Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Migrants (Cours)
bouribai
Created on March 1, 2025
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
Transcript
Peur
Danger
Racisme
Camp
Téléphone
Méditerranée
Naufrage
Passeur
Bateau gonflable
Barque
Bateau
Train
Fuite
Orphelins
Morts
Bombes
Choc
Rentrez chez vous, chanson de Bigflo et Oli, 2018 Nuage de mots :
Les mobilités transnationales 1ère partie Un monde de migrants
Carte mentale
IV-Des migrations mondialisées
III-Les conséquences des migrations sur les territoires et les sociétés
II-Pourquoi et comment migrer ? A-Causes B-Statuts variés
B-Des parcours variés EDC
MEP Migrations autour de la Méditerranée
I-Parcours de migrants A-Migrations forcées autour de la Méditerranée EDC Syrie
Introduction
Définitions
•Mobilités : Ensemble des déplacements de personnes. •Flux migratoire : Ensemble des personnes en circulation dans le monde. •Un migrant : Personne qui se déplace d’un lieu à l’autre avec pour objectif de s’y installer à long terme. •Un émigré : Personne qui quitte son pays pour s’installer durablement dans un autre pays. •Un immigré : Personne qui arrive dans un pays étranger au sien pour s’y installer durablement. •Un réfugié : Personne qui a fui son pays d’origine, craignant pour sa vie ou sa liberté. •Un immigré clandestin : un immigré qui n’est pas de permis de séjour, de permis de travail. •Diaspora : Dispersion d’un peuple à travers le monde. •Brain drain : La « fuite des cerveaux ». Expression qui désigne la migration des travailleurs qualifiés.
Qui sont ces migrants ? D’où viennent-ils ? Pourquoi partent-ils ? Quelles sont les conséquences de ces migrations ?
Si depuis les débuts de l'humanité les migrations ont toujours existé, depuis les années 1960 et avec la mondialisation, les déplacements de personnes dans le monde ont considérablement augmenté. Parmi ces mobilités transnationales, on compte aujourd’hui environ 280 millions de migrants, ce qui ne représente toutefois que 3,6 % de la population mondiale.
Activité carte et article sur les migrants de Syrie
I-Parcours de migrants A- Migrations contraintes autour de la Méditerranée
Proposition de correction de l'article (audio)
Autour de la Méditerranée, trois principales routes migratoires viennent du Sud. Les frontières européennes y sont protégées par la force Frontex. - La route orientale, celle qu'empruntent les Syriens (EDC) mais aussi des Afghans, etc... qui tentent de rejoindre l'espace Shengen en accostant sur les îles grecques proches de la Turquie, pays de transit, cette route est actuellement moins pratiquée ; - La route centrale, qu'empruntent les migrants sub-sahariens qui passent par la Lybie (pays de transit mais aussi émetteurs de migrants du fait de son instabilité politique). Ils traversent la Méditerranée jusqu'aux îles italiennes les plus proches comme Lampédusa -La route occidentale, qui part du Maroc pour atteindre les îles Canaries ou Ceuta et Melila qui sont des terres espagnoles proches de ses côtes.
Ces routes sont très dangereuses par la traversée maritime dans des canots surchargés ou par la traversée du désert. Des ONG affrètent des bateaux qui ont pour missions de sauver ces migrants comme SOS Méditerranée. La méditerranée est devenue le plus grand cimetière de migrants au monde.
Copie le tableau sur une double page de ton cahier
B-Des parcours variés
Parcours 1
La traversée
Barrière anti-migrants à la frontière hongroise
Alep, ville la plus peuplée de Syrie, détruite par la guerre (2016)
(Contrainte)
S/N
FUIR LA GUERRE, L'INSECURITE, LES DISCRIMINATIONS
L’augmentation du nombre de réfugiés dans le monde Le nombre de réfugiés est en forte augmentation dans le monde depuis les années 2000. En 2015, le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU comptabilise plus de 52 millions de réfugiés, à l’étranger ou dans leur propre pays. Cela s’explique par la multiplication des conflits, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.
ATTENTION Les "déplacés" ne sont pas nécessairement des migrants internationaux, ils peuvent l'être au sein de leur propre pays ce qui explique la différence entre les chiffres.
