Place de la Fontaine
Chapelle Sainte Rosalie
Aire de Battage Favier
La Bastide Roustan
La Place Hôtel de Ville
Moulin à huile - Coopérative oleicole
Réservoir Ancien Bassin
Moulin Roustan
Église Saint Sauveur
Square des anciens combattants
Pavillon Forbin
Maison SICARD
Monuments aux Morts
La Bibliothèque
Coopérative Viticole
École Paul Doumer
Vous êtes devant la Bastide Roustan, un édifice qui intrigue par son allure et son histoire. Elle fut acquise en 1902 par Gustave Roustan, qui y vécut ses dernières années. Mais cette bâtisse, aux origines difficiles à dater, existait déjà bien avant lui. On la retrouve sur des plans de 1832, avec déjà un corps de bâtiment important. Ce qui frappe ici, c’est son style composite. À première vue, certains détails rappellent les maisons provençales : un cadran solaire, une génoise à quatre rangs de tuiles. Mais d’autres éléments lui donnent des allures de résidence aristocratique. Regardez cette terrasse à l’italienne, probablement ajoutée au XIXe siècle, ou encore ces têtes sculptées en clefs d’arc… L’une d’elles, au centre, représente Bacchus, oreilles dressées et langue tirée, comme un clin d’œil malicieux figé dans la pierre. Même son élévation surprend : jusqu’au deuxième étage, les plafonds sont hauts, presque démesurés pour l’époque. Ce mélange d’inspirations, entre bastide provençale et demeure aristocratique, correspond bien au statut de Gustave Roustan. Il faisait partie de cette élite de notables qui, au tournant du XXe siècle, avait remplacé l’ancienne noblesse locale. L’ensemble comportait un autre témoin du passé : un moulin à huile, édifié dès 1707, rappelant combien l’oléiculture était au cœur de la vie du village.
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Vous êtes sur la place de l’Hôtel de Ville, un lieu qui a beaucoup changé au fil du temps. Autrefois, ici s’étendait une grande esplanade, visible déjà sur un plan de 1804 : c’était l’aire de la dîme, là où s’accumulaient les gerbes de blé que les habitants de La Fare devaient à l’église, jusqu’à la Révolution. Mais après la vente des biens nationaux, le terrain fut morcelé, loti, et en 1835 le quartier prit la forme que nous connaissons aujourd’hui, avec ses rues tracées au cordeau. Quelques années plus tard, la commune voulut se doter d’un bâtiment public. Dans les années 1840, on y construisit l’école des garçons, qui servit aussi de mairie. Puis, en 1895, la fontaine fut édifiée au centre de la place : un point d’eau essentiel pour tous les habitants. Le maire de l’époque, Gustave Roustan, offrit même les marronniers qui ombragent encore l’endroit. Enfin, en 1898, le bureau de poste vint compléter l’ensemble. Il fut bâti sur la partie gauche de l’école, à l’emplacement de l’ancienne cour de récréation. Ainsi, entre la première moitié du XIXe siècle et la fin du même siècle, la place prit le visage que nous lui connaissons encore aujourd’hui : un cœur de vie publique, où se mêlent histoire, services et rencontres.
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Voici la Maison Sicard, reconnaissable à son mur d’enceinte, construit en 1853 par Gustave Sicard, alors juge de paix du canton de Berre. Sa façade élégante et sobre illustre parfaitement le style bourgeois de l’époque. Le quartier a lui aussi beaucoup changé. Autrefois, au croisement de l’actuel cours Charles Galland et de la rue Paul Arène – cette petite rue qui descend vers la mairie – se dressait une fontaine. Elle portait l’inscription « République Française ». Aujourd’hui disparue, elle faisait pourtant partie du décor quotidien des habitants. Juste à côté de la maison, en descendant vers la fontaine du cours, se trouvait aussi une boulangerie. Son four avait été installé par Gustave Sicard lui-même, rappelant combien cette famille marqua la vie du village, aussi bien dans la justice que dans les services du quotidien.
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Vous êtes devant le monument aux morts, érigé en 1920 pour honorer les enfants du village tombés au champ d’honneur. À l’origine, le projet devait être bien différent. Le comité avait confié la maquette à Jean-Louis Dor, un enfant du pays, ancien élève des Beaux-Arts de Paris et lui-même blessé de guerre. Son idée était ambitieuse : un arc de triomphe de plus de huit mètres de haut, entièrement taillé dans la pierre locale. Mais jugé trop imposant, le projet fut finalement abandonné . C’est donc une version plus modeste qui vit le jour, réalisée par le statuaire marseillais Gondard et construite par A. Chaillan. Haut de 3,80 mètres, il présente une silhouette sobre mais symbolique. Du côté qui fait face à l’entrée du cimetière, une femme – la Victoire – brandit un glaive. Les autres faces portent les noms des soldats disparus, ainsi qu’un quatrain en provençal signé Victorin Lavison, poète paysan né à La Bastide en 1856. Ce monument, plus discret que l’arc de triomphe imaginé, n’en demeure pas moins un lieu de mémoire puissant, où chaque nom gravé rappelle le sacrifice d’une vie fauchée par la guerre.
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Au pied de la colline, voici la chapelle Sainte-Rosalie. Paradoxalement, elle ne lui fut pas dédiée au départ. Construite en 1856, grâce aux quêtes et aux dons en nature des habitants, elle était en réalité consacrée à Notre-Dame de La Salette. Peut-être pour marquer le dixième anniversaire de l’apparition de la Vierge, en 1846… ou en remerciement après l’épidémie de choléra de la même année. Mais la ferveur populaire en décida autrement. Tout près se trouvait déjà l’oratoire de Sainte Rosalie, protectrice du village depuis la grande peste de 1720. Chaque année en septembre, un pèlerinage s’y tenait, appelé « lou remouvage ». Peu à peu, les Farencs oublièrent la dédicace initiale, et la chapelle devint, pour tous, Sainte- Rosalie. On ne lutte pas contre la foi d’un village. À l’intérieur, une statue de la sainte orne encore le mur de la nef. Chaque 4 septembre, une messe y est célébrée, rassemblant de nombreux habitants. Certains choisissent même d’y célébrer leur mariage, malgré l’exiguïté des lieux, compensée par une vaste terrasse ouverte sur le paysage. Un peu plus bas, à une centaine de mètres, se dresse l’oratoire de Sainte Rosalie, édifié en 1722. Sur sa façade, une inscription rappelle l’épisode fondateur : « Ici, la peste s’arrêta en 1720. Sancta Rosalia, ora pro nobis. » Aujourd’hui encore, la fête de Sainte Rosalie donne lieu à une semaine entière de festivités à La Fare, entre tradition, ferveur et convivialité. ...Whatever you like!
