(avec lecture audio en mode manuel)
Le mûrier,la chenilleet le papillon
d'apres une histoirede don Bruno Ferrero
Des histoires, des histoires... et aussi des histoiresà raconter aux plus petits les "choses de Dieu"
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Indice
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
1. Le mûrier, la chenille et le papillon (audiohistoire) 2. Le mûrier, la chenille et le papillon (videohistoire) 3. Jeux 4. Les Puzzle 5. Le Crucipuzzle 6. Le Memory 7. Les Laboratoires
Il était une fois un mûrier centenaire, plein de rides et de sagesse, qui abritait une colonie de petites chenilles.
C'étaient des chenilles honnêtes, travailleuses et sans prétention.
Elles mangeaient, dormaient et, hormis quelques passages au bar de l'avant-dernière branche à droite, elles ne faisaient aucun bruit.
La vie s'écoulait de manière monotone, mais sereine et paisible.
Une exception a été la période électorale, au cours de laquelle les chenilles se sont un peu réchauffées en raison des divergences irréconciliables entre la droite, la gauche et le centre.
Les chenilles de droite affirmaient qu'on commençait à manger la feuille par la droite, les chenilles de gauche affirmaient le contraire, celles du centre commençaient à manger partout où elles se trouvaient.
Naturellement, personne n’a jamais demandé leur avis aux feuilles.
Tout le monde trouvait naturel qu’ils soient faits pour être rongés.
Le bon vieux mûrier nourrissait tout le monde et passait son temps à somnoler, bercé par le bruit des mâchoires infatigables de ses convives.
Chenil Jean était le plus curieux de tous, celui qui s'arrêtait le plus souvent pour parler au vieux et sage mûrier.
"Tu as vraiment de la chance, mon vieux!" - Jean dit au mûrier - "Tu restes calme en tout cas. Tu sais qu’après l’été viendra l’automne, puis l’hiver, puis tout recommencera. Pour nous, la vie est si courte. Un éclair, un rapide claquement de mâchoires et c'est fini!"
Le mûrier riait et riait en toussant un peu: "Jean, Jean, je t'ai expliqué mille fois que ça ne finira pas comme ça. Tu deviendras une créature merveilleuse, enviée de tous, admirée ..."
Jean secoua sa grosse tête et grommela: "Tu n'arrêtes jamais de me taquiner. Je sais bien que nous, les chenilles, nous sommes détestés par tout le monde. Nous sommes dégoûtants. Aucun poète ne nous a jamais dédié un poème. Tout ce que nous avons à faire, c'est manger et grossir. Et c'est tout!"
"Mais Jean," - demanda un jour le mûrier - "tu ne rêves jamais?"
La chenille rougit.
"Parfois" - il répondait timidement.
"Et de quoi rêves-tu?" - demanda le vieux mûrier.
“Des anges" - dit la chenille - "des créatures qui volent dans un monde magnifique".
"Et dans le rêve, tu es l'un d'entre eux ?" - continua le sage mûrier.
"… Oui" - murmura la chenille Jean d'une voix faible, en rougissant à nouveau.
Une fois de plus, le mûrier éclata de rire. "Jean, vous, les chenilles, vous êtes les seules créatures dont les rêves se réalisent et vous n'y croyez pas!" - exclama le vieil arbre.
Parfois, la chenille Jean en parlait avec ses amis. "Qui vous met ces idées en tête?" Pierbruco grogne: "Le temps passe vite, il n'y a plus rien après! Rien du tout. On ne vit qu'une fois: mangez, buvez et amusez-vous autant que vous le pouvez!
"Mais le mûrier dit que nous nous transformerons en de beaux êtres ailés..." - répondit Jean.
"Absurdité. Ils inventent tout pour qu’on se sente bien!" - répondit l'ami. Jean secoua la tête et recommença à manger.
“Bientôt tout sera fini … scrunch … Il n'y a plus rien après … scrunch … Bien sûr, je mange … scrunch … je bois et je m'amuse autant que je peux … scrunch … mais … scrunch … je ne suis pas content … scrunch …
“Les rêves resteront toujours des rêves. Ils ne deviendront jamais réalité. Ce ne sont que des illusions!" marmonna-t-il en travaillant ses mâchoires.
Bientôt, les chauds rayons du soleil d'automne commencèrent à éclairer de nombreux petits cocons blancs et arrondis disséminés ici et là sur les feuilles du vieux mûrier.
