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Copie Ediad - Gestion des situations difficiles et complexes

Peggy Thibaudier

Created on September 10, 2025

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Transcript

Gestion des situations

Difficiles et Complexes dans la relation d'aide à domicile

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Bienvenue dans cette formation

Clic pour Ecoutez

🚨Les assistants de vie, sont ou seront confrontés à une variété de défis au quotidien. ⌚Cette formation fournit les compétences nécessaires pour faire face à ces diférentes situations avec confiance, empathie et efficacité, tout en maintenant une distance professionnelle appropriée. Une grande partie de la formation est retranscrite en format audio. Il vous suffira de cliquer sur l'icône du casque intégré dans chaque page, pour l'écouter.🚀Prêts à acquérir les outils et les connaissances nécessaires pour répondre aux besoins des clients de manière exemplaire ? 👍Bonne formation à toutes et à tous
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Module 1. Faire face aux situations délicates - Les refus de services/soins ou d'opposition. - Les pathologies générant de la violence - Les addictions - La maltraitance - Les situations de grande détresse morale . Le suicide . L'isolement - Les autres urgences

P. 3 P. 6 P. 19 P. 32 P. 42 P. 57 P. 72 P. 85

Sommaire

Module 2. Approche de la Sexualité des Personnes en situation de Handicap et des Personnes Agées - Définition - Que dit la loi - Le consentement - Désir et Personne-âgée / désir et personne en situation de handicap - Les pistes & limites

P. 99 P. 102 P. 103 P. 104 P. 105 P. 107

P. 115 P. 122 P. 124 P. 126

Module 3. Maintenir une distance professionnelle - La juste place. - Les comportements et attitudes appropriés - Techniques de gestion du stress

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1. Faire face aux situations délicates

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Martin Luther King Jr. disait : "La vraie mesure d'un individu se révèle dans les moments de confrontation."

Clic pour Ecoutez

Cette citation souligne que notre véritable caractère et nos compétences sont mis en lumière lorsque nous sommes confrontés à des défis. Dans le domaine de l'aide aux personnes, cette idée s'applique particulièrement bien, car la gestion des situations difficiles et complexes est un véritable test du professionnalisme de l'assistant de vie et de son engagement envers le bien-être des bénéficiaires.

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Le Refus d'Aide

Opposition des clients aux prestations à domicile

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Le Refus d'aide

Ecoutez

Le refus de soins ou de services peut être défini comme un acte de rejet délibéré des propositions de soins ou d'aide, souvent basé sur la volonté de l'individu de maintenir son autonomie ou son droit à décider de son propre traitement.
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Citation Inspirante

Albert Schweitzer, célèbre médecin missionnaire en Afrique équatoriale, disait :
'' Le patient est celui qui est inquiet de son propre bien-être ; qui veut être l'objet deses propres soins "

Ecoutez

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Respect de l'Autonomie

Bien que le respect des volontés et donc de l'autonomie des personnes soit fondamental, il peut arriver que la personne aidée ne soit plus en mesure d'évaluer de manière adéquate ses besoins en assistance.

Dans de tels cas, l'assistant de vie risque d'être confronté à des refus de sa part générant :

- De mauvaises conditions de travail
- Un sentiment d'échec
- Un stress professionnel conduisant à un abandon de la prise en charge

Ecoutez

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Les principaux refus

Ecoutez

A présent, nous allons passer en revue les principaux refus d'aide rencontrés par les assistants à domicile.
  • P 10
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  • P 17
- Refus de prise de médicaments

Cliquer sur chaque refus

- Refus d'assistance personnelle
- Refus de changements alimentaires
- Refus des services
- Refus d'activités physiques ou récréatives
- Refus de visites médicales
- Refus de coopérer avec certains membres du personnel
- Refus pour convictions personnelles
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Refus de prise de médicaments

Un bénéficiaire oublie régulièrement ou refuse délibérément de prendre ses médicaments.

Ecoutez

Expliquer l'importance des médicaments et établir une routine quotidienne

Comprendre pourquoi la personne refuse ce médicament

Identifier les changements de traitement qui pourraient provoquer des effets secondaires

Si la personne ne verbalise pas, utiliser des images ou des gestes significatifs.

Les médicaments soulagent les maux, il est donc très rare qu'un usager n'en veuille pas. Si c'est le cas,c'est que, dans 90% des cas, il génère un inconfort.

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Refus d'assistance personnelle

Un client refuse l'aide pour les soins personnels comme la douche, le change, l'accompagnement aux WC, ou l'habillage/déshabillage

Respecter son besoin d'intimité et proposer des alternatives

Clic ici

Identifier les différences culturelles et/ou croyances

Ecoutez

S'assurer du confort du client

La radio ou la musique sont de bonnes stratégies de distraction qui détournent la conversation et permettent d'accepter le soin d'hygiène dans une ambiance plus légère. Sinon, proposer des alternatives comme les lingettes nettoyantes pour adultes, qui peuvent être moins intrusives !

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Refus de changements alimentaires

Un client diabétique et/ou au régime résiste à changerses habitudes alimentaires...

Ecoutez

Proposer des alternatives saines attrayantes (par exemple, hamburger maison light, dessert allégé).