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Découvrez l’ancien réservoir des eaux de la commune. Depuis toujours, l’eau a été une préoccupation majeure pour les habitants de La Fare. Au début du XVIIᵉ siècle, en 1618, le baron d’Oppède fit construire un canal pour amener l’eau de l’Arc et irriguer les terres. Mais cette eau, souvent trouble et boueuse, ne suffisait pas à l’approvisionnement du village. La véritable révolution arriva en 1894, avec la construction du grand réservoir d’eau. On peut encore lire, gravée sur sa façade : « République Française – Eaux de La Fare – 1894 ». Cet ouvrage, composé de deux compartiments, pouvait contenir près de 400 mètres cubes d’eau. Ce projet ambitieux prévoyait alors un vaste réseau : une fontaine monumentale sur le cours, une autre devant la mairie, une troisième près de l’église, des bornes-abreuvoirs, des lavoirs et de nombreuses fontaines réparties dans les quartiers. Au départ, on en imagina quarante-cinq, puis trente-quatre, et finalement vingt-huit. En 1895, les équipements furent complétés : des grilles au grand lavoir, la remise en état du lavoir de Saint-Éloi, une borne supplémentaire pour les habitants les plus éloignés. On aménagea même une aire de béton au-dessus du réservoir. Plus tard, la modernisation continua. En 1947, la commune emprunta 300 000 francs pour entretenir et nettoyer les canalisations. Puis, en 1958, l’eau courante arriva enfin dans les maisons. Ce progrès marqua aussi la disparition de certaines fontaines publiques, comme la belle fontaine du cours, qui fut démolie. Le réservoir, lui, demeure le témoin de cette grande aventure de l’eau, qui transforma le quotidien des Farencs.
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Nous traversons les bastides et arrivons au square des Anciens Combattants. Sur un monument élevé à la mémoire des Anciens Combattants de la dernière guerre mondiale, une plaque de marbre porte le texte de l'Appel du 18 juin 1940, émis à la BBC de Londres par un général de brigade "à titre provisoire"; qui entreprend seul un combat improbable pour laver l'honneur de la France : le Général de Gaulle est l'homme providentiel qui a ramené la France dans le concert des grandes nations. Le 8 mai 1945 à Berlin, le général J. De Lattre de Tassigny, représente la France à la signature de l'acte de capitulation allemande par le maréchal Keitel. Le 2 septembre 1945 en rade de Tokyo, c'est le général Leclerc qui signe, au nom de la France, l'acte de capitulation du Japon à bord du cuirassé USS Missouri.
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Vous êtes devant le nouveau groupe scolaire Paul Doumer. À la fin de l’année 1929, pour remplacer les écoles du quartier neuf de la rue Claverie, la commune avait décidé la construction d’un nouveau groupe scolaire sur un terrain de 2 000 m² appartenant à la famille Sicard, situé vers l’avenue Clémenceau (ancien chemin des Bastides). Cependant, c’est finalement Amédé Guien qui céda à la commune un terrain de 5 555 m² au quartier des Crouas, peu habité à l’époque. En 1931, la décision officielle de construction du groupe scolaire fut prise, et les travaux se terminèrent en 1934. L’architecte en charge du projet était Gaston Castel. Le nom de Paul Doumer fut donné à l’établissement après l’assassinat de ce président de la République, survenu le 5 mai 1932.
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Vous êtes sur la place de la Fontaine aux lions, carrefour au centre du village. Mais autrefois, ce lieu était bien différent…. Il existait bien une fontaine monumentale, située un peu plus haut que le carrefour actuellement dessiné : elle était positionnée entre l’actuelle fleuriste et le magasin Vival. Cette fontaine a été démolie et seul le pilier a été miraculeusement conservé, comme vous l’avez vu sur la place de la Mairie.
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Vous voici devant le Moulin Roustan, un site qui témoigne de plusieurs siècles d’histoire locale. À partir de la seconde moitié du XVIIᵉ siècle, le « vieux moulin » devient insuffisant pour la production du village. Les habitants demandent alors au seigneur de construire un nouveau moulin, cette fois hydraulique. En 1706, le seigneur édifie un moulin à huile, mû par les eaux du canal de La Fare, et sur lequel s’exerçait un droit de banalité. Il était situé sur l’emplacement actuel de la coopérative oléicole. À partir de 1752, avec la construction du pont de l’Arc, La Fare s’ouvre sur le monde. La banalité est supprimée en 1766, et les Farens peuvent construire leurs propres moulins. Le premier, construit en 1760 par Estienne Ricard, se situait près de son auberge : c’est le moulin Ricard- Roustan, un moulin à sang, c’est-à-dire actionné par la force animale. En 1858, le bâtiment passe aux mains du négociant marseillais Alexandre Victorin Dor, puis, à sa mort en 1866, il est vendu à Victor Marius Roustan. À son tour, Gustave Roustan hérite du moulin et le modernise : d’abord avec une machine à vapeur, puis plus tard avec l’électricité. En 1956, suite au grand gel des oliviers, l’activité du moulin cesse. L’année suivante, Odette Roustan, qui dirige l’école libre jouxtant le bâtiment, en devient propriétaire. Elle aménage une classe dans les greniers et une chapelle dans la salle voûtée. L’école ferme en 1966. En 1984, le moulin devient propriété de l’association diocésaine de l’archidiocèse d’Aix-en-Provence, avant d’être racheté par la municipalité en 1994. Restauré en 2008, le bâtiment accueille désormais les locaux de l’OMC, qui prend en charge sa restauration grâce aux dons. Aujourd’hui, le site conserve les vestiges du Castellas ainsi que d’autres trésors du patrimoine de La Fare-les-Oliviers, et il accueille également des expositions temporaires, permettant de découvrir l’histoire et la culture locale.
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Bienvenue devant l’église Saint-Sauveur. Saviez-vous que La Fare possédait déjà une chapelle dès le Xe ou XIᵉ siècle ? Elle se trouvait sous l’actuel Castellas, à l’intérieur de l’enceinte du château. Le plus ancien document la mentionnant date de 1371. À l’époque, c’était une église paroissiale, ouverte aux habitants, placée sous le vocable de Saint Sauveur, ou plus exactement de la Transfiguration du Sauveur. Au début du XVIIᵉ siècle, l’église était en très mauvais état. Elle était devenue trop petite et difficile d’accès pour les habitants des sept ou huit bastides de La Fare. L’archevêque ordonne alors son agrandissement. En 1625, le consul Jauffret affirme que l’agrandissement est nécessaire, faute de quoi la communauté pourrait subir de gros dommages. Le seigneur de La Fare à l’époque, Jean de Forbin, cède alors une parcelle de terre pour construire une nouvelle église, un cimetière et une maison pour le curé. La première pierre est posée en 1628. Cette « chapelle basse » est dédiée à Saint Vincent, patron des vignerons. Les fonts baptismaux y sont transférés en 1653, et la chapelle devient officiellement église paroissiale. Mais le bâtiment tombe rapidement en ruines, et en 1734, on décide de construire l’église actuelle, celle que vous voyez aujourd’hui. Sa construction s’étendra sur plus d’un siècle : En 1834, la nef de droite est ajoutée, sur l’ancien cimetière. En 1865, la nef de gauche est construite sur une partie de la maison curiale. Le clocher date de 1741-1743, son campanile en fer forgé a été ajouté en 1810, et l’horloge en 1886. Il abrite quatre cloches, fondues à Marseille en 1860 et bénites par l’archevêque d’Aix : Saint Sauveur, Vierge Marie, Sainte Rosalie et Saint Louis de Gonzague. La façade, de style classique provençal, est sobre, typique du XVIIIᵉ siècle. Au-dessus du portail, une niche abrite la statue de Saint Sauveur, qui remplace celle de Saint Vincent de l’ancienne église. En 1883, la chapelle du Baptistère est ajoutée à l’est contre la nef de droite.
