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Histoires de... tuiles

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Created on April 23, 2025

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Histoires de... tuiles

Jeu de piste proposé par Histoires de...

Bonjour ! Aujourd'hui c'est la Fête des Tuiles, sais-tu pourquoi on appelle cette journée ainsi ? Réalise toutes les missions et tu le découvriras. Tu apprendras aussi de nombreuses choses sur le Cours Jean Jaurès !

1660-1684

LE COURS JEAN JAURÈS

travaux de construction du cours

Faire glisser l'image jusqu'à la date correspondante. Tu peux zoomer sur les photographies en cliquant dessus.

rEMETTRE DANS L'ORDRE CHRONOLGIQUE LES PHOTOGRAPHIES DU COURS.

XIXe siècle

Urbanisation du cours

1922-1944

Plusieurs noms pour le cours

1950, 1960, 1970

Immeubles et logements

2025

Solutions

8 kilomètres

Pour chaque mission

Débarrasse-toi des tuiles

Cherche & trouve

Accomplie la mission

Amuse-toi bien

Clique sur la loupe avant de commencer.

mission 1

Cherche & trouve

Cherche et trouve ce grand immeuble bourgeois de 5 étages, construit en 1927 à un angle du cours Jean Jaurès !

Accomplie la mission

Regarde la toiture de la tourelle, et réponds à cette devinette :

Je suis sur les toits, mais je ne suis pas un oiseau. Je te protège du vent, de la pluie, du chaos. Ma forme ressemble à ce que l’on voit, Sur le dos d’un poisson, aligné et bien droit. Qui suis-je ?

Solutions

Débarasse-toi de toutes les tuiles

Combien y a-t-il de bouquets de fleurs sculptés sur le 70 ?

11

16

mission 2

Cherche & trouve

Continue ton chemin le long du cours Jean Jaurès, vers le sud. Observe bien autour de toi, et retrouve les détails suivants !

Accomplie la mission

Retrouve l’immeuble vert qui fait l’angle avec la rue Joseph Rey, et compare avec cette carte postale ancienne.

Débarasse-toi de toutes les tuiles

En quelle année le chemin de fer est-il arrivé à Grenoble ?

1843

1858

mission 3

Cherche & trouve

Rends-toi sous l’Estacade et retrouve ces fresques de street art !

Accomplie la mission

Qui a peint les fresques de l'estacade ?

Alexandre Debelle

Nessé

Votour Colorz

Débarasse-toi de toutes les tuiles

En quelle année l'estacade a-t-elle été construite ?

2001

1963

mission 4

Cherche & trouve

Retraverse le cours pour te rendre du côté des immeubles “pairs”. Continue ton chemin vers le sud, et retrouve un immeuble bien particulier, avec les détails suivants.

Accomplie la mission

De part et d’autre du grand arc brisé, on peut voir des sculptures de dragons. Au 1er étage, il y a aussi des têtes de monstres au dessus des fenêtres. Quel matériau a permis de réaliser ces sculptures ? Résous cette charade pour le savoir !

Mon premier est un outil avec une lame dentée, utilisé pour couper du bois. Mon deuxième est ce que fait Pinocchio quand son nez s’allonge. Mon troisième est un mollusque, qui se mange généralement avec des frites. Mon quatrième est un liquide blanc produit notamment par les vaches. Mon tout est un matériau inventé par Louis Vicat en 1817 qui a permis de décorer de nombreuses façades d’immeubles de type “haussmanniens” à Grenoble.

Solutions

Débarasse-toi de toutes les tuiles

Quel est le nom de cet animal fantastique qui ressemble à un lion avec des ailes ?

Le sphinx

Le griffon

mission 5

Cherche & trouve

Cherche et trouve cet immeuble bourgeois de style “Art Nouveau”, construit en 1904 par les architectes Coutavoz et Demartiny.

Accompliela mission

Au niveau du 116 Cours Jean Jaurès, se trouvait autrefois un passage où il fallait payer pour rentrer ou sortir. C'est un peu comme un péage.

116 cours Jean Jaurès

Trouve le nom donné à cet endroit en résolvant cette charade.

