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Poitiers
GREG
Created on March 3, 2025
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Transcript
Les voyages forment la jeunesse !
Le LGT B. PALISSY en Sortie
De Gien à Oradour
S'ouvrir au monde par la mémoire
Programme
INDEX
PROGRAMME du voyage
NOS PARTENAIRES
NOS ETAPES ...
TEMOIGNAGE INA sur ORADOUR
A vos plumes...
COURSE D'ORIENTATION
GEOLOCALISATION
quizz & sondage
" Le bombardement qui reste dans les mémoires de ceux qui ont vécu cette nuit de cauchemar demeure pour toujours le pilonnage de la ville de Poitiers, le 13 juin, sept jours après le débarquement, vers minuit. Poitiers avait été aussi bombardée le 19 juin 1940 "
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La Fédération Maginot Un concours civisme et mémoire pour encourager le travail de mémoire ! Un partenaire de coeur ! Merci Mr.Duval
Plan France relance Un dispositif pour accompagner la réussite des lycéens !
L' académie Orléans-Tours Une académie attentive au travail de Mémoire et aux parcours citoyens !
Le Ministère des Armées "Le chemin de la Mémoire" : répondre aux appels à projet et encourager le tourisme de la Mémoire !
La région Centre Val de Loire Un dispositif "100% Mémoire" valorisant des projets éducatifs participatifs !
NOS Partenaires
Jeudi 3 avril
De Gien à Oradour: notre Temps de Mémoire
5h45 -11h Transfert GIEN (Parking BUS Lycée) - ORADOUR SUR GLANE (Mémorial) 11h15 -11h30 Pause toilette 11h30-12h00 Recueillement au Mémorial d'Oradour sur Glane Lecture des discours de 1ère Ateliers SCPO / Dépôt gerbe de fleurs / minute de silence 12h00- 12h45 PAUSE REPAS 12h45 -14h15 Groupe 1 visite libre Expo Scolaire Ces lieux de mémoire exigent une attitude irréprochable! 13h00- 14h30 Groupe 2 visite libre Expo Scolaire 14h30- 16h00 Visite libre du village Martyr 16h00-16h30 Pause toilette avant trajet 16h30- 18h15 Trajet ORADOUR SUR GLANE - POTIERS Auberge de jeunesse HI Poitiers 18h30 -19h30 Répartition des chambres / installation des élèves / Détente 19h30 Repas du soir et nuit à HI Poitiers 20h30-22h30 TEMPS LIBRE dans le périmètre de l'auberge
Vendredi 4 avril
De gien à poiiters : avenir et découverte d'une ville
8h00- 9h00 Petit déjeuner / préparation départ 9h00- 9h15 Trajet Auberge de jeunesse vers campus SCPO Paris Poitiers 9h30 - 10h15 Visite et présentation SCPO POITIERS gpe 1, 2 et 3 Groupes 4 et 5 course d'orientation dans Poitiers 10h15 - 12h15 Cours d'immersion pour les groupes 1, 2 et 3 11h45 - 12h 15 Visite et présentation SCPO POITIERS gpe 4 et 5 12h15 - 12h45 TOUS les GROUPES Echange en Amphi avec 3 étudiants 12h45 - 13h30 PAUSE DEJEUNER 13h30 à 15h45 Visite libre de POITIERS 16h - 21h Transfert POITIERS - GIEN (parking Bus Lycée)
Géolocalisation
POITIERS et AVENIR
ORADOUR SUR GLANE et Mémoire
Ferdinand FOCH1851-1929
Des écrits pour se souvenir
Le dernier match ..