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Vous êtes devant la cave coopérative viticole de La Fare, un lieu emblématique de la production locale de vin. La cave a été construite en 1929 et a connu plusieurs agrandissements : dans les années 1950-1960, 1960-1969, et enfin en 1977, avec l’extension de la cuverie. La partie centrale de la coopérative se compose de deux niveaux : Au rez-de-chaussée, deux portes en cintre s’ouvrent sur un quai de déchargement. À l’étage se trouve le logement, avec balcon. La façade centrale est couronnée d’un fronton chantourné portant le nom de la coopérative. Les bâtiments sont couverts de tuiles plates, à l’exception des celliers et des extensions récentes des cuvages, qui sont couverts de plaques de fibro- ciment. Le pont-bascule se trouve au sud de l’ensemble. L’histoire de la coopérative commence par le désir commun des vignerons de rassembler leurs vignobles et de mettre en place un outil de vinification performant. Aujourd’hui, la coopérative compte une centaine d’adhérents, répartis sur les communes de La Fare, Lançon, Coudoux, Berre et Rognac. Ensemble, ils exploitent environ 300 hectares de vignes. La production comprend 40 % de vins en AOC Coteaux d’Aix, et une partie est commercialisée directement au caveau, offrant aux visiteurs une expérience authentique du terroir.
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Bienvenue à l’aire de battage. Les aires de battage en provence étaient souvent exposées au mistral et façonnée de galets. Avant le XVIIIᵉ siècle, en Provence, le bétail piétinait les céréales pour les séparer de leurs épis, c’était ce qu’on appelait le foulage. Contrairement au nord de la France, où l’usage du fléau était plus courant. Au XIXᵉ siècle, deux instruments améliorent considérablement le travail : le rouleau et le tourniquet. Le rouleau, en pierre et strié, est attelé à un animal. Relié par une corde à un poteau, support du tourniquet, il permet de passer du foulage au dépiquage. Le cheval marche en cercle, de la périphérie vers le centre et inversement, en suivant le mouvement du tourniquet. Vers la fin de l’opération, la paille est repoussée sur le bord de l’aire à l’aide d’une fourche en bois, tandis que le grain et la balle sont ramenés au centre avec un balai en bois. Une fois séparé de son épi, le grain est encore trié pour enlever le poutras, c’est ce qu’on appelle le vannage. L’aire de battage n’était pas seulement un lieu de travail : c’était un véritable lieu de convivialité. Souvent, elle appartenait à plusieurs propriétaires, ce qui favorisait la coopération : partage des animaux, du matériel et des tâches. Un espace d’échange, de solidarité et de vie communautaire. Au mois de mars, après la taille des oliviers, l’aire servait aussi à faire sécher les branches, qui alimentaient le bétail en transit vers le port de Marseille. Juste à côté, on pouvait aussi trouver le moulin à blé, qui complétait cette activité agricole essentielle pour le village.
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Vous êtes devant le Grand Moulin de La Fare, un témoignage exceptionnel de l’utilisation de la force hydraulique dans le village. L’histoire commence en 1706, année où le seigneur du lieu construit le Grand Moulin à huile, alimenté par le canal de La Fare. Sa position unique en fera le noyau d’un véritable complexe industriel dont l’évolution mérite d’être évoquée. La première étape importante a lieu sous la Restauration, entre 1816 et 1829, lorsque Vincent-Marcel Dor crée le premier moulin à blé. Vers 1850, Albert Guien remodèle le moulin à recense, et en 1878, son fils Frédéric apporte de grandes modifications à l’ensemble. Le Grand Moulin de La Fare se composait de plusieurs installations : 1. Un moulin à recense, ne fonctionnant qu’en hiver, actionné par une roue à augets de 3,50 mètres de diamètre sur 1 mètre de large, qui utilise environ 100 litres d’eau par seconde. 2. Un moulin à huile d’olives, qui fonctionne en même temps que la recense grâce à l’eau qui lui est transmise. Sa roue à augets mesure 3 mètres de diamètre sur 1,2 mètre de largeur. L’eau est ensuite rendue au canal 33 mètres en aval. 3. Un moulin à blé actionné par un rouet volant horizontal d’environ 2 mètres de diamètre, consommant environ 200 litres d’eau lorsque les moulins à huile fonctionnent, et 300 litres pendant la saison des arrosages. Tous les moteurs et mécanismes sont abrités sous le Grand Moulin, ce qui en fait un bâtiment impressionnant et unique. Les meules du Grand Moulin à blés s’arrêtent en 1914. Jusqu’en 1924, la force hydraulique continue de faire fonctionner le moulin à huile. Ensuite, l’électricité prend le relais, d’abord avec une turbine génératrice de courant, puis avec le réseau EDF. En 1925, le moulin farenc est racheté sous forme de coopérative oléicole.
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Voici le Pavillon de Forbin, situé sur l’Avenue du Pavillon à La Fare-les-Oliviers. À l’origine, la seigneurie de La Fare dépendait de la famille des Forbins, qui possédait un château dans le village. Ce château, trop inconfortable et difficile d’accès, poussa le seigneur à faire construire, vers 1670, un pavillon dans la plaine. Il comptait alors deux niveaux, avec trois pièces à l’étage, et au rez-de-chaussée les écuries et les communs. L’accès direct depuis la route Saint-Chamas–Aix facilitait le ravitaillement, et la proximité de la Grande Bastide rendait le lieu idéal pour une habitation plus confortable. Le pavillon était implanté au centre d’une vaste parcelle aménagée en parc. Sur le plan de 1804, il apparaît toujours dans cet état. Plus tard, deux ailes furent ajoutées, dont celle du Levant, où un salon de style « art-déco » fut aménagé par Charles Deydier, entre 1925 et 1930. En 1832, Pierre-Marie Laugier, originaire de Marseille, ajoute une terrasse à l’italienne. Avec son décor « colonial », elle reflète l’art de vivre raffiné de la bourgeoisie marseillaise. Quelques années plus tôt, en 1829, il avait racheté au dernier descendant des seigneurs de La Fare tout ce qui restait de l’ancien domaine seigneurial. À cette époque, le Pavillon comptait 12 hectares de terres. La propriété reste dans la famille Laugier jusqu’en 1905, avant de passer aux mains du notaire marseillais Joseph Bard, qui le vend en 1913 à son clerc Charles Deydier, futur maire de La Fare. Le Pavillon restera dans la famille Deydier jusqu’à une date récente. Ne manquez pas le jardin de buis au nord, ainsi que le parc au sud et à l’ouest, qui ajoutent un charme supplémentaire à la propriété.
