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Femmes audoises

Archives départementales de l'Aude

Created on March 6, 2025

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Je suis une femme du peuple, peu connue et souvent associée aux émeutes du 17 août 1792, à Carcassonne. C'est moi la "passionnaria" des écrivains romantiques !

Je suis une écrivaine. Magali est un pseudonyme. J'ai écrit plus de 150 ouvrages à moi toute seule. Ce sont surtout des romans " à l'eau de rose" !

Je suis une poétesse et femme de lettres. Je suis la première dame à porter le titre de maîtresse ès-jeux floraux.

Je suis une cantatrice célèbre, originaire de Carcassonne. Et pourtant peu me connaissent dans ma région natale.

Institutrice, je suis une écrivaine engagée même si j'écris avec mon mari, Pierre, mes articles et ouvrages.

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@femmesaudoises

Je suis née à Narbonne en 1662. J'appartiens à la noblesse de robe. Mon père exerce la charge de viguier et lieutenant criminel de la vicomté de Narbonne. Il est seigneur de Portel dans les Corbières. Ma mère est issue de la famille de Trégoin. Je refuse le mariage et préfère choisir la poésie ! J'adore la Nature. Elle est pour moi une véritable source d'inspiration. Je la célèbre dans mes poèmes. En 1697, j'ai alors 35 ans, je quitte le Narbonnais et pars m'installer au château de La Masquère, près de Muret, chez mon cousin le chevalier de Catellan. Mon cousin est, à ce moment-là, le secrétaire perpétuel de l'Académie des Jeux floraux. Il m'introduit dans les milieux littéraires toulousains. J'adore cette période ! Je rencontre d'autres poétesses comme moi : Madame de Chalvet, Madame de Dreuilhet. En 1713, je remporte le prix de l'élégie pour une pièce intitulée Plainte sur l'indifférence recouvrée. J'y développe tout un discours symbolique, un peu autobiographique, sur les tourments amoureux. En 1717, j'obtiens la consécration suprême: le premier prix (une amarante d'or) pour mon Ode à Clémence Isaure où je me livre à une méditation nostalgique sur le temps qui passe. La même année, l'Académie des Jeux floraux m'accorde des lettres de maîtrise, couronnant l'ensemble de ma production poétique. Malgré ce titre, les portes des séances académiques me restent fermées. Aussi, avec quelques amies, nous créons notre propre cercle littéraire. Je m'éteins en 1745 au château de La Masquère et suis enterrée dans une des chapelles de l'église paroissiale.

@Marie_Claire_De_Catellan

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Portrait de Marie-Claire de Catellan par Jean Jalabert. Musée des Beaux-artrs de Carcassonne, en dépôt à la Préfecture de l'Aude, huile sur toile, 1.34 X 1.05 m. Salon de 1851.

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@femmesaudoises

Je suis Maria Nouguès. Je suis née en 1897 à Montredon-des-Corbières. Mes parents étaient instituteurs. Je suis devenue moi-même institutrice et devinez... J'ai épousé un instituteur : Pierre Sire. Pierre, c'est toute ma vie. Voici notre photo de mariage. Vous avez vu ma robe. Elle est belle ! C'est le retour des robes longues et blanches. Avant, au début du siècle, les robes des mariées étaient longues et noires en soie épaisse avec un tablier noir. Je préfère cette nouvelle mode ! Je porte quelques bijoux, et j'ai habillé mes cheveux d’un headband et d'un voile. J'adore ! Pierre, lui, porte son costume de militaire et sa croix de guerre. Après notre mariage, nous avons été nommés tous les deux à Port-la-Nouvelle, puis, en 1924 à Cailhau et enfin à Carcassonne, dix ans plus tard. C'est à partir de ce moment-là que nous avons entamé, Pierre et moi, une carrière littéraire. On écrivait à quatre mains des articles ou des ouvrages comme L'homme à la poupée en 1931, Le Clamadou en 1935. On signait nos écrits "Pierre et Maria Sire" ou "PMS" ou "PMSire". C'est ensemble que nous poursuivons notre carrière. Pierre meurt brutalement après la Libération. J'ai poursuivi notre entreprise commune, malgré ma santé déclinante, avant de m'éteindre à mon tour en 1960, à Carcassonne. Un jardin à Carcassonne porte notre nom. Si tu ne le connais pas, fais-y un saut.

