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Pédagogie, une question de bon sens
Soulié Marie
Created on July 13, 2025
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Transcript
La Pédagogie, une question de bon sens
Des petits principes expliqués clairement
La pédagogie active facilite la différenciation
Ce n'est pas l'espace qui dicte la pédagogie, c'est la pédagogie qui crée l'espace.
L'autonomie, ça s'apprend!
Notre intelligence n'est pas artificielle
Expliquer clairement, ce n'est pas si simple
L'autorité libère !
C'est la tâche qui est importante avec le numérique, pas l'outil.
Et bien d'autres
Marie Soulié
Aurélie Cuerda
Sommaire
Fiche 19: Un bilan utile est un outil de dialogue et de progrès, pas une simple photographie des résultats. Fiche 20: Quand le scolaire et le périscolaire coopèrent, l’élève progresse dans une continuité éducative cohérente. Fiche 21: Le projet d’école ou de classe donne du sens aux actions quotidiennes Fiche 22: Les rituels structurent le temps et les esprits Fiche 23: Inclure, ce n’est pas faire pareil pour tous, c’est permettre à chacun de trouver sa place et de progresser. Fiche 24: Le temps est un outil pédagogique Fiche 25: Un enseignant qui apprend reste un enseignant qui fait apprendre. Fiche 26: Existe-t-il une méthode d'enseignement plus efficace que les autres? Fiche 27: Les compétences psychosociales se renseignent, ne s'évaluent pas. Fiche 28: le brouillon, le début du chef d'oeuvre Fiche 29: En classe, apprendre ne se décrète pas! fiche 30: Doit-on avoir peur des écrans Fiche 31 : La bienveillance n'est pas une option, c'est un levier Fiche 32: Faire réfléchir, c'est plus important que faire réciter Fiche 33 : Quand la technologie libère du temps pour l’essentiel : l’humain. Fiche 34 : Apprendre, ça s'apprend ! Fiche 35 : On ne prépare pas les xcitoyens de demain avec l'école d'hier
Fiche 1: L'autonomie, ça s'apprend ! Fiche 2: Expliquer clairement, ce n'est pas si simple! Fiche 3: C'est la tâche qui est importante avec le numérique, pas l'outil! Fiche 4: Ce n'est pas l'espace qui fait la pédagogie, c'est la pédagogie qui crée l'espace! Fiche 5: Notre intelligence n'est pas artificielle ! Fiche 6: La pédagogie active facilite la différenciation. Fiche 7: La mise en activité facilite la mémorisation. Fiche 8: Pourquoi est-ce aussi difficile d'engager les élèves? Fiche 9: L'empathie se met en pratique au quotidien. Fiche 10: Capter l’attention, c’est déjà enseigner ! Fiche 11: L’erreur est un outil d’apprentissage. Fiche 12: Un élève pour réussir a besoin d'encouragements. Fiche 13: le travail collaboratif : ça se construit ! Fiche 14: Ce qui est à apprendre doit être rendu visible, compréhensible et accessible à tous les élèves. Fiche 15: L’évaluation doit guider l’apprentissage, pas le sanctionner! Fiche 16: L'autorité libère!Fiche 17: On n’enseigne pas à des élèves qui ne voient ni le sens ni l’intérêt d’apprendre. Fiche 18: Des parents bien informés et associés deviennent des partenaires éducatifs, pas de simples spectateurs.
L'autonomie, ca s'apprend !
Principe expliqué clairement
Une illustration imagée
L'élève ne naît pas autonome, pour apprendre et faire seul, il a besoin qu'on lui montre, qu'on le guide,et qu’on lui laisse le temps de devenir capable de faire seul après accompagnement Certains ont besoin de plus de temps que d'autres, l'enseignant ne doit pas pénaliser un élève parce qu'il manque d'autonomie mais au contraire l'aider à y accéder.Concrètement l'enseignant peut: 1-Expliquer la tâche et les étapes une par une. (fragmenter la consigne dans le temps de la séance) 2-Modéliser en montrant un attendu ( ex: ton exposé contiendra 12 diapositives ...) 3-Aménager un cadre clair (matériel à portée, consignes visibles). 4-rendre visibles les critères d'évaluation. Ce qui freine l'autonomie: -trop de consignes ou des consignes floues -la surcharge cognitive -la peur de l'erreur -l'absence d'encouragement
Personne ne s’attend à ce qu’un adolescent sache conduire spontanément à 18 ans sous prétexte qu’il a été passager pendant des années. De même à l'école, l'élève a besoin que l'enseignant lui structure étape par étape cette autonomie.
Mise en pratique 1D/2D
Au premier degré:L'enfant a besoin de se repérer dans l'espace-utiliser un balisage visuel pour l'accès aux activités L'enfant a besoin de voir pour comprendre -utiliser des visuels de modèles attendus, le visuel remplace ou complète la consigne. Au second degré: -donner une tâche claire et un rendu dans un temps limité ( possibilité de montrer un modèle de l'attendu) -le travail collaboratif lorsqu'il est bien cadré( temps, livrable, répartition des tâches) renforce l'autonomie
Expliquer clairement, ce n'est pas si simple!
