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Transformer une veille complexe en outil opérationnel
Geoffrey
Created on September 24, 2025
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Transcript
Transformer une veille complexe en outil opérationnel
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Contexte
Vous êtes responsable d’un établissement de restauration. Ce matin, vous recevez une fiche de veille réglementaire transmise par votre chambre de commerce. Le document est long, technique et difficile à lire : 7 articles rédigés dans un langage administratif dense. Votre mission : le transformer en une fiche claire et utile pour vos collaborateurs, afin qu’ils comprennent rapidement les obligations et puissent les appliquer au quotidien. Pour y parvenir, vous allez devoir reformuler chaque article de manière simple, sans perdre l’information essentielle
Consigne
À chaque étape, un extrait du décret vous sera présenté. Vous devrez choisir la meilleure reformulation parmi quatre propositions. Attention : certaines propositions seront trop vagues, d’autres trop complexes ou même erronées. Votre objectif est de sélectionner la version la plus claire, concise et opérationnelle.
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Article 1 - Champs d'application
Le présent décret s’applique à l’ensemble des établissements de restauration commerciale, comprenant notamment les restaurants traditionnels, les établissements de restauration rapide, les cafés, les brasseries, les salons de thé, ainsi que les établissements mobiles ou itinérants (food trucks, stands temporaires). Il concerne également les structures de restauration collective, telles que les cantines scolaires, les restaurants d’entreprise, les établissements hospitaliers et médico-sociaux, ainsi que toute autre entité proposant des repas dans un cadre institutionnel. Le décret prévoit que tous les exploitants sont soumis aux obligations d’information, indépendamment de leur taille ou de leur statut juridique, sauf dispositions particulières prévues à l’article 5.
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Article 2 : Obligations d'affichage
À compter du 1er juillet 2025, chaque exploitant doit assurer un affichage clair, précis et inaltérable de l’origine des denrées alimentaires utilisées, selon les modalités suivantes : les viandes bovines, porcines, ovines, caprines et de volailles, qu’elles soient fraîches, congelées, transformées ou servies en plats préparés, doivent être accompagnées de la mention du pays d’élevage et du pays d’abattage. Les produits de la pêche et de l’aquaculture doivent indiquer la zone de capture ou d’élevage, ainsi que la méthode de production. Les produits laitiers doivent préciser leur origine géographique. L’information doit être accessible avant la prise de commande, par affichage sur menu imprimé ou sur support numérique.
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Article 3 : Traçabilité numérique
À compter du 1er janvier 2026, les exploitants doivent mettre en œuvre un système numérique de traçabilité des denrées alimentaires, permettant de conserver les données relatives aux fournisseurs (nom, agrément sanitaire, pays d’origine), de les stocker pendant cinq ans, de les présenter sans délai aux autorités de contrôle, et de garantir leur conformité au RGPD. Les informations doivent être disponibles en format électronique, sécurisées par des dispositifs de sauvegarde régulière et transmissibles sur demande officielle.
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Article 4 : Sanctions en cas de manquement
Tout manquement aux obligations d’affichage ou de traçabilité expose l’exploitant à une amende administrative pouvant atteindre 7 500 euros par infraction constatée. En cas de récidive dans les 12 mois, une fermeture administrative temporaire de l’établissement peut être ordonnée. De plus, l’exploitant sera inscrit sur le registre public des sanctions tenu par le ministère de l’Agriculture, consultable en ligne. Enfin, une suspension temporaire des autorisations administratives liées à l’exploitation (comme la licence de débit de boisson) peut également être appliquée.
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Article 5 : Mesures transitoires et dérogations
Les établissements de moins de dix salariés bénéficient d’un délai supplémentaire de six mois, soit jusqu’au 1er juillet 2026, pour la mise en conformité avec le système numérique de traçabilité. Les établissements situés dans les territoires ultramarins disposent d’un délai supplémentaire de douze mois. Enfin, les structures d’insertion par l’activité économique peuvent demander une dérogation temporaire, à condition de présenter un plan d’action progressif et vérifiable, visant à assurer la conformité dans un délai maximal de 18 mois.
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Article 6 : Modalités de contrôle et d'accompagnement
Le contrôle de la bonne application du présent décret est confié aux services déconcentrés de l’État (DDPP, ARS). Ces services sont habilités à effectuer des contrôles inopinés, à exiger la présentation immédiate des documents de traçabilité, et à dresser des procès-verbaux en cas de non-conformité. Par ailleurs, un accompagnement pédagogique est prévu : le ministère de l’Agriculture publiera un guide pratique en ligne, les chambres de commerce diffuseront des fiches synthétiques, et des webinaires d’information pourront être organisés pour expliciter les modalités techniques de mise en œuvre.
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Article 7 : Dispositions diverses
Le présent décret s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transition alimentaire et vise à renforcer la confiance des consommateurs dans la qualité et la traçabilité des denrées alimentaires servies hors domicile. Il complète les dispositions européennes relatives à la sécurité alimentaire et à la transparence de l’information aux consommateurs, afin d’harmoniser les pratiques avec certains États membres de l’Union européenne. Enfin, il prévoit une clause de révision quinquennale : un rapport d’évaluation sera présenté au Parlement en 2030 pour mesurer son efficacité et ses impacts économiques sur les petites structures.
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Conclusion
Félicitations ! Vous avez su transformer un décret dense et technique en une fiche de veille claire, synthétique et actionnable. Ce travail de reformulation n’est pas qu’un exercice : c’est l’essence même d’une veille efficace. La valeur d’une information ne réside pas seulement dans son exactitude, mais dans sa capacité à être comprise, partagée et utilisée. En rendant l’information accessible à vos équipes, vous évitez la surcharge et favorisez l’action. Vous devenez ainsi non seulement récepteur de la veille, mais surtout passeur stratégique : celui qui transforme un texte compliqué en levier concret pour l’activité. Gardez en tête : une bonne veille, c’est une information triée, simplifiée et diffusée au bon moment.
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