Eduquer sur les bienfaits d'une alimentation équilibrée (valoriser l'image de la personne).

impliquer le patient dans la préparation des repas (courses avec lui, préparation du repas conjointe) et essayer d'intégrer le bénéficiaire dans la cuisine quand l'ADV prépare le repas pour stimuler l'appétit.

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Refus des services

Un client refuse de laisser l'assistant de vie entretenirou de prendre en charge certains aspects de la maisonnée.

Ecoutez

Discuter pour identifier et comprendre les raisons du refus

Respecter les limites fixées par le client

Proposer un plan de nettoyage qui tient compte des habitudes et préférences de la personne

impliquer partiellement la personne pour valoriser son autonomie. Valoriser la personne en lui demandant des conseils/astuces...

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Refus d'activités physiques ou récréatives

Un client en perte de capacités ne veut pas participer à des activités de loisirs telles que des sorties ou qui stimulent ses acquis.

Ecoutez

Identifier des activités qui correspondent à ses intérêts et capacités en adaptant l'intensité et/ou les règles.

encourager doucement (techniques des "petits pas'')à s'engager ou à se réengager progressivement.

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Refus de visites médicales

Un bénéficiaire résiste à l'idée de consulter un médecin pour des contrôles de routine ou pour son problème de santé.

Ecoutez

Expliquer l'importance des visites régulières pour sa santé et, accompagner en minimisant les deplacements quand il s'agit d'un simple renouvellement d'ordonnance.

Identifier la raison du refus de voir le médecin, y compris au domicile (conflit avec le praticien, horaires incompatible ?...) et apporter des solutions simples.

Et parfois,... accepter la décision de la personne concernée si elle a toutes ses facultés et qu'elle désire l'arrêt d'un suivi voire d'un traitement médical; selon les situations, cet arrêt peut être temporaire et reprendre après les propositions vues plus haut (changement de praticien, d'horaires, de modalité,...).

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Refus de coopérer avec certains membres du personnel

Un bénéficiaire refuse de recevoir l'aide d'un assistant de vie en particulier.

Identifier les raisons du refus (Conflit ? Malentendu ? Raisons culturelles bloquantes ?) et parfois, envisager un autre assistant plus compatible.

Ecoutez

Utiliser les techniques de communication efficaces pour désamorcer les situations conflictuelles avant qu'elles ne s'installent.

Dans tous les cas, un assistant de vie ne doit jamais alimenter le refus d'un de ses collègues ni le disqualifier au yeux de l'usager. En cas de problème, il peut conseiller d'appeler l'agence et/ou remonter l'information, car c'est à l'agence que cela doit se régler avec un responsable.

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Refus pour convictions personnelles

Un client refuse une assistante de vie car c'est une femme, en raison de ses croyances religieuses strictes sur le mélange des sexes ou bien refuse un traitement car il contient des composants interdits par sa religion.

Respecter les croyances personnelles et engager un dialogue sur les préoccupations pour explorer des solutions acceptables pour tous.

Ecoutez

Encourager la personne à parler avec ses leaders religieux et à collaborer avec des professionnels de santé pour trouver des traitements alternatifs ou des exceptions respectant les restrictions religieuses.

Votre respect et votre implication feront sauter certaines barrières qui semblaient jusque-là, infranchissables !

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En résumé...

Ecoutez

Quelles que soient les situations de refus, l'assistant de vie doit :
Clic ici
- Respecter la parole, l'autonomie/le choix des personnes sans infantiliser.
- Ne jamais forcer, imposer, hausser le ton, mais négocier (technique des ''petits pas" qui favorise un acceptation progressive et confiante).
- Rechercher les facteurs déclenchant les refus ou l'opposition afin de les contourner voire de les supprimer.
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Les pathologies générant de la violence

Telles que les troubles psychiques et neurodégénératifs

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Ecoutez

Les pathologies qui génèrent de la violence sont des conditions médicales ou psychologiques où une personne éprouve des difficultés à contrôler ses impulsions ou ses émotions, ce qui peut la rendre agressive. Cela pose un défi pour les assistants de vie, qui doivent fournir des soins tout en gérant ces comportements potentiellement dangereux.
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Citation Inspirante

Le Dr. Elisabeth Kübler-Ross, célèbre pour ses travaux sur les cinq étapes du deuil, a souligné l'importance de comprendre la souffrance psychologique en déclarant :
'' La violence est souvent une expression désespérée d'une souffrance non reconnue "

Ecoutez

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Compréhension

Ecoutez

Pour les assistants de vie, cela implique non seulement de comprendre les origines et les manifestations de ces comportements, mais aussi de développer des compétences spécifiques pour y répondre de manière sécuritaire et efficace. Car sans ces compétences, et dans ce contexte, les assistants de vie sont souvent confrontés à :
- Des situations à risque pouvant compromettre leur sécurité ainsi que celle du bénéficiaire.
- Une charge émotionnelle intense, pouvant conduire à l'épuisement professionnel
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Les principales pathologies

A présent, nous allons passer en revue les principales pathologies générant de l'aggressivité ou de la violencerencontrés par les assistants à domicile.

