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Physiopathologie de la douleur

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Created on September 19, 2025

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Quiz

Etudiants et pros, facile

Physiopathologie de la douleur

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Retrouvez les sources du quizz ici :

La douleur et la nociception sont des phénomènes différents. La douleur ne peut être seulement liée à l’activité des neurones sensoriels. La nociception est le processus sensoriel à l’origine du message nerveux qui provoque la sensation de douleur. La douleur comporte des dimensions psychologiques, notamment lorsqu’elle est chronique.

Les fibres sensorielles primaires sont de fin diamètre : les Aδ sont myélinisées, les fibres C sont non myélinisées, donc moins rapides.

Les 4 sites supraspinaux de projection des neurones nociceptifs sont : • Le thalamus ventro-postéro-latéral • Les sites de projection bulbaires • L’hypothalamus • Le complexe amygdalien .

La soupe inflammatoire active les nocicepteurs en périphérie : elle comprend, entre autres : kinines, cytokines pro-inflammatoires (TNFα, IL1, IL6) mais aussi anti-inflammatoires (IL4, IL10, IL13 et IL1-ra), prostaglandines, neuropeptides (substance P et CGRP principalement), histamine, neurotrophines (le Nerve Growth Factor, NGF, et le Brain Derived Neurotrophic Factor, BDNF), amines biogènes (sérotonine et noradrénaline), etc.

Alors que la douleur aiguë nous renseigne et nous apprend à éviter les situations dangereuses caractérisées par des stimuli nocifs, la douleur chronique doit être envisagée comme une situation où le signal d’alarme continue à fonctionner, alors que le danger a disparu. Un ensemble de phénomènes périphériques mais surtout centraux se mettent en place de façon autonome et se pérennisent, même si les phénomènes de nociception régressent.

Les voies ascendantes véhiculent le message douloureux depuis les nocicepteurs périphériques jusqu’au cerveau La modulation de la nociception s’effectue par : • des voies descendantes modulatrices • des voies segmentaires modulatrices • des voies de modulation intra-cérébrales qui rendent compte des influences de l’environnement dans la perception de l’expérience douloureuse.

• La composante sensori-discriminative correspond aux mécanismes neurophysiologiques qui, schématiquement, sous-tendent les douleurs par excès de nociception ; il s’agit du décodage des messages nociceptifs (intensité, durée, localisation et qualité du stimulus nociceptif). • La composante affective et émotionnelle confère à la sensation douloureuse sa tonalité désagréable, pénible et insupportable et peut se prolonger vers des états émotionnels plus différenciés comme l’anxiété ou la dépression, en particulier dans le cas des douleurs chroniques.

On distingue trois classes de nocicepteurs en fonction de la nature du stimulus : • Les mécanonocicepteurs : pressions d’intensité très élevée. • Les thermonocicepteurs : températures inférieures à 10ºC, et les thermonocicepteurs à celles supérieures à 43ºC • Les chémonocicepteurs : molécules chimiques algogènes (capsaïcine, médiateurs de l’inflammation) Une quatrième classe, les nocicepteurs polymodaux, répondent à deux ou, le plus souvent, à trois modalités de stimulations différentes.

La douleur et la nociception sont des phénomènes différents. La douleur ne peut être seulement liée à l’activité des neurones sensoriels. La nociception est le processus sensoriel à l’origine du message nerveux qui provoque la sensation de douleur. La douleur comporte des dimensions psychologiques, notamment lorsqu’elle est chronique.

Les fibres sensorielles primaires sont de fin diamètre : les Aδ sont myélinisées, les fibres C sont non myélinisées, donc moins rapides.

Les 4 sites supraspinaux de projection des neurones nociceptifs sont : • Le thalamus ventro-postéro-latéral • Les sites de projection bulbaires • L’hypothalamus • Le complexe amygdalien

La soupe inflammatoire active les nocicepteurs en périphérie : elle comprend, entre autres : kinines, cytokines pro-inflammatoires (TNFα, IL1, IL6) mais aussi anti-inflammatoires (IL4, IL10, IL13 et IL1-ra), prostaglandines, neuropeptides (substance P et CGRP principalement), histamine, neurotrophines (le Nerve Growth Factor, NGF, et le Brain Derived Neurotrophic Factor, BDNF), amines biogènes (sérotonine et noradrénaline), etc.

Alors que la douleur aiguë nous renseigne et nous apprend à éviter les situations dangereuses caractérisées par des stimuli nocifs, la douleur chronique doit être envisagée comme une situation où le signal d’alarme continue à fonctionner, alors que le danger a disparu. Un ensemble de phénomènes périphériques mais surtout centraux se mettent en place de façon autonome et se pérennisent, même si les phénomènes de nociception régressent.

Les voies ascendantes véhiculent le message douloureux depuis les nocicepteurs périphériques jusqu’au cerveau La modulation de la nociception s’effectue par : • des voies descendantes modulatrices • des voies segmentaires modulatrices • des voies de modulation intra-cérébrales qui rendent compte des influences de l’environnement dans la perception de l’expérience douloureuse.

• La composante sensori-discriminative correspond aux mécanismes neurophysiologiques qui, schématiquement, sous-tendent les douleurs par excès de nociception ; il s’agit du décodage des messages nociceptifs (intensité, durée, localisation et qualité du stimulus nociceptif). • La composante affective et émotionnelle confère à la sensation douloureuse sa tonalité désagréable, pénible et insupportable et peut se prolonger vers des états émotionnels plus différenciés comme l’anxiété ou la dépression, en particulier dans le cas des douleurs chroniques.

On distingue trois classes de nocicepteurs en fonction de la nature du stimulus : • Les mécanonocicepteurs : pressions d’intensité très élevée. • Les thermonocicepteurs : températures inférieures à 10ºC, et les thermonocicepteurs à celles supérieures à 43ºC • Les chémonocicepteurs : molécules chimiques algogènes (capsaïcine, médiateurs de l’inflammation) Une quatrième classe, les nocicepteurs polymodaux, répondent à deux ou, le plus souvent, à trois modalités de stimulations différentes.

La définition de l'IASP est précisée par l’ajout de 6 notes-clés, dont celle-ci :"La douleur est toujours une expérience personnelle, influencée à des degrés divers par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux."

La définition de l'IASP est précisée par l’ajout de 6 notes-clés, dont celle-ci :"La douleur est toujours une expérience personnelle, influencée à des degrés divers par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux."

LA DOULEUR : UNE DÉFINITION INTERNATIONALE Le comité de taxonomie de l’Association Internationale d’Étude de la douleur (IASP) a défini la douleur comme « Une expérience désagréable, sensorielle et émotionnelle, associée ou ressemblant à ce qui est associé à une lésion tissulaire réelle ou potentielle » (IASP, 2020).

LA DOULEUR : UNE DÉFINITION INTERNATIONALE Le comité de taxonomie de l’Association Internationale d’Étude de la douleur (IASP) a défini la douleur comme « Une expérience désagréable, sensorielle et émotionnelle, associée ou ressemblant à ce qui est associé à une lésion tissulaire réelle ou potentielle » (IASP, 2020).