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Les femmes à l’œuvre après la Libération : engagement et refondation

anais rousseliere

Created on March 28, 2025

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Transcript

Engagée dans le devoir de mémoire et la transmission de l'histoire de la Résistance.

Résistante comme agent de liaison sous l'identité de "Simone Petit" ...

Militante communiste active et s'engage dans la transmission de la mémoire de la Résistance.

Résistante, co-fondatrice et dirigeante d'un noyau de résistance.

Gisèle Giraudeau

Germaine Tillion

Odette Nilès

Ministre de la Santé (1974-1979), elle porte la loi Veil qui légalise l’IVG en France en 1975.. première présidente du Parlement européen en 1979

Simone Veil

Odette Roux

es femmes à l’œuvre pendant et après la Libération : engagement et refondation

Odette Roux, une vie de lutte et d'espoirs : HUMA MOSAÏQUE

Odette Roux, ainsi que son mari Alfred Roux étaient des figures de la Résistance en Vendée. Née en 1917 elle devient une grande militante communiste, et notamment en Vendée (Sables-d'Olonne). En janvier 1941 elle rentre dans la Résistance avec son mari. Dès la libération de la Vendée en aout 1944 les événements se précipitent : à la demande du préfet, elle intègre le conseil municipal des Sables-d'Olonne. Etant la première femme maire de France, Elle obtient la Légion d'Honneur. Retraitée de l'Éducation nationale depuis 1972, elle a continué de militer sans arrêt pour les droits des femmes du monde. Ou au service du Secours populaire parti communiste. Elle était définie comme une rebelle et une batailleuse.

1917-2014

Les oeuvres la concernant

Livre :"Odette Nilès et Guy Môquet : L'histoire interdite" de Pascal Convert.

1923-2017

Née en 1923 à Saint-Vincent-des-Landes, Gisèle Fraud grandit à Treillières et devient employée aux assurances sociales à Nantes en 1942. En 1943, elle rejoint la Résistance aux côtés de son frère Joseph au sein du Front national de Libération. Elle imprime et distribue des tracts clandestins, assure des missions de liaison et cache des maquisards. Arrêtée par la Gestapo le 3 avril 1944, elle est torturée mais ne livre aucune information. Déportée à Ravensbrück puis au Kommando de Zwodau, elle endure des conditions de vie et de travail extrêmes avant d’être libérée en mai 1945. Affaiblie, elle rentre en France et reprend une vie civile, se mariant avec Michel Giraudeau et élevant trois enfants. Engagée dans le devoir de mémoire, elle témoigne de son expérience auprès des jeunes et reçoit la Légion d’honneur en 1997. Plusieurs villes lui rendent hommage en donnant son nom à des rues. Elle s’éteint à Clisson en 2017, à l’âge de 94 ans.

Elle est bouleversée mais retrouve goût à la vie en recueillant des données sur les activités de résistance. Elle poursuivra ensuite les missions d'ethnologue notamment en Algérie, en guerre avec la France à ce moment là, et constae la déterioration de la société. Elle décède en 2008 après avoir multiplié la création d'aides pour les algériens notamment. Elle entre au Panthéon en 2015.

Comment l'a-t-elle vécu?

Comment a-t-elle été libérée?

Elle sort vivante des camps mais sans sa mère, qui n'a pas survécu, grâce à la négociation de la croix rouge suédoise avec Himmler. Elle quitte le camp de Ravensbruck en autobus vers le Danemark puis en train en Suède avec des documents (texte d'opérette, photographies...).

Les oeuvres la concernant

Le jardin d’Odette, chronique d’une Vendéenne engagée, de Fanny Proust, éditions arts et Grains de mémoire (deux volumes). "Odette Roux : Une résistante déportée" livre d'odette qui raconte son parcours et son histoire Odette Roux, une vie de lutte et d'espoir (documentaire, 2007) (par Grains de Mémoires-TV)

Comment l'a-t-elle vécu ?

Elle a vécu cette libération avec un immense soulagement, mais aussi avec douleur en raison des horreurs vécues dans le camp et des pertes humaines qu’elle avait subies autour d’elle. Comme beaucoup de déportés, elle a été marquée à vie par son expérience et a consacré son existence à témoigner pour honorer la mémoire des victimes et lutter contre l'oubli.

Comment a-t-elle été libérée ?

Odette Nilès a été libérée en avril 1945 lorsque les troupes soviétiques ont libéré le camp de Ravensbrück. Avant cela, elle avait échappé aux « marches de la mort » grâce à l’intervention de la Croix-Rouge suédoise, qui a permis l’évacuation de certaines prisonnières.

Les livres qu'elle a écrit

"Combats de guerre et de paix" (2007), contient trois de ses grands ouvrages : A la recherche du vrai et du juste, L'Afrique bascule vers l'avenir (1957)et Les Ennemis complémentaires (1960)"Le Verfügbar aux Enfers" (2005), qu'elle écrit à Ravensbruck avec la complicité de certaines codétenues "L'Algérie en 1957", qui présente la suite de ses travaux après la guerre

Gisèle Giraudeau ne pèse plus alors que 38kg. Elle est de retour à Nantes le 19 mai 1945 et retrouve sa famille à Treillières. À son retour, elle travaille durant deux ans comme secrétaire d’Hélène Bertrand-André, responsable de l’Union de femmes françaises (UFF), association de femmes dont la section locale a été créée par Marcelle Baron durant la guerre, puis dans une entreprise d’équipements mécaniques.