Ecoutez

- Troubles Neurodégénératifs
- Troubles Psychotiques

Cliquer sur chaque refus

- Troubles de l'Humeur
- Troubles de la Personnalité
- Troubles liés à la Substance
- Troubles du Spectre de l'Autisme
- Traumatismes Cérébraux
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Troubles neurodégénératifs

Par ex : Maladie d'Alzheimer, Démence Fronto-Temporale,... qui provoquent de la confusion, désorientation, et perte de mémoire et peuvent conduire à l'agitation et à la violence.

Se former sur la pathologie.

Ecoutez

Utiliser des techniques de communication non violente (CNV)

Ritualiser ses actions (même heure, même personne, mêmes actions) pour aider la personne à se repérer.

Identifier tous changements qui provoqueraient des troubles

Créer un environnement calme et sécurisé

Ne pas se confronter (parfois jouer ke jeu) et réorienter vers un autre sujet.

Prévenir les situations anxiogènes qui mènent au conflit en adaptant l'approche à la pathologie.

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Troubles Psychotiques

Par exemple, la Schizophrénie qui provoque des hallucinations ou délires peuvant entraîner des comportements imprévisibles ou agressifs. L'usager peut diriger son agressivité vers l'aidant, son entourage et/ou la retourner contre lui-même.

Identifier les déclencheurs / stimuli afin de réduire les épisodes de décompensation

Établir une communication claire et rassurante

Ecoutez

Éviter de contester les hallucinations

Proposer un espace de retour au calme

Sécuriser les lieux si nécessaire

Respecter les protocoles établis avec les autres professionnels spécialisés afin de bien centrer l'accompagnement sur la personne et de respecter son plan d'aide personnalisé

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Troubles de l'Humeur

Par exemple, le trouble Bipolaire qui peut engendrer des épisodes maniaques se manifestant par une irritabilité extrême et un comportement agressif.

Surveiller les signes avant-coureurs

Surveiller la qualité du sommeil et des temps de repos

Maintenir une routine quotidienne stable.

Ecoutez

Encourager des activités apaisantes

Aider à la prise de décision

Offrir un soutien émotionnel

Eduquer et sensibiliser l'entourage sur les troubles de l'humeur, pour une meilleure compréhension et un soutien adapté de la part de tous !

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Troubles de la Personnalité

Comme le trouble borderline, peuvent entraîner une instabilité émotionnelle et une impulsivité, ce qui peut conduire à des comportements violents.

Pratiquer des techniques de gestion du stress et des conflits.

Ecoutez

Établir des limites claires et cohérentes

Fournir un soutien émotionnel constant

Utiliser des techniques de communication empathiques pour reconnaître leurs sentiments

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Troubles liés à la Substance

Comme par exemple, l'intoxication ou le sevrage qui peuvent provoquer de l'agressivité.

Surveiller les signes d'abus de substance (Bouteilles cachées, haleine alcoolisée, changements dans le comportement...

Ecoutez

Collaborer avec des professionnels de la santé pour la gestion de la dépendance (Consultation spécialisée, groupe de parole, gestoon des prescription sevrage...)

Appliquer des stratégies de désescalade en cas de crise. Par exemple : " Je suis là pour vous aider, pas pour vous juger. Je vous propose de me parler de ce qui vous arrive. "

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Troubles du Spectre de l'Autisme

Certaine personne avec un TSA souffre d'une surstimulation sensorielle, d'incompréhension de l'environnement, ou ont des difficultés à communiquer. Cela peut développer des comportements agressifs de protection.

Se former aux Troubles du Spectre de l'Autisme (TSA) pour comprendre les personnes.

Créer un environnement prévisible et structuré (routine quotidienne, horaires réguliers, planning visuel, espace ordonné,...)

Ecoutez

Utiliser des moyens de communication adaptés (tablettes vocales, pictogrammes, gestes...)

Identifier les déclencheurs pour les éviter : Notez les situations ou les environnements qui semblent déclencher l'anxiété ou les comportements agressifs.

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Traumatismes Cérébraux

Un bénéficiaire refuse de recevoir l'aide d'un assistant de vie en particulier.

Appliquer des stratégies de gestion du comportement et de désescalades ( routine sécurisante, voix calme,...)

Surveiller les changements d'humeur ou de comportement.

Ecoutez

Travailler en étroite collaboration avec des professionnels de santé pour respecter un plan de soin adapté

Vous pouvez tenir un journal des observations quotidiennes (sommeil, appetit, activité, intéractions sociales)et partager ces information25 s avec vos collègues/les autres professionnels de santé lors des rendez-vous.

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En résumé...

Ecoutez

Quelles que soient les pathologies, l'assistant de vie doit :
- Se former spécifiquement aux différentes pathologies pour mieux comprendre les comportements agressifs.
- Utiliser des techniques de communication non violente pour prévenir et désamorcer les situations violentes.
- Repérer les déclencheurs potentiels de comportements agressifs et adapter l'approche.
- Travailler en étroite collaboration avec les autres professionnels de santé et respecter les plans de soin personnalisés pour une prise en charge adaptée.
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Les Addictions

Substances & Comportements

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Clic 2 (après avoir écouté le 1)

Clic 1

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Les types d'addictions

Ecoutez

1.

