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Aide aux repas (M13.3) Les préoccupations alimentaires

c.edonlamballe

Created on September 16, 2025

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Aide aux repas

Les préoccupations alimentaires

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Les préoccupations alimentaires

L’observation

pendant la diversification alimentaire

La plupart des troubles alimentaires chez les jeunes enfants sont d’ordre comportemental et ne durent pas assez longtemps pour entraver la croissance et le développement de l’enfant. Il est pourtant nécessaire d’adopter une attitude adéquate face aux différentes situations que l’on peut rencontrer.

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Les allergies alimentaires :

De plus en plus d'enfants sont sujets aux allergies alimentaires pour plusieurs raisons : un accès plus facile à des aliments variés comme les fruits exotiques, des manipulations technologiques croissantes dans l'industrie agro-alimentaire, une diminution de l'immunité due à une hygiène excessive, et une fragilisation du système immunitaire causée par la pollution environnementale.

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Recommandations
Les allergènes les plus souvent impliqués chez les bébés et jeunes enfants
La progression des allergies varie en fonction des aliments impliqués
Les intolérances alimentaires

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Les principaux troubles digestifs :

La diarrhée est courante chez les enfants, elle se définit comme l’émission de selles liquides ou très molles, plus fréquentes que d’habitude. Le risque principal de la diarrhée est la déshydratation. Les causes de la diarrhée sont multiples chez l’enfant, une infection par un virus, une intolérance alimentaire, l’introduction d’un nouvel aliment…

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L’intolérance au gluten :

L’intolérance au gluten, ou maladie cœliaque, est une réaction immunitaire au gluten, une protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle. La maladie cœliaque correspond, en effet, à une incapacité à absorber les protéines contenues dans le gluten. Cette intolérance peut avoir des conséquences graves.

Symptômes

chez le bébé entre 6 et 8 mois

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L’allergie au de lait de vache :

L’allergie aux protéines de lait de vache se manifeste par des rougeurs, des démangeaisons et des symptômes digestifs. Cette allergie touche principalement les nourrissons et les enfants de moins de 3 ans. Elle disparaît spontanément chez 80 % des nourrissons affectés entre l’âge de 1 et 2 ans. C’est une réaction allergique de l’organisme lorsqu’il est exposé aux protéines présentes dans le lait de vache, mais aussi fréquemment à celles contenues dans le lait de chèvre, de brebis ou de jument.

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TROUBLES DIGESTIFS

Constipation

lait de vache

Intolérance au gluten

Diarrhées

Allergie aux protéines

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Recommandations

Les refus alimentaires :

Il est fréquent que les jeunes enfants refusent de manger certains aliments ou mangent de petites quantités ou encore souhaitent souvent manger la même chose. Il est normal pour un tout-petit de ne pas aimer tous les aliments et encore moins du premier coup. Il faut lui offrir plusieurs occasions d’apprendre à les connaître.

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Il est possible aussi pour l’ADVF de faire appel à son imagination pour favoriser l’appétit chez l’enfant (en informer au préalable les parents)

Innover, pour que les enfants mangent de la soupe, on peut-la servir dans un verre et ajoutez une paille ! Pour augmenter leur consommation de fruits, mixer un assortiment de fruits de saison et demander à l’enfant de deviner la composition de ce « cocktail magique ».

Faire des formes amusantes dans l’assiette de l’enfant avec des emportes pièces : étoile, cœur, animaux… Cette technique fonctionne avec les fruits, les légumes, les croque-monsieur…

Oublier de temps en temps la table de la cuisine et partir en pique-nique au square le plus proche.

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Il est possible aussi pour l’ADVF de faire appel à son imagination pour favoriser l’appétit chez l’enfant (en informer au préalable les parents)

Proposer la totalité du repas sur un plateau est une expérience intéressante, on découvre souvent que les enfants qui mangent peu, mangent avec plaisir les aliments dans l’ordre qui leur plait.