Comment l'a-t-elle vécu ?
Comment a-t-elle été libérée ?

Le camp de Zwodau est libéré par les Alliés le 7 mai 1945.

Germaine Tillion est une ethnologue française, née le 30 mai 1907, en mission dans l'Aurès de 1934 à 1940.S'engage dans la croix rouge française et forme un noyau de résistance avec Paul Hauet, un colonel à la retraite puis le groupe fusionne avec celui du colonel Dutheil.Paul est arrêté en 1940, Germaine gère donc seule la société. Elle organise des évasions, héberge des personnes poursuivies par les nazis et fait de faux papiers par exemple. Elle est dénoncée et arrêtée en 1942 et détenue à la Santé à Paris puis à Fresnes. Elle est déportée à Ravensbruck dans le camp des résistants. Elle y écrira une opérette-revue clandestine : le Verfugbar en Enfer avec l'aide de certaines de ses codétenues. Elle sortira vivante de ces épreuves et retournera à ses activités d'ethnologue.

Odette Nilès (1922-2023) était une résistante française. Arrêtée en 1941, elle fut internée au camp de Châteaubriant, où elle rencontra Guy Môquet, fusillé peu après. Transférée dans plusieurs camps, elle s’évada en 1944 et rejoignit la Résistance. Après la guerre, elle milita pour la mémoire des déportés et des résistants. Elle est décédée à 100 ans, en 2023.

Notice individuelle de Gisèle Fraud dans le Comité d'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, 1947

https://padlet.com/adla44/portraits-de-r-sistantes-en-loire-inf-rieure-l86y00zosjexevtd/wish/0BA3ZpBRdKqPanPb

Extrait du journal "L'Avenir de l'Ouest" du 22 mai 1945 dans lequel Gisèle Fraud apparait

https://padlet.com/adla44/portraits-de-r-sistantes-en-loire-inf-rieure-l86y00zosjexevtd/wish/0BA3ZpBRdKqPanPb

Carte de déporté de Gisèle Giraudeau, 1953

https://padlet.com/adla44/portraits-de-r-sistantes-en-loire-inf-rieure-l86y00zosjexevtd/wish/0BA3ZpBRdKqPanPb

Le discours de Simone Veil sur l'IVG à l'Assemblée Nationale

https://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/le-discours-de-simone-veil-sur-l-ivg

https://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/le-discours-de-simone-veil-sur-l-ivg

Affiche du Mouvement français pour le Planning familial en faveur de la dépénalisation de l'avortement, 1974

Brouillon manuscrit du discours prononcé par Simone Veil à l'Assemblée nationale le 26 novembre 1974.

https://www.youtube.com/watch?v=45MOc6PYoY8

Déposition de Germaine Tillon le 8 septembre 1949 durant le procès de Ravensbruck. Elle évoque son commandant et un membre du personnel, qui seront exécutés en 1950.

https://museedelaresistanceenligne.org/expo.php?expo=94&theme=186

Relevé des effectifs du camp de concentration de Ravensbruck

https://www.archivesdepartementales.puy-de-dome.fr/n/germaine-tillion/n:295

Après sa libération, Simone Veil a dû se reconstruire. Malgré les souffrances, elle a toujours refusé d’être définie uniquement par son passé de déportée. Elle a repris ses études, est devenue magistrate, puis une femme politique engagée, notamment dans la lutte pour les droits des femmes (avec la loi sur l’IVG en 1975). Dans ses mémoires Une vie, elle raconte son expérience des camps avec sobriété et dignité, insistant sur l'importance de la mémoire pour éviter que l’Histoire ne se répète.

Comment l'a-t-elle vécu ?

Comment a-t-elle été libérée ?

Le camp de Bergen-Belsen a été libéré par les troupes britanniques le 15 avril 1945. À ce moment-là, les conditions de vie étaient catastrophiques : famine, maladies (notamment le typhus) et cadavres jonchant le sol. Simone Veil a survécu à cette horreur, mais sa mère est morte du typhus peu de temps avant la libération.

Simone Veil (1927-2017) était une femme politique française, survivante de la Shoah et grande figure du féminisme. Elle est surtout connue pour avoir porté la loi Veil (1975), qui a légalisé l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France, marquant une avancée majeure pour les droits des femmes.

Portrait d'Odette Roux

Comment a- t-elle vécue la lbération ?

L'a vécu avec grande émotion ainsi qu'un sentiment de responsabilité, en effet elle a milité contre le nazisme. Elle avait un profond désir de justice et de reconstruction,elle se caractérise par une femme forte et déterminée.

Comment a- t-elle été libérée ?

Elle n'a jamais été dans des camps de travail forcé ou bien de concentration.

Son oeuvre à elle

Roman biographique : La Résistance et la déportation à 20 ans : 1943-1945, Opéra, 2016

Livre "Simone Veil, la force de la conviction" (2017) de Dominique Missika Film "Simone, le voyage du siècle" (2022) par Olivier Dahan

Simone vu par les autres

Simone vu par elle

Livre Une vie (2007) par Simone Veil Mes combats (1994) par Simone Veil

Compte-rendu du Conseil municipal ayant élu Odette Roux maire des Sables-d'Olonne en 1945 - Coll. Archives municipales des Sables-d'Olonne

Archive des élections législtaives de 1973

Dernières lettres bouleversantes des résistants fusillés, lues par des anonymes dans cette série d’émissions, « La vie à en mourir » en 2003.

https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/odette-niles-resistante-et-communiste-vient-de-mourir-a-l-age-de-cent-ans