Addictions aux substances

Alcool, Cannabis, Cocaïne, Héroïne, Extasy,...

Addictions comportementales

2.

Jeux, Achats, Internet/médias sociaux, Sexe, Travail, Sport,...

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Les addictions aux substances

Ecoutez

Addiction à l'Alcool : Perte de contrôle, agressivité accrue, voire des comportements violents.

Addiction au Cannabis : Bien qu'associé à la détente, il peut induire de la paranoïa/de l'anxiété, voire des réactions agressives.

Addiction à la Cocaïne : Hyperactivité, impulsivité, paranoïa et comportement violent et irésponsable (on parle de sentiment de ''toute-puissance'').

Addiction à l'Héroïne : Comportement plus passif, mais la violence peut survenir en cas de sevrage ou pour obtenir de la drogue (en cas de manque)

Addiction à l'Extasy: Comportement imprévisible, parfois agressif en raison de l'altération de la perception/ des hallucinations..

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Les addictions comportementales

Ecoutez

Addiction au Jeu (Ludomanie) : Comportement compulsif de jeu, prise de risques financiers extrêmes. (Un individu incapable de s'arrêter de jouer).

Addiction au Travail (Workaholism) : Obsession et travail excessif, négligeant sa santé et ses relations.(Un travailleur acharné).

Addiction aux Achats (Oniomanie) : Achat compulsif, entraînant des difficultés financières. (Un individu qui malgré le manque de finances continu d'acheter).

Addiction au Sexe : Pratiques sexuelles compulsives, impactant négativement l'estime de soi et les relations. (Une personne incapable de redire ses désirs exuels).

Addiction à l'Exercice Physique (Bigorexie): Obsession de l'exercice physique, pratique excessive au détriment de la santé et de la vie sociale. (Un individu obsédé par son sport).

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Gestion des addictions

Ecoutez

Évaluer le niveau de risque de violence : s'il y a des traces d'intoxication, d'agressivité ou de comportement perturbé prévenir les responsables, se mettre en sécurité, et différer l'intervention ou demander du soutien.

Adopter une communication calme et utiliser des techniques de désescalade structurée : Voix douce, attitude rassurante, diversion...

Collaborer avec les autres professionnels : Tous les intervenants doivent tenir le même discours pour assurer la cohérence de la prise en charge...

Encourager et soutenir les démarches de réhabilitation et de traitement : : Accompagnement à des groupes de parole, rappel des RDV, gestion du traitement...

Encadrer les comportements acceptables et suggérer des activités de remplacement : Rappel des regles, routine quotidienne ...

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Facteurs de l'addiction

Ecoutez

Facteurs biologiques : Prédispositions génétiques et déséquilibres chimiques dans le cerveau jouent un rôle dans toutes les formes d'addiction, influençant la façon dont une personne réagit aux substances ou aux comportements addictifs

Facteurs psychologiques : Recherche de récompense/de plaisir et gestion des émotions (stress/douleur) sont des moteurs clés dans toutes les addictions.

Facteurs sociaux et environnementaux : Influences de l'environnement social, familial et culturel, expériences de vie difficiles/traumatismes, contribuent à toutes les formes d'addiction.

Cycle de l'Addiction : Le plaisir/soulagement immédiat le plaisir/soulagement immédiat renforce le comportement, intensifiant la dépendance malgré les conséquences négatives.

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En Résumé

Ecoutez

Il existe 2 catégories d'addictions : les addictions aux substances et les addictions comportementales

Stratégies de gestion : Elles varient selon l'addiction et le niveau de dépendance des personnes. Une communication calme et empathique est essentielle. Les techniques de désescalade et un suivi rigoureux du traitement sont cruciaux ainsi que la collaboration entre professionnels intervenants.

Facteurs et origines : Les personnes ne manquent pas de volonté. Plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte et face à une substance ou à une situation difficile, nous ne sommes pas tous égaux dans la réponse que peut apporter notre organisme.

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La maltraitance

A domicile

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Ecoutez

Citation

Elie Wiesel, lauréat du Prix Nobel de la Paix, écrivait : "La plus grande cruauté est notre indifférence délibérée ". Cette citation met en exergue l'importance fondamentale de ne pas ignorer les signes de détresse. Elle souligne que l'inaction ou l'ignorance face à la souffrance d'autrui peut être une forme de cruauté en soi ".Tandis que Maya Angelou, poétesse et militante des droits civiques disait : "Nous ne pouvons pas changer ce que nous ne reconnaissons pas. Le défi est de voir ce qui est sous nos yeux."

Continue

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Sommaire

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Sommaire

1. Définitions

2. Différentes types de maltraitance

3. Les Schémas de Maltraitance

4. Que faire en cas de suspicion ?

Rappel : Que dit la loi ?

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Ecoutez

Définitions

Définition dans le cadre professionnel

Définition générale

La maltraitance ou " maltraitement" professionnel est défini comme un " Ensemble des violences, abus ou négligences commis par un ou des professionnels envers un ou plusieurs usagers mais non par les usagers envers les professionnels, qui seront, eux, qualifiés de « violences ''

La " maltraitance " ou " le maltraitement " est un mauvais traitement (occasionnel, durable ou répété) infligé à une personne (ou un groupe) que l'on traite avec violence, mépris, ou indignité.

