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Super-Chouette 2025

Julien

Created on September 26, 2025

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Transcript

Séance Super Chouette 2025

Sommaire

Poitiersfilmfestival.com Rédaction : Bérengère Delbos

Presqu'îles

Adieu Gropius

Plevel

Sous les chênes

When the Tide Comes

El Dodorado

Presqu'îles

Invitez les élèves à se questionner sur la dame ? D'où vient-elle ? Que fait-elle là ? Pourquoi est-elle nue ? Etc.

Comment les petits personnages réagissent-ils ?

Demandez aux élèves de réfléchir à ce que veulent nous dire les réalisatrices.

Proposez aux élèves de réfléchir aux différentes tailles des personnages. La dame est-elle toujours très grande ?

Un débat à visée philosophique

Des œuvres en référence

Qui sont les jeunes réalisatrices de Presqu'îles ?

Qui est cette dame ?

3. Pourquoi est-elle nue ?Elle n’a pas de vêtement. Pourquoi, d’après vous ?Est-ce que c’est pour se baigner ? Parce qu’elle vient de naître ? Est-ce que c’est parce qu’elle vit dans la nature ?Les réalisatrices ont voulu la montrer comme quelqu’un de “naturel”, “simple”, “vrai”.Quand on naît, est-on habillé ou pas ?Et dans la nature, les animaux ont-ils besoin de vêtements ?Elle est nue parce qu’elle est “naturelle”, qu'elle vient de naître.

1. Observation Que voyez-vous ? À quoi ressemble cette dame ? Où est-elle ? Que peut-on dire de l’endroit où elle se trouve ? Parrait-elle heureuse, perdue, curieuse ?

2. Qui est cette dame ? D’où pourrait-elle venir ? Est-ce un être humain ? Une géante ? Une fée ? Un rêve ? Est-ce qu’elle habite ici, ou est-elle arrivée par hasard ? Et si elle venait de la mer ? Du ciel ? D’un rêve ?

4. Que cherche-t-elle ?Est-ce qu’elle se sent bien dans ce monde ? Pourquoi les petites créatures ne l'aiment pas trop ?Elle va trouver un endroit où elle sera bien, où elle rencontrera quelqu’unqui l’accueille.

Une hypothèse possible : C’est une grande dame qui vient peut-être de naître. Elle ne connaît pas encore ce monde. Elle est nue comme la nature. Elle cherche un endroit où elle se sentira bien.

Des œuvres en référence, pour se sentir différent.

Proposez aux élèves de retrouver les points communs entre ces œuvres et Presqu'îles.

King Kong, 1933

Claes Oldenburg

Alice au pays des merveilles, 2010

Ron Mueck

Ce que cela peut vouloir dire

Ce que l'on voit, ce qui se passe.

Ce que nous montre le film.

La dame géante

Les petits habitants

Ils vivent en équilibre avec leur environnement.

La dame devient une île.

Elle dérange les petits êtres sans le vouloir.

La nature fonctionne bien quand elle n'est pas dérangée.

L'humain a souvent un impact sur la nature.

Les îles humaines

L'humain doit être au service du vivant.

Elle fait partie du paysage, la vie s'installe sur elle.

Chacun peut contribuer à un monde vivant et équilibré.

Plusieurs humains, transformés en îles, accueillent la vie.

Ce que l'on voit, ce qui se passe.

Ce que cela peut vouloir dire.

Ce que nous montre le film.

Correction

La dame géante

L'humain a souvent un impact sur la nature.

Elle dérange les petits êtres sans le vouloir.

Les petits habitants

La nature fonctionne bien quand elle n'est pas dérangée.

Ils vivent en équilibre avec leur environnement

La dame devient une île.

L'humain doit être au service du vivant.

Elle fait partie du paysage, la vie s'installe sur elle.

Les îles humaines

Chacun peut contribuer à un monde vivant et équilibré.

Plusieurs humains transformés en îles accueillent la vie.

Adieu Gropius

Quels indices peuvent faire penser que Lou a terminé la série Noé et Gropius ?

Alors qu'elle part jouer un match de foot, Lou, en regardant par terre, voit un mini Gropius. Existe-t-il vraiment ? Quel va être son rôle dans la suite de l'histoire ?

Histoire du sport au féminin

Demandez aux élèves de réfléchir à ce que dit Lou à Gropius : "Un vrai pirate,il ne lache pas son équipage, pas vrai ? Merci Gropius."

Ce court-métrage utilise uniquement la couleur bleu et le blanc.Des artistes utilisent parfois une seule couleur dans leurs œuvres, ce sont des monochromes. Présentez certaines œuvres aux élèves.

