fois le jeu et le rituel amoureux des oiseaux." Nanouk Il rappelle ce que perçoit le personnage avec les canards.
En vous inscrivant sur la plateforme Viméo,vous aurez accès au magnifique court-métragede Florence Miailhe : Au premier dimanche d'août
Ce court-métrage mélange deux techniques : la prise de vue réelle et le dessin animé. La forêt a d’abord été filmée avec une vraie caméra, puis le petit personnage a été dessiné et animé sur ordinateur, image par image. Ensuite, on a assemblé les deux images pour donner l’impression que le personnage marche vraiment dans la forêt. Cette méthode, appelée animation hybride, permet de faire cohabiter le réel et l’imaginaire dans une même image, et de créer une histoire poétique où le dessin prend vie dans le monde réel.
Le son du film est très original : on entend des voix de personnes âgées qui racontent leurs secrets de cueillette de champignons. Pour rendre cela amusant et magique, les réalisateurs ont choisi de dessiner des yeux et des bouches sur les pierres ou les arbres. On a alors l’impression que la forêt elle-même parle et partage ses secrets. Ce mélange entre voix réelles et éléments dessinés donne vie à la nature.
L'image est floue et bouge beaucoup au début du film. On comprend rapidement que Paul filme son grand-père avec une caméra. "C'est qui ce photographe ?" demande l'ami du grand-père dans le café. "Et Bé c'est mon petit-fils !"
On peut en déduire de la réponse de l'ami que Paul film avec une caméra qui ressemble à un appareil photo. Dans la partie en prise de vue réelle, on aperçoit une boite de film qui correspond à une caméra Polaroïd EE 33. Peut-être est-ce la caméra de Paul.
Les personnages ont un accent du sud ouest, du Languedoc. On entend les cigales dès le début du film. Le paysage est celui du Languedoc.
Le Languedoc-Roussillon (souvent appelé « le Languedoc ») est une région côtière historique dans le sud de la France, qui s'étend de la Provence à la chaîne des Pyrénées et la frontière espagnole. Le Languedoc fait partie de la région Occitanie.
Ressources pédagogiques conçues en lien avecla Séance Grand-duc, programme jeune public du Poitiers Film Festival 28 novembre > 5 décembre 2025 poitiersfilmfestival.com
Rédaction : Bérengère Delbos Conseillère pédagogique Arts visuels Dsden de la Vienne
Grand-Duc 2025
Julien
Created on September 26, 2025
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
View
Teaching Challenge: Transform Your Classroom
View
Frayer Model
View
Math Calculations
View
Interactive QR Code Generator
View
Piñata Challenge
View
Interactive Scoreboard
View
Interactive Bingo
Explore all templates
Transcript
Séance Grand Duc 2025
Sommaire
Poitiersfilmfestival.com Rédaction : Bérengère Delbos
Reven
Plevel
Adieu Gropius
All Hail the Duck King
Cartagène
Sous les chênes
El Dodorado
Adieu Gropius
Reven
Comment les différents personnages du film réagissent-ilsau handicap de Reven ?
Après avoir expliqué ce que signifie le sens propre et le sens figuré d'un mot, invitez les élèves à rechercher comment le film nous montre la droiture du professeur ?
Des débats à visée philosophique
Comment la maison et les objets de Reven on-ils été adaptésà son handicap ?
Des œuvres en référence
Comment les personnes handicapées sont-elles accompagnées dans leur vie quotidienne ?
Pour approfondir les thèmes abordés dans le court-métrage Reven, il est possible d’organiser avec les élèves des débats à visée philosophique (DVP).Ces échanges permettent de développer la réflexion, l’écoute et le respect de la parole de chacun tout en donnant du sens aux valeurs mises en lumière dans le film.Les documents ci-dessous offrent des repères méthodologiques et des ressources pour préparer et animer ces ateliers philosophiques en classe.
1. La différence et la normalité
2. Le regard des autres et l'acceptation de soi
3. L'entraide et la solidarité
4. Le courage et le risque
Comment les différents personnages du film réagissent-ils au handicap de Reven ? Replacez les étiquettes au bon endroit. Il serait intéressant d'insister sur les pronoms, à qui renvoient-ils ?
Les parents de Reven
Son amie
Ses camarades de classe
Le professeur
C'est la première à venir en aide à son amie en prenant la pose avec la tête penchée.
Le handicap de son amie n'est pas un problème pour elle.
On ne les voit jamais mais on les entend.
Elle l'aide à fabriquer sa machine mais sait s'arrêter à temps.
Il n'aime pas Reven qui ne correspond pas à ses envies de "droiture" et de rangement parfait.
Ils pourraient accepter la proposition du professeur d'inscrire Reven dans une école spécialisée.
Il veut s'en débarrasser en demandant aux parents de l'inscire dans une école spécialisée.
Ils sont très aimants et parlent avec leur fille.
Il fait peur à tous ses élèves.
Ils sont solidaires avec elle lors de la photo de classe.
Le handicap de Reven ne leur pose pas de problème.
Ils penchent tous la tête.
CORRECTION
Comment les différents personnages du film réagissent-ils au handicap de Reven ? Replacez les étiquettes au bon endroit. Il serait intéressant d'insister sur les pronoms, à qui renvoient-ils ?
Les parents de Reven
Son amie
Ses camarades de classe
Le professeur
Il n'aime pas Reven qui ne correspond pas à ses envies de "droiture" et de rangement parfait.
Elle l'aide à fabriquer sa machine mais sait s'arrêter à temps.
Ils sont très aimants et parlent avec leur fille.
Ils sont solidaires avec elle lors de la photo de classe.
Le handicap de Reven ne leur pose pas de problème.
Ils pourraient accepter la proposition du professeur d'inscrire Reven dans une école spécialisée.
Le handicap de son amie n'est pas un problème pour elle.
Il fait peur à tous ses élèves
Ils penchent tous la tête.
Il veut s'en débarrasser en demandant aux parents de l'inscire dans une école spécialisée.
C'est la première à venir en aide à son amie en prenant la pose avec la tête penchée
On ne les voit jamais mais on les entend.
