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KL COMPLOTS ET CADUCEES

cyril_dowling

Created on April 18, 2025

Explorez le roman d'Hélène Honnorat

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Transcript

Hélène Honnorat

ROMAN ENTREZ

K.L. complots et caducees

Rivalités, trahison, complots, crise politique, visite de la reine Elisabeth II, amours impossibles, crime programmé ...

Caroline croyait avoir organisé le congrés médical Elle était loin d'avoir tout envisagé.

Kuala Lumpur, 1998. Caroline et son équipe accueillent un congrès de scientifiques dont le thème, « Le sommeil », rassemble des médecins de toutes spécialités et nationalités. Au sein du groupe, rivalités personnelles et complot politique entrent en collision.

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Malacca

Penang

Kuala Lumpur

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KUALA LUMPUR 1998

KUALA LUMPUR : rendez-vous avec SARASVATI

« Je n’ai pas peur. Peu importe ce qui arrivera, même si je suis en prison… je continuerai, je me battrai toujours, je ne renoncerai pas. » BBC NEWS, Anwar Ibrahim s’adressant à des milliers de supporters, Malacca, le 13 septembre 1998.

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Malacca: la déchirure

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A Penang, nous disposerions d’une baignoire, de l’électricité depuis peu installée, donc d’un ventilateur ; nous descendrions le grand escalier vers une limousine à la carapace étincelante garée sous le porche, et rentrerions au crépuscule (p.154)

PENANG: le sanctuaire du serpent

AVIS BABELIO

Kuala Lumpur, Malaisie, septembre 1998. Coup de tonnerre : le Premier ministre, médecin et politicien, accuse soudain son dauphin – le numéro deux du gouvernement – de corruption, de trahison, d’abus de pouvoir et d’homosexualité, dans un pays où celle-ci est un crime puni sans pitié. Va-t-il être immédiatement jeté en prison ? Quelques obstacles surgissent. Celui qui était l’héritier désigné reste immensément populaire, jusque dans les communautés chinoise et indienne de Malaisie. La crise coïncide avec les seizièmes Jeux du Commonwealth. La reine d’Angleterre sera présente ! Auteure publiée régulièrement, Hélène Honnorat a travaillé une quinzaine d’années en Asie du Sud-Est dont quatre en Malaisie. Elle a vécu à Kuala Lumpur les événements qui nourrissent KL, complots et caducées. Grâce à une documentation solide, ce roman, outre son côté humoristique, nous familiarise avec la capitale malaisienne et deux grandes figures historiques contemporaines.

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Synopsis et contact

13/09/1998

Dans un coin ombragé de la place les trishaws, cyclopousses harnachés de miroirs miniatures et de pompons comme des chevaux de cirque, attendent (pas longtemps, aujourd’hui) que les visiteurs viennent se poser sur leurs coussins. (p.70)

Ou bien on s’arrache à l’abri des shophouses, on recule d’un pas sur la chaussée au risque de se faire heurter par un bus emballé, comme à Malacca, et l’on s’abîme dans la contemplation des façades surmontant la galerie. (p.154)

19/09/1998 On recule d'un pas

16/09/1998 Rendez-vous avec Sarasvati

Boris a donné à Sarasvati et moi un rendez-vous matutinal à la cafétéria du Sabah. Aujourd’hui il frise à peine, donc pas de pluie de mousson : Boris est mon baromètre. Quant à Sarasvati, celle qui est à la fois l’épouse, la demi-sœur et la fille de Brahma entre en scène, drapée dans un sari turquoise, brun et bleu foncé, assorti au regard de Boris, accompagnée par son cygne familier – invisible à nos yeux impies. (p.119)

16/09/98 Carcosa

La jungle… et tout en haut, un manoir Tudor immaculé, mâtiné de quelques détails mauresques dans les courbes des galeries et des fenêtres… il n’y manque pas un porche (l’un avance vers nous, deux autres coiffent les ailes obliques, tous sont couverts, encadrés par des colonnes), pas une véranda, pas une balustrade, pas un brin d’herbe. Des aréquiers et des palmiers flanquent le portique principal (p.128)