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Les différents types de maltraitance

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Ecoutez

Les différents types de maltraitance

Violences matérielles et financières :Vols, pression financière, escroqueries, matériels inadaptés, vol ou emprunt de matériel/bijou/vêtement, nourriture...

Privations ou violations de droits :Non respect de l’exercice des droits civiques (vote), d’une pratique religieuse, refus de services ( conseils,...) stigmatisation due à l'âge ou au handicap, ...

Violences physiques & médicales : Coups, brûlures, ligotages, soins brusques sans information ou préparation, abus de traitement, violences sexuelles, ...

Violences psychiques ou morales : Langage irrespectueux, mépris, chantage, menace, intimider, nfantilisation, non-respect de l’intimité, ...

Négligences actives et/ou passives :toutes formes de délaissement, d’abandon, avec l'intention de njuire (actives) et/ou relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage (passives)

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Les Schémas de Maltraitance

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Ecoutez

Les Schémas de Maltraitance

Un abus de pouvoir du fait de la vulnérabilité de la victime : La victime est consciente ou non de se faire abuser mais n'a pas les moyens de refuser.

Un déséquilibre entre la victime et l’auteur : une personne plus vulnérable face à une autre qui ne l'est pas ou qui l'est moins

Une répétition des actes de maltraitance, même considérés comme ''petits'' ou "pas bien méchants". C’est ce qu’on appelle la« maltraitance ordinaire », à laquelle on ne prête plus attention.

Un rapport de dépendance de la victime à l’égard de l’auteur : la victime pense qu'elle n'a pas le choix et qu'elle ne pourrait pas se passer de la personne qui la maltraite.

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Que faire en cas de suspicion ?

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Que faire en cas de suspicion de maltraitance ?

Alerter l'agence : Face à une situation de maltraitance ou de suspicion (un doute), l'assistant de vie doit alerter son responsable direct. Chez Vitalliance, il faut lancer l'alerte à une adresse mail spécifique.

Analyser sa pratique : Lorsque l'assistant de vie sent qu'il devient cynique, insensible, et qu'il se préoccupe davantage de la tâche que de la personne, la maltraitance est déjà en place. Il est important de surveiller régulièrement ses actes et sa communication avec les clients.

Alerter

Ecoutez

Que dit la loi ?

Clic ici

Informer les bénéficiaires de leurs droits et des services qui les protègent : Par exemple, leur faire connaitre et bien noter les numéros durgences et les laisser en évidence pour qu'ils puissent les consulter.

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Le suicide

Les situations de grande détresse 1

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Ecoutez

Citation

Kay RedfieldJamison a dit : "Le suicide est ce que le désespoir et la maladie mentale ressentent lorsqu'ils regardent dans le miroir." Cette citation souligne toute la complexité et la gravité de ce phénomène, reflétant une profondesouffrance intérieure

Continue

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Sommaire

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Sommaire

1. Définition

2. Facteurs de risque liés au suicide

3. Pistes de prévention : Soutien et ressources

4. Que faire en cas de passage à l'acte ?

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Ecoutez

Définition

Le suicide, défini comme l'acte délibéré de mettre fin à sa vie, est un enjeu majeur en santé mentale.

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Facteurs de risque liés au suicide

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Ecoutez

Facteurs de risque du suicide

Événements stressants :Perte d'un proche, rupture, problèmes financiers, dépendance, chômage ...

Isolement social :Manque de soutien, solitude, ...

Troubles psychiatriques : Dépression, troubles bipolaires, schizophrénie, troubles de la personnalité, ...

Antécédents de tentatives : Risque accru de nouvelles tentatives, ...

Maladies chroniques :Douleurs et incapacités associées à la dépression, ...

Abus de substances :Aggravation des troubles mentaux et augmentation du risque

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Pistes de prévention : Soutien et ressources

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Pistes de prévention : Soutien et ressources

Ecoutez

Soutien émotionnel : Fournir un soutien constant, reconnaître et valider les sentiments du bénéficiaire.

Ressources spécialisées : Orienter vers des thérapeutes, psychiatres, ou lignes d'assistance en cas de crise.

Sos Amitié

3114 -Ecoute/prévention suicide

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France dépression

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4. Que faire en cas de passage à l'acte ?

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4. Que faire en cas de passage à l'acte ?

Evaluer la sécurité : L'assistant de vie doit vérifier qu'il ne se met pas en danger avant d'entrer dans la pièce.

Rester calme et présent : Rester sur les lieux ( en sécurité) et parler calmement aux secours pour informer clairement des circonstances et rassurer le bénéficiaire. Ne pas juger ni sermonner !

Alerter (l'agence et/ou les 1er secours) : Si le bénéficiaire est blessé ou inconscient, appelez immédiatement les services d'urgence (par exemple le 17,15,18 ou le 112) et votre responsable direct pour l'avertir.