La droiture Au sens propre : Le mot droit désigne ce qui n’est pas tordu, pas penché, bien aligné.Dans Reven, le professeur valorise la droiture physique : il veut que tout soit bien rangé, aligné, “parfaitement droit”.Il ne supporte pas le cou tordu de Reven, car pour lui, cela symbolise quelque chose d’“anormal”, de “désordonné”. Au sens figuré : Être droit, c’est aussi être moralement correct, obéir aux règles, se comporter comme il “faut”.Le professeur applique cette idée à l’excès : pour lui, être “droit”, c’est aussi être conforme, “comme tout le monde”.Il confond droiture morale (être juste, honnête, respectueux) avec conformité (ne pas dépasser du cadre).
Comment le film nous montre-t-il la droiture du professeur ?
Chaque fois que le professeur est présent, on peut voir des lignes droites et des symétries : le sol carrelé, ses objets parfaitement alignés, les élèves en rang parfait, sa règle. Son ombre rajoute à la peur qu'il va produire sur ses élèves comme sur nous, spectateurs.
Plevel
Dans cet extrait du début du film, retrouvez ce qui nous montre que c'est déjà la guerre entre la Jardinière et les mauvaises herbes.
Comment les graines voyagent-elles ?Proposez aux élèves de réfléchir à cette question.
Œuvre ricochet : la série Adventices de Régis Feugère, Frac Poitou-Charentes
Ce court-métrage est une métaphore des problèmes migratoires actuels. Proposez aux élèves de réfléchirà ce que veut dire la réalisatrice et comment elle le montre.
La réalisatrice de Plevel utilise la technique de la peinture sur vitre. En France Florence Miailhe l'utilise aussi. Elle explique sa technique dans ce documentaire.
Les fleurs de la Jardinière sont des pavots.Elles sont cultivées en République tchèque.
Les mauvaises herbes semblent hostiles, dangereuses ( le regard, les épines, etc.).
La musique est menaçante.
La Jardinière a du mal à avancer, elle grogne et soupire.
La Jardinière doit repousser les mauvaises herbes pour avancer.Elles lui arrachent un morceau de sa robe.
La Jardinière repousse du pied les mauvaises herbes qui voudraient envahir son jardin.Elle met une frontière avec le portillon du jardin.
Les marques rouges sur son visage ressemblent aux peintures de guerre des Amérindiens.
Ce que veut nous expliquer la réalisatrice
Ce que l'on peut comprendre
Ce que nous montre le court-métrage
Toutes les graines se dirigent vers le jardin bien entretenu de la Jardinière.
Une tempête s'abat sur les alentours du jardin.
Une graine s'est implantée et a poussé parmi les fleurs. La Jardinière choisit de l'arracher.
Les fleurs sont un peu étonnées mais pas effrayées. La Jardinière ne veut pas accueillir d'autres plantes qu'elle n'aurait pas choisies dans son jardin.
Il y a une détérioration du climat.
Les plantes sont de plus en plus nombreuses parmi les fleurs. La Jardinière a peur et commence par les arracher puis coupe tout le monde, les fleurs comme les plantes. Elle se met ensuite à pleurer.
Les migrants partent pour l’Europe ou d'autres pays riches car ils croient y être protégés et bien traités.
Quand les gens ont peur, ils peuvent devenir violents. Comme les migrants ne sont pas toujours bien accueillis, ils peuvent parfois réagir avec colère. Alors, la violence augmente des deux côtés et le conflit s’aggrave.
Les graines pensent que la vie sera plus facile dans ce jardin, que la Jardinière prendra soin d'elles.
Il y a une montée de la violence aussi bien chez les plantes que chez la Jardinière qui coupe tout. Elle semble regretter son geste ensuite.
La Jardinière regarde pousser de nouvelles fleurs : un mélange entre ses pavots et les plantes du champ d'à côté. Elles sont plus grandes et plus fleuries et semblent plus robustes. On la voit sourire. Les nouvelles fleurs se répandent partout.
Le changement climatique va pousser des populations à migrer.
La Jardinière accepte que les deux espèces se mélangent. Elle est enfin heureuse de les voir pousser. Ces nouvelles fleurs sont encore plus belles et robustes que celles du départ.
Même si les populations ne sont pas vraiment opposées à l'immigration, les dirigeants s'y opposent.
La paix arrive quand les différentes populations apprennent à vivre ensemble et à partager leurs cultures. Ce mélange, on l’appelle le melting pot.
Ce que veut nous expliquer la réalisatrice
Ce que l'on peut comprendre
Ce que nous montre le court-métrage
Correction
Toutes les graines se dirigent vers le jardin bien entretenu de la Jardinière.
Les graines pensent que la vie sera plus facile dans ce jardin, que la Jardinière prendra soin d'elles.
Les migrants partent pour l’Europe ou d'autres pays riches car ils croient y être protégés et bien traités.
Une tempête s'abat sur les alentours du jardin.
Le changement climatique va pousser des populations à migrer.
Il y a une détérioration du climat.
Une graine s'est implantée et a poussé parmi les fleurs. La Jardinière choisit de l'arracher.
Les fleurs sont un peu étonnées mais pas effrayées. La Jardinière ne veut pas accueillir d'autres plantes qu'elle n'aurait pas choisies dans son jardin.
Même si les populations ne sont pas vraiment opposées à l'immigration, les dirigeants s'y opposent.
Quand les gens ont peur, ils peuvent devenir violents. Comme les migrants ne sont pas toujours bien accueillis, ils peuvent parfois réagir avec colère. Alors, la violence augmente des deux côtés et le conflit s’aggrave.
Les plantes sont de plus en plus nombreuses parmi les fleurs. La Jardinière a peur et commence par les arracher puis coupe tout le monde, les fleurs comme les plantes. Elle se met ensuite à pleurer.
Il y a une montée de la violence aussi bien chez les plantes que chez la Jardinière qui coupe tout. Elle semble regretter son geste ensuite.