FUIR LA GUERRE, L'INSECURITE, LES DISCRIMINATIONS
Parcours 2
Un pays émergent PIB parmi les plus élevés du monde mais avec un IDH moins fort que dans les pays du Nord.Peu peuplé, le Qatar a besoin de main d’oeuvre pour son développement rapide
Le Qatar, un pays d’immigrés
FUIR LA PAUVRETE, AMELIORER SES CONDITIONS DE VIE
Contrainte
S/S
Parcours 3
Somalie : les pertes massives de bétail dues à la sécheresse compromettent la sécurité alimentaire FAO, 2018)
Sécheresse et famine dans la Corne de l'Afrique. © Cléa PÉCULIER
FUIR LES MAUVAISES CONDITIONS CLIMATIQUES, LA FAMINE
Contrainte
S/S
FUIR LES MAUVAISES CONDITIONS CLIMATIQUES
Parcours 4
FUIR LA PAUVRETE, AMELIORER SES CONDITIONS DE VIE
Contrainte
S/S et S/N
Parcours 5
FUIR LA PAUVRETE, AMELIORER SES CONDITIONS DE VIE
Choisie
N/N et S/N
AMELIORER SES CONDITIONS DE VIE
Parcours 6
N/N ou N/S
Choisie
Portugal/Maroc
II-Pourquoi et comment migrer ? A-Les principales causes des migrations
Un migrant est une personne qui quitte sa région d’origine pour s’installer durablement dans une autre région. Dans le cas de migrations transnationales, il quitte son pays pour s’installer à l’étranger. Les raisons du départ sont variées, elles peuvent être essentiellement : - Economiques : recherche d’un emploi et d’une vie meilleure. Cela concerne la main d’oeuvre peu qualifiée mais aussi des personnes hautement qualifiées ou étudiantes (le brain drain ou « fuite des cerveaux » autrement appelées migrations intellectuelles). Les nouveaux retraités, plus alertes qu'autrefois, migrent aussi pour améliorer leur conditions de vie et vivre au soleil. - Politiques : pour fuir la guerre (Syrie), le terrorisme, les persécutions, la dictature - Environnementales : migrations climatiques (montée des eaux dans les îles Sundarbans, désertification du Sahel). Les migrations sont donc majoritairement contraintes plutôt que choisies et visent toujours à améliorer les conditions de vie des populations, voire à survivre
B-Des statuts variés
Les migrants les plus nombreux sont les migrants économiques. Leur migration est souvent facilitée par la diaspora vivant déjà dans le pays d’accueil qui leur permet de connaître les parcours administratifs afin d’obtenir les documents nécessaires à leur l’installation légale en tant qu’immigrés. Les expatriés relevant du brain drain ou des migrations intellectuelles comme les étudiants Erasmus, ont en général des réseaux et l’argent nécessaires pour s’installer dans de bonnes conditions. Les migrants en fuite et reconnus comme étant en danger dans leur pays d’origine, sont des réfugiés. Qu’ils soient politiques ou environnementaux, ils ont droit à une protection internationale. Leur fuite est souvent dangereuse et nécessite une somme d’argent considérable. S’ils arrivent à destination ils doivent demander l’asile au pays d’accueil afin d’obtenir le statut de réfugié. Leur nombre augmente sans cesse du fait de la multiplication des conflits dans certaines régions du monde (Afrique, Moyen-Orient mais aussi Europe) et du réchauffement climatique qui entraîne des catastrophes naturelles, la montée des eaux et la disparition de certaines îles. En 2023 les Syriens étaient les plus nombreux parmi eux, suivis des Ukrainiens et des Afghans. Les clandestins sont des immigrés illégaux, « sans papiers », parfois des réfugiés n’ayant pas obtenu le droit d’asile dans leur pays d’arrivée.
III-Les conséquences des migrations sur les sociétés et les territoires
De nombreux émigrants ou descendants d'émigrants du Maroc investissent dans l'immobilier ou le foncier pour eux-mêmes ou leur famille.
Investissements dans le pays d'origine
Travailleurs immigrés attendant à un comptoir de Western Union, à Doha (Qatar), pour envoyer de l’argent à leurs familles.