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Vous êtes devant la bibliothèque municipale de La Fare, un lieu riche en histoire et en transformations. Le bâtiment a été construit en 1826 et servait à l’origine de maison d’Aïn Abram, maire d’Aix-en-Provence. Plus tard, en 1882, il accueille la gendarmerie, qui y restera jusqu’en 1941. Le 28 septembre 1929, le conseil municipal décide de transformer le bâtiment en bibliothèque populaire communale. À l’intérieur, il restait alors une grande prison vide, quelques inscriptions sur les murs, ainsi qu’une grande salle voûtée inutilisée. En 1982, la mairie prend la décision de transformer ces locaux inoccupés en une grande bibliothèque au caractère remarquable, avec une ouverture sur un jardin fleuri. Le projet est initié sous l’égide de Gilbert Thomas, et la restauration est confiée à Dominique Le Bourgeois, architecte décorateur. La nouvelle bibliothèque est inaugurée le 8 janvier 1983. En 1984-1985, la police municipale s’installe sur le côté du bâtiment, avec un accès par l’avenue Pasteur. En 1986, la bibliothèque commence à collaborer avec les enseignantes de l’école maternelle Paul Doumer pour créer une bibliothèque enfantine au sein de l’école. La même année, un projet d’agrandissement est lancé. Cet agrandissement sera réalisé en 1989, sur la terrasse à l’arrière du bâtiment. Les poteaux de la terrasse seront intégrés à la salle de lecture des plus jeunes. Les autres salles ont également été réorganisées et réaménagées, offrant aujourd’hui un espace fonctionnel et agréable pour tous les publics.
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Le saviez-vous ?
Gustave Roustan est à l’origine de ce projet ambitieux : il sut convaincre en 1893 le Conseil national d’hygiène de l’urgence de réaliser un canal depuis le vallon de Vautubière (commune de Lançon), de 80 mètres de dénivellation avec l’installation du réservoir à flanc de colline.
Le saviez-vous ?
Non loin, face au cimetière, se trouve la PLACE DES DROITS DE L'HOMME. Sur une stèle de pierre brute, on peut lire: "1948-1998 _ Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits_ La Fare-les-Oliviers _ 10 IX 1998"
Le saviez-vous ?
Une bascule publique avec sa guérite du peseur fut installée en 1923 pour répondre au développement croissant de la culture fourragère et maraîchère de la commune. Cette œuvre fut réalisée par Monsieur Fabre, balancier à Aix. Initialement, il était prévu de l’installer sur le cours, mais pour éviter l’abattage de deux gros platanes, ce projet fut abandonné. L’appareil, capable de peser jusqu’à 6000 kg, fut donc installé à son emplacement actuel.
Le saviez-vous ?
Vous trouverez sur la place une partie du pilier de l’ancienne fontaine du cours abattue en 1958 : on peut y lire : « L’inauguration des fontaines publiques a eu lieu le 6 janvier 1895. » et sur la face sud : « A Marseille, La Fare reconnaissante. »
Le saviez-vous ?
L’école des sœurs du saint sacrement en 1876 jouxtait le moulin (école libre). Elle devint école primaire privée de filles « Immaculée conception » le 17 octobre 1927 dont la Direction et l’enseignement est assurée par Odette Roustan. Elle rachète l'ancien moulin à huile des Roustan qui jouxte l'école, où elle ouvre une seconde classe et créé une chapelle dans la vieille salle voûtée : l'autel reposait sur une meule en pierre du moulin. Le 22 novembre 1958, la chapelle est bénite par Mgr de Provenchères et Mgr Bonnet. Mlle Roustan a eu jusqu'à 158 élèves, des petites classes au brevet d'études primaires et son dévouement aura laissé d'excellents souvenirs. L’école ferme en 1966.
Le saviez-vous ?
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Le saviez-vous ?
Déjà à l’époque, le plan Napoléonien de 1832/1933 indiquait la présence d’un carrefour : pour rappeler la présence de ce croisement, un Saint fût placé dans une niche (à l’angle du Vival).
Le saviez-vous ?
La Bastide Roustan était nommée « le Bâtiment » : avec ses dépendances, elle formait un bloc compact et imposant au centre du village, en face de l’église. Une fontaine était installée devant le muret de clôture de l’ensemble.
Le saviez-vous ?
Le nom de Sainte Rosalie signifie l’union de la rose et du lys, symbole de pureté et de beauté. Rosalie naquit en Sicile, au sein d’une famille noble, et vécut au XIIᵉ siècle. Très jeune, à seize ans, elle décida de fuir le monde pour mener une vie d’ermite, retirée dans une grotte, où elle mourut seule. Sa renommée comme protectrice de la peste date de 1624, quand l’épidémie frappa Palerme. D’après la légende, dans une grotte du mont Pellegrino, on découvrit une pierre d’albâtre. En la soulevant, apparut un squelette qui dégageait un parfum mystérieux et agréable. Le peuple y reconnut Rosalie. Le 4 septembre 1624, jour de sa fête, l’archevêque et le Sénat de Palerme placèrent la ville sous sa protection. Aussitôt, le nombre de morts commença à baisser. Ce fut considéré comme un miracle, et un culte immense se développa autour de ses reliques. Rapidement, la renommée de Sainte Rosalie dépassa les frontières de la Sicile et se diffusa dans toute l’Europe.
Le saviez-vous ?
L’actuel bâtiment de la police municipale abritait dans l’ancien temps un grand lavoir, indispensable aux habitants des Bastides et du centre car ils étaient trop éloignés de celui situé à Saint Éloi. Plus récemment, une crèche occupait ces locaux.
Le saviez-vous ?
En 1785, un cadran solaire est installé sur le corps central, une petite croix de fer est fixée sur le fronton en 1886. Le Christ en bois du cœur de la nef proviendrait de l’ancienne croix de mission du quartier des Cabaretiers. Les trois vitraux de la nef centrale datent de 1932. À gauche, Notre-Dame du Rosaire avec l’enfant Jésus tenant un chapelet ; au centre, Sainte Thérèse de Lisieux ; et à droite, Sainte Rosalie, patronne de La Fare, avec un bouquet de roses. Autrefois, il y avait même une belle fontaine juste en face de l’église, qui ajoutait encore au charme de la place.
Le saviez-vous ?
Vous trouverez sur le parvis de la coopérative une croix : il s’agit de la Croix de mission, initialement installée à la Grande Bastide. Une lettre du maire rend compte au sous Préfet du département du déplacement de la Croix de la Grande Bastide à la seconde gare de la RD7, près du village. Il s'agit sans doute de la croix existant à l'est de la place de la Coopérative vinicole, croix déplacée légèrement en 1930, lors de la construction de la Coopérative en question.
Le saviez-vous ?
La Fare comptait plus d’une dizaine d’aires de battage, mais celle-ci a été réhabilitée par la municipalité et fait aujourd’hui partie du patrimoine farenc.
Le saviez-vous ?
Dès le 18 ème siècle, l’huile d’olive du moulin est exportée dans tout le royaume de la France. Mais des mésaventures vont se cumuler et perturber son fonctionnement. Aujourd’hui il est devenu coopérative et compte plus de 850 adhérents. Le moulin de la Fare est un des plus vastes du Pays d’Aix en Provence, le deuxième du département et 5ème place des moulins de France. A quelques pas du moulin se trouve la maison Saint Jean (aujourd’hui devenue maison de retraite), construite en 1887 par Monsieur Guien déjà propriétaire du grand moulin. Cette bâtisse semble être une réplique du Pavillon (situé plus loin et que vous verrez juste après, et appartenant à la famille Laugier) : certains y voient une sorte de concurrence car des querelles de centres d’intérêts opposaient les deux familles ….
Le saviez-vous ?
Ce bâtiment est classé monument historique et constitue un témoignage précieux de l’architecture et de l’histoire locale et il est possible de visiter le Pavillon et d’en apprendre davantage sur son histoire et son architecture.
Le saviez-vous ?