La Jardinière regarde pousser de nouvelles fleurs : un mélange entre ses pavots et les plantes du champ d'à côté. Elles sont plus grandes et plus fleuries et semblent plus robustes. On la voit sourire. Les nouvelles fleurs se répandent partout.
La Jardinière accepte que les deux espèces se mélangent. Elle est enfin heureuse de les voir pousser. Ces nouvelles fleurs sont encore plus belles et robustes que ses fleurs du départ.
La paix arrive quand les différentes populations apprennent à vivre ensemble et à partager leurs cultures. Ce mélange, on l’appelle le melting pot.
Adieu Gropius
Quels indices peuvent faire penser que Lou a terminé la série Noé et Gropius ?
Alors qu'elle part jouer un match de foot, Lou, en regardant par terre, voit un mini Gropius. Existe-t-il vraiment ? Quel va être son rôle dans la suite de l'histoire ?
Histoire du sport au féminin
Demandez aux élèves de réfléchir à ce que dit Lou à Gropius : "Un vrai pirate,il ne lache pas son équipage, pas vrai ? Merci Gropius."
Ce court-métrage utilise uniquement la couleur bleu et le blanc.Des artistes utilisent parfois une seule couleur dans leurs œuvres, ce sont des monochromes. Présentez certaines œuvres aux élèves.
Ce Gropius existe-t-il vraiment ?
On aurait envie de le croire. Cependant, beaucoup d'indices nous prouvent le contraire :
Mais nous, spectateurs, nous le voyons, alors qui est-il ? Demandez aux élèves ce qu'ils en pensent. On peut dire que Gropius est un ami imaginaire. Un ami imaginaire, c’est un ami qu’on invente avec notre tête et notre cœur. Il n’existe pas vraiment dans la réalité, mais on peut faire semblant qu’il est là avec nous. On peut lui parler, jouer avec lui, lui raconter des secrets. Cet ami peut avoir la forme qu’on veut : une personne, un animal, un héros de livre ou même un personnage qu’on invente complètement. C’est comme un jeu qui se passe dans notre imagination.
Quel est le rôle de cet ami imaginaire ?
Un ami imaginaire sert surtout à nous tenir compagnie. On peut jouer avec lui, lui raconter ce qu’on pense ou ce qu’on ressent. Il peut nous aider quand on est triste ou quand on s’ennuie, parce qu’il est toujours là dans notre tête. Parfois, il donne du courage, comme un super-héros qui nous soutient. Un ami imaginaire, c’est un compagnon qu’on invente pour partager des histoires et se sentir moins seul. Dans ce court-métrage, Gropius est l'ami imaginaire de Lou. Il est issu de la série de livres qu'elle vient de finir. Il va l'aider à se sentir plus forte et à marquer un but de la tête.
Le monochrome
Un monochrome, c’est une œuvre d’art faite avec une seule couleur — mais on peut jouer avec ses différentes nuances (plus clair, plus foncé).
Les artistes qui font des monochromes veulent exprimer quelque chose de fort. Demandez aux élèves pourquoi un artiste pourrait souhaiter faire un monochrome.
All Hail the Duck king
Qui est le personnage principal de ce film ? Retrouvez le maximum d'indices pour reconstituer sa vie.
Le symbole du canard
Au début du film, Bill voit des canards partout. Les élèves s'en souviennent-ils ?
Comment le film montre-t-il que Bill n’est plus dans le monde réel, mais dans ses pensées ?
Une œuvre en référence : Blinkity Blank de Norman McLaren
Illustrer la musique !
Un débat à visée philosophique : que signifie "être soi-même" ?
L'art du canard
Qui est le personnage principal de ce film ? En utilisant vos souvenirs du film et les photogrammes,retrouvez le maximum d'indices pour reconstituer sa vie.
Des canards partout !
Quand il mange à la cantine.
Quand Bill réfléchit à son projet de fin d'année.
Dans l'ascenseur
les portes de l'ascenseur
Quand Bill dessine une nature morte..
Quand il essaie de se concentrer pour produire un travail de fin d'année
Illustrer la musique ! Invitez les élèves à écouter un extrait musical, puis demandez-leur d’exprimer ce que cette musique leur évoque à travers des gestes, des mouvements ou des formes. On amenera ainsi les élèves à développer une écoute sensible et à établir un lien entre la perception sonore et l’expression corporelle ou graphique. Ils pourront traduire ces impressions par le geste (mouvements libres, improvisation, danse), ou par le dessin (tracés de lignes, courbes, rythmes visuels inspirés de la musique).
Des exemples avec des élèves de maternelle :
Queen, we will rock you
Claude Debussy - Children's corner
Quand le canard apparait-il pour la première fois dans la vie de Bill ?
« Pourquoi le canard apparaît-il au moment où Bill, petit garçon, se sent seul ? »« Est-ce que le canard est réel ou dans son imagination ? »
Le canard naît du dessin de Bill.Il s’impose à lui, comme une évidence : il ne le choisit pas vraiment, c’est presque le canard qui le choisit lui.Ce moment symbolise l’éveil de son imagination et la révélation de sa vraie nature.Bill, enfant, qui se sentait seul, trouve enfin un compagnon imaginaire.
Que représente ce canard pour Bill ?
«En quoi le canard ressemble-t-il à Bill ?""Qu’est-ce que Bill apprend grâce à lui ?""Pourquoi l’appelle-t-on “le roi des canards ?"
Le canard est une partie joyeuse, excentrique, assumée de Bill. Une partie qu’il avait refoulée.Ce “roi des canards” représente la liberté d’être soi, sans se soucier du regard des autres.C’est son double artistique, celui qui ose chanter, s’affirmer, créer, là où Bill doutait et se cachait.
Comment le film montre-t-il que Bill n’est plus dans le monde réel, mais dans ses pensées ?Qu’est-ce qui change dans la lumière, les sons, les mouvements ?
Le crayon de Bill se casse pour montrer que les choses doivent changer, qu'il faut un nouveau départ. Il est avalé par ses multiples brouillons. Le film passe d'une musique très forte et de couleurs vives à un univers silencieux et en noir et blanc. C'est comme si Bill se trouvait à l'intérieur d'une grotte. Il est à l'intérieur de sa mémoire.