Ce Gropius existe-t-il vraiment ?

On aurait envie de le croire. Cependant, beaucoup d'indices nous prouvent le contraire :

  • il se laisse caresser
  • il devient de plus en plus gros
  • il entraine Lou dans une forêt très dense, un monde imaginaire.
  • il court avec elle sur le terrain de foot et lui permet de marquer un but de la tête sans que personne ne le voit.

Mais nous, spectateurs, nous le voyons, alors qui est-il ? Demandez aux élèves ce qu'ils en pensent. On peut dire que Gropius est un ami imaginaire. Un ami imaginaire, c’est un ami qu’on invente avec notre tête et notre cœur. Il n’existe pas vraiment dans la réalité, mais on peut faire semblant qu’il est là avec nous. On peut lui parler, jouer avec lui, lui raconter des secrets. Cet ami peut avoir la forme qu’on veut : une personne, un animal, un héros de livre ou même un personnage qu’on invente complètement. C’est comme un jeu qui se passe dans notre imagination.

Quel est le rôle de cet ami imaginaire ?

Un ami imaginaire sert surtout à nous tenir compagnie. On peut jouer avec lui, lui raconter ce qu’on pense ou ce qu’on ressent. Il peut nous aider quand on est triste ou quand on s’ennuie, parce qu’il est toujours là dans notre tête. Parfois, il donne du courage, comme un super-héros qui nous soutient. Un ami imaginaire, c’est un compagnon qu’on invente pour partager des histoires et se sentir moins seul. Dans ce court-métrage, Gropius est l'ami imaginaire de Lou. Il est issu de la série de livres qu'elle vient de finir. Il va l'aider à se sentir plus forte et à marquer un but de la tête.

Le monochrome

Un monochrome, c’est une œuvre d’art faite avec une seule couleur — mais on peut jouer avec ses différentes nuances (plus clair, plus foncé).

Les artistes qui font des monochromes veulent exprimer quelque chose de fort. Demandez aux élèves pourquoi un artiste pourrait souhaiter faire un monochrome.

Plevel

Dans cet extrait du début du film, retrouvez ce qui nous montre que c'est déjà la guerre entre la Jardinière et les mauvaises herbes.

Comment les graines voyagent-elles ?Proposez aux élèves de réfléchir à cette question.

Œuvre ricochet : la série Adventices de Régis Feugère, Frac Poitou-Charentes

Ce court-métrage est une métaphore des problèmes migratoires actuels. Proposez aux élèves de réfléchirà ce que veut dire la réalisatrice et comment elle le montre.

La réalisatrice de Plevel utilise la technique de la peinture sur vitre. En France Florence Miailhe l'utilise aussi. Elle explique sa technique dans ce documentaire.

Les fleurs de la Jardinière sont des pavots.Elles sont cultivées en République tchèque.

Les mauvaises herbes semblent hostiles, dangereuses ( le regard, les épines, etc.).

La musique est menaçante.

La Jardinière a du mal à avancer, elle grogne et soupire.

La Jardinière doit repousser les mauvaises herbes pour avancer.Elles lui arrachent un morceau de sa robe.

La Jardinière repousse du pied les mauvaises herbes qui voudraient envahir son jardin.Elle met une frontière avec le portillon du jardin.

Les marques rouges sur son visage ressemblent aux peintures de guerre des Amérindiens.

Ce que veut nous expliquer la réalisatrice
Ce que l'on peut comprendre
Ce que nous montre le court-métrage

Toutes les graines se dirigent vers le jardin bien entretenu de la Jardinière.

Une tempête s'abat sur les alentours du jardin.

Une graine s'est implantée et a poussé parmi les fleurs. La Jardinière choisit de l'arracher.

Les fleurs sont un peu étonnées mais pas effrayées. La Jardinière ne veut pas accueillir d'autres plantes qu'elle n'aurait pas choisies dans son jardin.

Il y a une détérioration du climat.

Les plantes sont de plus en plus nombreuses parmi les fleurs. La Jardinière a peur et commence par les arracher puis coupe tout le monde, les fleurs comme les plantes. Elle se met ensuite à pleurer.

Les migrants partent pour l’Europe ou d'autres pays riches car ils croient y être protégés et bien traités.

Quand les gens ont peur, ils peuvent devenir violents. Comme les migrants ne sont pas toujours bien accueillis, ils peuvent parfois réagir avec colère. Alors, la violence augmente des deux côtés et le conflit s’aggrave.

Les graines pensent que la vie sera plus facile dans ce jardin, que la Jardinière prendra soin d'elles.

