Clique sur chaque case pour accéder au document complet

Documents complémentaires

Un exemple : le parcours de Samira

Tu vas découvrir les parcours de cinq migrants fictifs. Chaque migrant a traversé différents pays pour échapper à des dangers. Ta mission est de créer leur itinéraire sur une carte, en ajoutant des éléments sympas comme des dessins et des couleurs. Ensuite, tu devras réfléchir à des idées pour rendre leur voyage plus facile et plus sûr !

Comment faire des pictogrammes ?

Témoignages

Clique sur chaque case pour accéder au document complet

Comment les migrations modifient-elles les sociétés européennes et quelles sont les causes principales de ces déplacements ?

Etude de cas : Crée ton parcours migratoire

Témoignage 4 : Ali

Témoignage 6 : Fatima

Témoignage 3 : Amina

Témoignage 2 : Tariq

Témoignage 1 : Samira

Les témoignages des migrants fictifs

"Je suis née à Alep, une ville magnifique, mais aujourd'hui réduite en ruines à cause de la guerre. J'ai décidé de partir avec ma famille en 2016, après que notre quartier a été bombardé. Nous avons d'abord traversé la Turquie en bus, puis nous avons fait la traversée en mer depuis la côte turque, un voyage très dangereux. Le bateau était surchargé, et la mer était agitée. Nous avons survécu, mais nous avons perdu quelques amis dans la traversée. À mon arrivée en Grèce, j'étais épuisée. Nous avons été placés dans un camp à Lesbos où les conditions étaient terribles. J'ai finalement rejoint l'Italie, où l’on m'a offert un toit et un soutien. Depuis, je suis en train d'apprendre l'italien et je rêve de pouvoir recommencer une nouvelle vie."

Témoignage 1 : Samira, 28 ans, syrienne

"Je suis né à Kaboul, mais à cause des combats incessants, ma vie là-bas est devenue insupportable. J'ai fui en 2015 avec ma femme et mes enfants. Nous avons traversé l'Iran, puis la Turquie. Après avoir traversé la mer pour arriver en Grèce, j'ai marché pendant des jours dans des forêts et des montagnes pour atteindre la Serbie, où nous avons trouvé un peu de réconfort dans un camp. Mais c'était seulement temporaire. À chaque étape, la peur était présente : la peur des policiers, la peur de tomber sur des passeurs malhonnêtes. Nous avons finalement réussi à atteindre l'Allemagne, où je suis maintenant en train de chercher un emploi. Ma famille va mieux, mais c’est difficile d’oublier les souvenirs de notre fuite."

Témoignage 2 : Tariq, 35 ans, Afghan

"J'ai grandi à Abuja, mais la situation était de plus en plus difficile en raison des attaques du groupe Boko Haram. En 2018, j'ai décidé de partir seule. J'ai traversé le Niger, puis le Mali, avant d'arriver à Alger, en Algérie. Là, j'ai été exploitée par des passeurs qui m'ont forcée à traverser la mer Méditerranée sur un bateau en très mauvais état. Heureusement, j'ai survécu et j'ai atterri en Italie. En arrivant, tout était nouveau pour moi : la langue, la culture, et même la nourriture ! Maintenant, je vis dans une petite ville du sud de l'Italie et j'essaye de reconstruire ma vie. Ce n’est pas facile, mais je n’ai plus peur."

Témoignage 3 : Amina, 22 ans, Nigériane

"Je suis originaire du Darfour, une région où la guerre a ravagé ma communauté. En 2014, après avoir perdu des proches, j'ai pris la décision de fuir. Avec un groupe de personnes, j'ai traversé l'Égypte, puis nous avons pris un bateau en direction de l'Italie. Ce voyage a été un des plus dangereux de ma vie. Le bateau était tellement petit et la mer agitée. Nous avons mis plusieurs jours pour arriver. Une fois en Italie, je n’avais que peu d'espoir. Mais grâce à l'aide d'organisations humanitaires, j'ai pu rejoindre la France. Aujourd'hui, je vis à Lyon, je travaille dans un restaurant et je m’efforce de m'intégrer dans cette nouvelle société."

Témoignage 4 : Ali, 40 ans, Soudanais

"L’Érythrée est un pays magnifique, mais sous un régime répressif où les droits humains sont bafoués. En 2017, j'ai décidé de fuir avec mon frère. Nous avons marché à travers le désert jusqu’à atteindre la Libye. De là, nous avons traversé la Méditerranée en un périple dramatique. Nous avons eu la chance d’être sauvés par une ONG. Arrivés en Italie, j'ai été placée dans un centre d'accueil et j'ai rapidement commencé à apprendre l'italien. Les premières semaines étaient très difficiles, mais aujourd'hui, je me sens plus en sécurité. Mon rêve est d’ouvrir une petite boutique et de pouvoir vivre en paix."

Témoignage 5 : Fatima, 30 ans, Érythréenne

L'exemple du parcours de Samira

L'exemple du parcours de Samira

L'exemple du parcours de Samira

Carte des principaux flux migratoires internationaux

Les différents types de migrants

Documents complémentaires