Cartagène
Le cartagène est un vin apéritif de la région du Languedoc. Sûrement l'apéritif contenu dans la bouteille. Quels sont les indices qui nous montrent que le film se déroule dans cette région ?
Qui filme ? Comment le sait-on ? Que penser de la qualité de l'image ?
Il y a deux techniques de cinéma utilisées dans ce film ? Les avez-vous repérées ?
Quels sont les détails qui nous permettent de comprendre que le grand-père de la partie animation est le même que celui de la partie prise de vue réelle ?
Comment évolue Paul ? À quel moment commence-t-il à apprécier son grand père ?
La mort du grand-père : comment est-elle montrée ? Demandez aux élèves de raconter la scène après avoir revu l'extrait.
Sous les chênes
Sous les chênes
Invitez les élèves à s’interroger sur la fabrication du court-métrage. Vous pouvez les encourager à observer attentivement l’image et la bande-son pour formuler des hypothèses :
Et si on faisait parler les arbres et les champignons !
Proposez aux élèves de se souvenir des paroles des personnages du film.Invitez-les à faire la liste de tout ce que les personnages disent qu’il faut faire — et surtout de ce qu’il ne faut pas faire — quand on connaît un bon coin à champignons.Demandez-leur ensuite ce qu’ils pensent de cette manière de voir les choses.
Comment se nourrissent les champignons ?
Rencontre sensible avec des œuvres plastiques.
Des poésies et des chansons pour poursuivre la ballade en forêt.
À AuroreLa nature est tout ce qu’on voit,Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,Tout ce que l’on sent en soi-même.Elle est belle pour qui la voit,Elle est bonne à celui qui l’aime,Elle est juste quand on y croitEt qu’on la respecte en soi-même.Regarde le ciel, il te voit,Embrasse la terre, elle t’aime.La vérité c’est ce qu’on croitEn la nature c’est toi-même. George Sand
L’AUTOMNEOn voit tout le temps, en automne,Quelque chose qui vous étonne.C’est une branche, tout à coup,Qui s’effeuille dans votre cou.C’est un petit arbre tout rouge,Un d’une autre couleur encor.Et puis, partout, ces feuilles d’orQui tombent sans que rien ne bouge.Nous aimons bien cette saison,Mais la nuit si tôt va descendre !Retournons vite à la maisonRôtir nos marrons dans la cendre.Lucie Delarue-Mardrus
Quand automne en saison revientQuand automne en saison revient,La forêt met sa robe rousseEt les glands tombent sur la mousseOù dansent en rond les lapins.Les souris font de grands festinsPendant que les champignons poussent.Ah ! Que la vie est douce, douceQuand automne en saison revient.Samivel
LA FORÊTForêt silencieuse, aimable solitude,Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhalerDes arbres, des gazons, une douce tristesse :Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entièreIci, loin des humains ! Au bruit de ces ruisseaux,Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles :Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !À quel amant jamais serez-vous aussi chères ?D’autres vous rediront des amours étrangères ;Moi de vos charmes seuls j’entretiens vos déserts.François-René de Chateaubriand
Tant de forêts...Tant de forêts arrachées à la terreet massacréesachevéesrotativées Tant de forêts sacrifiées pour la pâte à papierdes milliards de journauxattirant annuellement l'attention des lecteurssur les dangers du déboisement des bois et des forêts Jacques Prévert
D'une coulemelle, j'ai fait une ombrelleEt d'un champignon tout rondJ'ai fait un chapeau melonJ'ai mis ma collerette, mon habit de fêtePour aller danser un peuChez le roi des elfes bleusChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsUne belle girolleQui faisait la folleDit je me marie demainUn bolet voudrait ma mainTête de girolle tête, tête folleVous n'avez ni bras, ni mainsVous n'avez qu'un pied très finChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsMadame morilleQui est si gentillePense qu'il est de bon tonD'aimer un pied de moutonMais son mari grogneGrogne et se renfrogneCar il est ça c'est trop fortUne trompette de la mort
Champignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsÀ la belle orongeJ'ai conté mes songesElle m'a dit que bientôtJ'habiterais un châteauGrand merci la bellePour cette nouvelleJe m'en vais danser en rondAvec trente mousseronsChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsSous les liseronsSource : MusixmatchParoliers : Anne Sylvestre
Des œuvres plastiques en référenceInvitez les élèves à observer ces quatre œuvres plastiques et à mettre en relation leurs observations avec le court métrage Sous les Chênes.Proposez-leur de repérer les similitudes et les différences entre ces œuvres et le film.
Eva Jospin (née en 1975), Forêt, 2014, collage de carton découpé et retravaillé, monté sur un châssis en bois formé de cinq panneaux numérotés, 2,80 x 4,50 m.
Gustave Courbet (1819-1877), Paysage de forêt, huile sur toile, 27 x 40,7 cm.
Gustav Klimt:Tableau "Forêt de hêtres I" (1902)
Andy Goldsworthy
À partir d’une œuvre choisie parmi les quatre ci-dessus, proposez une approche sensible en mobilisant les cinq sens :qu’est-ce que je peux voir, entendre, sentir, toucher et goûter à travers cette œuvre ?
Et si on faisait parler les arbres et les champignons !Tout comme dans les productions issues de Perds pas le nord !, ed. FLBLB, proposez aux arbres ou aux champignons d'entamer la conversation. Vous pouvez utiliser les photos ci-dessous ou d'autres bien sûr !
Eldodorado
Le titre de ce court-métrage est un jeu de mot entre un dodo et un Eldorado. Mais qu'est ce que ça veut dire ?
Quel est le problème de ces dodos ?
Quel est l'élément déclencheur ?
Proposez aux élèves de retrouver les différents moyens utilisés par les dodos pour traverser la mer en replaçant les images au bon endroit.
Une fois morts, les dodos montent un escalier qui semble ne jamais s'arrêter. Que signifie cet escalier ?
Quel est la dernière idée que propose le chef des dodos ?