Il y a une montée de la violence aussi bien chez les plantes que chez la Jardinière qui coupe tout. Elle semble regretter son geste ensuite.

La Jardinière regarde pousser de nouvelles fleurs : un mélange entre ses pavots et les plantes du champ d'à côté. Elles sont plus grandes et plus fleuries et semblent plus robustes. On la voit sourire. Les nouvelles fleurs se répandent partout.

Le changement climatique va pousser des populations à migrer.

La Jardinière accepte que les deux espèces se mélangent. Elle est enfin heureuse de les voir pousser. Ces nouvelles fleurs sont encore plus belles et robustes que celles du départ.

Même si les populations ne sont pas vraiment opposées à l'immigration, les dirigeants s'y opposent.

La paix arrive quand les différentes populations apprennent à vivre ensemble et à partager leurs cultures. Ce mélange, on l’appelle le melting pot.

Ce que veut nous expliquer la réalisatrice
Ce que l'on peut comprendre
Ce que nous montre le court-métrage
Correction

Toutes les graines se dirigent vers le jardin bien entretenu de la Jardinière.

Les graines pensent que la vie sera plus facile dans ce jardin, que la Jardinière prendra soin d'elles.

Les migrants partent pour l’Europe ou d'autres pays riches car ils croient y être protégés et bien traités.

Une tempête s'abat sur les alentours du jardin.

Le changement climatique va pousser des populations à migrer.

Il y a une détérioration du climat.

Une graine s'est implantée et a poussé parmi les fleurs. La Jardinière choisit de l'arracher.

Les fleurs sont un peu étonnées mais pas effrayées. La Jardinière ne veut pas accueillir d'autres plantes qu'elle n'aurait pas choisies dans son jardin.

Même si les populations ne sont pas vraiment opposées à l'immigration, les dirigeants s'y opposent.

Quand les gens ont peur, ils peuvent devenir violents. Comme les migrants ne sont pas toujours bien accueillis, ils peuvent parfois réagir avec colère. Alors, la violence augmente des deux côtés et le conflit s’aggrave.

Les plantes sont de plus en plus nombreuses parmi les fleurs. La Jardinière a peur et commence par les arracher puis coupe tout le monde, les fleurs comme les plantes. Elle se met ensuite à pleurer.

Il y a une montée de la violence aussi bien chez les plantes que chez la Jardinière qui coupe tout. Elle semble regretter son geste ensuite.

La Jardinière regarde pousser de nouvelles fleurs : un mélange entre ses pavots et les plantes du champ d'à côté. Elles sont plus grandes et plus fleuries et semblent plus robustes. On la voit sourire. Les nouvelles fleurs se répandent partout.

La Jardinière accepte que les deux espèces se mélangent. Elle est enfin heureuse de les voir pousser. Ces nouvelles fleurs sont encore plus belles et robustes que ses fleurs du départ.

La paix arrive quand les différentes populations apprennent à vivre ensemble et à partager leurs cultures. Ce mélange, on l’appelle le melting pot.

Sous les chênes

Sous les chênes

Invitez les élèves à s’interroger sur la fabrication du court-métrage. Vous pouvez les encourager à observer attentivement l’image et la bande-son pour formuler des hypothèses :

  • Que remarquent-ils dans le décor ?
  • Le personnage leur semble-t-il réel ou dessiné ?
  • Comment a-t-on pu faire pour que le dessin semble se déplacer dans la vraie forêt ?
  • Que remarquent-ils à propos du son ? D’où viennent les voix ?

Et si on faisait parler les arbres et les champignons !

Proposez aux élèves de se souvenir des paroles des personnages du film.Invitez-les à faire la liste de tout ce que les personnages disent qu’il faut faire — et surtout de ce qu’il ne faut pas faire — quand on connaît un bon coin à champignons.Demandez-leur ensuite ce qu’ils pensent de cette manière de voir les choses.

Comment se nourrissent les champignons ?

Rencontre sensible avec des œuvres plastiques.

Des poésies et des chansons pour poursuivre la ballade en forêt.