La bibliothèque se nomme aujourd’hui Bibliothèque Denise Sicard
JOURNEE PATRIMOINE
Eva Matteoda
Created on September 19, 2025
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Chapelle Sainte Rosalie
Aire de Battage Favier
La Bastide Roustan
La Place Hôtel de Ville
Moulin à huile - Coopérative oleicole
Réservoir Ancien Bassin
Moulin Roustan
Église Saint Sauveur
Square des anciens combattants
Pavillon Forbin
Maison SICARD
Monuments aux Morts
La Bibliothèque
Coopérative Viticole
École Paul Doumer
Vous êtes devant la Bastide Roustan, un édifice qui intrigue par son allure et son histoire. Elle fut acquise en 1902 par Gustave Roustan, qui y vécut ses dernières années. Mais cette bâtisse, aux origines difficiles à dater, existait déjà bien avant lui. On la retrouve sur des plans de 1832, avec déjà un corps de bâtiment important. Ce qui frappe ici, c’est son style composite. À première vue, certains détails rappellent les maisons provençales : un cadran solaire, une génoise à quatre rangs de tuiles. Mais d’autres éléments lui donnent des allures de résidence aristocratique. Regardez cette terrasse à l’italienne, probablement ajoutée au XIXe siècle, ou encore ces têtes sculptées en clefs d’arc… L’une d’elles, au centre, représente Bacchus, oreilles dressées et langue tirée, comme un clin d’œil malicieux figé dans la pierre. Même son élévation surprend : jusqu’au deuxième étage, les plafonds sont hauts, presque démesurés pour l’époque. Ce mélange d’inspirations, entre bastide provençale et demeure aristocratique, correspond bien au statut de Gustave Roustan. Il faisait partie de cette élite de notables qui, au tournant du XXe siècle, avait remplacé l’ancienne noblesse locale. L’ensemble comportait un autre témoin du passé : un moulin à huile, édifié dès 1707, rappelant combien l’oléiculture était au cœur de la vie du village.
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Vous êtes sur la place de l’Hôtel de Ville, un lieu qui a beaucoup changé au fil du temps. Autrefois, ici s’étendait une grande esplanade, visible déjà sur un plan de 1804 : c’était l’aire de la dîme, là où s’accumulaient les gerbes de blé que les habitants de La Fare devaient à l’église, jusqu’à la Révolution. Mais après la vente des biens nationaux, le terrain fut morcelé, loti, et en 1835 le quartier prit la forme que nous connaissons aujourd’hui, avec ses rues tracées au cordeau. Quelques années plus tard, la commune voulut se doter d’un bâtiment public. Dans les années 1840, on y construisit l’école des garçons, qui servit aussi de mairie. Puis, en 1895, la fontaine fut édifiée au centre de la place : un point d’eau essentiel pour tous les habitants. Le maire de l’époque, Gustave Roustan, offrit même les marronniers qui ombragent encore l’endroit. Enfin, en 1898, le bureau de poste vint compléter l’ensemble. Il fut bâti sur la partie gauche de l’école, à l’emplacement de l’ancienne cour de récréation. Ainsi, entre la première moitié du XIXe siècle et la fin du même siècle, la place prit le visage que nous lui connaissons encore aujourd’hui : un cœur de vie publique, où se mêlent histoire, services et rencontres.
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Voici la Maison Sicard, reconnaissable à son mur d’enceinte, construit en 1853 par Gustave Sicard, alors juge de paix du canton de Berre. Sa façade élégante et sobre illustre parfaitement le style bourgeois de l’époque. Le quartier a lui aussi beaucoup changé. Autrefois, au croisement de l’actuel cours Charles Galland et de la rue Paul Arène – cette petite rue qui descend vers la mairie – se dressait une fontaine. Elle portait l’inscription « République Française ». Aujourd’hui disparue, elle faisait pourtant partie du décor quotidien des habitants. Juste à côté de la maison, en descendant vers la fontaine du cours, se trouvait aussi une boulangerie. Son four avait été installé par Gustave Sicard lui-même, rappelant combien cette famille marqua la vie du village, aussi bien dans la justice que dans les services du quotidien.
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Vous êtes devant le monument aux morts, érigé en 1920 pour honorer les enfants du village tombés au champ d’honneur. À l’origine, le projet devait être bien différent. Le comité avait confié la maquette à Jean-Louis Dor, un enfant du pays, ancien élève des Beaux-Arts de Paris et lui-même blessé de guerre. Son idée était ambitieuse : un arc de triomphe de plus de huit mètres de haut, entièrement taillé dans la pierre locale. Mais jugé trop imposant, le projet fut finalement abandonné . C’est donc une version plus modeste qui vit le jour, réalisée par le statuaire marseillais Gondard et construite par A. Chaillan. Haut de 3,80 mètres, il présente une silhouette sobre mais symbolique. Du côté qui fait face à l’entrée du cimetière, une femme – la Victoire – brandit un glaive. Les autres faces portent les noms des soldats disparus, ainsi qu’un quatrain en provençal signé Victorin Lavison, poète paysan né à La Bastide en 1856. Ce monument, plus discret que l’arc de triomphe imaginé, n’en demeure pas moins un lieu de mémoire puissant, où chaque nom gravé rappelle le sacrifice d’une vie fauchée par la guerre.
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Au pied de la colline, voici la chapelle Sainte-Rosalie. Paradoxalement, elle ne lui fut pas dédiée au départ. Construite en 1856, grâce aux quêtes et aux dons en nature des habitants, elle était en réalité consacrée à Notre-Dame de La Salette. Peut-être pour marquer le dixième anniversaire de l’apparition de la Vierge, en 1846… ou en remerciement après l’épidémie de choléra de la même année. Mais la ferveur populaire en décida autrement. Tout près se trouvait déjà l’oratoire de Sainte Rosalie, protectrice du village depuis la grande peste de 1720. Chaque année en septembre, un pèlerinage s’y tenait, appelé « lou remouvage ». Peu à peu, les Farencs oublièrent la dédicace initiale, et la chapelle devint, pour tous, Sainte- Rosalie. On ne lutte pas contre la foi d’un village. À l’intérieur, une statue de la sainte orne encore le mur de la nef. Chaque 4 septembre, une messe y est célébrée, rassemblant de nombreux habitants. Certains choisissent même d’y célébrer leur mariage, malgré l’exiguïté des lieux, compensée par une vaste terrasse ouverte sur le paysage. Un peu plus bas, à une centaine de mètres, se dresse l’oratoire de Sainte Rosalie, édifié en 1722. Sur sa façade, une inscription rappelle l’épisode fondateur : « Ici, la peste s’arrêta en 1720. Sancta Rosalia, ora pro nobis. » Aujourd’hui encore, la fête de Sainte Rosalie donne lieu à une semaine entière de festivités à La Fare, entre tradition, ferveur et convivialité. ...Whatever you like!
