Réunion disciplinaire histoire-géographie-EMC
IA-IPR d'histoire-géographie Octobre-novembre 2025
- Publication du nouveau programme d'EMC au BOEN du 13 juin 2024 - Entrée en application échelonnée :Rentrée scolaire 2024-25 : mise en oeuvre en 5e ; Rentrée scolaire 2025-26 : mise en oeuvre en 4e ; Rentrée scolaire 2026-27 : mise en oeuvre en 3e. - Structure des programmes spiralaire en termes d'approche des notions Egalité : 5e et première / Démocratie : 6e, 3e et terminale / Laïcité : 6e, 3e et seconde. - Les ressources nationales : Des ressources d'accompagnement sur Eduscol (vidéo "Regards sur les nouveaux programmes d'EMC", livrets d'accompagnement par niveau, Vadémécum Eduquer à la citoyenneté) - Les ressources académiques : Un site académique consacré à l'EMC Comprenant notamment un éclairage sur les programmes par Jérôme Grondeux, IGESR Et des ressources sur l'EDD, l'EMI et le parcours citoyen
Pour le lycée général et technologique : Rentrée scolaire 2024-2025 : mise en œuvre en 2de GT ; Rentrée scolaire 2025-2026 : mise en œuvre en 1re G, 1re T ; Rentrée scolaire 2026-2027 : mise en œuvre en Tle G, Tle T.
S’appuyer sur des critères de correction partagés, explicites, compréhensibles par tous – enseignants comme élèves. C’est ce qui garantit que l’évaluation ne dépend pas du "style du correcteur", mais d’objectifs clairs et communs.
Pour aller plus loin dans la définition de ces critères en histoire-géogaphie, on pourra consulter notre publication sur les échelles descriptives.
Donner du sens à la moyenne : bien qu’étant un outil pratique et une attente institutionnelle désormais pour les classes de 3ème, la moyenne ne résume pas à elle seule le parcours d’un élève. Elle a en effet pour conséquence de lisser les fluctuations des acquis et d’invisibiliser les progrès. C’est pourquoi les évaluations des compétences, la mesure des progressions et les appréciations qualitatives, dans les bulletins comme dans le LSU gardent toute leur importance pour mettre en perspective le chemin parcouru.
Pondérer les différents types d’évaluation : au-delà du coefficient, réfléchir au poids. Un même coefficient appliqué aux DS au sein de l’équipe peut cacher un poids très différent, en fonction du nombre de notes par exemple. Il est préférable de réfléchir en poids : par exemple, X% de la moyenne repose sur des DS, X% sur des travaux de groupe formatifs, X% sur de petites interrogations…
Discuter le rôle et le poids des DS et devoirs communs : quel sens leur donnez-vous dans le parcours des élèves ? En général on leur reconnait une valeur sommative, qui permet d’attester ce que les élèves savent faire au terme d’une séquence, d’une période d’apprentissage. Il n’est pas aberrant de leur donner un coefficient plus important que les simples contrôles de connaissance, DM et évaluations formatives. Mais sans excès : un type d’évaluation ne doit pas « écraser » la moyenne. Il faut réfléchir également au sens du ou des devoirs communs : à quoi servent-ils à vos yeux ? C’est souvent la première fois que les élèves affrontent une épreuve de 2h, ils découvrent qu’ils doivent gérer leur temps autrement. C’est aussi souvent la première fois qu’ils prennent en charge un programme de révision plus important. Ils ont donc aussi une valeur formative, qui justifie que leur poids dans la moyenne ne soit pas plus important que celui d’un autre DS.Enfin, simple DS ou devoir commun, n’oublions pas que la valeur de ces évaluations sommatives vient de tout ce qui précède : c’est parce que les élèves ont été entrainés, situés, valorisés et conseillés pendant toute la séquence qu’ils sont en situation de les réussir. Sans ce qui précède, la note donnée n’a aucune valeur.
Rendre compte d’un parcours : une moyenne représentative ne peut pas reposer sur une seule situation d’évaluation, ni sur une période trop courte. Il faut qu’elle rende compte d’un parcours, d’un cheminement, pas d’un instant figé. D’où l’idée aussi qu’un seul devoir ne peut pas écraser la moyenne : ce n’est ni juste, ni motivant pour celui qui échoue.
Varier les supports : écrit, oral, seul ou à plusieurs, devoir surveillé, tâche complexe… Il s’agit de varier les situations pour éviter de biaiser la moyenne si un élève est plus en difficulté dans un format que dans un autre, dans une compétence que dans une autre.