À AuroreLa nature est tout ce qu’on voit,Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,Tout ce que l’on sent en soi-même.Elle est belle pour qui la voit,Elle est bonne à celui qui l’aime,Elle est juste quand on y croitEt qu’on la respecte en soi-même.Regarde le ciel, il te voit,Embrasse la terre, elle t’aime.La vérité c’est ce qu’on croitEn la nature c’est toi-même. George Sand

L’AUTOMNEOn voit tout le temps, en automne,Quelque chose qui vous étonne.C’est une branche, tout à coup,Qui s’effeuille dans votre cou.C’est un petit arbre tout rouge,Un d’une autre couleur encor.Et puis, partout, ces feuilles d’orQui tombent sans que rien ne bouge.Nous aimons bien cette saison,Mais la nuit si tôt va descendre !Retournons vite à la maisonRôtir nos marrons dans la cendre.Lucie Delarue-Mardrus

Quand automne en saison revientQuand automne en saison revient,La forêt met sa robe rousseEt les glands tombent sur la mousseOù dansent en rond les lapins.Les souris font de grands festinsPendant que les champignons poussent.Ah ! Que la vie est douce, douceQuand automne en saison revient.Samivel

LA FORÊTForêt silencieuse, aimable solitude,Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhalerDes arbres, des gazons, une douce tristesse :Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entièreIci, loin des humains ! Au bruit de ces ruisseaux,Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles :Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !À quel amant jamais serez-vous aussi chères ?D’autres vous rediront des amours étrangères ;Moi de vos charmes seuls j’entretiens vos déserts.François-René de Chateaubriand

Tant de forêts...Tant de forêts arrachées à la terreet massacréesachevéesrotativées Tant de forêts sacrifiées pour la pâte à papierdes milliards de journauxattirant annuellement l'attention des lecteurssur les dangers du déboisement des bois et des forêts Jacques Prévert

D'une coulemelle, j'ai fait une ombrelleEt d'un champignon tout rondJ'ai fait un chapeau melonJ'ai mis ma collerette, mon habit de fêtePour aller danser un peuChez le roi des elfes bleusChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsUne belle girolleQui faisait la folleDit je me marie demainUn bolet voudrait ma mainTête de girolle tête, tête folleVous n'avez ni bras, ni mainsVous n'avez qu'un pied très finChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsMadame morilleQui est si gentillePense qu'il est de bon tonD'aimer un pied de moutonMais son mari grogneGrogne et se renfrogneCar il est ça c'est trop fortUne trompette de la mort

Champignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsÀ la belle orongeJ'ai conté mes songesElle m'a dit que bientôtJ'habiterais un châteauGrand merci la bellePour cette nouvelleJe m'en vais danser en rondAvec trente mousseronsChampignon marronMon champignon si bonMon champignonNous danserons sous les liseronsSous les liseronsSource : MusixmatchParoliers : Anne Sylvestre

Des œuvres plastiques en référenceInvitez les élèves à observer ces quatre œuvres plastiques et à mettre en relation leurs observations avec le court métrage Sous les Chênes.Proposez-leur de repérer les similitudes et les différences entre ces œuvres et le film.

Eva Jospin (née en 1975), Forêt, 2014, collage de carton découpé et retravaillé, monté sur un châssis en bois formé de cinq panneaux numérotés, 2,80 x 4,50 m.

Gustave Courbet (1819-1877), Paysage de forêt, huile sur toile, 27 x 40,7 cm.

Gustav Klimt:Tableau "Forêt de hêtres I" (1902)

Andy Goldsworthy

À partir d’une œuvre choisie parmi les quatre ci-dessus, proposez une approche sensible en mobilisant les cinq sens :qu’est-ce que je peux voir, entendre, sentir, toucher et goûter à travers cette œuvre ?

Et si on faisait parler les arbres et les champignons !Tout comme dans les productions issues de Perds pas le nord !, ed. FLBLB, proposez aux arbres ou aux champignons d'entamer la conversation. Vous pouvez utiliser les photos ci-dessous ou d'autres bien sûr !

When the Tide Comes

Demandez aux élèves ce que représentent les petits points qui se libèrent du bonhomme au début du film. Ont-ils fait le lien avec le sable dont est constitué le personnage ?

Pourquoi peut-on dire que le bonhomme donne sa vie pour amener la tortue jusqu'à la mer ?

Peut-on imaginer ce qui s'est passé avant le début du film pour la tortue ?

Pourquoi la réalisatrice choisit-elle de mettre du son sur le générique de début ?

Des œuvres en référence

C'est quoi un bernard l'hermite ?

En quoi est fait le bonhomme ? Quels indices nous permettent de le savoir ?

Au début du film, on voit des petits points qui s'échappent du bonhomme. On ne sait pas trop de quoi il s'agit.

Dans cette scène, on voit que le bonhomme laisse une trace quand il se déplace, elle a la même couleur que lui.

Quand les personnages se réfugient dans l'arbre, on voit de nouveau les points. Le bonhomme a beaucoup rétréci.

Quand les personnages arrivent sur la plage, on repère que le bonhomme est de la même couleur que le sable.

