EVOLUTIONS DE L'HISTOIRE DE LA ROBOTIQUE

EVOLUTIONS DE L'HISTOIRE DE LA ROBOTIQUE

2000

1738

2600 av.J-C

1955

Les robots chirurgiens

. L’intelligence artificielle

Roue Sumérienne

Canard digérateur de Vaucanson

1354

1915

2010-2000

1970

Les animats et les humanoïdes

Les rovers

Coq automate des trois rois

Le chien électrique

Canard digérateur de Vaucanson

C’est en 1734, dans un contexte de fort intérêt pour les découvertes techniques et scientifiques, que le Grenoblois Jacques de Vaucanson (1709-1782), mécanicien de son état, invente son célèbre canard. La carcasse de l’animal est faite en cuivre doré et est ajourée de façon à laisser voir les mécanismes internes. On actionne son mécanisme en tournant une simple clé.

Les rovers

Les rovers spatiaux, ou astromobiles, sont des engins d’exploration capables de se déplacer, dans des zones inaccessibles aux humains, pour analyser la composition d’une roche, mesurer des gaz ou même faire un selfie ! Les rovers spatiaux (ou astromobiles) sont des engins d’exploration mobiles que l’on envoie sur d’autres astres, la Lune, Mars ou d’autres petits corps. Leurs missions : réaliser des expériences et explorer des territoires inconnus. Contrairement aux atterrisseurs, ils peuvent se déplacer vers des lieux scientifiquement intéressants et où il aurait été difficile de se poser.

Roue Sumérienne

La roue sumérienne, inventée vers 3500 av. J.-C. en Mésopotamie, a révolutionné le transport et l'industrie, posant les bases de nombreuses avancées techniques de la civilisation.

Coq automate des trois rois

Une première horloge, dite des Trois Rois (car elle faisait défiler à chaque heure les trois rois mages devant la Sainte Famille), avait été construite entre 1352 et 1354 par un maître inconnu, mais elle a dû cesser de fonctionner au début du XVIe siècle en raison de son usure et de la rouille

Les animats et les humanoïdes

Les animats

Les robots animats, ou animats, sont des robots qui imitent dans une certaine mesure le comportement d'un animal. Ils sont autonome et réagissent à leur environnement. Ces robots sont utilisés dans diverses applications pratiques, notamment dans l'assistance à la personne, l'éducation, et même dans des domaines éthiques complexes. Les avancées dans le domaine des robots animats sont dues à des progrès en intelligence artificielle et en mécatronique, qui permettent aux robots de mieux comprendre et réagir à leur environnement.

Les humanoïdes

Les humanoides, ou robots humanoïdes, continuent d'évoluer avec des avancées significatives en matière d'intelligence artificielle et de robotique avancée. En 2025, ces machines prennent forme humaine et occupent des fonctions de plus en plus variées, tant dans l'industrie que dans la santé et les services. Par exemple, Figure AI a levé 1 milliard de dollars pour développer un humanoïde capable de réaliser des tâches domestiques et industrielles, tandis que Tesla prévoit que ses robots Optimus réalisent plus de 80 % des tâches manuelles d'ici 2027. Les humanoides sont également utilisés pour automatiser des tâches répétitives ou dangereuses dans l'industrie et pour accompagner des patients dans les hôpitaux.

Le chien électrique

Le chien électrique, inventé par John Hays Hammond Jr. et Benjamin Franklin Miessner en 1912, est considéré comme l'ancêtre des robots autonomes. Ce robot, qui se déplaçait sur roues, était capable de suivre des sources lumineuses grâce à un mécanisme complexe, ce qui lui conférait une apparence d'intelligence. Hammond et Miessner envisageaient d'utiliser cette technologie à des fins militaires, notamment pour équiper des torpilles et des missiles afin de cibler automatiquement les batteries anti-aériennes ennemies.

l'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle désigne l'ensemble des programmes et algorithmes permettant aux machines d'effectuer des tâches typiquement associées à l'intelligence humaine. Ce concept a été introduit en 1956 par John McCarthy, qui l'a défini comme « la science et l'ingénierie de la fabrication de machines intelligentes ». L'IA englobe des disciplines variées, telles que la neurobiologie computationnelle, les statistiques et l'algèbre linéaire, et vise à résoudre des problèmes complexes.