C'était une nuit d'été
Des écrits pour se souvenir
une mémoire qui perdure
Le jour où le silence a crié
Une innocence arrachée
Des écrits pour se souvenir
le silence des cendres
les âmes des désolés
entre deux mondes
Des écrits pour se souvenir
Apprendre par le feu
Le prix du conflit
ORADOUR Jean TARDIEU
Oradour ya no tiene mujeres O. ya no tiene ni siquiera un hombre (Mado) O. ya no tiene hojas O. ya no tiene piedras O. ya no tiene iglesia O. ya no tiene niños (Ewan) no más humo, no más risas no más techos, no más desvanes no más piedras de afilar no más amor no más vino no más canciones. (Louis) Oradour, temo oír Oradour, no me atrevo a acercarme de tus heridas de tu sangre, de tus ruinas, (Maëva) no puedo, no puedo ver ni oír tu nombre. Oradour grito y chillo cada vez que un corazón estalla bajo los golpes de los asesinos (Emilie ) una cara aterrorrizada dos ojos anchos dos ojos rojos dos ojos graves dos ojos grandes como la noche la locura dos ojos de niños pequeños: nunca los olvidaré. (Lana) Oradour ya no me atrevo a leer o a pronunciar tu nombre. (Fantine) Oradour vergüenza de los hombres Oradour vergüenza eterna. (Morgane)
Robert Hébras, dernier survivant du massacre d'Oradour-sur-Glane | Archive INA
Oradour-sur-Glane raconté par les rescapés | Archive INA
Course d'orientation dans le centre-ville de Poitiers
Mesdames et Messieurs, Aujourd'hui, nous sommes réunis sur ces terres du Limousin, à jamais marquées par l'horreur, pour rendre hommage aux innocents d’Oradour-sur-Glane, anéantis lors d’une journée tragique. Le 10 juin 1944, l’apocalypse s’abattit sur Oradour. Ce jour-là, alors que les forces alliées venaient de lancer le débarquement en Normandie, les cendres de la guerre totale atteignaient ce village. En représailles, les forces d’occupation nazies orchestrèrent ici l’un des massacres les plus brutaux et injustifi ables. Notre ville fut livrée aux fl ammes, nos familles décimées, nos vies brisées. Plus de 640 hommes, femmes et enfants furent arrachés à la vie. Oradour est devenu un symbole, non pas de défaite, mais de résistance silencieuse. Ces ruines qui nous entourent ne sont pas de simples pierres brûlées : elles sont des témoins. Témoins de la barbarie, mais aussi de la résilience de l’humanité. Ces maisons calcinées, ces rails fi gés, ces objets du quotidien abandonnés nous rappellent que, même dans les ténèbres les plus profondes, la dignité humaine persiste. En ce jour de commémoration, je tiens à adresser mes plus profonds remerciements aux familles des victimes, qui, génération après génération, portent le poids de ce souvenir avec un courage admirable. Je salue également les associations d’anciens combattants, dont l’engagement indéfectible permet de transmettre l’histoire et de préserver les mémoires. Je remercie aussi les représentants des institutions locales et nationales, Monsieur le Préfet, ainsi que tous ceux qui oeuvrent au maintien de ce lieu de mémoire, devenu un patrimoine universel. Il est tentant de céder à la colère ou à la rancune. Pourtant, le sacrifi ce des innocents d’Oradour nous rappelle que la liberté et la paix ont un prix, et que ce prix est trop lourd pour être oublié. Leur mémoire nous oblige à bâtir un avenir où plus jamais une telle tragédie ne pourra se reproduire. Souvenons-nous, et avançons. Pour eux. Pour nous. Car comme le dit Georges Santayana : "Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter."
