1995

1937

1995

1979

1979

2018

2003

Les Insectes

Dans Metropolis (1927), le robot Maria, au corps métallique et futuriste, symbolise la rencontre entre l’humain et la machine. En 1995, Thierry Mugle réalise sa collection "Les Insectes" et s’en inspire pour créer une tenue-robot en métal chromé, qui reprend la silhouette sculpturale et brillante du personnage. Cette création rend hommage au film et traduit dans la mode la même idée de modernité et de fusion entre technologie et corps humain.

Veste AW 1979 YSL

Dans la AW Jacket 1979, Yves Saint Laurent s’inspire directement du cubisme : la veste reprend des formes angulaires, des aplats de couleur et une construction qui rappelle la peinture cubiste. Le lien est donc l’influence de l’art cubiste : Picasso déconstruit le corps sur la toile, Saint Laurent le traduit dans le vêtement. La mode devient une prolongation de l’art, transformant le corps en une toile vivante. En résumé : Picasso déconstruit par la peinture, YSL réinterprète par la couture.

La robe Anglophilia de Vivienne Westwood

La robe Anglophilia de Vivienne Westwood s’inspire des robes élégantes du XVIIIe siècle, comme celle de Madame de Pompadour peinte par François Boucher : Westwood réinterprète la silhouette historique en y ajoutant des coupes déstructurées et une touche contemporaine, fusionnant tradition et modernité.

La Robe homard de Schiaparelli

Le homard de Dalí et la robe homard de Schiaparelli illustrent la rencontre entre art et mode. En 1937, Elsa Schiaparelli demande à Salvador Dalí de créer un motif pour une de ses robes. Dalí, qui utilisait le homard comme symbole humoristique et érotique dans son art, peint un grand homard sur une robe blanche. Cette collaboration transforme le vêtement en œuvre d’art surréaliste : le corps devient une toile et la mode un moyen d’expression artistique.

Louis Vuitton

La collection Croisière 2018 de Nicolas Ghesquière pour Louis Vuitton a été présentée au Musée Miho au Japon, un lieu architectural unique conçu par I. M. Pei et intégré dans la nature. Ghesquière s’inspire de la culture japonaise : armures de samouraïs, kimonos, masques de Kabuki, estampes, cinéma de Kurosawa… qu’il mélange avec des éléments modernes (cuir, coupes futuristes, touches rock). Il collabore avec le designer Kansai Yamamoto, apportant des motifs et couleurs audacieuses. Le lieu est central : il crée un dialogue entre tradition et modernité, nature et architecture, renforçant l’idée d’un voyage culturel et poétique. Cette collection célèbre le Japon tout en restant fidèle à l’identité de Louis Vuitton : luxe, innovation et esprit de découverte.