Un clin d'œil au rêve d'Icare
Des dessins préparatoires
Des œuvres en référence
Le premier dodo essaie simplement de voler. Mais il n'a plus d’ailes : il tombe et n’y arrive pas.
Le second prend les plumes d’un camarade et les colle avec du miel pour se fabriquer des ailes. Mais les plumes se décollent et il ne parvient pas à voler.
Le troisième veut se lancer comme un boulet de canon. Mais l’expérience échoue : il finit écrasé par une pierre au lieu de traverser.
Le quatrième utilise une longue perche fixée au sol, très souple, pour se propulser. Mais la tentative rate : il retombe lourdement et finit écrasé lui aussi.
Le cinquième se fait propulser par une balançoire lancée à toute vitesse. Mais il tombe directement dans la mer, où il est mangé par le requin.
Le sixième groupe réessaie la technique de la perche. Mais cette fois, c’est encore pire : ils finissent embrochés.
D'autres trouvailles en page suivante !
Racontez à partir des images, ce que proposent les autres dodos.
Fabriquer et utiliser une fusée !
Après avoir visionné l'extrait ci-dessous, demandez aux élèves d'en raconter à l'oral ou à l'écrit les différents rebondissements.
Des œuvres en référence
La fusée de Tintindans Objectif Lune
La fusée de Wallace et Gromit dans Une Grand Excursion
Dans Chicken Run, les poules cherchent elles aussi différents moyens pour s’évader du poulailler. Tout comme les dodos, elles essaient de s’envoler ou de paraître plus grandes en formant une pyramide, ce qui rappelle la formation de la fusée que les dodos construisent pour traverser la mer. De même que les dodos elles utilisent des dessins pour noter leurs essais.
Le rêve d'Icare
Dans la mythologie grecque, un jeune homme appelé Icare vivait avec son père Dédale, un inventeur très habile. Comme ils étaient prisonniers sur une île, Dédale fabriqua deux paires d’ailes avec des plumes et de la cire pour s’échapper en volant. Avant de partir, il prévint son fils : ne vole pas trop bas, car la mer mouillera tes ailes, et ne vole pas trop haut, car le soleil fera fondre la cire. Mais Icare, émerveillé par la sensation de voler, monta de plus en plus haut vers le soleil. La cire fondit, les ailes se défirent, et Icare tomba dans la mer. Cette histoire montre qu’il est beau de rêver et de vouloir s’élever, mais qu’il faut aussi écouter les conseils et rester prudent.
De nombreuses œuvres racontent le mythe d'Icare. Proposez aux élèves d'en retrouver les points communs et les différences.
Henri Matisse, 1946
Brueghel l'Ancien, 1558
Marc Chagall, 1975
Antonio Canova, 1779
J. P. Gowy, 1638
C'est quoi l’Eldorado ?Il y a très longtemps, au temps des grands explorateurs, on racontait qu’il existait en Amérique du Sud un royaume merveilleux appelé l’Eldorado. On disait que son roi se couvrait de poudre d’or et que les rues étaient remplies de richesses. Beaucoup d’aventuriers sont partis à sa recherche, mais personne ne l’a jamais trouvé.Aujourd’hui, quand on dit qu’un endroit est « un Eldorado », cela veut dire que c’est un lieu qui fait rêver, où l’on pense pouvoir trouver facilement le bonheur ou la richesse. Dans ce court-métrage, l’île que voient les dodos est pour eux un Eldorado : elle est beaucoup plus belle que leur île d’origine et pleine de nourriture.
C'est quoi un dodo ? Pourquoi-le-dodo-a-t-il-disparu ?
Comment évolue la relation entre Paul et son grand-père ?
Paul est envoyé chez son grand-père car sa mère, la fille de ce dernier, travaille à Paris. Il passe ainsi une partie de son été sous la garde de son aïeul. On l’apprend lors de leur première sortie ensemble, au café. Au début, Paul ne semble pas vraiment apprécier ses vacances : ni le travail de la vigne, ni la cueillette des champignons, ni même le football ne parviennent à susciter son intérêt.La scène du repasCette scène joue un rôle essentiel, car c’est à ce moment que se tisse le lien entre Paul et son grand-père. D’abord, celui-ci affirme son territoire en montant le son de la télévision qui diffuse un match de football. Il éprouve ensuite quelques difficultés à déboucher une bouteille de Cartagène. La complicité commence véritablement lorsqu’il verse un fond de verre à Paul en l’invitant à le boire. À cet instant, l’ambiance sonore se modifie, et avec elle, la relation entre les deux personnages. À partir de cet instant, le grand-père et son petit-fils ne semblent plus partager que des moments agréables : la visite du marché du village, la préparation des champignons, les instants passés au café où Paul déguste un sirop, ou encore les retransmissions de matchs de football sur la télévision du café.
La scène du repas
Au café
La différence et la normalitéQuestion de départ :- Qu’est-ce que ça veut dire “être normal” ?Sous-questions / relances :- Est-ce qu’on peut être différent et être heureux ?- Pourquoi certains veulent-ils ressembler aux autres ?- Être différent, est-ce un défaut ou une richesse ?- Si tout le monde se ressemblait, serait-ce mieux ?Objectifs philosophiques :- Distinguer différence / anormalité.- Comprendre que la norme est une construction sociale.- Valoriser la diversité comme richesse.Lien avec le film :Reven souffre de sa différence (son cou tordu) parce qu’elle la perçoit à travers le regard normatif du professeur et de la société (la photo de classe).
Le cinéma en prise de vue réelle et le cinéma d'animation Un film en prise de vue réelle est réalisé avec une caméra qui filme des personnes, des lieux et des objets réels, comme quand on enregistre une vidéo avec son téléphone. Un film d’animation, lui, est fabriqué image par image : les personnages et les décors ne sont pas filmés directement, mais créés grâce à des dessins, un ordinateur, de la pâte à modeler ou des marionnettes, par exemple.
Les réalisateurs proposent une première partie en animation lorsqu'ils nous racontent l'été que l'adolescent a passé avec son grand-père. Dans la deuxième partie, ils nous montrent les films qu'il aurait tournés, adolescent, chez son grand-père.