Science Po Paris, Campus de Poitiers
C’était le 10 juin 1944, initialement une journée loin de la guerre pensaient les habitants d’Oradour-sur-Glane ; pourtant, il y a 80 ans, un massacre s’est abattue sur cette ville. Ce jour là, 200 hommes et 450 femmes et enfants sont abattus par la division Waffen SS Das Reich. Au total 643 civils tués dans le plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes. Les hommes sont exécutés dans des granges ou des garages à la mitrailleuse, au fusil, au pistolet puis sont livrés aux flammes ; quant aux femmes et aux enfants, ils sont massacrés dans l’église par balles et par lancers de grenades. A peine leur crime fini, les SS tentent sans succès de faire exploser le lieu saint, mais parviennent à l’incendier. Le village est livré au pillage, et entièrement brûlé. Cette acte semblable à un génocide a marqué les murs de cette ville et les esprits des familles des victimes pour toujours. C’est pour cela que nous nous rassemblons aujourd’hui avec solennité et émotion pour honorer la mémoire de celles et ceux qui ont perdu la vie dans cette acte barbare. Au-delà du devoir de mémoire, ce discours est aussi l’occasion d’exprimer mon soutien indéfectible aux familles endeuillées et de redonner un souffle à cette ville en deuil. Ce village, souvenir de hurlements, de cendres, de maisons embrassées, de terreur et témoin d’une atrocité inhumaine nous rappelle combien il est important de rendre hommage à celle et ceux qui ont vécu l’horreur brute.
Chers Citoyens, Je suis devant vous aujourd’hui, mais ce n’est pas moi qui vais vous conter cette tragédie, mais le lieu où nous sommes, Oradour-sur-Glane. Le 10 juin 1944, les troupes allemandes de la division SS « Das Reich » remontent vers la Normandie, à cause de l’offensive américaine qui se rapproche avec le sentiment de défaite qu’elle porte en elle. Les soldats ont causé sur leur passage la destruction de plusieurs villages. Pourtant, ce n’est pas avec de la simple rage qu’ils ont massacré ce village de la Haute-Vienne. Non ! C’est avec de la haine, une certaine rage, et assoiffés de sang, qu’ils ont détruit, anéantis, et exterminés ce lieu de vie de 645 habitants où il n’en resta plus que deux. Deux cœurs qui ont été épargnés par le chaos de la guerre, et qui resteront à tout jamais frappés par l’ignominie d’être encore en vie. Dans le détail, 207 enfants, dont 6 de moins de 6 mois. Même des bébés, symboles de l’innocence incarnée, ont perdu la vie. Toutes ces jeunes âmes mortes aussitôt après avoir ouvert les yeux. L’église est devenue le tombeau de ces âmes meurtries. Et ce sont 246 femmes, accompagnées de leurs enfants, qui ont affronté la mort ce jour-là. Autour de nous, en nous, nous pouvons voir des murs teintés de souffrance face aux souvenirs insupportables des cris dans l’église, et des pas fuyards des hommes devant la mort. Quel temps cela prend-il de tuer des souvenirs ? Les souvenirs, c’est ce qu’il reste après la disparition des êtres chers. C’est pourquoi il est possible d’annihiler une existence, mais il est impossible de détruire la mémoire. Alors, nous sommes ici, en cet après-midi, et chacun de nous à l’honneur, et le lourd fardeau de marcher sur ces terres, ainsi que de ne pas oublier cet affreux crime de guerre d’il y a maintenant 80 ans. Encore aujourd’hui, cette histoire fait couler de l’encre, car on peut pardonner, mais on n’oublie jamais. C’est pour cette raison que nous revenons, chaque année, dans ce village. Car oublier, c’est aussi abandonner ces vies derrière nous. Mais n’abandonnons pas. Faisons l’effort de transmettre ces événements, aussi horribles soient ils.