Commencer par le fromage peut ouvrir l’appétit et débloquer des situations de stress pour certains enfants.

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La néophobie alimentaire :

La plupart des enfants, 70% d’entre eux traversent une période de néophobie alimentaire entre 2 et 10 ans, mais cette période peut commencer pour certains enfants dès 18 mois à l’âge où il y a recherche d’autonomie et affirmation de soi.

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Quelques conseils pour favoriser l’acceptation d’un aliment

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Bravo !

Diarrhées

Beaucoup d’eau pour hydrater l’enfant. Ration de riz, de carottes cuites, Produits laitiers interdits.

Recommandations pour faire face aux refus de l’enfant :

Collaborer avec les parents pour l’équilibre alimentaire et le rythme des repas

Eviter les rapports de force, ne jamais obliger un enfant à finir son assiette car si on pousse un enfant à manger sans faim, donc sans plaisir, on diminue sa capacité à réguler son appétit

Créer un rite du repas, en faire un moment d’échange et de plaisir

Laisser les plus petits manger avec leurs doigts et découvrir ainsi la nourriture

Accompagner l’enfant par le regard et la parole

Ne pas forcer un enfant à manger un aliment, mais informer les parents lors des transmissions de l’aliment refusé par l’enfant

Respecter les horaires des repas

Supprimer les écrans pendant les repas

Faire participer l’enfant dès que possible à la préparation des repas (mettre le couvert, faire un gâteau…)

Eviter les coupes faim (bonbons, gâteaux…)

Constipation

Augmenter l’apport en fibres (fruits et légumes) et l’apport en eau pour faciliter le transit, Eviter les féculents et les céréales.

Allergie aux protéines de lait de vache

Utiliser un hydrolysat de protéines ou une formule d’acides aminés prescrits par le pédiatre, Supprimer le lait de vache et les produits laitiers, Ne pas utiliser pour remplacer le lait de vache, les laits de chèvre, de brebis et de jument.

Quelques conseils pour favoriser l’acceptation d’un aliment :

L’emmener au marché pour qu’il découvre d’autres variété de fruits et de légumes par exemple.

Collaborer avec les parents en leur expliquant que c’est un passage très fréquent et normal dans le développement du goût chez les enfants car la néophobie alimentaire n’est pas souvent connue du grand public. Cette explication permettra de diminuer l’inquiétude fréquente des parents face à cette période.

Permettre aux jeunes enfants de toucher, de sentir un nouvel aliment même s’il ne le mange pas finalement. Cela peut faciliter l’ouverture à la nouveauté.

Montrer l’exemple en consommant si possible le nouvel aliment avec enthousiasme. Les enfants apprennent en observant et en imitant leur entourage.

Faire du repas un moment calme et convivial.

Eviter d’exercer toute pression sur l’enfant pour qu’il mange car cela risque de renforcer son aversion pour l’aliment en question.

Présenter une fois de temps en temps un aliment pour que l’enfant y goûte et toujours sous la même forme (pour qu’il ne soit pas associé à chaque fois à une nouveauté).

Faire participer l’enfant à la cuisine(et pas seulement pour les gâteaux !).

La progression des allergies varie en fonction des aliments impliqués :

Par exemple, l'allergie au lait de vache disparaît dans 80 % des cas entre l'âge d'un et 2 ans.

Pour environ 60 % des enfants souffrant d'allergie à l'œuf, celle-ci se résorbe autour de l'âge de 3 ans.

En revanche, les allergies provoquées par l'arachide, les oléagineux, les poissons et les crustacés persistent beaucoup plus fréquemment.

À noter : bien que les allergies alimentaires disparaissent parfois, ces enfants peuvent développer de l'asthme en grandissant, car leur système immunitaire reste fragilisé.

Utiliser des farines sans gluten (maïzena)

Aliments contenant du gluten interdits.