Transfert d'argent
Perte de forces vives
Fuite des cerveaux qui seraient utiles au développement du pays d'origine
Palier au besoin de main d'oeuvre
Rappel sur le Qatar
Maintenir le nombre d'actifs pour l'économie, les impôts et les cotisations retraites
Contrer le vieillissement de la population
Vieillissement en Allemagne: le doublement de l'immigration avancé comme solution Les prévisions démographiques tablent sur une baisse sensible du nombre d’actifs à moyen terme en Allemagne, d'où le risque de faillites et de délocalisations. Selon une étude présentée ce mardi 23 novembre, un solde migratoire de 400 000 personnes par an est nécessaire d'ici à 2060 pour maintenir le nombre actuel des actifs. Publié le : 23/11/2021 - 21:11 Pascal Thibauthttps://www.rfi.fr/fr/europe/20211123-vieillissement-en-allemagne-le-doublement-de-l-immigration-avanc%C3%A9-comme-solution
Les conséquences des migrations sur les sociétés et les territoires A-Dans les pays d’accueil, les migrants se concentrent souvent dans les métropoles. Ils participent à la vie économique et pallient au manque de main d’oeuvre (c’est le cas au Qatar ou en Allemagne). Ils permettent de maintenir le nombre d’actifs (personnes en âge de travailler), donc le niveau des cotisations sociales et de payer les retraites de plus en plus nombreuses. Ils ralentissent le vieillissement ou la baisse de la population (en Allemagne). B-Dans les espaces de départ, l’argent envoyé par les migrants permet de financer le développement local et d’améliorer le quotidien des familles restées au pays : logement, dépenses de santé, études… Toutefois, dans certains pays comme le Népal, ces migrations vident des villages entiers d’hommes en âge de travailler qui ne produisent donc pas dans leur propre pays. De la même façon, le départ de nombreux médecins africains nuit au développement de leurs pays respectifs. C-Des politiques d'accueil différentes Certains Etats cherchent à attirer les migrants (Qatar) alors que d’autres veulent limiter voire interdire l’immigration. Les frontières sont alors surveillées (agence Frontex en Méditerranée pour ce qui concerne l’espace Schengen), certains pays vont même jusqu’à construire des murs (Etats-Unis/Mexique) à leur frontière.
IV- Des flux mondialisés A- Les flux Sud/Nord Les pays riches et démocratiques du Nord attirent les migrants économiques et les réfugiés, notamment politiques, en provenance des zones de conflit et/ou pauvres, du Sud. On parle de migrations Sud-Nord. Elles représentent 34 % des migrations mondiales. B-Les flux Sud/Sud Cependant, les flux migratoires Sud-Sud sont tout aussi importants. Les migrants privilégient souvent les pays proches, avec lesquels ils ont des liens culturels ou dont ils parlent la langue. Ainsi, de nombreuses migrations se font au sein de l’Afrique, de l’Amérique Latine ou de l’Asie du fait de situations politiques différentes entre les pays ou de la disparité des niveaux de développement . D’autre part les pays du Golfe, Arabie Saoudite en tête (mais aussi le Qatar) attirent beaucoup par leur croissance économique importante et leur besoin de main d’oeuvre. Les migrations Sud/Sud représentent 38 % du total des migrations mondiales, ce sont les plus importantes. C- Les flux Nord-Nord Les migrations Nord-Nord existent aussi, au sein de l’Amérique du Nord ou de l’Europe ou encore de l’Europe à l’Amérique du Nord. Il s’agit principalement de brain drain, mais aussi, plus récemment liées au conflit en Ukraine. Au total ces migrations représentent 23 % des migrations mondiales. D- Les flux Nord/Sud restent marginaux et concernent souvent des retraités voulant acceder à de meilleures conditions de vie au soleil.
Les migrations en Afrique Au Burkina Faso, Seydou Ouedraogo, 38 ans, prépare son prochain voyage. [...] Seydou a un long parcours migratoire. C'est un « aventurier », selon l'expression qui désigne ceux qui partent chercher du travail à l'étranger. Comme lui, beaucoup débutent par un cycle de migrations intracontinentales vers les pays voisins plus fortunés. Il a connu le Nigeria, le Cameroun, la Guinée équatoriale... [...] Le Burkina Faso, pays enclavé d'Afrique de l'Ouest, compte 17 millions d'habitants et une diaspora de 11 millions de personnes. L'indice de développement du pays se situe à la 181e place sur 187. [...] « Dans les vignes espagnoles, on peut gagner un million de francs CFA (1 526 €) en une saison de vendanges. Ici, on peut travailler vingt ans sans jamais gagner ça. » « Réfugiés ou migrants économiques, l'impossible choix », La Croix, septembre 2015.