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Découvrez l’ancien réservoir des eaux de la commune. Depuis toujours, l’eau a été une préoccupation majeure pour les habitants de La Fare. Au début du XVIIᵉ siècle, en 1618, le baron d’Oppède fit construire un canal pour amener l’eau de l’Arc et irriguer les terres. Mais cette eau, souvent trouble et boueuse, ne suffisait pas à l’approvisionnement du village. La véritable révolution arriva en 1894, avec la construction du grand réservoir d’eau. On peut encore lire, gravée sur sa façade : « République Française – Eaux de La Fare – 1894 ». Cet ouvrage, composé de deux compartiments, pouvait contenir près de 400 mètres cubes d’eau. Ce projet ambitieux prévoyait alors un vaste réseau : une fontaine monumentale sur le cours, une autre devant la mairie, une troisième près de l’église, des bornes-abreuvoirs, des lavoirs et de nombreuses fontaines réparties dans les quartiers. Au départ, on en imagina quarante-cinq, puis trente-quatre, et finalement vingt-huit. En 1895, les équipements furent complétés : des grilles au grand lavoir, la remise en état du lavoir de Saint-Éloi, une borne supplémentaire pour les habitants les plus éloignés. On aménagea même une aire de béton au-dessus du réservoir. Plus tard, la modernisation continua. En 1947, la commune emprunta 300 000 francs pour entretenir et nettoyer les canalisations. Puis, en 1958, l’eau courante arriva enfin dans les maisons. Ce progrès marqua aussi la disparition de certaines fontaines publiques, comme la belle fontaine du cours, qui fut démolie. Le réservoir, lui, demeure le témoin de cette grande aventure de l’eau, qui transforma le quotidien des Farencs.
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Nous traversons les bastides et arrivons au square des Anciens Combattants. Sur un monument élevé à la mémoire des Anciens Combattants de la dernière guerre mondiale, une plaque de marbre porte le texte de l'Appel du 18 juin 1940, émis à la BBC de Londres par un général de brigade "à titre provisoire"; qui entreprend seul un combat improbable pour laver l'honneur de la France : le Général de Gaulle est l'homme providentiel qui a ramené la France dans le concert des grandes nations. Le 8 mai 1945 à Berlin, le général J. De Lattre de Tassigny, représente la France à la signature de l'acte de capitulation allemande par le maréchal Keitel. Le 2 septembre 1945 en rade de Tokyo, c'est le général Leclerc qui signe, au nom de la France, l'acte de capitulation du Japon à bord du cuirassé USS Missouri.
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Vous êtes devant le nouveau groupe scolaire Paul Doumer. À la fin de l’année 1929, pour remplacer les écoles du quartier neuf de la rue Claverie, la commune avait décidé la construction d’un nouveau groupe scolaire sur un terrain de 2 000 m² appartenant à la famille Sicard, situé vers l’avenue Clémenceau (ancien chemin des Bastides). Cependant, c’est finalement Amédé Guien qui céda à la commune un terrain de 5 555 m² au quartier des Crouas, peu habité à l’époque. En 1931, la décision officielle de construction du groupe scolaire fut prise, et les travaux se terminèrent en 1934. L’architecte en charge du projet était Gaston Castel. Le nom de Paul Doumer fut donné à l’établissement après l’assassinat de ce président de la République, survenu le 5 mai 1932.
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Vous êtes sur la place de la Fontaine aux lions, carrefour au centre du village. Mais autrefois, ce lieu était bien différent…. Il existait bien une fontaine monumentale, située un peu plus haut que le carrefour actuellement dessiné : elle était positionnée entre l’actuelle fleuriste et le magasin Vival. Cette fontaine a été démolie et seul le pilier a été miraculeusement conservé, comme vous l’avez vu sur la place de la Mairie.
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Vous voici devant le Moulin Roustan, un site qui témoigne de plusieurs siècles d’histoire locale. À partir de la seconde moitié du XVIIᵉ siècle, le « vieux moulin » devient insuffisant pour la production du village. Les habitants demandent alors au seigneur de construire un nouveau moulin, cette fois hydraulique. En 1706, le seigneur édifie un moulin à huile, mû par les eaux du canal de La Fare, et sur lequel s’exerçait un droit de banalité. Il était situé sur l’emplacement actuel de la coopérative oléicole. À partir de 1752, avec la construction du pont de l’Arc, La Fare s’ouvre sur le monde. La banalité est supprimée en 1766, et les Farens peuvent construire leurs propres moulins. Le premier, construit en 1760 par Estienne Ricard, se situait près de son auberge : c’est le moulin Ricard- Roustan, un moulin à sang, c’est-à-dire actionné par la force animale. En 1858, le bâtiment passe aux mains du négociant marseillais Alexandre Victorin Dor, puis, à sa mort en 1866, il est vendu à Victor Marius Roustan. À son tour, Gustave Roustan hérite du moulin et le modernise : d’abord avec une machine à vapeur, puis plus tard avec l’électricité. En 1956, suite au grand gel des oliviers, l’activité du moulin cesse. L’année suivante, Odette Roustan, qui dirige l’école libre jouxtant le bâtiment, en devient propriétaire. Elle aménage une classe dans les greniers et une chapelle dans la salle voûtée. L’école ferme en 1966. En 1984, le moulin devient propriété de l’association diocésaine de l’archidiocèse d’Aix-en-Provence, avant d’être racheté par la municipalité en 1994. Restauré en 2008, le bâtiment accueille désormais les locaux de l’OMC, qui prend en charge sa restauration grâce aux dons. Aujourd’hui, le site conserve les vestiges du Castellas ainsi que d’autres trésors du patrimoine de La Fare-les-Oliviers, et il accueille également des expositions temporaires, permettant de découvrir l’histoire et la culture locale.
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Bienvenue devant l’église Saint-Sauveur. Saviez-vous que La Fare possédait déjà une chapelle dès le Xe ou XIᵉ siècle ? Elle se trouvait sous l’actuel Castellas, à l’intérieur de l’enceinte du château. Le plus ancien document la mentionnant date de 1371. À l’époque, c’était une église paroissiale, ouverte aux habitants, placée sous le vocable de Saint Sauveur, ou plus exactement de la Transfiguration du Sauveur. Au début du XVIIᵉ siècle, l’église était en très mauvais état. Elle était devenue trop petite et difficile d’accès pour les habitants des sept ou huit bastides de La Fare. L’archevêque ordonne alors son agrandissement. En 1625, le consul Jauffret affirme que l’agrandissement est nécessaire, faute de quoi la communauté pourrait subir de gros dommages. Le seigneur de La Fare à l’époque, Jean de Forbin, cède alors une parcelle de terre pour construire une nouvelle église, un cimetière et une maison pour le curé. La première pierre est posée en 1628. Cette « chapelle basse » est dédiée à Saint Vincent, patron des vignerons. Les fonts baptismaux y sont transférés en 1653, et la chapelle devient officiellement église paroissiale. Mais le bâtiment tombe rapidement en ruines, et en 1734, on décide de construire l’église actuelle, celle que vous voyez aujourd’hui. Sa construction s’étendra sur plus d’un siècle : En 1834, la nef de droite est ajoutée, sur l’ancien cimetière. En 1865, la nef de gauche est construite sur une partie de la maison curiale. Le clocher date de 1741-1743, son campanile en fer forgé a été ajouté en 1810, et l’horloge en 1886. Il abrite quatre cloches, fondues à Marseille en 1860 et bénites par l’archevêque d’Aix : Saint Sauveur, Vierge Marie, Sainte Rosalie et Saint Louis de Gonzague. La façade, de style classique provençal, est sobre, typique du XVIIIᵉ siècle. Au-dessus du portail, une niche abrite la statue de Saint Sauveur, qui remplace celle de Saint Vincent de l’ancienne église. En 1883, la chapelle du Baptistère est ajoutée à l’est contre la nef de droite.