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Maria Sire, le jour de son mariage, 2 août 1919 (Collection Sylvie David)

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Je m'appelle Jeanne Philbert. Je suis originaire de Limoux. Je suis née en 1898. Toute petite, je me passionne pour l'écriture. J'aime lire aux astres. Quand j'étais au lycée de Carcassonne, j'ai envoyé une lettre au poète Frédéric Mistral pour lui dire combien je l'admirais. Bon, j'avoue, j'avais un petit faible ! Je ne pensais pas qu'il me répondrait. Mais, il l'a fait et nous avons entretenu une longue correspondance, jusqu'à sa mort en 1914. C'est même lui qui m'a surnommé Magali, pseudonyme que j'ai gardé en tant qu'écrivaine. Vous l'avez compris. Je suis une femme avec une personnalité très affirmée. En 1915, je décide de partir pour l'Algérie. J'y exerce le métier d'institutrice. Quelques années plus tard, je rentre à Limoux pour m'occuper d'un domaine agricole appartenant à mon père et y élève, seule, ma fille, née d'une liaison avec un aviateur. En 1926, j'épouse Marcel Idiers, un écrivain d'origine belge, spécialiste des romans policiers mais aussi des histoires sentimentales. J'ai beaucoup appris de lui. L'année suivante, en 1927, je publie Le jardin enchanté. Je signe ce roman sentimental pour la première fois du nom de Magali. C'est le succès immédiat. Ma carrière débute, ponctuée par un nombre énorme de publications. Dès 1929, j'entre dans la célèbre collection blanche des Editions Taillandier. Je suis revenue vivre dans ma région d'origine dans les années 1980 et décède à Narbonne en 1986.

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Portrait de Jeanne Philbert dite Magali. Ellen Constans, Ouvrières de lettres, Presses universitaires de Limoges, 2007.

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Je m'appelle Thérèse « Félicité » More. Je suis née le 18 Nivôse de l’An VI (7 janvier 1798) à Carcassonne dans la Section de l’Egalité. Mon père, Guillaume Raymond More, est l’un des comédiens les plus distingués du Midi. Il devient le directeur des théâtres de Carcassonne, Nîmes, Avignon, Perpignan… Dès l'âge de cinq, je monte sur les planches du théâtre de Nîmes. J'y interprète le rôle de la jeune paysanne Jeannette dans Le déserteur, opéra-comique de Monsigny. Je joue ensuite dans Le devin du village de Jean-Jacques Rousseau. A dix ans, je deviens l’idole du public de l’Athénée à Montpellier. Tout le monde m'adore ! Dès que j'ai seize ans, je pars pour la capitale. Je fais mon entrée à l’Opéra-Comique, en 1816, dans une reprise du Calife de Bagdad de Boieldieu. C'est à cette époque, que je rencontre Louis Pradher. Il est diplômé du Conservatoire de Paris et compose des œuvres d’opéra-comique et des romances. Je l’épouse à Paris le 9 novembre 1820 et devient Madame Félicité Pradher, Sociétaire de l’Opéra-Comique. Ma carrière est très riche. Je crée les rôles titres du Chalet de Adam (1834), de L’éclair de Halévy (1835), de Le cheval de bronze de Auber (1835), de Actéon de Auber (1836) et bien d'autres. En 1840, je me retire avec mon mari à Gray, en Haute-Saône. Louis décède trois ans plus tard. Je m'éteins à mon tour en 1876.

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Portrait de Félicité More, épouse de Louis-Barthélémy Pradher. Lithographie de C. Constans, s.d.(A.D. 11, 2 Fi 501)

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Je suis probablement née vers 1736 à Caux. Mon vrai nom est Jeanne Establet. Je suis issue d'un milieu modeste. Mon père était brassier. Je suis placée comme servante à Carcassonne, auprès de divers particuliers. L'écrivain romantique Edouard Ourliac, dans son roman Jeanne-la-Noire, paru en 1833, me présente comme une gitane au teint brun, passionnée ! J'ai eu quatre enfants naturels de pères différents entre 1759 et 1770. Autant te dire que mon affaire ne plaisait pas beaucoup. Le 15 août 1765 une querelle de voisinage m'oppose à mon voisin, le boucher François Bez. On s'est un peu échauffé. « Putain, double putain, putain de tout le monde, maquerelle qui a fait noyer cinq enfants » qu'il m'a dit. A quoi je lui ai répondu: « Fripon, coquin qui a eu la vérole, qui a tué sa femme ». J'ai fini par porter plainte puis déménager. En 1779, j'épouse Antoine Dufis, affineur de draps. Notre mariage est court car Antoine meurt en 1784. Je deviens alors blanchisseuse et loge rue des Pénitents blancs, non loin de l'église Saint-Vincent, à Carcassonne. Mes revenus sont modestes. En août 1792, le prix du pain monte malgré une bonne récolte de blé. Nous, le peuple, on s’insurge contre ceux que l'on considère comme des accapareurs. On bloque au Pont-Rouge les barques chargées de grains. Le 17 août, c’est l’émeute : on s’empare des armes au château comtal et on se rend au siège de l’administration départementale. Le procureur général syndic du département est sauvagement massacré. Je suis jugée, en décembre, avec deux autres prévenus, Jean Chanard, journalier à Villemoustaussou et François Boyer, dit Paillasse, jardinier à Marseillette. On m'accuse d'être une meneuse. Moi, une simple blanchisseuse ! Je suis guillotinée le 27 décembre 1792, sur la place des Halles. J'ai 56 ans. Ma vie de galère s'achève.

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Jeanne la Noire sur l'échafaud, La Mosaïque du Midi, 1842. (A.D. 11, N°114/2)