Bonjour mesdames, bonjour messieurs, merci d’être présents pour cette journée de commémoration. Car pour moi, ne pas vous raconter ce que j’ai vécu serait comme une collaboration avec ces meurtriers qui ont brûlé, saccagé, anéanti notre village. Mon témoignage illustre le devoir que je me suis fi xée : celui de rendre hommage à tous ceux qui nous ont quittés durant cette tragique période meurtrière.Ce fut le samedi 10 juin 1944, qui marqua ma vie a tout jamais… Je me rappelle encore des hurlements de douleur des habitants; des nazis qui pointaient leurs armes dans notre direction, le visage fermé, sans aucune pitié. Nos vies dépendaient d’un simple geste : l’action de leur doigt sur la détente.C’était un jour d’école comme tous les autres, mais ce pré-sentiment me hantait : celui que quelque chose allait se passer et que tous allait basculer. Je vis au loin des hommes en uniforme, mais ce qui attira mon attention était le bandeau rouge qu’ils portaient tous au bras gauche. C’est à ce moment là que je compris qui étaient ces hommes : les SS et qu’il n’était plus qu’une question de minute avant que tout soit bouleversé.Car désobéir, m’a sauvé la vie. On nous avait demandé de tous nous rassembler et de ne pas nous séparer. Mais à ce moment là, mon intuition m’a guidé à ne pas suivre la foule. Je venais de voir ma famille se faire tuer, alors je pris la décision de fuir seul. Durant ma fuite, je rencontrai un chien qui devenu mon unique compagnon à la suite de la mort de tous les membres de ma famille. Il m’accompagna durant les jours qui suivirent, il me semble que c’était environ 5 jours après ma fuite.Je continua mon terrible périple et j’entendis des bruits au loin, et c’est avec eff roi que je constata que ces bruits venaient des nazis qui me pourchassaient.Je couru pour les fuir, ils me tiraient dessus mais ils me manquèrent et ce fut avec désespoir que je constatai que la balle avait touché mon chien. Cela me marqua, encore aujourd’hui je me souviens encore de son petit corps sans vie qui accentua ma peine. Je ne voulais pas le laisser seul mais je n’eus pas le choix, sinon je le rejoignais.Alors, je couru encore et encore…
J’avais 18 ans, c’était une nuit d’été en 1944, j’avais quitté Oradour-sur-Glane au matin pour régler quelques affaires et quand je suis revenu vers 21h14...plus rien...tout était détruit. Je longeais le chemin de fer...pas un bruit...ni chant de grillons, ni croassement de grenouilles…une odeur…Désagréable….de chaire brûlée….j’ai chaud, je brûle.Tout est flou dans ce brouillard de cendres qui m’enveloppe. Je remontais chez moi, 43 rue de la Glane, mon corps bougeait tout seul. Quand j’ai vu ma maison, autrefois remplie de vie, mon foyer vide j’ai… je ne sais plus...je crie, je pleure, je crois que je me suis évanoui. Quand je suis revenu à moi, j’ai cru pendant un instant être sorti de cet horrible cauchemar, de cet enfer mais non, cette effroyable vision est bien réelle. Brutalement, la vérité me torture, tout ce que j’avais connu, ma famille, mes parents, mes sœurs, mes amis… tous partis à tout jamais. Aujourd’hui, ce souvenir est toujours au fond de mon cœur, en moi, dans chacune de mes pensées… Avec le temps, je me suis habitué au poids de cette souffrance dans mon cœur et je vis avec, mais je ne pourrai jamais oublier l’odeur des cendres qui refroidissait. Cette tragédie a bouleversé des vies, ma vie, pour toujours. Je vis mais les 350 femmes et enfants ne vivent plus, ne respirent plus, ne rêvent plus. Moi je suis là, je les vois, je les entends. Leurs plaintes et leurs souffrances, leurs cris résonnent dans ma tête. A chaque fois que je ferme les yeux, je revis cette nuit d’été de 1944. Elle me hante, me poursuit car je suis le lâche qui est encore en vie. Je me rappelle encore nos derniers moments ensemble avec elle, ma sœur, mon cœur. On se disputait, s’insultait. Pourquoi n’ai je pas pris conscience de sa valeur plus tôt….Pourquoi ne suis-je pas rentré plus tôt….J’ai l’impression que mon âme, mon cœur sont morts à 23h45 quand je me suis rendu compte qu’aucun des miens ne faisait partie des rescapés, que les cendres de mon père étaient mélangées au foin de la grange et que ceux de ma mère et de ma sœur étaient mêlées avec 350 autres. Mais mon corps est vivant, il me réclame de manger, respirer, vivre. Moi, je suis là, parmi vous, à vous raconter mon histoire, leur histoire, pour les faire vivre à travers mes souvenirs et qu’on ne les oublie plus jamais.