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Vous êtes devant la cave coopérative viticole de La Fare, un lieu emblématique de la production locale de vin. La cave a été construite en 1929 et a connu plusieurs agrandissements : dans les années 1950-1960, 1960-1969, et enfin en 1977, avec l’extension de la cuverie. La partie centrale de la coopérative se compose de deux niveaux : Au rez-de-chaussée, deux portes en cintre s’ouvrent sur un quai de déchargement. À l’étage se trouve le logement, avec balcon. La façade centrale est couronnée d’un fronton chantourné portant le nom de la coopérative. Les bâtiments sont couverts de tuiles plates, à l’exception des celliers et des extensions récentes des cuvages, qui sont couverts de plaques de fibro- ciment. Le pont-bascule se trouve au sud de l’ensemble. L’histoire de la coopérative commence par le désir commun des vignerons de rassembler leurs vignobles et de mettre en place un outil de vinification performant. Aujourd’hui, la coopérative compte une centaine d’adhérents, répartis sur les communes de La Fare, Lançon, Coudoux, Berre et Rognac. Ensemble, ils exploitent environ 300 hectares de vignes. La production comprend 40 % de vins en AOC Coteaux d’Aix, et une partie est commercialisée directement au caveau, offrant aux visiteurs une expérience authentique du terroir.
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Bienvenue à l’aire de battage. Les aires de battage en provence étaient souvent exposées au mistral et façonnée de galets. Avant le XVIIIᵉ siècle, en Provence, le bétail piétinait les céréales pour les séparer de leurs épis, c’était ce qu’on appelait le foulage. Contrairement au nord de la France, où l’usage du fléau était plus courant. Au XIXᵉ siècle, deux instruments améliorent considérablement le travail : le rouleau et le tourniquet. Le rouleau, en pierre et strié, est attelé à un animal. Relié par une corde à un poteau, support du tourniquet, il permet de passer du foulage au dépiquage. Le cheval marche en cercle, de la périphérie vers le centre et inversement, en suivant le mouvement du tourniquet. Vers la fin de l’opération, la paille est repoussée sur le bord de l’aire à l’aide d’une fourche en bois, tandis que le grain et la balle sont ramenés au centre avec un balai en bois. Une fois séparé de son épi, le grain est encore trié pour enlever le poutras, c’est ce qu’on appelle le vannage. L’aire de battage n’était pas seulement un lieu de travail : c’était un véritable lieu de convivialité. Souvent, elle appartenait à plusieurs propriétaires, ce qui favorisait la coopération : partage des animaux, du matériel et des tâches. Un espace d’échange, de solidarité et de vie communautaire. Au mois de mars, après la taille des oliviers, l’aire servait aussi à faire sécher les branches, qui alimentaient le bétail en transit vers le port de Marseille. Juste à côté, on pouvait aussi trouver le moulin à blé, qui complétait cette activité agricole essentielle pour le village.
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Vous êtes devant le Grand Moulin de La Fare, un témoignage exceptionnel de l’utilisation de la force hydraulique dans le village. L’histoire commence en 1706, année où le seigneur du lieu construit le Grand Moulin à huile, alimenté par le canal de La Fare. Sa position unique en fera le noyau d’un véritable complexe industriel dont l’évolution mérite d’être évoquée. La première étape importante a lieu sous la Restauration, entre 1816 et 1829, lorsque Vincent-Marcel Dor crée le premier moulin à blé. Vers 1850, Albert Guien remodèle le moulin à recense, et en 1878, son fils Frédéric apporte de grandes modifications à l’ensemble. Le Grand Moulin de La Fare se composait de plusieurs installations : 1. Un moulin à recense, ne fonctionnant qu’en hiver, actionné par une roue à augets de 3,50 mètres de diamètre sur 1 mètre de large, qui utilise environ 100 litres d’eau par seconde. 2. Un moulin à huile d’olives, qui fonctionne en même temps que la recense grâce à l’eau qui lui est transmise. Sa roue à augets mesure 3 mètres de diamètre sur 1,2 mètre de largeur. L’eau est ensuite rendue au canal 33 mètres en aval. 3. Un moulin à blé actionné par un rouet volant horizontal d’environ 2 mètres de diamètre, consommant environ 200 litres d’eau lorsque les moulins à huile fonctionnent, et 300 litres pendant la saison des arrosages. Tous les moteurs et mécanismes sont abrités sous le Grand Moulin, ce qui en fait un bâtiment impressionnant et unique. Les meules du Grand Moulin à blés s’arrêtent en 1914. Jusqu’en 1924, la force hydraulique continue de faire fonctionner le moulin à huile. Ensuite, l’électricité prend le relais, d’abord avec une turbine génératrice de courant, puis avec le réseau EDF. En 1925, le moulin farenc est racheté sous forme de coopérative oléicole.
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Voici le Pavillon de Forbin, situé sur l’Avenue du Pavillon à La Fare-les-Oliviers. À l’origine, la seigneurie de La Fare dépendait de la famille des Forbins, qui possédait un château dans le village. Ce château, trop inconfortable et difficile d’accès, poussa le seigneur à faire construire, vers 1670, un pavillon dans la plaine. Il comptait alors deux niveaux, avec trois pièces à l’étage, et au rez-de-chaussée les écuries et les communs. L’accès direct depuis la route Saint-Chamas–Aix facilitait le ravitaillement, et la proximité de la Grande Bastide rendait le lieu idéal pour une habitation plus confortable. Le pavillon était implanté au centre d’une vaste parcelle aménagée en parc. Sur le plan de 1804, il apparaît toujours dans cet état. Plus tard, deux ailes furent ajoutées, dont celle du Levant, où un salon de style « art-déco » fut aménagé par Charles Deydier, entre 1925 et 1930. En 1832, Pierre-Marie Laugier, originaire de Marseille, ajoute une terrasse à l’italienne. Avec son décor « colonial », elle reflète l’art de vivre raffiné de la bourgeoisie marseillaise. Quelques années plus tôt, en 1829, il avait racheté au dernier descendant des seigneurs de La Fare tout ce qui restait de l’ancien domaine seigneurial. À cette époque, le Pavillon comptait 12 hectares de terres. La propriété reste dans la famille Laugier jusqu’en 1905, avant de passer aux mains du notaire marseillais Joseph Bard, qui le vend en 1913 à son clerc Charles Deydier, futur maire de La Fare. Le Pavillon restera dans la famille Deydier jusqu’à une date récente. Ne manquez pas le jardin de buis au nord, ainsi que le parc au sud et à l’ouest, qui ajoutent un charme supplémentaire à la propriété.
