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MOB - Aidants familiaux
COMPANIEROS
Created on September 2, 2025
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AIDANTS FAMILIAUX
En France, face à la croissance des maladies chroniques, au vieillissement de la population, 11 millions de personnes aident un ou plusieurs proches, à domicile, en perte d’autonomie ou avec un handicap. Un actif sur quatre sera aidant en 2030 . 54% des aidants familiaux sont salariés.
AIDANTS FAMILIAUX
Concilier vie professionnelle et aide à un proche dépendant peut entraîner des difficultés importantes, souvent non reconnues : stress, fatigue, manque de temps, déficit d’informations, isolement, absentéisme, maladies chroniques, arrêt total d’activité. Les conséquences dans l'entreprise sont difficiles à gérer alors que le contexte juridique est en pleine évolution.
LE DROIT ÉVOLUE :
Reconnaissance du statut d’aidants Congé de solidarité familiale Congé de proche aidant Congé de présence parentale Le droit au répit Don de jours de repos
ENJEUX POUR L'ENTREPRISE :
Au-delà de l’évolution légale et dans la mesure où plus d’un aidant sur deux est salarié, il s’agit d’un enjeu pour l’entreprise. Cette prise en compte de la thématique des salariés aidants dépend du niveau de maturité des entreprises, une thématique qui rejoint d’autres enjeux de RSE : Un enjeu d’égalité professionnelle femmes-hommes. Un enjeu de non-discrimination. Un enjeu étroitement lié à celui du handicap. Un enjeu d’équilibre vie professionnelle / vie. personnelle, de QVT et de santé au travail.
ENJEUX POUR L'ENTREPRISE :
Cette situation de « salariance » qui désigne le fait d’être aidant tout en occupant un emploi a en effet des conséquences sur la vie professionnelle et personnelle des salariés.
Cela nécessite pour l’entreprise de dépasser des freins liés à cette thématique des aidants.
Je découvre
- Respect de la vie privée des collaborateurs, limite entre sphère privée et sphère professionnelle- Déficit d’auto-reconnaissance des salariés aidants - La diversité des situations rend difficile le déploiement de mesures concrètes Prendre conscience de l’impact économique - Une mauvaise prise en charge des salariés aidants représente un coût pour les entreprises en termes de productivité et de performance économique, d’image de l’entreprise Trouver des moyens d’action : - Mobiliser et sensibiliser tous les acteurs de l’entreprise - Accompagner les aidants : développer une culture bienveillante, comprendre leurs besoins (financiers, organisationnels, psychologique etc…) - Valoriser les compétences des aidants transférables au monde de l’entreprise « 82 % des aidants disent avoir acquis de nouvelles compétences ». Auto-organisation, résolution de problèmes complexes, capacité à travailler avec les autres, la maîtrise des équipements et des technologies. - Reconnaître leurs soft skills qui relèvent davantage de compétences relationnelles, de rigueur, de résilience, d’engagement, de leadership, d’écoute… Source : Plateforme 2022 de France Stratégie
Depuis le 1er janvier 2016, la loi reconnaît l’action du proche aidant, elle en donne une définition et lui reconnait des droits. Une personne qui vient en aide de manière régulière, à titre non professionnel, pour accomplir une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne d'une personne âgée en perte d’autonomie peut être considérée comme un proche aidant. Ainsi, peut être considéré comme proche aidant de la personne aidée : • Son conjoint, • Le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, • Un parent, • Un allié ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables
Depuis 2016, ce congé permet au salarié d'assister un proche en fin de vie. Le proche doit se trouver en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable. La durée du congé est de 3 mois, renouvelable une fois. Le salarié n’est pas rémunéré, il peut bénéficier d’une Allocation Journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP)
Depuis le 1er janvier 2017 la législation permet aux aidants de prendre un congé de proche aidant, qui est de 3 mois, renouvelable, il est possible de répartir ce congé en temps partiel. En 2019, ce congé est désormais indemnisé. Il n'est pas rémunéré par l'employeur mais l'aidant peut percevoir une Allocation Journalière de Proche Aidant (AJPA) pour compenser une partie de son salaire versée par la CAF ou MSA. Le salarié retrouve ses droits dans l'entreprise à la fin de son congé.
Depuis 2019, cette loi permet à un salarié de cesser son activité professionnelle afin de s'occuper d'un enfant à charge de moins de 20 ans, dont l'état de santé requiert une présence soutenue et des soins contraignants. Durée de 310 jours maximum sur 3 ans. Il n’est pas rémunéré et perçoit une allocation journalière de présence parentale (AJPP).
La loi du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement a instauré un droit au répit pour proches aidants. Ce droit signifie que tout aidant peut demander pour leur proche un soutien et une place d'accueil temporaire en établissement, en accueil de jour, en séjour de vacances.
Applicable depuis le 9 mai 2014, la loi Mathys permet le don de congés à un parent d'un enfant gravement malade. Cette loi est à l'origine du fils d'un salarié de l'entreprise Badoit nommé "Mathys", atteint d'un cancer du foie. Les salariés de l'entreprise avaient alors décidé d'aider son père en lui offrant 170 jours de RTT. La loi du 13 février 2018 crée un dispositif de don de jours de repos non pris au bénéfice des proches aidants de personnes en perte d'autonomie ou en situation de handicap.