Maintenant, sus à l’hôtel Sarawak ! La vertu des chauffeurs de taxi est de vous mettre en prise directe avec la population. Celui d’hier était un Malaisien chinois ; celui d’aujourd’hui est un Malaisien indien. Lui aussi pose son diagnostic en un coup d’œil : blanche, cheveux courts, hôtel international… ça y est, il m’a cataloguée « touriste », et malgré les indications données, entreprend de me faire effectuer le tour de la cité, par le chemin des écoliers. Quartier des ambassades, tout proche. Thaïlande, Bangladesh, Arabie saoudite, Espagne… ah, je reconnais l’enclave française où j’ai été invitée quelquefois. Une volée de cubes jetés dans la verdure. Au cœur du parc nichent les résidences de l’Ambassadeur et du numéro deux. Comme autour du Sabah, en pleine ville, les singes, les serpents, les oiseaux, les écureuils règnent. Les murs blancs de l’ambassade servent de frontière entre la jungle et les embouteillages.

10/09/1998 "blanche, cheveux courts..."
9 Septembre 1998

Le taxi zigzague dans les ténèbres embouteillées, au sortir de l’aéroport. La ville est gréée d’échafaudages. Soudain deux fusées métalliques, ruisselantes de lumière, jaillissent : les tours Petronas, les plus hautes de la planète ! Je les avais quittées chrysalides, elles se dressent, crevant la nuit. (p.12)

16/09/1998 La maison déchue

Je me la représente de nouveau dans la maisonnette familiale, en compagnie de sa mère et de sa tante, possédant pour seul luxe la splendeur de ses saris. (p121)

20/09/98

— Re-for-ma-si! scande l’ex-héritier. — Re-for-ma-si! vocifèrent les manifestants, toujours hilares. Le mot emprunté aux voisins indonésiens, excédés par plus de trente ans de dictature, vibre et résonne. Il me semble que la poigne de « Docteur M » n’est pas comparable à la main de fer et de sang de Suharto. Mais ici, depuis le 8 septembre, la veille de mon arrivée, le mot est devenu un mouvement. — Jangan lupa… N’oubliez pas… — Re-for-ma-si! — Mahathir, resign now! Mahathir, démission ! chante la multitude (p.164)

Ah, que ne donnerais-je pas (un ou deux pythons… ) pour quitter le Sabah climatisé et fuguer avec Maxime dans l’un des hôtels des quatre frères Sarkies, Arméniens moustachus pères de l’Eastern & Oriental Hotel de Penang, « le meilleur à l’est de Suez », du Strand Hotel de Rangoon et du Raffles immaculé de Singapour ! Même à Penang, nous disposerions d’une baignoire, de l’électricité depuis peu installée, donc d’un ventilateur ; nous descendrions le grand escalier vers une limousine à la carapace étincelante garée sous le porche, et rentrerions au crépuscule pour voir le mythique patron arménien valser avec l’une de ses clientes, un verre de whisky-soda en équilibre sur la tête… non, ça c’était au Raffles, je crois. Qu’importe. (p.154)

19/09/1998Valser avec un verre sur la tête
15/09/1998

KL, c'est une touffe de gratte-ciel qui a poussé dru dans un marécage. Au fond de l’entonnoir, assiégé par les immeubles, le Padang et son ourlet de bâtiments coloniaux résistent. (p.98)

13/09/1998 Porte de Santiago

Mosquée de Kampung Kling

Malacca est rouge comme un poème de Rimbaud, comme un morceau de Naples. Rouge pompéien, sang-de-bœuf, piment, paprika, curcuma. La fortune apportée par les épices a reflué, mais leurs couleurs sont jetées à pleines mains sur tous les bâtiments. (p.70)

13/09/1998 Christ Church
Sanctuaire du Serpent

Maxime conduira-t-il sa légion jusqu’au Sanctuaire du Serpent, où les crotales abrutis par les nuages d’encens s’enroulent nonchalamment autour des colliers de métal, perchoirs à leur usage, qui ornent la partie haute des colonnes ? Déposera-t-il un œuf parmi les plateaux d’offrandes ? (p.148)

Temple de Kek Lok Si

18/09/1998 Temple Hindou

On secoue le cornet à dés, il en sort un temple ou une église pour chaque religion (...), un quartier pour chaque communauté (eurasienne, arménienne, juive, indienne, anglaise...) (p.148)

18/09/1998

J’espère que nos touristes vagabondent à leur gré, mais aussi qu’il leur a offert quelques images d’Épinal… ou de Penang. (p.148)

Temple de Cheng Hoon Teng