Ecoutez

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L'isolement

Les situations de grande détresse 2

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Ecoutez

Citation

Mère Teresa a dit : "La plus terrible pauvreté est la solitude et le sentiment d'être non désiré.." Cette phrase met en lumière la gravité de l'isolement comme expérience humaine douloureuse.

Continue

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Sommaire

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Sommaire

1. Définition

2. Facteurs contribuant à l'isolement

3. Pistes de prévention : Soutien et ressources

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Ecoutez

Définition

L'isolement social peut être défini comme une réduction significative des contacts sociaux et des interactions, souvent résultant en un sentiment de solitude et de détachement.

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Facteurs contribuant à l'isolement

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Ecoutez

Facteurs contribuant à l'isolement

Handicap physique ou mental : Les situations de handicap peuvent limiter les interactions sociales et favoriser l'isolement.

Perte de proches : Le deuil peut entraîner un retrait social.

Âge avancé : Les personnes âgées sont souvent plus isolées en raison de la perte de proches, de la retraite, ou de problèmes de mobilité.

Manque de réseau de soutien : L'absence de famille ou d'amis proches augmente le risque d'isolement.

Barrières linguistiques et culturelles : Les différences linguistiques et culturelles peuvent isoler les individus.

Problèmes de santé mentale :Des troubles comme la dépression peuvent isoler la personne de son environnement social.

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Pistes de prévention : Soutien et ressources

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Pistes de prévention : Soutien et ressources

Ecoutez

Soutenir et faciliter la relation sociale : Fournir une écoute bienveillante, encourager les activités sociales, faciliter l'utilisation des technologies pour communiquer, et valider les sentiments de solitude du bénéficiaire.

Orienter vers des ressources spécialisées : Accompagner à des groupes de soutien locaux, informer sur les services téléphoniques, ou sur des programmes spécifiques (service de visites bénévoles, clubs, café à thèmes,... )

Solitud’écoute

Vidéo 2 mnt 08

Soutien psychosocial de la croix rouge

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Les autresUrgences

À domicile

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Sommaire

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Sommaire

1. Présentation

2. Autres urgences à domicile

3. Plan d'intervention

4. Rappel : Les N° d'urgences

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Présentation

Ecoutez

Cette séquence de formation n'abordera pas uniquementdes situations d'urgences médicales qui correspondent à une autre formation intitulée Sauveteur Secouriste du Travail (SST).

Nous aborderons également les autres problématiques réccurantes (ou non) nécessitant une réponse rapide, posée et professionnelle de la part des Assistants De Vie.

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Autres urgences à domicile

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Ecoutez

Autres urgences à domicile

Les chutes : Chez les bénéficiaires seuls, âgés ou en situation de handicap, elles peuvent parfois entraîner des blessures graves.

Les manques (Personnel, Matériel, Médicaments,...) : Pilulier non préparés, soins délégués abusivement par L'IDE/AS, matériels cassés ou absents.

Les retards ou absences non prévues :En raison de l'intervention précédente / de la circulation / d'une panne / autres...

Le décès :Soit le bénéficiaire est décédé seul avant l'arrivée de l'ADVF soit durant la prestation.

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Plan d'intervention

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Plan d'intervention

Ecoutez

Alerter / Porter secours : En cas d'urgence grave alerter les secours et suivez leurs instructions.En cas de chute ou de décès ne bouger pas la personne.En cas de détresse respirtatoir ne couchez pas sur le dos la personne.

Avertir : Prevenez immédiatement l'agence et le client lorsqu' un imprévu arrive (retard/absence) de façon à ce que la personne ne se retrouve pas seule et sans assistance.

S'adapter et rester calme : L'assistant doit rester calme pour pouvoir s'adapter , s'organiser et communiquer efficacement.

Délégation de soin : Un pharmacien peut préparer un pillulier.Un Assistant peut faire certains soins s'il obtient une delégation ou l'autorisation écrite de son agence à condition de ne pas se mettre lui-même ni la personne en danger.

Prendre soin de soi : Mais, l'assistant doit aussi veiller à se faire accompagner pour gérer son stress et utiliser des techniques de relaxation pour se préserver !

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Les N° d'urgences

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Les N° d'urgences

Associez les numéros d'urgence en les déplaçants dans la colonne de gauche face à leur appellation correcte

SAMU

119

Police

3977

3919

Pompiers

Solutions

Urgences SMS

Maltraitance Personnes-âgée ou en situation de handicap

114

Enfance maltraitée

Violence domestique ( Femme battue)

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Les N° d'urgences - Solutions

SAMU

3919

119

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3977

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18

114

114

Police

Pompiers

Urgences SMS

Maltraitance Personnes-âgée ou en situation de handicap

Enfance maltraitée

Violence domestique ( Femme battue)

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2 . Approche de la Sexualité des Personnes en situation de Handicap et des Personnes Agées

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Comprendre et encadrer les demandes à caractèresexuel des clients

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Professionnels de l'aide à domicile
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Introduction

''La sexualité n'est pas un droit, c'est un besoin fondamental !" (Marcel Nuss)Accordée, refusée, niée, moquée, ...La sexualité réclamée et/ou assumée par les personnes âgées ou en situation de handicap suscite de nombreuses controverses au sein des équipes d'aide à domicile, surtout lorsqu'elle est exprimée de manière inappropriée. Cette formation vise à clarifier ces enjeux et à proposer des pistes satisfaisantes, tant pour répondre respectueusement à la demande du client que pour préserver l'intégrité du professionnel accompagnant.