La place Charles de Gaulle est une place incontournable avec les Halles du marché de Notre-Dame.
Vous pouvez aussi observer sur certaines maisons environnantes des particularités architecturales du Moyen-Âge. Comment s’appelle ce type de maison ?
Pause shopping au Passage des Cordeliers. Au XIIIe siècle ce site abritait une église, un couvent et une chapelle. Dans quelle boutique pouvez-vous en apercevoir quelques vestiges ?
Adjacente au Passage des Cordeliers, dans la rue des Cordeliers, vous pouvez aussi admirer la Tour Maubergeon. A côté de la Tour, un monument rend hommage à une figure bien connue dans le Loiret mais de qui s’agit-il ?
Mesdames et messieurs je vous propose de retourner 80 ans en arrière, le samedi 10 juin 1944, un samedi ordinaire me diriez-vous? Ordinaire pour qui? sûrement pas pour Oradour sur glane. Ce 10 juin 1944, une partie de la division allemande, Waffen SS Das Reich envahit la ville, la prive de ses habitants, la démembre, la réduit en cendre. 643 victimes, hommes, femmes, enfants... Tous victimes de la barbarie nazie à jamais figer dans les murs qui nous entourent. Nous sommes aujourd’hui présent pour ne pas oublier; pour ne pas reproduire. L’atrocité de cet évènement est, et restera à jamais gravé dans nos mémoires et dans l’Histoire . Marina, Lana, Lina
IMMERSION SCPO
Mesdames et messieurs, C’est aujourd’hui, avec une profonde émotion, que je me tiens ici devant vous. Cette année, cela fait maintenant 81 ans que le village d’Oradour Sur Glane, le village martyr, a été marqué à vie. Etant maire de ce village, je suis avant tout le fils d’un rescapé, d’un homme courageux, qui a réussi, avec peu d’autres, d’échapper à une mort effroyable et injuste qui attendait tous les habitants d’Oradour Sur Glane. 4 jours auparavant, le 6 Juin 1944, le débarquement des Alliés en Normandie ont apporté une lueur d’espoir aux français ; un espoir que cette guerre soit finie. Les habitants vivaient donc avec optimisme, et ne pensaient à aucun cas à être confrontés par cette guerre. Aucun ne s’attendait à un tel massacre. Les habitants, ayant un jour vu des soldats allemands s’introduire dans le paisible village d’Oradour Sur Glane, ont pensé qu’ils avaient besoin de nourritures, de provisions, loin de s’imaginer le bain de sang ; Voici une pensée si innocente voire enfantine bousillé. Hommes, femmes, personnes âgées, enfants, nulle n’était épargné par ce massacre. Mais les survivants qui en ont miraculeusement échappé, ont été marqué à vie, des traces qui ne s’effaceront jamais. Le 10 Juin 1944, une date que personne n’oubliera, qui est tristement ancrée dans l’histoire. Je n’ose vous raconter ce qui s’est passé ce jour là ; des familles qui ne se reverront plus jamais, des hommes séparés de leurs femmes et enfants. Des cris, des pleurs, du sang, des morts ; un scénario d’horreur, ici à Oradour Sur Glane. Mais cela voudrait il dire qu’il faut oublier ? Oublier les peines ! Non ! Jamais. Jamais nous ne devrons oublier. Mais pourquoi ? Parce que, ce n’est pas en ignorant que nous pourrions progresser, ce n’est pas en vivant dans l’ignorance que nous évoluerons, que nous avancerons. Porter cette souffrance… peut être lourd été douloureux. En revanche c’est la seule manière de réellement avancer de faire en sorte que jamais, plus jamais cela se reproduise après tout, ils étaient tous au fond, les enfants de quelqu’un, ces morts ne sont pas que des chiffres. C’est donc au nom des personnes qui l’es ont aimé. Que chaque année, afin qu’ils ne meurent pas une deuxième fois. Afin qu’au fil du temps, ils vivent dans nos mémoires à travers nos paroles.