Dans Weeds, les graines des mauvaises herbes se déplacent grâce au vent. Les graines ont-elles d'autres moyens pour se déplacer ?
Il est possible de retrouver des réponses dans le livre Perds pas le nord ! des éditions FLBLB.
emporter par le vent
cacher dans les crottes des oiseaux
cacher par les écureuils
transporter par les fourmis
L’homme qui te ressembleJ’ai frappé à ta porte pour avoir un bon lit j’ai frappé à ton coeur pour avoir un bon lit pour avoir un bon feu pourquoi me repousser ? Ouvre-moi mon frère...!Pourquoi me demander si je suis d’Afrique si je suis d’Amérique si je suis d’Europe ? Ouvre-moi mon frère...!Pourquoi me demander la longueur de mon nez l’épaisseur de ma bouche la couleur de ma peau et le nom de mes dieux ? Ouvre-moi mon frère...!Ouvre-moi ta porte Ouvre-moi ton coeur Car je suis un homme L’homme de tous les temps L’homme de tous les cieux L’homme qui te ressemble...! René Philombé (Yaoundé,1977)
Le moqueur moquéUn escargot se croyant beau, se croyant gros, se moquait d’une coccinelle. Elle était mince, elle était frêle ! Vraiment, avait-on jamais vu un insecte aussi menu ! Vint à passer une hirondelle Qui s’esbaudit du limaçon. Quel brimborion, s’écria-t-elle ! C’est le plus maigre du canton ! Vint à passer un caneton. Cette hirondelle est minuscule, Voyez sa taille ridicule ! Dit-il sur un ton méprisant. Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête : Quelle est cette si minime bête Au corps si drôlement bâti ! Un aigle qui planait leur jeta ces paroles : Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ? Qui se moque du précédent sera moqué par le suivant. Celui qui d’un autre se moque A propos de son bec, à propos de sa coque, De sa taille ou de son caquet, Risque à son tour d’être moqué ! Pierre Gamarra
1. Pour faire ressentir une émotion car chaque couleur peut provoquer une émotion différente. Quand un artiste choisit une seule couleur, il veut souvent plonger le spectateur dans une ambiance, un sentiment unique. 2. Pour jouer avec la matière et la lumière. Même s’il n’y a qu’une couleur, on peut changer la texture : en mettant plus ou moins de peinture, en mélangeant avec du sable, du tissu, du carton, en laissant des traces de pinceau ou en rendant la surface lisse. Selon la lumière, la couleur peut changer d’aspect : briller, devenir plus sombre, plus douce… 3. Pour faire réfléchir. Certains artistes utilisent le monochrome pour faire réfléchir les spectateurs. Ils veulent qu’on se pose des questions : Qu’est-ce que l’art ? Faut-il toujours dessiner quelque chose pour que ce soit beau ? Peut-on exprimer beaucoup avec très peu ? Ces artistes montrent que l’art n’est pas seulement ce qu’on voit, mais aussi ce qu’on ressent et ce qu’on pense. 4. Pour laisser parler la couleur elle-même. Quand on regarde un monochrome, il n’y a rien d’autre à observer que la couleur.Elle devient le personnage principal du tableau.On peut alors prendre le temps de regarder vraiment ses nuances, sa profondeur, sa lumière…C’est une manière de redécouvrir la beauté simple d’une couleur.
Ce documentaire présente les différentes utilisations du pavot en République tchèque et son importance dans ce pays.
Et si les canards avaient réellement existé ?À quoi ressembleraient les plus grandes œuvres d’art du monde si elles n’avaient pas été réalisées par des êtres humains, mais par des... canards ? C’est la question à laquelle tente de répondre le groupe d’artistes interDuck dans L’Art du Canard. En peinture, photographie, gravure ou sculpture, ils réinventent notre patrimoine culturel en l’affublant de becs, de plumes et de pieds palmés. En résulte une galerie d’œuvres symboliques et réinterprétées façon canard – des tombeaux égyptiens à la Joconde – nous plongeant dans un monde imaginaire et crédible à la fois...
"Figure iconique de l'art populaire, un collectif d'artistes allemands a détourné 80 tableaux mythiques et placé le canard au centre de l'oeuvre."
"Un vrai pirate, il ne lache pas son équipage, pas vrai ?" Lou se souvient de ses aventures imaginaires avec Gropius. Pour elle, son équipe de foot ressemble à un équipage de pirates : tout le monde doit se serrer les coudes et ne jamais abandonner les autres. Quand elle entend ses copines l’appeler, elle comprend qu’un vrai pirate — comme un vrai joueur ou une vraie joueuse — reste toujours avec son équipe.
Lou dit merci à Gropius pour tout ce qu’il lui a apporté. Elle le remercie sûrement parce qu’il l’a aidée à avoir moins peur pendant le match et à marquer un but. Elle lui dit aussi merci pour tous les bons moments qu’elle a passés avec lui grâce à la lecture. Même s’il n’existe pas vraiment, Gropius compte beaucoup pour elle.
Le regard des autres et l’acceptation de soiQuestion de départ :- Peut-on s’aimer soi-même quand les autres ne nous acceptent pas ?Relances possibles :- Pourquoi le regard des autres est-il si important ?- Qu’est-ce qui nous aide à nous accepter tels que nous sommes ?- Est-ce que l’amitié peut changer le regard qu’on a sur soi ?Objectifs philosophiques :- Réfléchir à la construction de l’identité par le regard d’autrui.- Identifier les sources de l’estime de soi (soutien, bienveillance, amitié).- Comprendre le pouvoir transformateur du groupe solidaire.Lien avec le film :C’est le regard bienveillant de ses camarades qui permet à Reven de se sentir enfin intégrée.
