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Copie - Présentation ULIS
antoni.caroline
Created on September 12, 2025
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Transcript
ULIS Trouble des Fonctions Cognitives
POur qui, pourquoi, quand, comment ?
Présentation réalisée par Aurélie Hisler, professeur des écoles spécialisé
SOMMAIRE
1.Pour Qui ?
2.Comment être orienté en ULIS ?
3. Du dispositif à la Classe inclusive....
Pour qui ?
Comment être orienté en ULIS?
Quand ? Dès lors que l'équipe éducative s'interroge sur la capacité de l'élève à poursuivre sa scolarité en milieu ordinaire. Comment ? En croisant les regards : bilan pédagogique, test psychométrique, certificat médical, accord de la Famille (Cerfa famille)
Saisine MDPH pour un Projet Personnalisé de Scolarisation
Et le GEVASCO ?...
- Un GEVASCO Pour qui? pourquoi? -
Un Gevasco première demande (guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation) pour la première demande de PPS auprès de la MDPH (maison départementale des personnes handicapées) lorsque les troubles de l'élève le handicapent dans sa scolarité.
Un GEVASCO annueL lorsque l'enfant bénéficie d'un PPS pour évaluer le projet et sa mise en oeuvre lors de l'ESS (équipe de suivi de la scolarisation)
A quoi sert le GEVASCO?
Le GEVASCO, la réévaluation du projet sera étudiée par l'EPE (équipe pluridisciplinaire d'évaluation) qui proposera des compensations scolaires et pourra demander de nouvelles aides extérieures
ESS en présence de l'enseignante référente, de l'élève et de sa famille, des membres de l'équipe éducative et des partenaires extérieurs, les elements du GEVASCO seront présentés, Discutés, complétéS, Modifiés
Cette proposition sera validée par la CDAPH (comission des droits et de l'autonomie des personnes handicApées)
Rédaction d'un GEVASCO par le professeur principal en collaboration avec l'équipe pédagogique, les membres de l'équipe éducative (CPE, infirmière, psy-EN, médecin scolaire...) et les partenaires extérieurs.
- PPS- -
- Les objectifs du GEVASCO -
Lister
-Les obstacles en milieu scolaire-Les points d'appui -Les personnes ressources -Les besoins techniques
Identifier
-Les temps d'intervention-les temps de réflexion -Les outils à utiliser
Pour se faire une représentation, une image globale de l'accompagnement.
- Du dispositif à la classe inclusive -
Pourquoi?
- Le constat d'un continuum entre les élèves "ordinaires et les élèves à besoin éducatif particulier"
- Le constat d'une inclusion relative, dans laquelle les élèves extraordinaires doivent s'adapter
- Le constat du bénéfice du co-enseignement ent PE spéc. et PLC en faveur d'une pédagogie inclusive
Quelle pédagogie ?
Trois stratégies simultanées pour une pédagogie inclusive
Lever les obstacles à l'apprentissage
Travailler avec l'élève, sa famille et les partenaires
Susciter la motivation interne
-Un co-design inspiré de la CUA -Une pédagogie explicite et différenciée -Une co-analyse et des remédiations
-Une pédagogie active, de projets -Une pédagogie qui offre de nombreux choix aux élèves.