Les trois premières lettres du mois d'Halloween représentent mon premier. Mon deuxième est couronné.

Solutions

Débarasse-toi de toutes les tuiles

Combien y a-t-il de raisins en bas à droite de l'encadrement de la porte du 116 ?

11

mission 6

Cherche & trouve

Continue ton chemin et cherche cet immeuble plus récent. Observe bien les indications présentes sur la façade.

Accomplie la mission

Qu'est-ce qu'un constructeur ?

Qui est l'architecte de ce bâtiment ?

Joseph Crida

Personne qui construit ou fait construire des édifices.

Jean Jaurès

Armand Leavy

Personne qui conçoit les plans des édifices.

Débarasse-toi de toutes les tuiles

En quelle année a été construit le 116 bis cours Jean Jaurès ?

1950

1960

mission 7

Cherche & trouve

Poursuis ton chemin pour retrouver ces grands immeubles : nous voilà arrivés sur les Grands Boulevards !

Accomplie la mission

Mots cachés - 5 mots à trouver en lien avec le cours

Impérial

Remparts

Béton

Autopont

Boulevards

Débarasse-toi de toutes les tuiles

L'immeuble l'Impérial a une copie identique qui lui fait face de l'autre côté du bouevard.

Vrai

Faux

Félicitations !

Tu t'es débarassé·e de toutes les tuiles. À prése nt, reconstitue le tableau d'Alexandre Debelle qui nous raconte la journée des Tuiles.

La journée des tuiles

Bravo, tu as terminé le jeu de piste !

© Archives Municipales et Métropolitaines de Grenoble © Histoires de...

Le sais-tu ? Les “lambrequins” sont des ornements joliment découpés et ajourés, en bois ou en métal, fixés en haut d’une fenêtre. Ils servent à cacher les coffres des volets.

FAUX !

FAUX !

Bonne réponse !

UN DÉBUT DE RÉVOLUTION ? Cet épisode mène à la réunion des Trois Ordres du Dauphiné (la noblesse, le Clergé et le Tiers Etat) au Château de Vizille, et est souvent considéré comme un moment déclencheur de la Révolution française. Une légende raconte que la ville fut rebaptisée “Grelibre” pendant la Révolution, mais c'est faux. C'est Louis XVIII qui, durant la Restauration, aurait inventé le surnom “Grelibre” pour se moquer des révolutionnaires.

1904

Architectes : Charles Coutavoz et Auguste Demartiny

Le 116 cours Jean Jaurès est à l'origine la maison individuelle d'un certain M. Guignier. Le style architectural de ce bâtiment est l'Art Nouveau. On retrouve des sculptures en feuilles de vignes, des grappes de raisins et des fleurs. La porte en pierre, les vitres et ferronneries sont arrondies. Tu peux rentrer dans l'immeuble pour admirer le sol fait en mosaîque. Appuie sur le bouton en bas du digicode.

Cette mission se fait au croisement du cours Jean Jaurès et du Boulebard Jospeh Vallier.

FAUX !

Bonne réponse !

Regarde les tuiles à côté de la question... tu remarqueras que quelques unes ont disparu ! Bravo, le but est de continuer à bien répondre aux questions pour qu'il n'en reste plus aucune et que tu découvres ce qu'il y a en dessous...

POURQUOI CETTE COLÈRE ? Le roi Louis XVI veut imposer de nouvelles loi et impôts, sans que les parlements puissent s’y opposer. Ce passage en force provoque une réaction vive : la population, soutenue par les parlementaires (notables et avocats), se révolte. Debelle peint une scène spectaculaire et symbolique : une foule unie, décidée à résister au pouvoir royal. Même si l’événement s’est en réalité déroulé dans plusieurs quartiers, il choisit un lieu précis (aujourd’hui entre la Maison du Tourisme et le lycée Stendhal) pour marquer l’instant où le peuple prend le dessus.