Les robots chirurgiens

L’avènement de la robotique chirurgicale marque une étape révolutionnaire dans le domaine de la médecine moderne. En combinant expertise médicale et technologies de pointe, ces innovations ouvrent la voie à des procédures plus précises, moins invasives et offrant des temps de récupération réduits pour les patients. Au cœur des défis technologiques actuels, la France s’engage à se repositionner comme un acteur de premier plan grâce au Grand Défi « Robotique en chirurgie / Bloc augmenté ». Ce projet ambitieux aspire à développer des robots chirurgicaux capables d’effectuer des opérations complexes dans des environnements variés. Cette évolution repose sur une synergie entre des besoins cliniques précis et une recherche avant-gardiste. Les avantages de la robotique en chirurgie sont indéniables, mais ils s’accompagnent de défis significatifs, tels que l’adaptation des structures hospitalières et la formation continue des équipes médicales. En explorant les perspectives d’avenir et les contraintes inhérentes à cette technologie, il devient essentiel de comprendre comment la robotique peut transformer les pratiques chirurgicales tout en répondant aux enjeux de santé publique.

Albert Ducrocq

Albert Ducrocq, né le 9 juillet 1921 à Versailles, est un scientifique, écrivain et journaliste français, reconnu comme l'un des pionniers de la cybernétique et l'inventeur du renard électronique. Ce robot, qui se dirigeait spontanément vers toute source de lumière, est considéré comme un ancêtre des robots modernes. Ducrocq a également été directeur de la Société française d'électronique et de cybernétique et président de la Fédération nationale de l'automation. Il a écrit plusieurs ouvrages, dont "L'Ère des robots" et "Découverte de la cybernétique", et a été un fervent soutien de l'astronautique. Ducrocq a été nommé Chevalier de la Légion d'honneur et des Palmes académiques pour ses contributions à la science et à la technologie.

Jacques Vaucanson

Jacques Vaucanson est le dixième enfant d’une famille de gantiers de Grenoble. Ses dispositions pour la mécanique se révèlent de très bonne heure. Sa mère le conduit tous les dimanches chez certaines vieilles dames, qui ont l’habitude de se débarrasser de lui en le reléguant dans une chambre non habitée, dont le principal meuble est une grande et antique horloge. Frappé du mouvement égal et constant du pendule, l’enfant veut en pénétrer la cause et y parvient, au point d’exécuter, à l’aide de son couteau et de quelques morceaux de bois, une horloge qui fonctionne avec assez de régularité.

À partir de 1733 ou 1735 et jusqu’en 1737 ou 1738, il construit son premier automate, le flûteur automate, qui joue de la flûte traversière. Il semblait être grandeur nature, habillé en sauvage et jouant assis sur un rocher. Il fait forte impression au public, qui peut le voir à la foire de Saint-Germain, puis à l’hôtel de Longueville[6]. Une grande partie du mécanisme de l’automate était placée dans un piédestal ; celui-ci, entraîné par un poids, consistait en un cylindre de bois couvert de picots, qui, par l’intermédiaire de quinze leviers et de chaînes et de câbles, pouvait modifier le débit d’air, la forme des lèvres, et les mouvements des doigts. Le flux était produit par neuf soufflets de puissances différentes, une sorte de langue artificielle ouvrait ou fermait le passage[7]. La flûte n’est pour l’automate qu’un instrument remplaçable par un autre, et ce sont les mouvements des lèvres, doigts, et le contrôle du souffle qui lui permettent de jouer de la musique, comme un humain.