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Oeuvres Artistes

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Joseph Vernet

Rosa Bonheur

Andreas Gursky

Abel-François Poisson de Vandières, devenu marquis de Marigny en 1754, frère de la marquise de Pompadour, maîtresse de Louis XV. Il devient surintendant des Bâtiments sous Louis XV et commanditaire en son nom de la série des Ports de France passée à Jospeh Vernet

Anecdote peinte par son petit-fils, Horace Vernet : Joseph Vernet, attaché à un mât, étudie les effets de la tempête, huile sur toile, 275 x 336 cm, peinte en 1822, Musée Calvet, Avignon. Selon une histoire racontée par son nécrologue dans la Correspondance Littéraire, Vernet se serait même fait attacher au mât d’un navire pour vivre et observer de près une tempête de mer afin de la peindre avec le plus d'exactitude.

Joseph Vernet, né Claude Joseph Vernet à Avignon en 1714, mort en 1789Portrait et autoportrait dans la Vue du port de Marseille

Joseph Vernet part en 1734 en Italie, grâce à des mécènes locaux, le marquis de Caumont et le comte de Quinson, pour suivre son Grand Tour initiatique et formateur, comme de nombreux artistes de son époque.En 1753, il rentre en France et reçoit la commande royale des Ports de France.

Un itinéraire précis est alors établi par la direction des bâtiments. Vernet, accompagné de sa famille et de ses domestiques, parcourt le pays, de Marseille à Dieppe, réalisant ces peintures d’une grande richesse documentaire. Grâce à son observation directe de la nature, le peintre nous livre un témoignage saisissant des spécificités et activités propres à chaque région des ports les plus importants comme Marseille, Toulon, Bordeaux ou Bayonne.

Le grand format 8 x 5 pieds, soit 273 x 165 cm pour chaque tableau, permet une exeptionnelle précision du détail

Sur les 24 tableaux de la série, initialement prévus dans la commande, il lui faudra 10 ans pour en réaliser 15, dont 13 sont aujourd’hui conservés au musée de la Marine, et 2 au musée du Louvre, à Paris.

Son tableau Labourage Nivernais est exposé au Musée d'Orsay, qui lui a consacré une exposition retrospective en 2022, pour le bicentenaire de sa naissance. Le portrait de Rosa Bonheur est celui qui est réalisé en 1898 par Anna Klumpke, son amie, biographe, interprète et légataire universelle.

Habituellement, c’est le grand maître de l'ordre national de la Légion d'honneur qui remet cette distinction. Mais Napoléon III étant en déplacement en Algérie à ce moment-là, il autorisa l’impératrice Eugénie, en régence, à remettre en main propre la Légion d’honneur à Rosa Bonheur en 1865. Trente ans après cet évènement, dorénavant sous la IIIe République, le président Sadi Carnot la promeut officière de la Légion d'honneur en 1894. Rosa Bonheur est ainsi la première femme à accéder à ce titre honorifique. Précurseur de l’éthique animale, Rosa Bonheur a été une des premières adhérentes à la Société Protectrice des Animaux, l’actuelle SPA, créée en 1845. Permission de travestissement accordée à Rosa Bonheur par le préfet de police de Paris le 12 mai 1857 : elle pourra porter le pantalon pour être plus à l'aise dans son travail d'observation sur site (abattoirs, marchés aux animaux, dans la forêt ...). Son amie Nathalie Micas obtiendra également cette autorisation le 11 octobre 1857.

Sa blouse bleue était son vêtement de travail (proche de ceux des maquignons, marchand de chevaux), de peintre. Ella a également pratiqué la photographie, notamment le cyanotype.

Elle achète son château de By, près de Thomery, à la lisière de la forêt de Fontainebleau en 1860 avec la vente de son tableau Le Marché aux Cheveaux de 1853. Bien que très douée aussi en sculpture, comme en témoigne sur Taureau marchant en bronze, elle laissera cette technique à son frère Isidore.

Rosa Bonheur (1822-1899), Labourage nivernais, 1849, huile sur toile, 133 x 260 cm, achat après commande de l’État en 1849, musée d’Orsay, Paris. Ses petits chiens, Wasp et Charley, l'accompagnaient partout, même sur ses portraits peints !

Plus de 200 animaux, chiens, chevaux, perroquets mais aussi sangliers, moutons, chamois et même lions, comme Fatma, cohabitent sur les trois hectares de sa propriété ! ... mais pas de lapins ni de lièvres. Mais elle expose au salon officiel de 1841 pour la première fois avec deux tableaux dont celui des "Deux Lapins".

Au début des années 1990, il utilise la photographie numérique, qui lui permet de combiner plusieurs photographies d'un même objet prises d'endroits différents. Le travail de retouches numériques lui permet aussi de concilier de grands formats (macroscopiques), souvent pris d'un point de vue élevé voire aérien, avec le zoom et des détails minutieux (microscopiques).

Andreas Gursky est professeur à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf

Son grand-père, Willy Gursky, était photographe également

Son travail est en filiation avec le Pop Art et Andy Warhol pour le choix des thèmes et les rendus en séries.

Andreas Gursky est un photographe plasticien contemporain

Ces cadrages et points de vue opèrent un prélèvement du réel qui le transforme à la limite de l'abstraction, comme dans Bahraïn I (2005), 302 x 220 cm

Il est né en 1955, l'année de la grande exposition en France intitulée "Le Mouvement" à la galerie Denise René à Paris (objets de Yaacov Agam, Jesús Rafael Soto, Victor Vasarely, Jean Tinguely, ...)

En 1980, Andreas Gursky entre à l'école des beaux-arts de Düsseldorf (Kunstakademie Düsseldorf = école de Düsseldorf) et devient l'élève de Bernd et Hilla Becher, un couple de photographes allemands connus pour leurs photographies, noir et blanc, frontales, d'architectures industrielles réalisées selon un procole très précis, et exposées en série.

Ses photographies sont parmi les plus chères au monde : - 99 Cent II Diptych (2001) a été adjugée plus de 2,8 millions d'euros dans une vente aux enchères à Sotheby's à Londres en 2007 - Rhein II (1999) a atteint 3,1 millions d'euros lors d'une vente aux enchères chez Christie's à New York en 2011.

Il est né à Leipzig en Allemagne.

Bahraïn I réalisée en 2005 302 x 220 cm https://www.moma.org/collection/works/109917?

Sur cette photographie monumentale, les courbes plates et noires du circuit international de Bahreïn serpentent en arcs et en lacets exagérés à travers un désert de sable. Prise d'un point de vue élevé (vue en plongée, presque aérienne), le réseau complexe de pistes évoque les traits noirs gestuels d'une toile expressionniste abstraite de Franz Kline. Cette photographie, haute de trois mètres, domine le mur à la manière d'un tableau. Gursky réalise des photographies grand format de paysages urbains et ruraux contemporains du monde entier. Marquages ​​directionnels, éclairages et logos d'entreprise sont visibles sur ce circuit de Bahreïn, mais on n'y voit ni spectateurs ni équipes de maintenance. Gursky utilise la manipulation numérique pour assembler plusieurs plans et éliminer les détails inutiles. Andreas Gursky a créé un lieu hyperréel, une réalité construite à partir d'un prélèvement du réel.