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Vous êtes devant la bibliothèque municipale de La Fare, un lieu riche en histoire et en transformations. Le bâtiment a été construit en 1826 et servait à l’origine de maison d’Aïn Abram, maire d’Aix-en-Provence. Plus tard, en 1882, il accueille la gendarmerie, qui y restera jusqu’en 1941. Le 28 septembre 1929, le conseil municipal décide de transformer le bâtiment en bibliothèque populaire communale. À l’intérieur, il restait alors une grande prison vide, quelques inscriptions sur les murs, ainsi qu’une grande salle voûtée inutilisée. En 1982, la mairie prend la décision de transformer ces locaux inoccupés en une grande bibliothèque au caractère remarquable, avec une ouverture sur un jardin fleuri. Le projet est initié sous l’égide de Gilbert Thomas, et la restauration est confiée à Dominique Le Bourgeois, architecte décorateur. La nouvelle bibliothèque est inaugurée le 8 janvier 1983. En 1984-1985, la police municipale s’installe sur le côté du bâtiment, avec un accès par l’avenue Pasteur. En 1986, la bibliothèque commence à collaborer avec les enseignantes de l’école maternelle Paul Doumer pour créer une bibliothèque enfantine au sein de l’école. La même année, un projet d’agrandissement est lancé. Cet agrandissement sera réalisé en 1989, sur la terrasse à l’arrière du bâtiment. Les poteaux de la terrasse seront intégrés à la salle de lecture des plus jeunes. Les autres salles ont également été réorganisées et réaménagées, offrant aujourd’hui un espace fonctionnel et agréable pour tous les publics.
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Le saviez-vous ?
Gustave Roustan est à l’origine de ce projet ambitieux : il sut convaincre en 1893 le Conseil national d’hygiène de l’urgence de réaliser un canal depuis le vallon de Vautubière (commune de Lançon), de 80 mètres de dénivellation avec l’installation du réservoir à flanc de colline.
Le saviez-vous ?
Non loin, face au cimetière, se trouve la PLACE DES DROITS DE L'HOMME. Sur une stèle de pierre brute, on peut lire: "1948-1998 _ Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits_ La Fare-les-Oliviers _ 10 IX 1998"
Le saviez-vous ?
Une bascule publique avec sa guérite du peseur fut installée en 1923 pour répondre au développement croissant de la culture fourragère et maraîchère de la commune. Cette œuvre fut réalisée par Monsieur Fabre, balancier à Aix. Initialement, il était prévu de l’installer sur le cours, mais pour éviter l’abattage de deux gros platanes, ce projet fut abandonné. L’appareil, capable de peser jusqu’à 6000 kg, fut donc installé à son emplacement actuel.
Le saviez-vous ?
Vous trouverez sur la place une partie du pilier de l’ancienne fontaine du cours abattue en 1958 : on peut y lire : « L’inauguration des fontaines publiques a eu lieu le 6 janvier 1895. » et sur la face sud : « A Marseille, La Fare reconnaissante. »
Le saviez-vous ?
L’école des sœurs du saint sacrement en 1876 jouxtait le moulin (école libre). Elle devint école primaire privée de filles « Immaculée conception » le 17 octobre 1927 dont la Direction et l’enseignement est assurée par Odette Roustan. Elle rachète l'ancien moulin à huile des Roustan qui jouxte l'école, où elle ouvre une seconde classe et créé une chapelle dans la vieille salle voûtée : l'autel reposait sur une meule en pierre du moulin. Le 22 novembre 1958, la chapelle est bénite par Mgr de Provenchères et Mgr Bonnet. Mlle Roustan a eu jusqu'à 158 élèves, des petites classes au brevet d'études primaires et son dévouement aura laissé d'excellents souvenirs. L’école ferme en 1966.
Le saviez-vous ?
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Déjà à l’époque, le plan Napoléonien de 1832/1933 indiquait la présence d’un carrefour : pour rappeler la présence de ce croisement, un Saint fût placé dans une niche (à l’angle du Vival).
Le saviez-vous ?
La Bastide Roustan était nommée « le Bâtiment » : avec ses dépendances, elle formait un bloc compact et imposant au centre du village, en face de l’église. Une fontaine était installée devant le muret de clôture de l’ensemble.
Le saviez-vous ?
Le nom de Sainte Rosalie signifie l’union de la rose et du lys, symbole de pureté et de beauté. Rosalie naquit en Sicile, au sein d’une famille noble, et vécut au XIIᵉ siècle. Très jeune, à seize ans, elle décida de fuir le monde pour mener une vie d’ermite, retirée dans une grotte, où elle mourut seule. Sa renommée comme protectrice de la peste date de 1624, quand l’épidémie frappa Palerme. D’après la légende, dans une grotte du mont Pellegrino, on découvrit une pierre d’albâtre. En la soulevant, apparut un squelette qui dégageait un parfum mystérieux et agréable. Le peuple y reconnut Rosalie. Le 4 septembre 1624, jour de sa fête, l’archevêque et le Sénat de Palerme placèrent la ville sous sa protection. Aussitôt, le nombre de morts commença à baisser. Ce fut considéré comme un miracle, et un culte immense se développa autour de ses reliques. Rapidement, la renommée de Sainte Rosalie dépassa les frontières de la Sicile et se diffusa dans toute l’Europe.
Le saviez-vous ?
L’actuel bâtiment de la police municipale abritait dans l’ancien temps un grand lavoir, indispensable aux habitants des Bastides et du centre car ils étaient trop éloignés de celui situé à Saint Éloi. Plus récemment, une crèche occupait ces locaux.
Le saviez-vous ?
En 1785, un cadran solaire est installé sur le corps central, une petite croix de fer est fixée sur le fronton en 1886. Le Christ en bois du cœur de la nef proviendrait de l’ancienne croix de mission du quartier des Cabaretiers. Les trois vitraux de la nef centrale datent de 1932. À gauche, Notre-Dame du Rosaire avec l’enfant Jésus tenant un chapelet ; au centre, Sainte Thérèse de Lisieux ; et à droite, Sainte Rosalie, patronne de La Fare, avec un bouquet de roses. Autrefois, il y avait même une belle fontaine juste en face de l’église, qui ajoutait encore au charme de la place.
Le saviez-vous ?
Vous trouverez sur le parvis de la coopérative une croix : il s’agit de la Croix de mission, initialement installée à la Grande Bastide. Une lettre du maire rend compte au sous Préfet du département du déplacement de la Croix de la Grande Bastide à la seconde gare de la RD7, près du village. Il s'agit sans doute de la croix existant à l'est de la place de la Coopérative vinicole, croix déplacée légèrement en 1930, lors de la construction de la Coopérative en question.
Le saviez-vous ?
La Fare comptait plus d’une dizaine d’aires de battage, mais celle-ci a été réhabilitée par la municipalité et fait aujourd’hui partie du patrimoine farenc.
Le saviez-vous ?
Dès le 18 ème siècle, l’huile d’olive du moulin est exportée dans tout le royaume de la France. Mais des mésaventures vont se cumuler et perturber son fonctionnement. Aujourd’hui il est devenu coopérative et compte plus de 850 adhérents. Le moulin de la Fare est un des plus vastes du Pays d’Aix en Provence, le deuxième du département et 5ème place des moulins de France. A quelques pas du moulin se trouve la maison Saint Jean (aujourd’hui devenue maison de retraite), construite en 1887 par Monsieur Guien déjà propriétaire du grand moulin. Cette bâtisse semble être une réplique du Pavillon (situé plus loin et que vous verrez juste après, et appartenant à la famille Laugier) : certains y voient une sorte de concurrence car des querelles de centres d’intérêts opposaient les deux familles ….
Le saviez-vous ?
Ce bâtiment est classé monument historique et constitue un témoignage précieux de l’architecture et de l’histoire locale et il est possible de visiter le Pavillon et d’en apprendre davantage sur son histoire et son architecture.
Le saviez-vous ?
La bibliothèque se nomme aujourd’hui Bibliothèque Denise Sicard