Réunion disciplinaire histoire-géographie-EMC
Virginie Hallosserie
Created on September 9, 2025
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Réunion disciplinaire histoire-géographie-EMC
IA-IPR d'histoire-géographie Octobre-novembre 2025
- Publication du nouveau programme d'EMC au BOEN du 13 juin 2024 - Entrée en application échelonnée :Rentrée scolaire 2024-25 : mise en oeuvre en 5e ; Rentrée scolaire 2025-26 : mise en oeuvre en 4e ; Rentrée scolaire 2026-27 : mise en oeuvre en 3e. - Structure des programmes spiralaire en termes d'approche des notions Egalité : 5e et première / Démocratie : 6e, 3e et terminale / Laïcité : 6e, 3e et seconde. - Les ressources nationales : Des ressources d'accompagnement sur Eduscol (vidéo "Regards sur les nouveaux programmes d'EMC", livrets d'accompagnement par niveau, Vadémécum Eduquer à la citoyenneté) - Les ressources académiques : Un site académique consacré à l'EMC Comprenant notamment un éclairage sur les programmes par Jérôme Grondeux, IGESR Et des ressources sur l'EDD, l'EMI et le parcours citoyen
Pour le lycée général et technologique : Rentrée scolaire 2024-2025 : mise en œuvre en 2de GT ; Rentrée scolaire 2025-2026 : mise en œuvre en 1re G, 1re T ; Rentrée scolaire 2026-2027 : mise en œuvre en Tle G, Tle T.
S’appuyer sur des critères de correction partagés, explicites, compréhensibles par tous – enseignants comme élèves. C’est ce qui garantit que l’évaluation ne dépend pas du "style du correcteur", mais d’objectifs clairs et communs.
Pour aller plus loin dans la définition de ces critères en histoire-géogaphie, on pourra consulter notre publication sur les échelles descriptives.
Donner du sens à la moyenne : bien qu’étant un outil pratique et une attente institutionnelle désormais pour les classes de 3ème, la moyenne ne résume pas à elle seule le parcours d’un élève. Elle a en effet pour conséquence de lisser les fluctuations des acquis et d’invisibiliser les progrès. C’est pourquoi les évaluations des compétences, la mesure des progressions et les appréciations qualitatives, dans les bulletins comme dans le LSU gardent toute leur importance pour mettre en perspective le chemin parcouru.
Pondérer les différents types d’évaluation : au-delà du coefficient, réfléchir au poids. Un même coefficient appliqué aux DS au sein de l’équipe peut cacher un poids très différent, en fonction du nombre de notes par exemple. Il est préférable de réfléchir en poids : par exemple, X% de la moyenne repose sur des DS, X% sur des travaux de groupe formatifs, X% sur de petites interrogations…
Discuter le rôle et le poids des DS et devoirs communs : quel sens leur donnez-vous dans le parcours des élèves ? En général on leur reconnait une valeur sommative, qui permet d’attester ce que les élèves savent faire au terme d’une séquence, d’une période d’apprentissage. Il n’est pas aberrant de leur donner un coefficient plus important que les simples contrôles de connaissance, DM et évaluations formatives. Mais sans excès : un type d’évaluation ne doit pas « écraser » la moyenne. Il faut réfléchir également au sens du ou des devoirs communs : à quoi servent-ils à vos yeux ? C’est souvent la première fois que les élèves affrontent une épreuve de 2h, ils découvrent qu’ils doivent gérer leur temps autrement. C’est aussi souvent la première fois qu’ils prennent en charge un programme de révision plus important. Ils ont donc aussi une valeur formative, qui justifie que leur poids dans la moyenne ne soit pas plus important que celui d’un autre DS.Enfin, simple DS ou devoir commun, n’oublions pas que la valeur de ces évaluations sommatives vient de tout ce qui précède : c’est parce que les élèves ont été entrainés, situés, valorisés et conseillés pendant toute la séquence qu’ils sont en situation de les réussir. Sans ce qui précède, la note donnée n’a aucune valeur.
Rendre compte d’un parcours : une moyenne représentative ne peut pas reposer sur une seule situation d’évaluation, ni sur une période trop courte. Il faut qu’elle rende compte d’un parcours, d’un cheminement, pas d’un instant figé. D’où l’idée aussi qu’un seul devoir ne peut pas écraser la moyenne : ce n’est ni juste, ni motivant pour celui qui échoue.
Varier les supports : écrit, oral, seul ou à plusieurs, devoir surveillé, tâche complexe… Il s’agit de varier les situations pour éviter de biaiser la moyenne si un élève est plus en difficulté dans un format que dans un autre, dans une compétence que dans une autre.