Sa main disparait dans le sable.

Le bonhomme de sable finit par disparaitre quand la marée monte.

Quand la petite tortue finit par rejoindre la mer, on retrouve les petits grains de sable.Ils signifient la présence du bonhomme dans cet espace.

Bottle, de Kirsten Lepore (2011)

Cœur fondant de Benoit Chieux à voir sur Benshi

Eldodorado

Le titre de ce court-métrage est un jeu de mot entre un dodo et un Eldorado. Mais qu'est ce que ça veut dire ?

Quel est le problème de ces dodos ?

Quel est l'élément déclencheur ?

Proposez aux élèves de retrouver les différents moyens utilisés par les dodos pour traverser la mer en replaçant les images au bon endroit.

Une fois morts, les dodos montent un escalier qui semble ne jamais s'arrêter. Que signifie cet escalier ?

Quel est la dernière idée que propose le chef des dodos ?

Un clin d'œil au rêve d'Icare

Des dessins préparatoires

Des œuvres en référence

Le premier dodo essaie simplement de voler. Mais il n'a plus d’ailes : il tombe et n’y arrive pas.

Le second prend les plumes d’un camarade et les colle avec du miel pour se fabriquer des ailes. Mais les plumes se décollent et il ne parvient pas à voler.

Le troisième veut se lancer comme un boulet de canon. Mais l’expérience échoue : il finit écrasé par une pierre au lieu de traverser.

Le quatrième utilise une longue perche fixée au sol, très souple, pour se propulser. Mais la tentative rate : il retombe lourdement et finit écrasé lui aussi.

Le cinquième se fait propulser par une balançoire lancée à toute vitesse. Mais il tombe directement dans la mer, où il est mangé par le requin.

Le sixième groupe réessaie la technique de la perche. Mais cette fois, c’est encore pire : ils finissent embrochés.

D'autres trouvailles en page suivante !

Racontez à partir des images, ce que proposent les autres dodos.

Fabriquer et utiliser une fusée !

Après avoir visionné l'extrait ci-dessous, demandez aux élèves d'en raconter à l'oral ou à l'écrit les différents rebondissements.

Des œuvres en référence

La fusée de Tintindans Objectif Lune

La fusée de Wallace et Gromit dans Une Grand Excursion

Dans Chicken Run, les poules cherchent elles aussi différents moyens pour s’évader du poulailler. Tout comme les dodos, elles essaient de s’envoler ou de paraître plus grandes en formant une pyramide, ce qui rappelle la formation de la fusée que les dodos construisent pour traverser la mer. De même que les dodos elles utilisent des dessins pour noter leurs essais.

Le rêve d'Icare

Dans la mythologie grecque, un jeune homme appelé Icare vivait avec son père Dédale, un inventeur très habile. Comme ils étaient prisonniers sur une île, Dédale fabriqua deux paires d’ailes avec des plumes et de la cire pour s’échapper en volant. Avant de partir, il prévint son fils : ne vole pas trop bas, car la mer mouillera tes ailes, et ne vole pas trop haut, car le soleil fera fondre la cire. Mais Icare, émerveillé par la sensation de voler, monta de plus en plus haut vers le soleil. La cire fondit, les ailes se défirent, et Icare tomba dans la mer. Cette histoire montre qu’il est beau de rêver et de vouloir s’élever, mais qu’il faut aussi écouter les conseils et rester prudent.

De nombreuses œuvres racontent le mythe d'Icare. Proposez aux élèves d'en retrouver les points communs et les différences.

Henri Matisse, 1946

Brueghel l'Ancien, 1558

Marc Chagall, 1975

Antonio Canova, 1779

J. P. Gowy, 1638

L’héroïne prend congé du grand reptile, probablement un varan, qu’elle enlace et embrasse tendrement avant de quitter l’île. Depuis le bateau, elle aperçoit peu à peu l’île s’éloigner et rapetisser à l’horizon. L’étreinte et le baiser marquent un adieu plein d’affection pour se dire au revoir avec tendresse, tandis que la diminution progressive de l’île traduit le détachement inévitable, à la fois spatial et affectif.

Les livres sont rangés dans l’ordre de 1 à 10. Ensemble, ils montrent Gropius en entier. On voit que sa tête apparaît sur le livre numéro 10. Cela veut dire que ce dernier tome termine le dessin et donc aussi la série. Lou a bien lu l'ensemble des aventures de Gropius.

Qu'entend-on dans cet extrait ?