Une illustration imagée
Principe expliqué clairement
Un enseignant peut maîtriser son savoir parfaitement, comme on maîtrise une langue étrangère.Mais si ce savoir n’est pas ajusté à ceux qui écoutent, à leur niveau, leurs références, leurs besoins, il ne sera pas compris. Pour améliorer sa clarté pédagogique : - ne jamais réexpliquer de la même manière, anticiper les incompréhensions et trouver des astuces pour clarifier comme le recours à des images. - Faire confiance à la classe pour donner une explication plus adaptée. - Expliquer clairement c'est comme au théâtre: une répétition est nécessaire. - Juger l'efficacité de l'explication en la testant sur son entourage. -fragmenter les explications pour éviter la surcharge cognitive Expliquer pas à pas, ne pas tout donner d'un coup et sonder la classe après chaque étape.
Ce n'est pas parce que je parle parfaitement le chinois que je serais comprise d'un danois, d'un autrichien et d'un suisse.
Mise en pratique 1D/2D
Au premier degré : pas à pas + visuel + reformulation Pour expliquer une soustraction avec retenue, 👉 je pose l’opération verticalement en détaillant chaque chiffre, 👉 j’utilise du matériel concret (cubes, barres), 👉 je reformule avec une image simple du quotidien (les bonbons) 👉 puis je fais reformuler par un élève pour vérifier la compréhension. Au second degré: - Observation, manipulation, analyse,explicitation
"Bien expliquer, c'est avant tout bien écouter"
C'est la tâche qui est importante avec le numérique, pas l'outil!
Une illustration imagée
Principe expliqué clairement
Le numérique ne crée pas la pédagogie, il la sert. Un outil ne transforme pas une séance en réussite, s'il n'est pas au service d'un objectif clair, d'une tâche précise et d'une intention pédagogique. Ce n'est pas l'outil qui est magique, c'est l'usage qu'on en fait (même si la motivation peut être plus forte au départ ! ) Pour être pertinent, l'outil doit s'intégrer dans un scénario pédagogique clair, avec un objectif d'apprentissage explicite, une modalité adaptée et une évaluation possible. Un bon usage du numérique répond à une question simple : "Sans le numérique, est-ce que cette tâche serait moins pertinente, moins accessible ou moins riche pour mes élèves ?"
Ce n'est pas parce que l'on a les meilleurs pinceaux du monde que cela fera de nous un peintre de talent! Le numérique comme le pinceau, n'a de valeur que dans un projet structuré.
Mise en pratique 1D/2D
- créer des quiz de révision ou découverte avec kahoot, Quizinière ou learning apps ; - créer des livres numériques interactifs pour associer texte, image et sons avec Book Creator ; - réaliser un court-métrage animé (Stop motion) avec des objets ou dessins ; - travailler l'oral en donnant la parole à des personnages historiques ou oeuvres d'art (ChatterPix ou Puppet Pals) - travailler la programmation en créant des histoire avec Scratch ou Scratch Junior - Utiliser son TNI ou VPI pour exploiter des applications comme Seyes, Cacographie, MotMinot, RapidEtik ou une centaine d'autres présentes sur la Forge Primaire
Ce n'est pas l'espace qui fait la pédagogie, c'est la pédagogie qui crée l'espace!
Une illustration imagée
Principe expliqué clairement
Ce n’est pas dans les meilleurs fourneaux qu’on fait les meilleurs plats, mais entre les mains de ceux qui savent cuisiner. De la même façon, ce n’est pas la classe la mieux équipée qui fait les meilleurs apprentissages, mais l’enseignant qui sait créer un cadre, guider, accompagner.
Les classes flexibles : un potentiel encore sous-exploité au 2D? On voit aujourd’hui fleurir dans de nombreux établissements des espaces d’apprentissage dits « flexibles », aménagés pour favoriser la collaboration, l’autonomie et l’engagement des élèves. Pourtant, ces salles restent souvent marginales : peu utilisées, réservées à quelques projets spécifiques ou confiées à une petite équipe d’enseignants volontaires. Pourquoi cet engouement modéré ? Plusieurs raisons peuvent l’expliquer : Une culture encore très ancrée de la transmission frontale, qui rend difficile le changement de posture. Une appréhension face à une organisation moins rigide, qui peut donner le sentiment d’une perte de contrôle sur la classe. Un mobilier original (ballons, poufs, tables basses…) parfois peu adapté à certaines tâches scolaires, comme les travaux d’écriture longs. Comment alors amorcer une transition vers des pratiques plus flexibles ? Inspirons-nous du premier degré! Plutôt que de tout bouleverser d’un seul coup, une piste accessible consiste à expérimenter la flexibilité dans une salle de classe traditionnelle, en adaptant l’organisation de l’espace selon les activités : disposition en îlots pour encourager le travail collaboratif, coin regroupement (avec ou sans table selon le niveau), espaces de travail pour les ateliers, ainsi que des zones de rangement. La classe flexible ne se résume donc pas à un mobilier.