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Sommaire

Sexualité ? Kesako ?

Le consentement

Que dit la loi

Handicap

Personne-âgée

Pistes & Limites

Assos / Lieux d'écoute

Quiz de fin

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Sexualité

Mais de quoi parle t'on, exactement ?

La sexualité est un concept complexe qui englobe divers aspects biologiques, psychologiques, sociaux et culturels. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la sexualité inclut des aspects physiques, émotionnels, mentaux et sociaux. Elle va au-delà de l'absence de maladie ou de dysfonctionnement et implique le bien-être général de l'individu.

Clic

Ainsi, si dans le sens commun, la sexualité renvoie à l'activité génitale, elle se confond avec l'affection, la tendresse, certaines émotions, et l'amour. Elle peut aussi renvoyer à l'imagination érotique, aux conduites de séduction, à la sensualité, au plaisir, etc...

En somme, il y a autant de sexualité que d'individus... Ce qui permet, lorsque la demande est formulée, une prise en charge assez diversifiée... possible ou non de la part de l'aidant professionnel.Il s'agit donc de déterminer quel est, exactement, le besoin exprimé par les client : tendresse ? corps à corps ? rapport sexuel ?... Pour pourvoir réfléchir à des solutions viables et respectueuses des limites de chacun.

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Lois

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, souligne l'importance de ne pas priver ces personnes de leur vie intime et sexuelle, y compris dans les institutions. Les établissements accueillant des personnes handicapées doivent prévoir des espaces dédiés à l'intimité et offrir un accompagnement adapté, notamment par le biais de centres ressources.

Clic

La Charte des droits et des libertés de la personne âgée en situation de handicap ou de dépendance, rédigée par la Fondation Nationale de Gérontologie, met en avant le respect de la dignité, de la liberté, des droits, et des choix de ces personnes. Elle encourage le maintien de la vie sociale et culturelle ainsi que le choix d'un lieu de vie adapté aux besoins individuels​.

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👍👎 Le Consentement

Le consentement sexuel en France implique l'accord libre et éclairé à des activités sexuelles. Pour les personnes handicapées et âgées, ce concept nécessite une attention particulière en raison de leurs vulnérabilités spécifiques, comme les troubles cognitifs ou les difficultés de communication.

Ce qui inclut :

La capacité de consentement : S'assurer que les personnes comprennent et consentent volontairement, en adaptant la communication et l'information à leurs besoins. La protection contre les abus : Mettre en place des mesures pour protéger les personnes vulnérables et intervenir en cas de comportements inappropriés tout en respectant leur intimité. L'éducation sexuelle : Fournir ou orienter vers des services d'éducation adaptés pour aider les individus à comprendre leur sexualité et leurs droits. Le respect des législations : Les lois françaises, comme celles de 2005, encadrent et protègent les droits sexuels des personnes handicapées et âgées, en imposant aux institutions des normes strictes de respect et de dignité.

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Le désir de la Personne-âgée

Podcaste Brisons les clichés sur la vie affective et sexuelle des PÂ

94 %

Un documentaire sur le désir, les tabous, les clichés, autours des personnes-âgées.

des personnes âgées sont amoureuses de leur conjoint(e

Rapport

1 PÂ / 2

Temoignage

déclare avoir des relations intimes et en être satisfaite

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Handicap et désir de Sexualité

Magazine

Série

Temoignage

Militants

Faire Face est un magazine dédié à l'actualité des personnes en situation de handicap ainsi que leurs proches.

Une série australienne sur le désir et la sexualité des personnes en situationde handicap

Ils sont les 1er a avoir milité pour le droit et le respect de leur vie affective et sexuelle

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les assos

Vers qui se tourner pour en discuter ?

Les centres ressources INTIMAGIR écoutent, informent et orientent les personnes en situation de handicap sur : la vie intime, affective, sexuelle la parentalité les violences sexistes et sexuelles. Si vous avez des questions sur ces sujets, prenez contact avec le centre ressource INTIMAGIR de votre région afin qu’il vous conseille et vous oriente vers des interlocuteurs adaptés à vos besoins.

Grand âge

INTIMAGIR

&

GREYPRIDE

Handicap

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Vous ne devez pas décider des aides à apporter. En revanche, vous pouvez préciser à l'agence le type d'aide reclamée par le/la client(e)

Ressources et limites

Les possibles

Les limites

les aidestechniques

Les assistants Sexuels

Les Sexologuesspécialisés

Les sites de rencontres

Clic

Les BD santé

Les "Apéro Sexo"

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Question suivante

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Question suivante

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Question suivante

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Question suivante

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Question suivante

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La distanceProfessionnelle

Des Assistants De Vie

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Sommaire

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Sommaire

1. Présentation

2. La juste place

3. Les comportements et attitudes appropriés

4. Gérer son stress

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Présentation

Ecoutez

L'accompagnement à domicile des personnes dans des situations complexes demande une grande sensibilité et adaptabilité de la part des assistants de vie, qui doivent trouver une juste distance pour instaurer une relation de confiance tout en maintenant un équilibre professionnel.