Pourquoi la réalisatrice a-t-elle choisi d'utiliser ces sons ? La réalisatrice met du son sur le générique de début pour que le spectateur entre tout de suite dans l’histoire. Le son permet de nous faire deviner où se passe l’action. Enfin, le son aide à capter notre attention dès le début, avant même que les images n’apparaissent, pour nous donner envie de regarder la suite du film.

Proposez aux élèves une activité d'écriture. À votre avis, qu'est-il arrivé à la petite tortue avant sa rencontre avec le bonhomme de sable ? Pour les guider dans cette tâche, on va leur proposer une aide lexicale en créant, par exemple, avec eux. Il faudra aussi le texte.

Les bébés tortues et les mouettesQuand les bébés tortues sortent de leur œuf, ils sont encore très petits et fragiles.Ils naissent dans le sable, sur la plage, et doivent vite rejoindre la mer.Mais avant d’y arriver, il y a un grand danger : les mouettes.Ces oiseaux volent au-dessus de la plage et cherchent de la nourriture.Quand elles voient les bébés tortues bouger, elles descendent très vite pour les attraper et les manger.C’est pour cela que le trajet entre le nid et la mer est très dangereux pour les petites tortues.Elles doivent se dépêcher et essayer d’éviter les mouettes.Une fois dans l’eau, elles sont plus en sécurité.

Quel est le problème de ces dodos ? Ils n'ont pas assez à manger sur leur île. L'île d'en face est un véritable Eldorado avec beaucoup de nourriture. Mais un requin les empêche de traverser. Et surtout, ils ne savent pas voler !

Proposez aux élèves de réfléchir au fait que le requin dise : "HOMME".On pourrait croire que, dans cette histoire, le requin est le seul danger pour les dodos. Mais en réalité, c’est surtout l’Homme qui a fait disparaître les dodos. Le requin nous le rappelle : dans la vraie vie, ce n’est pas lui le grand prédateur, mais bien les êtres humains.

L'élément déclencheur de l'histoire est la découverte de la pierre sur laquelle se trouvent des dessins expliquant aux dodos comment faire pour atteindre leur Eldorado. Le chef des dodos leur propose de voler ! On peut imaginer que les dessins sur cette pierre ont été réalisés par les ancêtres des dodos qui vivaient sur l’île bien avant eux. Ces ancêtres expliquent comment ils ont réussi à quitter l’île et à rejoindre leur Eldorado. Mais, à cette époque, les dodos avaient encore des ailes ! Aujourd’hui, nos dodos ne peuvent plus voler : ils vont donc devoir trouver d’autres idées ingénieuses pour traverser le bras de mer et atteindre, eux aussi, leur Eldorado. On est sûr qu'il s'agit bien de l'île actuelle car on retrouve la même forme caractéristique de la falaise.

1. Pour faire ressentir une émotion car chaque couleur peut provoquer une émotion différente. Quand un artiste choisit une seule couleur, il veut souvent plonger le spectateur dans une ambiance, un sentiment unique. 2. Pour jouer avec la matière et la lumière. Même s’il n’y a qu’une couleur, on peut changer la texture : en mettant plus ou moins de peinture, en mélangeant avec du sable, du tissu, du carton, en laissant des traces de pinceau ou en rendant la surface lisse. Selon la lumière, la couleur peut changer d’aspect : briller, devenir plus sombre, plus douce… 3. Pour faire réfléchir. Certains artistes utilisent le monochrome pour faire réfléchir les spectateurs. Ils veulent qu’on se pose des questions : Qu’est-ce que l’art ? Faut-il toujours dessiner quelque chose pour que ce soit beau ? Peut-on exprimer beaucoup avec très peu ? Ces artistes montrent que l’art n’est pas seulement ce qu’on voit, mais aussi ce qu’on ressent et ce qu’on pense. 4. Pour laisser parler la couleur elle-même. Quand on regarde un monochrome, il n’y a rien d’autre à observer que la couleur.Elle devient le personnage principal du tableau.On peut alors prendre le temps de regarder vraiment ses nuances, sa profondeur, sa lumière…C’est une manière de redécouvrir la beauté simple d’une couleur.

Ce court-métrage mélange deux techniques : la prise de vue réelle et le dessin animé. La forêt a d’abord été filmée avec une vraie caméra, puis le petit personnage a été dessiné et animé sur ordinateur, image par image. Ensuite, on a assemblé les deux images pour donner l’impression que le personnage marche vraiment dans la forêt. Cette méthode, appelée animation hybride, permet de faire cohabiter le réel et l’imaginaire dans une même image, et de créer une histoire poétique où le dessin prend vie dans le monde réel.