Mise en pratique 1D/2D
Au premier degré :-créer des zones en fonction des tâches ( collaboration, travail individuel, lecture...) ou des centres d'apprentissage (centre de lecture, d'écriture, des mathématiques, artistique...) -organiser des ateliers afin d'exploiter un maximum de zones Au second degré: -photographiez les différents agencements en fonction de votre activité de séance. -nommez les photos et affichez-les dans la salle -demandez aux élèves de placer la classe en fonction de la configuration choisie en organisant les rôles et les zones d'intervention afin de créer des aménagements et des rangements rapides.
Notre intelligence n'est pas artificielle
Une illustration imagée
Principe expliqué clairement
Ce n'est pas parce que la voiture existe qu'on ne marche plus à pied! L’IA, comme la voiture, peut aller vite, rendre des services, alléger certaines tâches.Mais l’intelligence humaine, comme la marche à pied, est fondamentale, structurante, irremplaçable, même si elle semble plus lente.
L’intelligence artificielle (IA) peut effectuer des tâches rapidement, générer du texte, résoudre des problèmes ou traduire des langues…C'est un formidable outil ! Mais elle ne pense pas. L’IA imite, prédit, assemble ce qui a déjà été fait. Elle ne comprend ni ne crée du sens comme un humain. Notre intelligence, elle, est consciente, réflexive, créative, capable de discernement et d’intuition. Utiliser l’IA à l’école peut soutenir l’apprentissage, mais ne doit jamais remplacer les activités qui construisent l’esprit critique, la pensée complexe, la communication ou la capacité à résoudre des situations nouvelles.
Mise en pratique 1D/2D
Au premier degré : (pas de manipulation directe d’IA générative) - Sensibiliser les élèves : Qu’est-ce que l’IA ? À quoi sert-elle ? Où la trouve-t-on dans le quotidien ? Lecture d’albums, débats philo, jeux de tri entre ce qui est humain / artificiel. - Travailler l’esprit critique : Activités EMI : repérer les erreurs d’un robot / d’un assistant vocal. Comparer une réponse humaine et une réponse automatisée à une question simple. Au second degré : - Apprendre à dialoguer avec une IA : Travailler les prompts : comment poser une bonne question à une IA ? Analyser une réponse : est-elle exacte ? biaisée ? pertinente ? nuancée ? - Éduquer aux limites de l’IA : Distinguer savoirs vérifiés / hallucinations. Débattre : L’IA peut-elle comprendre ? créer ? être responsable ? Étudier les enjeux éthiques et environnementaux (énergie, données, biais…). - Encourager des usages responsables : Utiliser l’IA pour s'entraîner à une tâche (expliquer un texte, faire un plan). Mais toujours compléter par une réflexion personnelle et une vérification humaine. -
L’intelligence artificielle ne remplace ni la pensée, ni l’apprentissage, et encore moins la relation humaine.
La pédagogie active facilite la différenciation
Une illustration imagée
Principe expliqué clairement
Dans la tragédie classique, l’unité d’action impose une seule intrigue principale, que tous les personnages suivent. De la même manière, la pédagogie frontale impose le même exercice, au même rythme et avec le même niveau de complexité pour tous les élèves. À l’inverse, la pédagogie active montre qu’il est possible de suivre des trajectoires d’apprentissage différentes, sans compromettre la cohérence du groupe ni les objectifs communs.
La pédagogie active en donnant aux élèves la possibilité d'avancer à leur rythme et de répondre à leurs besoins rompt avec la pédagogie frontale et pour reprendre la comparaison avec le théâtre, elle propose à chaque élève de jouer sa propre scène, parfois en solo, duo et même en groupe et pas toujours dans le même ordre. Le professeur est un metteur en scène attentif et disponble. L'action devient multiple, vivante, adaptée. Ce n'est plus une seule histoire linéaire mais une multitude de parcours qui se croisent et se répondent, chacun ayant sa propre dynamique. En conclusion: Oser la pédagogie active, c'est déplacer l'action de la scène (espace de l'enseignant) à la salle (espace des élèves) Alors passez du face à face au côte à côte !
Mise en pratique 1D/2D
Au premier degré :- Proposer une même situation de départ avec des modalités de traitement variables (outils différents, supports adaptés, aide différenciée). - Mettre en place des ateliers tournants, où les élèves expérimentent, manipulent, observent, construisent leurs savoirs à leur rythme. - Autoriser des prises d’initiative (choix de l’ordre des tâches, de la stratégie, de l’outil). Au second degré: - Partir d'une situation problème, l'observer, et rentrer dans une démarche d'investigation -Proposer des plans de travail différenciés avec possibilite de choisir ses activités