Un matin, Jean lui-même, se déplaçant extrêmement lentement, comme en proie à une torpeur invincible, se tourna vers le mûrier: "Je suis venu vous dire adieu. C'est la fin. Écoute, je suis le dernier. Il n'y a que des tombes aux alentours. Et maintenant, je dois construire la mienne!"
"Enfin! Je vais pouvoir faire repousser quelques feuilles! J'ai déjà commencé à profiter du silence! Tu m'as pratiquement déshabillé! Au revoir, Jean!" Le mûrier sourit.
“Tu as tort, Mulberry. C'est ... sigh ... c'est ... c'est un adieu, mon ami!" dit la chenille, le cœur gonflé de tristesse. "Un véritable adieu. Les rêves ne se réalisent jamais, ils resteront toujours des rêves. Sigh!" Lentement, Jean commença à se faire un cocon.
"Oh!" répondit le mûrier, tu verras !
Et il commença à bercer les cocons blancs suspendus à ses branches.
Au printemps, un beau papillon aux ailes rouges et jaunes volait légèrement autour du mûrier: "Hé, Mulberry, qu'est-ce que tu fais? N’es-tu pas heureux de ce soleil printanier ?
"Salut Jean! As-tu vu que j'avais raison? - sourit le vieil arbre, "Ou as-tu déjà oublié comment tu étais il y a peu de temps?"
Rèsurrection ...
Parler de résurrection aux hommes, c’est comme parler de papillons aux chenilles.
Beaucoup d’hommes de notre époque pensent et vivent comme des chenilles.
Ils mangent, boivent et s'amusent autant qu'ils peuvent: après tout, ne vit-on qu'une fois ?
Rien de mal, soyons clairs.
Mais leur vie est là.
Pour eux, le mot résurrection ne veut rien dire.
Et pourtant, ils ne sont pas contents!
D'une histoire de don Bruno Ferrero Traduction de texte par : Manuela Maria Brach del Prever Vois narrative : Manuela Maria Brach del Prever Illustrations par : Gemini Edité par : Consuelo Maria Brach del Prever
Jeux
à vivre en famille pour s'amuser un peu ...
Les Puzzles
Pour jouer, cliquez sue les boutons
Le Crucipuzzle
Pour jouer, cliquez ici
Le Memory
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LE MURIER, LA CHENILLEET ET LE PAPILLON
Consuelo Maria Brach
Created on September 11, 2025
Des histoires, des histoires... et aussi des histoiresà raconter aux plus petits les "choses de Dieu"
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Le mûrier,la chenilleet le papillon
d'apres une histoirede don Bruno Ferrero
Des histoires, des histoires... et aussi des histoiresà raconter aux plus petits les "choses de Dieu"
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1. Le mûrier, la chenille et le papillon (audiohistoire) 2. Le mûrier, la chenille et le papillon (videohistoire) 3. Jeux 4. Les Puzzle 5. Le Crucipuzzle 6. Le Memory 7. Les Laboratoires
Il était une fois un mûrier centenaire, plein de rides et de sagesse, qui abritait une colonie de petites chenilles.
C'étaient des chenilles honnêtes, travailleuses et sans prétention. Elles mangeaient, dormaient et, hormis quelques passages au bar de l'avant-dernière branche à droite, elles ne faisaient aucun bruit. La vie s'écoulait de manière monotone, mais sereine et paisible.
Une exception a été la période électorale, au cours de laquelle les chenilles se sont un peu réchauffées en raison des divergences irréconciliables entre la droite, la gauche et le centre.
Les chenilles de droite affirmaient qu'on commençait à manger la feuille par la droite, les chenilles de gauche affirmaient le contraire, celles du centre commençaient à manger partout où elles se trouvaient.
Naturellement, personne n’a jamais demandé leur avis aux feuilles. Tout le monde trouvait naturel qu’ils soient faits pour être rongés.
Le bon vieux mûrier nourrissait tout le monde et passait son temps à somnoler, bercé par le bruit des mâchoires infatigables de ses convives.
Chenil Jean était le plus curieux de tous, celui qui s'arrêtait le plus souvent pour parler au vieux et sage mûrier.
"Tu as vraiment de la chance, mon vieux!" - Jean dit au mûrier - "Tu restes calme en tout cas. Tu sais qu’après l’été viendra l’automne, puis l’hiver, puis tout recommencera. Pour nous, la vie est si courte. Un éclair, un rapide claquement de mâchoires et c'est fini!"