Le son du film est très original : on entend des voix de personnes âgées qui racontent leurs secrets de cueillette de champignons. Pour rendre cela amusant et magique, les réalisateurs ont choisi de dessiner des yeux et des bouches sur les pierres ou les arbres. On a alors l’impression que la forêt elle-même parle et partage ses secrets. Ce mélange entre voix réelles et éléments dessinés donne vie à la nature.

Le court-métrage nous montre tout d'abord une dame très grande dans un monde qui lui semble très petit. Proposez aux élèves de réfléchir à cette notion de taille.

  • Comment les réalisatrices montrent-elles que la dame est très grande ?
  • Comment les petites créatures occupent-elles l’espace autour d’elle ?
Dans la seconde partie du film, elle est plutôt petite par rapport aux îles. Elle est beaucoup plus à l'aise.
  • Y a-t-il des moments où sa taille semble moins importante ? Pourquoi ?
  • Quels détails (objets, décors) accentuent la différence de taille ?
Elle a cherché sa place : d'abord trop grande, puis très petite sur le visage de l'île. Elle finit par trouver sa place dans l'eau, elle peut s'y épanouir.

Il faut de l'humidité et de la chaleur, vous comprenez. Donc c'est pas le cas actuellement, parce que là, bon, c'est trop sec. Est-ce qu'ils vont continuer à pousser, je ne sais pas ?

C'est pas une science exacte, hein. Parce que vous en avez trouvés là, l'année dernière, c'est pas évident qu'à cet endroit là, il va en pousser d'autres. Ils peuvent pousser à dix mètres, vingt mètres ou cent mètres plus loin.

Et alors quand vous le connaissez cet endroit là, vous ne le dites pas. C'est secret. C'est comme la pêche, quand vous savez qu'il y a une truite à un endroit, ou un brochet, faut pas le dire.

Même à des amis, on le dit pas. Si je suis avec un copain, ben avec mon copain, je partirai là-bas.

J'aime pas comme par exemple l'année dernière, on est allés dans un bois, tiens regarde celui-ci comme il est beau, puis il y a un gars qui vient "Oh là, celui-ci, il est joli et il me le ramasse devant moi. Je le ferai pas. Et j'aime pas. Les bois sont assez grands ! Et puis il n'arrêtait pas de nous suivre et à un moment il dit : "Ah ! on n'arrête pas de se rencontrer !" J'ai dit "Ah, quel dommage !" Puis il est parti. Non mais je veux dire, ça se fait pas.

Par hasard, j'arrive dans mon coin "ouh ouh ouh ouh ouh ouh", tiens j'ai dit ça y est les gens sont là. Donc mon coin, quelqu'un était venu. Mais moi, dans ma tête, j'ai dit je connais un autre coin. Donc, j'y vais. Je vais à mon autre coin, sur une surface grande comme ça, j'en ai trouvé dix kilos.

Donc jeune, mes grands-parents, mon grand-père paternel m'a tout le temps promené en forêt. Et après mon père a pris la suite. Puis voilà, c'est comme ça.

Nous partions tôt, déjà, il nous emmenait dans les bois et il nous apprenait à reconnaître les bons des mauvais.

Dans la religion chrétienne, l’expression "monter les marches du paradis" signifie mourir et aller au ciel. Dans cette religion, le paradis est considéré comme un lieu très beau et paisible, où l’on est heureux pour toujours. Monter les marches représente alors le chemin que l’âme emprunte pour rejoindre ce lieu après la vie sur Terre. L'expression "Monter les marches du paradis", c’est aussi une façon de dire qu’on avance petit à petit vers quelque chose de beau et de précieux, comme un grand rêve ou un idéal. Chaque marche représente un effort ou une qualité que l’on développe : la persévérance, la gentillesse, l’entraide, le courage… En gravissant ces marches une par une, on se rapproche d’un sommet qui symbolise le bonheur. Dans Eldodorado, une fois morts, les dodos montent les marches pour aller au paradis.

Une adventice est une plante qui pousse dans un jardin, un champ ou un potager là où on ne l’a pas plantée. On les appelle souvent “mauvaises herbes” parce qu’elles peuvent prendre la place, l’eau et la lumière des plantes cultivées.

Demandez aux élèves d'observer cette œuvre. Quels liens peut-on faire avec le court-métrage Plevel ?

Comme nous l’avons vu, le bonhomme est fait de sable.Il est donc très fragile : lorsqu’il se déplace, il perd un peu de matière.Il en est conscient, mais il choisit malgré tout d’aider la tortue.Il affirme vraiment son choix au moment où il monte sur son dos.La tortue, inquiète de le voir s’effriter, veut faire demi-tour pour le ramener chez lui. Mais le bonhomme lui demande de continuer la route, afin qu’elle puisse rejoindre la mer et s’y élancer enfin.