1940 - 1946

Groupe impérial Architectes : Robert Abonnel et Marcel Welti

Ils se font face de chaque côté du carrefour, en diagonale (119 cours Jean Jaurès et 2 cours de la Libération). Avec ces immeubles, l'aménagement de ces grands boulevards montrent l'importance de ce carrefour dans la ville. Les portes d'entrée sont encadrées par des colonnes pour aéccentuer ce côté magistral.

2025

8 kilomètres

C’est la plus grande et plus large avenue de Grenoble et fait partie des plus grandes d'Europe. Elle traverse plusieurs villes : Grenoble, Échirolles et Pont-de-Claix. Aujourd'hui, le cours est traversé du nord au sud par le tramway E, mis en service depuis 2014.

Bravo ! Continue comme ça !

Bien joué !

BRAVO !

La Loupe

La loupe est là pour t'aider si tu ne réussis pas à trouver les immeubles. La loupe te donnera leurs adresses. Tu vas parcourir le cours Jean Jaurès vers le sud, c'est-à-dire que si tu vois la Bastille devant toi, tu es dans le mauvais sens ! Dernière chose, quand tu vois ceci : N'hésite pas à cliquer dessus, les réponses à certaines questions s'y cachent peut-être... Pour commencer à jouer, appuie sur la flèche grise à droite.

L'immeuble vert est au 84 Cours Jean Jaurès.

Cet immeuble se trouve au 108 cours Jean Jaurès.

1950, 1960, 1970

Immeubles et logements

Pendant ces trois décennies le cours Jean Jaurès s’est fortement urbanisé. Les immeubles sont construits pour répondre au besoin de logement dans la capitale des Alpes. De la place Hubert Dubedout jusqu’au croisement du Boulevard Joseph Vallier, on peut voir sur le cours l’évolution architectural des immeubles. En partant de la Bastille, les immeubles datent des années 1920/1930 puis plus on descend, plus on voit apparaître de nouveaux immeubles, des années 1950/1960 avec plus d’étages, plus sobres et en béton.

FAUX !

Le sais-tu ? L’Estacade est construite entre 1963 et 1964, quelques années avant les Jeux Olympiques de 1968 qui permettent aussi la création d’une nouvelle gare. C’est un ouvrage ferroviaire de 600m de long, surélevé du sol grâce à 666 colonnes. Ainsi, 4 passages à niveaux en pleine ville sont supprimés. Depuis 2010, les piliers et les murs sont recouverts de fresques de l’artiste Nessé, qui y a peint l’histoire des trains et des cheminots, des portraits de femmes, et des scènes du marché.

Ces fresques se trouvent sous l'estacade en face de la boutique Des Racines et des Herbes.

FAUX !

1927

Architectes : Charles Coutavoz et Auguste Demartiny

Son style architectural est à la frontière entre : - l’Art Nouveau, un style du début du XXe siècle, aux formes courbes et inspirées de la nature. - l’Art Déco, qui privilégie dans les années 1920 et 1930 les formes géométriques, symétriques, des dessins et des volumes plus épurés.

Une fois que tu as terminé le puzzle, appuie sur la flèche grise à droite.

Le sais-tu ? On reconnaît un immeuble haussmannien à sa façade en pierre claire, ses balcons en fer forgé, ses grandes fenêtres alignées. L’ensemble forme une architecture ordonnée et homogène, typique du XIXᵉ siècle. On la doit au baron Haussmann, qui a transformé Paris avec de grands travaux. Autrefois, l'estacade n'existait pas, depuis la construction de la gare en 1858 et jusqu'à ce que l'estacade soit construite, le train passait au même niveau que les voitures. Il fallait alors des barrières. Ce qui a changé : passage à niveau / estacade, tramway, voitures

FAUX !

1925

Grands Boulevards

Anciennes fortifications de 1880 transformées progressivement en « grands boulevards », avec de grands immeubles. Contrairement aux îlots Haussmanniens qu'on peut croiser sur le cours Jean Jaurès ou sur la place Victor Hugo, les immeubles ici, montent jusqu'à 10 niveaux (au lieu de 5) et le béton est très utilisé en façade.

Super ! des tuiles en moins !

L'immeuble vert est au 84 cours Jean Jaurès.