L’observation pendant la diversification alimentaire :

De nos jours, la diversification alimentaire est progressive et elle permet de déceler rapidement les possibles allergies alimentaires puisqu’on présente un par un chaque aliment. Pour rappel, la diversification alimentaire doit être réalisée entre les 4 mois révolus et les 6 mois révolus de l’enfant. Si elle est réalisée avant l’âge de 4 mois elle peut entraîner un risque d’allergies alimentaires mais aussi d’eczéma. Si un aliment semble poser un problème, l’ADVF doit l’isoler et en parler aux parents qui pourront demander un avis médical.

La néophobie alimentaire, c’est la réticence, la peur et/ou le rejet à manger des aliments nouveaux. L’enfant peut même rejeter des aliments qu’il mangeait habituellement. Tous les enfants ne sont pas égaux face à la néophobie, qui dépend de facteurs génétiques, culturels et de l’éducation.

Les allergènes les plus souvent impliqués chez les bébés et jeunes enfants sont : le lait, l’œuf, l’arachide, les fruits à coque (amandes, noisettes, noix, noix de cajou, noix de Pécan, noix du Brésil, noix de Macadamia, pistaches) et le gluten.

Au début, il est recommandé de proposer des légumes natures, de préférence bio, soit préparés à la maison soit sous forme de petits pots, car ces derniers respectent des normes strictes en matière de polluants chimiques. Des compotes de fruits uniques peuvent aussi être données. Ensuite, il faut introduire les protéines (viandes, œufs, poisson), sources de fer et d'acides gras insaturés. Il existe une période de tolérance entre 4 mois révolus et 6 mois révolus durant laquelle tous les aliments recommandés doivent être introduits.

Chez le bébé entre 6 et 8 mois, on peut observer des symptômes dès que les céréales sont introduites par exemple sous formes de farine dans les biberons :

Fatigue, perte de tonicité

Perte d’appétit, refus de s’alimenter

Absence de prise de poids

Troubles digestifs : diarrhées, ou au contraire constipation, ballonnements…

Si ces symptômes sont observés, une consultation chez un pédiatre s’impose.

L’ADVF doit prévenir les parents dans la journée en cas de diarrhée. L’ADVF doit également hydrater l’enfant en donnant de l’eau régulièrement au cours de la journée et pour les plus petits donner une solution de réhydratation en sachet, disponible, sans ordonnance, en pharmacie. Cette solution se présente sous forme de poudre à mélanger avec de l’eau. Il peut être judicieux de conseiller aux parents d’en avoir dans la pharmacie familiale, surtout si l’ADVF garde un nourrisson. Pour prévenir les diarrhées, l’ADVF doit se laver les mains avant de préparer le repas et inciter l’enfant à faire de même avant de manger et au retour du square, de la crèche ou de l’école. La constipation est présente quand l’évacuation des selles est moins fréquente ou difficile, les selles sont petites et dures. Souvent, les enfants sont constipés parce qu’ils ne mangent pas assez de fibres et qu’ils ne boivent pas suffisamment d’eau.

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Les allergies alimentaires ne doivent pas être confondues avec les intolérances alimentaires, plus répandues, mais moins spectaculaire. Les allergies alimentaires entraînent généralement une réaction immédiate (rougeurs, démangeaisons, gonflement des lèvres, troubles digestifs, difficultés respiratoires…). Le seul traitement à une allergie déclarée est le retrait de l’aliment en cause en attendant que le système immunitaire évolue.

D’autre part, à l’instar du sommeil, où il existe des petits et des gros dormeurs, il existe des petits et des gros mangeurs. Les médecins disent à juste titre qu’un enfant ne se laissent pas mourir de faim. Si un enfant est en forme, mais mange peu ou moins que d’habitude, il n’y a pas lieu de s’alarmer si sa courbe de poids qui figure sur son carnet de santé suit la même ligne, c’est que tout va bien.