L’entraide et la solidaritéQuestion de départ :- Pourquoi aide-t-on quelqu’un ?Relances possibles :- Est-ce qu’on aide toujours ceux qu’on aime ?- Peut-on aider quelqu’un qui ne demande pas d’aide ?- Est-ce qu’aider, c’est toujours faire plaisir ?- Qu’est-ce que ça change d’être solidaire ?Objectifs philosophiques :- Comprendre la notion de solidarité active.- Identifier la différence entre charité / pitié / entraide.- Réfléchir à la force du collectif face à l’injustice.Lien avec le film :Les élèves “penchent leur cou” pour soutenir Reven — un geste d’empathie et de résistance à la norme.
Quel est le problème de ces dodos ? Ils n'ont pas assez à manger sur leur île. L'île d'en face est un véritable Eldorado avec beaucoup de nourriture. Mais un requin les empêche de traverser. Et surtout, ils ne savent pas voler !
Proposez aux élèves de réfléchir au fait que le requin dise : "HOMME".On pourrait croire que, dans cette histoire, le requin est le seul danger pour les dodos. Mais en réalité, c’est surtout l’Homme qui a fait disparaître les dodos. Le requin nous le rappelle : dans la vraie vie, ce n’est pas lui le grand prédateur, mais bien les êtres humains.
L'élément déclencheur de l'histoire est la découverte de la pierre sur laquelle se trouvent des dessins expliquant aux dodos comment faire pour atteindre leur Eldorado. Le chef des dodos leur propose de voler ! On peut imaginer que les dessins sur cette pierre ont été réalisés par les ancêtres des dodos qui vivaient sur l’île bien avant eux. Ces ancêtres expliquent comment ils ont réussi à quitter l’île et à rejoindre leur Eldorado. Mais, à cette époque, les dodos avaient encore des ailes ! Aujourd’hui, nos dodos ne peuvent plus voler : ils vont donc devoir trouver d’autres idées ingénieuses pour traverser le bras de mer et atteindre, eux aussi, leur Eldorado. On est sûr qu'il s'agit bien de l'île actuelle car on retrouve la même forme caractéristique de la falaise.
Pendant la partie animation
Pendant la partie en prise de vue réelle
On retrouve le grand-père conduisant sa voiture.
C'est la même voiture.
Il achète des cassettes vidéos pour son petit-fils.
Il cueille des champignons et les prépare.
Faire le lien avec Reven. Quel est le handicap de Reven ? Qui l'aide ? Comment ?
Le courage et le risqueQuestion de départ :Est-ce qu’il faut toujours vouloir changer pour être comme les autres ?Relances possibles :- Est-ce courageux de vouloir être “comme tout le monde” ?- Est-ce courageux de rester soi-même quand on se moque de nous ?- Qu’est-ce que le vrai courage : changer ou s’accepter ?Objectifs philosophiques :- Comprendre la différence entre courage / conformisme / acceptation de soi.- Valoriser le courage d’être soi-même, malgré la peur du rejet.Lien avec le film :Reven prend un risque physique pour tenter de “rentrer dans la norme” — puis découvre que le vrai courage, c’est de rester elle-même.
L’héroïne prend congé du grand reptile, probablement un varan, qu’elle enlace et embrasse tendrement avant de quitter l’île. Depuis le bateau, elle aperçoit peu à peu l’île s’éloigner et rapetisser à l’horizon. L’étreinte et le baiser marquent un adieu plein d’affection pour se dire au revoir avec tendresse, tandis que la diminution progressive de l’île traduit le détachement inévitable, à la fois spatial et affectif.
Les livres sont rangés dans l’ordre de 1 à 10. Ensemble, ils montrent Gropius en entier. On voit que sa tête apparaît sur le livre numéro 10. Cela veut dire que ce dernier tome termine le dessin et donc aussi la série. Lou a bien lu l'ensemble des aventures de Gropius.
La différence et la normalitéQuestion de départ :- Qu’est-ce que ça veut dire “être normal” ?Sous-questions / relances :- Est-ce qu’on peut être différent et être heureux ?- Pourquoi certains veulent-ils ressembler aux autres ?- Être différent, est-ce un défaut ou une richesse ?- Si tout le monde se ressemblait, serait-ce mieux ?Objectifs philosophiques :- Distinguer différence / anormalité.- Comprendre que la norme est une construction sociale.- Valoriser la diversité comme richesse.Lien avec le film :Reven souffre de sa différence (son cou tordu) parce qu’elle la perçoit à travers le regard normatif du professeur et de la société (la photo de classe).
La mort du grand-père : comment est-elle montrée ?
La scène se déroule dans la salle animée du café. La télévision retransmet un match de football et l’ambiance est festive : la salle est bondée, les voix s’élèvent, l’excitation est à son comble. Paul, désormais passionné par ce sport, vibre d’émotion, debout aux côtés de son grand-père assis sur une chaise. Lorsque l’équipe marque un but — ou que retentit le coup de sifflet final — il lève spontanément les bras, emporté par l’enthousiasme. Surpris par l’absence de réaction de son grand-père, il pose une main sur son épaule. Alors, le bras du vieil homme glisse mollement le long de son corps. Il reste immobile. L’évidence s’impose peu à peu : il est mort. Pris de panique, Paul, bouleversé, cherche du regard un appui, un secours, parmi les spectateurs encore absorbés par l’euphorie du match. Par la suite, l’image s’interrompt et l’écran devient noir, comme un temps suspendu, soulignant la brutalité de la scène. Puis, dans un contraste saisissant, débute la partie en prises de vue réelles.
Il faut de l'humidité et de la chaleur, vous comprenez. Donc c'est pas le cas actuellement, parce que là, bon, c'est trop sec. Est-ce qu'ils vont continuer à pousser, je ne sais pas ?
C'est pas une science exacte, hein. Parce que vous en avez trouvés là, l'année dernière, c'est pas évident qu'à cet endroit là, il va en pousser d'autres. Ils peuvent pousser à dix mètres, vingt mètres ou cent mètres plus loin.
Et alors quand vous le connaissez cet endroit là, vous ne le dites pas. C'est secret. C'est comme la pêche, quand vous savez qu'il y a une truite à un endroit, ou un brochet, faut pas le dire.
Même à des amis, on le dit pas. Si je suis avec un copain, ben avec mon copain, je partirai là-bas.