Dans cette séquence, des repères sont fournis pour aider les assistants de vie à offrir un soutien efficace, respectueux et adapté, même dans les contextes les plus difficiles.

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La juste place

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La juste place

Ecoutez

L'ajustement de la distance dans la relation d'aide est fondammental pour les assistants de vie, car il équilibre empathie et professionnalisme. Il est préférable de parler d'"espace" plutôt que de distance, un lieu d'échange oùl'aidant et le bénéficiaire restent distincts mais connectés. Cet espace permet d'écouter et de soutenir sans s'impliquer émotionnellement de manière excessive.

Vidéo 4 mnt 48

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Les comportements et attitudes appropriés

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Ecoutez

Les comportements et attitudes appropriés

Communication empathique et adaptée : Ecouter attentivement, valider les préoccupations et sentiments, utiliser un langage adapté et respecteux, respecter les limites du clients

Attitude non-jugeante et de soutien : Soutenir en respectant l'autonomie et les capacités ainsi que les valeurs du clients.

Refus de cadeaux ou de faveurs personnelles :Préserver l'intégrité professionnelle, réexpliquer les limites pour ne pas vexer.

Délimitation claire des rôles et limites cohérentes : Définir et communiquer clairement ses missions et ses limites professionnelles.L'adv doit respecter lui-même ses limites !

Gestion des émotions et self-care Se préserver en trouvant et en utilisant des outils simples de bien-êtreet de relaxation.Echanger sur sa pratique avec des paires.

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Gérer son stress

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Gérer son stress

Conseils pour gérer ses émotions

Cliquersur les liens pour accéder à des séances ou des vidéos d'aide et de conseils qui vous feront du bien :)

La Visualisation Positive

Conseils pour maîtriser son anxiété

L'Intelligence Emotionnelle

Merci d'avoir suivi cette

Formation

Avec

&

Créer des groupes de paroles

Les faire animer par des pairs, pour libérer la parole et chercher des solutions ensemble.L'interêt de ces rencontres :

  • Nomer et dédramatiser les attentes
  • Respecter les besoins
  • Eduquer sur les risques éventuels et les limites de l'accompagnement
  • Désisoler en mettant en relation des clients entre eux

Le "café sexo" de l'association Comme les autres

Ecoutez

Ce que dit la loi : Selon l'article 222-3-1 du Code pénal français, la maltraitance envers une personne vulnérable est considérée comme une circonstance aggravante. Cela peut entraîner une peine de prison pouvant aller jusqu'à 10 ans et une amende pouvant aller jusqu'à 150 000 euros. Si la maltraitance est commise par un professionnel de santé ou de l'aide à domicile, son autorisation de travailler sera annulée. La loi du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement a renforcé les sanctions en cas de maltraitance envers les personnes âgées. Cette loi prévoit des sanctions pénales spécifiques pour les personnes qui commettent des actes de maltraitance, allant jusqu'à 7 ans de prison et 100 000 euros d'amende. Elle renforce également les sanctions administratives et civiles, telles que la suspension ou la révocation de licences professionnelles et les réparations financières pour les victimes. La non-dénonciation d'une situation de maltraitance d’une personne en situation de dépendance dont l’ADVF a connaissance peut être punie de 7 ans de prison et de 150 000 € d'amende.

Le saviez-vous ?L'une des principales causes du refus d'aide est le "Déni de la situation". Le déni est le refus inconscient d'admettre une réalité insupportable. Ce mécanisme consiste, par exemple, à considérer une mauvaise nouvelle comme si elle n'existait pas (diagnostic d'une maladie, annonce de l'échec d'un traitement, etc.). Ainsi, le bénéficiaire estime qu'il n'a besoin d'aucune aide !

Face à votre considération, à votre respect et votre douceur, les barrières tomberont progressivement car... ce type de résistance est souvent du à un problème de confiance et de gène. La technique des "petit pas" s'avère toujours gagnante ! (aujourd'hui, je vous propose de faire juste le dos, et je vous donne le gant pour faire votre visage/bas du ventre/etc...) Vous ne devez jamais imposer un soin d'hygiène de force ni utiliser une camisole chimique pour que la personne se laisse faire.

Ecoutez

  • Les aspects physiques : Ils concernent les fonctions biologiques et physiologiques du corps humain liées à la sexualité, comme la reproduction, les réactions sexuelles, les hormones, et la pulsion sexuelle.
  • Aspects émotionnels : ils font référence aux sentiments et aux émotions qui accompagnent les expériences sexuelles, incluant l'attachement, l'amour et l'intimité.
  • Aspects mentaux : ils englobent la compréhension personnelle, les attitudes, les croyances et les valeurs envers la sexualité, influençant la manière dont les individus perçoivent et expérimentent leur vie sexuelle.
  • Aspects sociaux : ils mettent en lumière l'influence de la société, de la culture, des normes et des lois sur les comportements et les pratiques sexuelles des individus.

Marcel Nuss en france à fondé L'APAS

Aïha Zemp en suisse, a créé le département " Handicap et sexualité "