ALEXANDRE DEBELLE Le 7 juin 1788, les rues de Grenoble s’embrasent. Des habitants en colère montent sur les toits et jettent des tuiles sur les soldats du roi. C’est cette scène que le peintre Alexandre Debelle a représentée dans un tableau réalisé bien plus tard, en 1889, pour le centenaire de la Révolution française.

FAUX !

octroi L'octroi !

XIXe siècle

Urbanisation du cours

C’est au XIXe siècle que sont apparus les premiers arbres (des platanes) qui bordent le cours. Les premiers immeubles sont construits à la fin du XIXe siècle. La voie ferrée traversait le cours et longeait l’avenue de Vizille. Ce n’est que plus tard que la voie ferrée est surélevée sur un viaduc d’une hauteur de 6m. Le marché de l’Estacade a débuté en 1897. Au fil des années, le marché a pris les différentes appellations du cours. Marché du cours Saint-André, marché du cours Jean Jaurès puis marché de l’Estacade étant donné qu’il se trouve sous la voie ferrée.

Bravo, bonne réponse !

1922

Plusieurs noms pour le cours

En 1922, sous l’impulsion du maire Paul Mistral, l’artère devient le cours Jean Jaurès en mémoire du ministre assassiné le 31 juillet 1914. Le 22 août 1944, les troupes armées américaines et résistants arrivent à Grenoble. Après la Seconde Guerre mondiale. Pour se souvenir de la Libération de Grenoble, la partie sud du cours est alors appelé cours de la Libération. Aujourd’hui, le cours prend successivement le nom de cours Jean Jaurès, cours de la Libération et du Général de Gaulle, cours Jean Jaurès de nouveau puis cours Saint-André.

FAUX !

sciement moule lait Le ciment moulé !

Enceinte de 1880

Remparts

À partir de 1920, le maire Paul Mistral a pour objectif de détruire les remparts qui enferment la ville de Grenoble. Deux raisons à cette destruction : la volonté d’urbaniser le sud de la ville et la volonté d’accueillir l’Exposition Internationale de la Houille Blanche (hydroélectricité) et du tourisme. Les remparts détruits, occupaient l’actuelle place des Grands Boulevards.

FAUX !

Ces détails se trouvent sur les immeubles aux 76 et 78 cours Jean Jaurès.

Cet immeuble se trouve au 70 Cours Jean Jaurès.

1967

l'autopont

Construit avant l’arrivée des Jeux Olympiques d’Hiver de 1968, l’autopont répond à l’expansion de la ville et la place qui veut être donné à la voiture. En 2004, 55 000 voitures y passaient chaque jour. Il mesurait près de 200m et enjambait le cours Jean Jaurès. Il était aussi appelé « Le viaduc des Grands Boulevards ». Détruit en 2004, il laisse place à une mobilité plus douce que la voiture : le tramway C, ce sont 20 000 véhicules en moins par jour.

1925

le Béton

En 1925, Grenoble accueille l'exposition internationale de la Houille Blanche et du tourisme. À l'honneur : tous ce que sait faire la capitale des Alpes. La Houille Blanche pour l'hydroélécrticité, le tourisme car à Grenoble s'est installé le premier syndicat d'intiative (office du tourisme) de France et enfin le béton avec la Tour Perret. Matériau révolutionnaire que l'on peut retrouver partout en ville sous différentes formes...

Cet immeuble se trouve au 116 bis cours Jean Jaurès.

FAUX !

Félicitations, tu as presque enlevé toutes les tuiles !

FAUX !

FAUX !

Cet immeuble se trouve au 116 cours Jean Jaurès.

La tuile écaille !

Bonne réponse !

1680-1684

Travaux de construction du cours

Nicolas-Prunier de Saint-André, premier président du Parlement de Grenoble fait construire le cours et lui donne son nom : cours Saint-André. À l’origine, ce cours est créé afin de protéger Grenoble des crues du Drac, il faisait office de digue et il y avait 4 grands fossés. La bourgeoisie grenobloise en fait très vite son lieu de promenade favori.

Bravo !