J'aime pas comme par exemple l'année dernière, on est allés dans un bois, tiens regarde celui-ci comme il est beau, puis il y a un gars qui vient "Oh là, celui-ci, il est joli et il me le ramasse devant moi. Je le ferai pas. Et j'aime pas. Les bois sont assez grands ! Et puis il n'arrêtait pas de nous suivre et à un moment il dit : "Ah ! on n'arrête pas de se rencontrer !" J'ai dit "Ah, quel dommage !" Puis il est parti. Non mais je veux dire, ça se fait pas.
Par hasard, j'arrive dans mon coin "ouh ouh ouh ouh ouh ouh", tiens j'ai dit ça y est les gens sont là. Donc mon coin, quelqu'un était venu. Mais moi, dans ma tête, j'ai dit je connais un autre coin. Donc, j'y vais. Je vais à mon autre coin, sur une surface grande comme ça, j'en ai trouvé dix kilos.
Donc jeune, mes grands-parents, mon grand-père paternel m'a tout le temps promené en forêt. Et après mon père a pris la suite. Puis voilà, c'est comme ça.
Nous partions tôt, déjà, il nous emmenait dans les bois et il nous apprenait à reconnaître les bons des mauvais.
Par exemple : Ce que je vois :une forêt dense, des arbres se dressent comme des colonnes, des troncs, de la lumière qui passe à travers les branches, des teintes brunes et vertes, ...Ce que j’entends :le bruissement des feuilles, le craquement des branches sous les pas, le chant des oiseaux cachés dans le feuillage, le silence, ... Ce que je sens :l’odeur humide de la terre, du bois et des feuilles, le parfum de mousse et d’écorce, ...Ce que je touche :la rugosité de l’écorce des arbres, la douceur des feuilles, la légèreté d’une plume tombée au sol, la terre froide et légèrement humide.Ce que je goûte : de petites baies (fraises ou myrtilles), des champignons, ...
Dans la religion chrétienne, l’expression "monter les marches du paradis" signifie mourir et aller au ciel. Dans cette religion, le paradis est considéré comme un lieu très beau et paisible, où l’on est heureux pour toujours. Monter les marches représente alors le chemin que l’âme emprunte pour rejoindre ce lieu après la vie sur Terre. L'expression "Monter les marches du paradis", c’est aussi une façon de dire qu’on avance petit à petit vers quelque chose de beau et de précieux, comme un grand rêve ou un idéal. Chaque marche représente un effort ou une qualité que l’on développe : la persévérance, la gentillesse, l’entraide, le courage… En gravissant ces marches une par une, on se rapproche d’un sommet qui symbolise le bonheur. Dans Eldodorado, une fois morts, les dodos montent les marches pour aller au paradis.
Demander aux élèves de réfléchir sur ce que signifie être soi-même, sur la différence, et sur la difficulté de s’assumer dans le regard des autres. Questions possibles :
Le film nous montre que vouloir ressembler aux autres ne rend pas forcément heureux.Parfois, on se sent seul ou différent, mais c’est souvent en acceptant cette différence qu’on découvre qui l’on est vraiment et que l'on peut en être fier.L’important, c’est d’oser montrer ce qu’on a d’unique.
Une adventice est une plante qui pousse dans un jardin, un champ ou un potager là où on ne l’a pas plantée. On les appelle souvent “mauvaises herbes” parce qu’elles peuvent prendre la place, l’eau et la lumière des plantes cultivées.
Demandez aux élèves d'observer cette œuvre. Quels liens peut-on faire avec le court-métrage Plevel ?
Blinkity Blank, Norman McLaren, 1955"Provoquant un étrange feu d’artifice, des formes lumineuses se livrent un combat amical évoquant à la fois le jeu et le rituel amoureux des oiseaux." Nanouk Il rappelle ce que perçoit le personnage avec les canards.
En vous inscrivant sur la plateforme Viméo,vous aurez accès au magnifique court-métragede Florence Miailhe : Au premier dimanche d'août
Ce court-métrage mélange deux techniques : la prise de vue réelle et le dessin animé. La forêt a d’abord été filmée avec une vraie caméra, puis le petit personnage a été dessiné et animé sur ordinateur, image par image. Ensuite, on a assemblé les deux images pour donner l’impression que le personnage marche vraiment dans la forêt. Cette méthode, appelée animation hybride, permet de faire cohabiter le réel et l’imaginaire dans une même image, et de créer une histoire poétique où le dessin prend vie dans le monde réel.
Le son du film est très original : on entend des voix de personnes âgées qui racontent leurs secrets de cueillette de champignons. Pour rendre cela amusant et magique, les réalisateurs ont choisi de dessiner des yeux et des bouches sur les pierres ou les arbres. On a alors l’impression que la forêt elle-même parle et partage ses secrets. Ce mélange entre voix réelles et éléments dessinés donne vie à la nature.
L'image est floue et bouge beaucoup au début du film. On comprend rapidement que Paul filme son grand-père avec une caméra. "C'est qui ce photographe ?" demande l'ami du grand-père dans le café. "Et Bé c'est mon petit-fils !"
On peut en déduire de la réponse de l'ami que Paul film avec une caméra qui ressemble à un appareil photo. Dans la partie en prise de vue réelle, on aperçoit une boite de film qui correspond à une caméra Polaroïd EE 33. Peut-être est-ce la caméra de Paul.
Les personnages ont un accent du sud ouest, du Languedoc. On entend les cigales dès le début du film. Le paysage est celui du Languedoc.
Le Languedoc-Roussillon (souvent appelé « le Languedoc ») est une région côtière historique dans le sud de la France, qui s'étend de la Provence à la chaîne des Pyrénées et la frontière espagnole. Le Languedoc fait partie de la région Occitanie.
Ressources pédagogiques conçues en lien avecla Séance Grand-duc, programme jeune public du Poitiers Film Festival 28 novembre > 5 décembre 2025 poitiersfilmfestival.com
Rédaction : Bérengère Delbos Conseillère pédagogique Arts visuels Dsden de la Vienne