"La séquestrée de Poitiers"
Cette rue, autrefois connue sous le nom de rue de la Visitation a été le théâtre d'un terrible fait divers. Le 23 mai 1901 les policiers découvrent Blanche Monnier (âgée de 52 ans et ne pesant plus que 25 kg) après 25 ans de séquestration par sa propre famille.
Prenez la photo du lieu du crime.
Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur cette sombre affaire ...
Place d’Armes se trouve un bâtiment remplissant des fonctions importantes dans la ville. Lequel ? Prenez-le en photo.
Ce Palais situé Place Alphonse Lepetit a occupé diverses fonctions depuis sa construction. Citez en quelques-unes.
SCIENCE PO PARIS POITIERS
- Visite guidée du campus par 1 élève issue de l’Atelier SCPO Palissy.
- Echange avec des élèves ScPO (dispositif Cordées de la réussite)
- Immersion dans un amphitéâtre pour suivre un cours SCPO
- Visite du centre-ville de Poitiers avec course d’orientation sur les lieux de mémoire et d’Histoire dans Poitiers.
Besoin d’un peu de verdure ? Le Parc de Blossac vous attend à deux pas du centre-ville.
Mes très chers concitoyens, Monsieur le Président de la région, merci, merci d’être venus commémorer la terrible tragédie qu’a connu ce village le 10 juin 1944. Oradour-sur-Glane se fit encercler par les troupes allemandes se repliant au Nord suite au débarquement alliés le 6 juin . Il divisèrent la population et placèrent les 180 hommes loin de leur famille et les 350 femmes et enfants dans l’église. Oh, l’église d’Oradour sur Glane ce lieu tragique qui fut incendié avec tant d’âmes innocentes a l’intérieur. Ils fusillèrent lâchement à la batteuse père, frère et fils . Après cela ils mirent feu a l’entièreté du village pour couvrir leurs horribles crimes. Malgré cette tuerie certains en rechapèrent et purent témoigner comme Roger Godfrin. Ce dernier fut le seul enfant rescapé du village grâce au conseil donné par ses parents de fuir dans le bois derrière le cimetière, si il voyait les allemands. Il fuya donc et croisa un chien nommé Bobby qui fut abattu quelque instant plus tard, et cela le marqua à jamais : « Ce massacre, ces flammes, on ne peut pas oublier. Je revois intégralement ce qu’il s’est passé, j’y pense tous les jours ». Les témoignages glaçants, la peine et les larmes sont les seuls vestiges de cette journée funeste. Car ici, autour de nous, il ne reste rien que des ruines. Des étalages il ne demeurent que des cendres. Des rues passantes et animées, il ne reste que le dur silence de la violente réalité. Mais vous qui êtes ici aujourd’hui, vous connaissez sûrement déjà cette histoire. Vous êtes venus chercher plus, chercher la mémoire, le souvenir injuste, de cette journée noire. En notre compagnie, trouver le réconfort même si le nom d’Oradour sur Glane est aujourd’hui synonyme de mort.
C'était une nuit d'été
La ville de Poitiers est surnommée « la ville aux cent clochers ».
Au détour de votre visite de la ville, photographiez au moins 3 de ces bâtiments /clochers, sans oublier d’en noter les noms.