Les petits personnages sont ronchons vis à vis de la dame.

Pourquoi sont-ils toujours énervés ? On pourrait imaginer qu'ils trouvent qu'elle est trop maladroite, qu'elle prend trop d'espace. Elle les dérange, elle perturbe leur monde.

"Un vrai pirate, il ne lache pas son équipage, pas vrai ?" Lou se souvient de ses aventures imaginaires avec Gropius. Pour elle, son équipe de foot ressemble à un équipage de pirates : tout le monde doit se serrer les coudes et ne jamais abandonner les autres. Quand elle entend ses copines l’appeler, elle comprend qu’un vrai pirate — comme un vrai joueur ou une vraie joueuse — reste toujours avec son équipe.

Lou dit merci à Gropius pour tout ce qu’il lui a apporté. Elle le remercie sûrement parce qu’il l’a aidée à avoir moins peur pendant le match et à marquer un but. Elle lui dit aussi merci pour tous les bons moments qu’elle a passés avec lui grâce à la lecture. Même s’il n’existe pas vraiment, Gropius compte beaucoup pour elle.

C'est quoi l’Eldorado ?Il y a très longtemps, au temps des grands explorateurs, on racontait qu’il existait en Amérique du Sud un royaume merveilleux appelé l’Eldorado. On disait que son roi se couvrait de poudre d’or et que les rues étaient remplies de richesses. Beaucoup d’aventuriers sont partis à sa recherche, mais personne ne l’a jamais trouvé.Aujourd’hui, quand on dit qu’un endroit est « un Eldorado », cela veut dire que c’est un lieu qui fait rêver, où l’on pense pouvoir trouver facilement le bonheur ou la richesse. Dans ce court-métrage, l’île que voient les dodos est pour eux un Eldorado : elle est beaucoup plus belle que leur île d’origine et pleine de nourriture.

C'est quoi un dodo ? Pourquoi-le-dodo-a-t-il-disparu ?

Par exemple : Ce que je vois :une forêt dense, des arbres se dressent comme des colonnes, des troncs, de la lumière qui passe à travers les branches, des teintes brunes et vertes, ...Ce que j’entends :le bruissement des feuilles, le craquement des branches sous les pas, le chant des oiseaux cachés dans le feuillage, le silence, ... Ce que je sens :l’odeur humide de la terre, du bois et des feuilles, le parfum de mousse et d’écorce, ...Ce que je touche :la rugosité de l’écorce des arbres, la douceur des feuilles, la légèreté d’une plume tombée au sol, la terre froide et légèrement humide.Ce que je goûte : de petites baies (fraises ou myrtilles), des champignons, ...

Dans Weeds, les graines des mauvaises herbes se déplacent grâce au vent. Les graines ont-elles d'autres moyens pour se déplacer ?

Il est possible de retrouver des réponses dans le livre Perds pas le nord ! des éditions FLBLB.

emporter par le vent

cacher dans les crottes des oiseaux

cacher par les écureuils

transporter par les fourmis

Sarah Vanhoeck est une illustratrice et animatrice 2D. Elle vit à Bruxelles en Belgique.

Angèle Vergoni est une animatrice 2D.

Peut-on vivre sans déranger la nature ?

Questions possibles pour un échange philosophique :

  • Peut-on dire que la dame “fait partie de la nature” ?
  • Que veut dire “vivre en harmonie avec la nature” ?
  • Que pouvons-nous faire, nous, pour prendre soin du monde vivant ?
  • Penses-tu que les humains ont parfois oublié qu’ils faisaient partie de la Terre ?
  • Que signifie “être utile à la nature” ?

Presqu’îles nous montre que l’humain ne doit pas chercher à dominer la nature.Quand il apprend à faire partie d’elle, la vie peut s’y développer.Chacun a sa place dans le grand tout du vivant.

En vous inscrivant sur la plateforme Viméo,vous aurez accès au magnifique court-métragede Florence Miailhe : Au premier dimanche d'août

Ce documentaire présente les différentes utilisations du pavot en République tchèque et son importance dans ce pays.

Ressources pédagogiques conçues en lien avecla Séance Super-chouette, programme jeune public du Poitiers Film Festival 28 novembre > 5 décembre 2025 poitiersfilmfestival.com

Rédaction : Bérengère Delbos Conseillère pédagogique Arts visuels Dsden de la Vienne