-Des entretiens individuels -Un dispositif ouvert aux familles et aux partenaires
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Le co-enseignement entre professeur spécialisé et professeur de la discipline nécessite un important temps de concertation. Mais il bénéficie à l’ensemble des élèves grâce à la plus grande diversité des interactions et des activités qui sont proposées. Ce co-enseignement favorise aussi la mutualisation des pratiques. Avant la séance : le co-design Le co-design pédagogique entre le professeur spécialisé et le professeur de la discipline s’appuie sur les principes de la CUA (Conception Universelle d’Apprentissage) afin de proposer des adaptations pédagogiques. Ainsi, lors de la préparation des séances, les difficultés que peut présenter un cours sont anticipées et des aménagements pour lever ou atténuer ces difficultés sont proposés. Le co-design pédagogique met également en œuvre les principes de la pédagogie différenciée. Ainsi, sont également préparées des parcours d’activités ou d’évaluation différenciés, des programmes personnalisés de travail, en fonction des compétences à travailler. Pendant la séance : le co-enseignement Au cours des séances, les professeurs anticipent et varient les 7 modalités de co-enseignement ou de co-intervention (enseignement et observation, enseignement en tandem, enseignement en ateliers différenciés, enseignement et aides, etc.) en fonction des tâches à réaliser. Les professeurs s’attachent aussi à mettre en œuvre les principes de la pédagogie explicite. Ainsi, les objectifs et enjeux de chaque activité sont clairement formulés et reformulés par les élèves, des exemples contextualisés sont également proposés. Les élèves sont incités à expliquer les stratégies à utiliser pour réussir une activité, afin de développer la posture métacognitive et de favoriser le transfert. Sont proposées également de fréquentes auto-évaluations, évaluations d’entraînement, auto-corrections ou corrections entre pairs pour amener les élèves à avoir un regard réflexif sur leur travail. En s'inspirant également des principes des Cogni'classes, des stratégies pour apprendre et des temps de mémorisation sont proposés, en utilisant différentes formes de rappel (rappel libre, rappel indicé ou rappel par reconnaissance) et dans le but de favoriser la mémorisation à long terme. Après la séance : la co-analyse La co-analyse après chaque séance permet de mettre en place d'éventuelles remédiations ou de réfléchir à des ajustements.
Des entretiens individuels réguliers Selon Annick Ventoso-Y-Font et Julien Fumey, l'approche inclusive nécessite de "considérer l'élève dans la globalité de ses qualités et capacités, autant que dans ses manques et difficultés, c'est-à-dire comme une personne singulière." (Comprendre l'inclusion scolaire, p.40). Pour cela, "l'écoute de la personne à besoins éducatifs particuliers" (comme de l'élève "ordinaire" d'ailleurs), est primordiale car elle permet d'inverser la démarche : au lieu de diagnostiquer des manques et de mettre en place des aides subies passivement par l'élève, ce dernier peut au contraire formuler activement une demande. En ce sens, nous réalisons avec chaque élève des entretiens individuels qui permettent d'échanger sur leurs points forts et sur les difficultés qu'ils rencontrent, qu'elles soient d'ordre scolaires ou extra-scolaires, qu'elles relèvent de l'apprentissage ou du relationnel. Ces entretiens ont lieu à mi-semestre et en fin de semestre mais aussi chaque fois qu'un point semble nécessaire. Co-éducation et travail avec les différents partenaires En plus des habituels échanges lors des réunions parents-professeurs ou des ESS, nous avons présenté le dispositif de la CLICA aux familles et aux partenaires. Conscients que cette approche plus inclusive pouvait susciter des appréhensions ou des incompréhensions, nous avons également ouvert le dispositif à toute personne souhaitant voir la mise en pratique en classe. Nous avons ainsi eu le plaisir d'accueillir d'autres enseignants du collège, des éducateurs, des enseignants référents, des inspecteurs, des étudiants en sociologie.