Nous sommes réunis aujourd’hui le 10 juin 2025 pour rendre hommage et nous souvenir de la terrible destruction de notre village il y a maintenant 81 ans jour pour jour. Les protagonistes de ce massacre étaient la 3ème compagnie du régiment blindé Der Führer de la division Waffen SS Das Reich, qui ont incendié et détruit ce village si uni à l’origine. Ces soldats ont encerclé le village, séparé les hommes, les femmes et les enfants, puis ont exécuté des hommes dans les rues tandis que des femmes, des mères de famille ont été placées dans l'église pour y être brûlées vives Nous n’oublions pas les 643 victimes dans le plus grand massacre des civils en France.Je vais maintenant vous lire le témoignage de Marcel Darthout, aujourd’hui décédé qui était l’un des derniers rescapé du massacre de notre village. Il avait 20 ans à l'époque, mais en 2013, au micro de Stéphane Robert, il s'en souvenait comme si c'était hier. Cela s'est passé le 10 juin 1944 en début d'après-midi. "J'ai eu de la chance ce jour-là, beaucoup de chance. Oradour, ce n'est pas quelque chose qui s'oublie." Ce jour-là, c'était le 10 juin 1944, une date et une journée à jamais gravées dans la mémoire de Marcel Darthout. Ce jour-là, la division SS Das Reich - qui rejoignait le front en Normandie - avait décidé de rayer de la carte le village d'Oradour-sur-Glane, en Haute-Vienne. Pourtant, la journée avait débuté banalement pour Marcel, qui du haut de ses 20 ans attendait avec ses copains l'ouverture du coiffeur. L'occasion de deviser sur le prochain match de football : "On était quatre ou cinq copains et devinez de quoi on parlait ? De football et de notre match du lendemain. Nous n’avions pas de goal. Le nôtre s’était cassé la jambe 15 jours auparavant et on se demandait qui allait le remplacer. C'était la guerre mais c'était ça l'important". Ce témoignage résume donc la situation de ce terrible massacre.Les exemples poignants des conséquences tragiques des conflits armés doivent nous servir pour toujours afin que la paix demeure. Mais grâce à une unité, une volonté et un amour de cette terre, nous vivons encore !!!
A Poitiers vous pouvez déguster les nombreuses spécialités culinaires sucrées ou salées du Poitou. Au fil de votre visite, repérez les noms d’au moins 3 produits du terroir.
Au détour de vos déambulations, les plus aventuriers d’entre vous ont-ils repéré la maison de la Grand-mère de Mme MITTEAULT ? Indice : elle ne vivait pas à Poitiers mais en cherchant bien vous pouvez trouver des illustrations de sa demeure ici (et à de nombreux autres endroits dans la Vienne)
La rue des Cordeliers est le théâtre d’un spectacle à chaque heure. Levez les yeux pour le découvrir mais attention, il faut s’y rendre pour le début d’une nouvelle heure sinon vous risquez de le manquer. De quoi s’agit-il ?
New-York, Las Vegas, …, nous n’avions pas le budget pour vous y emmener. Mais ne vous en faites pas, vous pouvez observer ici-même un monument très célèbre.
Pour vous y rendre, depuis la place Charles de Gaulle, après avoir longer l’Office de tourisme prenez la rue de l’Université sur votre gauche. Avancez jusqu’au bout de la rue, vous allez ainsi passer devant la médiathèque François Mitterrand. Au croisement suivant, prenez la rue Cloche Perse située sur votre droite et marchez tout droit jusqu’à trouver la place et la réplique du fameux monument.
N’oubliez pas de le prendre en photo, de préférence en optant pour un angle en contre-plongée pour qu’il paraisse plus imposant et pouvoir faire croire à vos camarades restés à Gien que, oui oui, vous êtes bien allés aux States avec le lycée.
ORADOUR SUR GLANE, mémoire et douleur
La préparation du voyage commence avec la diffusion en classe du film “Oradour : les voix de la douleur”(1989), documentaire de référence, les réalisateurs Michel Follin et Marc Wilmart ont recueilli les témoignages des rares rescapés, tous morts aujourd'hui. Le moment de recueillent et le dépôt d’une gerbe de fleur seront enrichis par la lecture des discours préparés par les élèves.
- Visite du village Martyr
- Visite du Centre de la Mémoire
- Lecture de discours commémoratif préparés par les élèves
- Recueillement
- Dépôt d’une gerbe de fleurs