Le mûrier riait et riait en toussant un peu: "Jean, Jean, je t'ai expliqué mille fois que ça ne finira pas comme ça. Tu deviendras une créature merveilleuse, enviée de tous, admirée ..."
Jean secoua sa grosse tête et grommela: "Tu n'arrêtes jamais de me taquiner. Je sais bien que nous, les chenilles, nous sommes détestés par tout le monde. Nous sommes dégoûtants. Aucun poète ne nous a jamais dédié un poème. Tout ce que nous avons à faire, c'est manger et grossir. Et c'est tout!"
"Mais Jean," - demanda un jour le mûrier - "tu ne rêves jamais?"
La chenille rougit. "Parfois" - il répondait timidement. "Et de quoi rêves-tu?" - demanda le vieux mûrier.
“Des anges" - dit la chenille - "des créatures qui volent dans un monde magnifique". "Et dans le rêve, tu es l'un d'entre eux ?" - continua le sage mûrier.
"… Oui" - murmura la chenille Jean d'une voix faible, en rougissant à nouveau. Une fois de plus, le mûrier éclata de rire. "Jean, vous, les chenilles, vous êtes les seules créatures dont les rêves se réalisent et vous n'y croyez pas!" - exclama le vieil arbre.
Parfois, la chenille Jean en parlait avec ses amis. "Qui vous met ces idées en tête?" Pierbruco grogne: "Le temps passe vite, il n'y a plus rien après! Rien du tout. On ne vit qu'une fois: mangez, buvez et amusez-vous autant que vous le pouvez!
"Mais le mûrier dit que nous nous transformerons en de beaux êtres ailés..." - répondit Jean. "Absurdité. Ils inventent tout pour qu’on se sente bien!" - répondit l'ami. Jean secoua la tête et recommença à manger.
“Bientôt tout sera fini … scrunch … Il n'y a plus rien après … scrunch … Bien sûr, je mange … scrunch … je bois et je m'amuse autant que je peux … scrunch … mais … scrunch … je ne suis pas content … scrunch …
“Les rêves resteront toujours des rêves. Ils ne deviendront jamais réalité. Ce ne sont que des illusions!" marmonna-t-il en travaillant ses mâchoires.
Bientôt, les chauds rayons du soleil d'automne commencèrent à éclairer de nombreux petits cocons blancs et arrondis disséminés ici et là sur les feuilles du vieux mûrier.
Un matin, Jean lui-même, se déplaçant extrêmement lentement, comme en proie à une torpeur invincible, se tourna vers le mûrier: "Je suis venu vous dire adieu. C'est la fin. Écoute, je suis le dernier. Il n'y a que des tombes aux alentours. Et maintenant, je dois construire la mienne!"
"Enfin! Je vais pouvoir faire repousser quelques feuilles! J'ai déjà commencé à profiter du silence! Tu m'as pratiquement déshabillé! Au revoir, Jean!" Le mûrier sourit.
“Tu as tort, Mulberry. C'est ... sigh ... c'est ... c'est un adieu, mon ami!" dit la chenille, le cœur gonflé de tristesse. "Un véritable adieu. Les rêves ne se réalisent jamais, ils resteront toujours des rêves. Sigh!" Lentement, Jean commença à se faire un cocon.
"Oh!" répondit le mûrier, tu verras !
Et il commença à bercer les cocons blancs suspendus à ses branches.
Au printemps, un beau papillon aux ailes rouges et jaunes volait légèrement autour du mûrier: "Hé, Mulberry, qu'est-ce que tu fais? N’es-tu pas heureux de ce soleil printanier ?
"Salut Jean! As-tu vu que j'avais raison? - sourit le vieil arbre, "Ou as-tu déjà oublié comment tu étais il y a peu de temps?"
Rèsurrection ...
Parler de résurrection aux hommes, c’est comme parler de papillons aux chenilles. Beaucoup d’hommes de notre époque pensent et vivent comme des chenilles. Ils mangent, boivent et s'amusent autant qu'ils peuvent: après tout, ne vit-on qu'une fois ? Rien de mal, soyons clairs. Mais leur vie est là. Pour eux, le mot résurrection ne veut rien dire. Et pourtant, ils ne sont pas contents!
D'une histoire de don Bruno Ferrero Traduction de texte par : Manuela Maria Brach del Prever Vois narrative : Manuela Maria Brach del Prever Illustrations par : Gemini Edité par : Consuelo Maria Brach del Prever
Jeux
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Le Memory
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