Pour susciter la motivation interne, un apprentissage actif est proposé. De nombreuses possibilités de choix sont également laissées aux élèves, ce qui permet à la fois de favoriser l'engagement dans les apprentissages et de différencier sans stigmatiser. Une pédagogie qui offre la possibilité de faire des choix Les élèves peuvent être amenés à choisir : leur stratégie pour apprendre, le support d'apprentissage qui leur convient, les aides auxquelles ils veulent recourir, le parcours d’évaluation ou d’activités qui leur semble adapté à leur niveau, les modalités d’organisation dans la présentation ou la réalisation de leur travail (à deux, seul, tous ensemble…), l’ordre dans lequel réaliser des activités, ou même les chapitres qu'ils veulent étudier (séquences au choix en français). Le fait d'effectuer des choix permet de rendre les élèves plus autonomes et responsables, de créer de la motivation, mais aussi de différencier sans stigmatiser. En effet, les "coups de pouce", outils de compensation ou aides à la carte sont proposés à tous, pas seulement aux élèves "extraordinaires", et ce sont les élèves eux-mêmes qui choisissent de s'en servir s'ils en ont besoin. (Par exemple, on peut appliquer aussi la « pédagogie du chef d’œuvre » (Philippe Meirieu) en proposant aux élèves de réaliser un projet sur un support de leur choix à la fin d’un chapitre, leur permettant de mettre en œuvre l’ensemble des compétences acquises.) Une pédagogie active Pour favoriser l'engagement, on recourt le plus souvent possible à l'apprentissage par projets (sorties scolaires, projet citoyen, projet scientifique, projet théâtre). Pour favoriser l’autonomie, les professeurs proposent fréquemment des activités réalisables sans l’intervention d’un adulte, qui reste cependant une personne ressource à disposition des élèves. Tout au long des activités, les élèves ont aussi du matériel à disposition (tableaux blancs, time timers, dictionnaires, tablettes, etc.) qu’ils peuvent utiliser à leur gré pour avancer dans leur travail. Le but est que les élèves apprennent à se servir d’outils ressources et à s'adapter en fonction de la situation. (Par exemple, les élèves disposent d’un programme de travail et sont répartis par groupe avec des élèves qui partagent le même programme qu’eux. Sur le modèle de la pédagogie inversée, les leçons sont à construire ou à compléter en autonomie en s’appuyant sur des connaissances ou des outils comme des vidéos explicatives ou des manuels. Pour les exercices, des corrections détaillées et commentées sont mises à disposition des élèves qui peuvent ainsi travailler à leur rythme.) Pour favoriser la coopération et l’apprentissage par les pairs, la disposition de la salle est en îlots, ce qui permet de favoriser le travail à l’oral et la communication entre élèves ordinaires et extraordinaires. Cet oral permet aux élèves ayant des difficultés pour s’exprimer à l’écrit de réaliser tout de même la tâche demandée. Les activités proposées favorisent aussi le travail de groupes (tâches complexes en groupes, apprentissage par le jeu...) ou sont conçues de manière à inciter les élèves à échanger, à partager leurs savoirs ou encore à présenter leurs travaux. La présence d’élèves de 5ème et d’élèves de 6ème dans la même classe permet également de valoriser et responsabiliser les élèves plus âgés par l’aide qu’ils peuvent apporter aux plus petits, notamment en début d’année, alors que les 6ème entrent tout juste au collège. Que ce soit pour l’autonomie, la coopération, ou la motivation interne, le recours au numérique joue enfin un rôle fondamental dans l’apprentissage actif. En effet, il permet de proposer des démarches pédagogiques centrées sur l’élève (exemple de la classe inversée), favorisant les activités de collaboration entre pairs (usage de padlet ou de traitements de texte partagés par exemple) dans lesquelles le rôle premier des enseignants est d’accompagner les élèves dans leur apprentissage. Le temps et l’espace ne gravitent plus autour de la transmission des savoirs mais autour de la construction de compétences permise par la mise en place d’activités de collaboration, de différenciation. Le numérique semble un bon dispositif pour la différenciation et permet de proposer pour un même savoir une multiplicité de représentations. C’est un outil qui permet aussi de dupliquer les « phases transmissives » pour les élèves qui en éprouvent le besoin ou de multiplier les phases d’entraînement avec des exercices interactifs (par exemple avec des sondages interactifs, avec Learning apps). Enfin le numérique est un outil qui propose de multiples solutions pour créer ou mettre en valeur les créations des élèves (diaporamas, Genially, prezi…).