Les relations entre les nationaux qatariens et les immigrés La ségrégation sociale s’accroît au Qatar avec l’arrivée de nouveaux migrants peu qualifiés. Ce sont deux sociétés qui ne se mêlent pas. C’est vrai au Qatar mais cela est vrai dans tous les pays du Golfe qui possèdent une forte population d’expatriés. Nous sommes dans une ville (Doha) en chantier et il y a obligation pour les compagnies qui sont en charge de ces chantiers de loger leurs ouvriers à l’autre bout de la ville, en plein milieu du désert pour éviter que les familles locales soient en contact avec les autres. Cela est officiel, c’est connu, et cela dénote d’une volonté de ne pas mélanger les nationaux avec les autres. Les locaux ne voient en effet pas d’un bon œil l’arrivée massive d’étrangers. Extrait d’un entretien avec le conseiller économique adjoint à l’ambassade de France à Doha, par Alexis Breton, 2013.
Le programme Erasmus (en anglais : EuRopean Action Scheme for the Mobility of University Students), est un programme d'échange d'étudiants et d'enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d'enseignement à travers le monde entier. Ce programme fait partie de l'Espace européen de l'enseignement supérieur. Depuis sa création en 1987, 14 millions de personnes ont bénéficié d'Erasmus. Un chiffre qui démontre une montée en puissance du programme car il n'étaient encore que 2 millions en 2009. Parmi eux, des étudiants évidemment, mais également des collégiens, des lycéens, des apprentis, des éducateurs et formateurs, des jeunes diplômés, des demandeurs d'emplois, des volontaires, des professionnels du monde associatif et sportif… L'agence Erasmus+ en France estime que 10 millions de citoyens pourraient bénéficier du programme sur la seule période 2021-2027.
Le "brain drain" ou la « fuite des cerveaux » , désigne les flux migratoires de scientifiques, de chercheurs ou plus généralement de personnes à haut niveau de qualification qui s'installent à l'étranger pour trouver de meilleures conditions de vie, d'études, de travail ou de rémunérations. De façon générale, ceux qui pratiquent ce type de mobilités ne sont pas appelés "migrants", mais plutôt "expatriés" (ou plus simplement "expat")...
Dans ce camion, neuf familles d’éleveurs transportent toute leur vie, leurs richesses (leurs animaux) et même leurs habitations, vers un nouveau site où elles espèrent pouvoir tenir jusqu’à la prochaine saison des pluies. Des milliers de personnes sont forcées de déplacer pour survivre, parfois même à pied sous un soleil écrasant.
https://www.unicef.fr/article/secheresse-en-somalie-sans-eau-rien-nest-possible/
Sécheresse en Somalie : "Sans eau, rien n'est possible"
Le manque d’eau a également généré une recrudescence des cas de choléra (plus de 10 000 cas). Cette situation montre bien l’impact des changements climatiques, en particulier sur l’eau. La Corne de l’Afrique est devenue plus chaude et plus sèche, ce qui a des conséquences sur tous les secteurs essentiels à la vie des Somaliens : l’agriculture, l’élevage, l’alimentation, la santé, etc. Sans eau : rien n’est possible.
La Somalie a toujours été un pays au climat désertique. Mais la sécheresse subie depuis maintenant plus de 2 ans et demi est en dehors de toutes les statistiques connues. Il s’agit de la sécheresse la plus longue et la plus grave de son histoire, après cinq mauvaises saisons des pluies consécutives, qui ont dévasté le pays. Près de 8 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, ont besoin d’une aide et d’une protection immédiates. ...
Pour aller plus loin
Sécheresse et famine dans la Corne de l'Afrique. © Cléa PÉCULIER
Au Qatar, le sort préoccupant des ouvriers du Mondial 2022 « […] D’une part l’extrême chaleur qui y sévit l’été, avec des températures pouvant dépasser les 50 degrés, soupçonnées d’être la cause de nombreuses morts sur les chantiers ; et, d’autre part, le système de la kafala (« tutelle »), qui, dans cette région, enchaîne les travailleurs étrangers à leur employeur, les soumettant au bon vouloir de ce dernier pour changer d’emploi ou sortir du pays. Choquées à l’idée que les centaines de milliers d’immigrés asiatiques attendues sur les chantiers de la Coupe du monde se retrouvent à trimer dans des conditions proches de « l’esclavage », des organisations de défense des droits humains ont tiré la sonnette d’alarme, en réclamant l’abolition de la kafala. En 2013, dans une enquête retentissante parue dans le Guardian, la Confédération syndicale internationale (CSI) avait même affirmé que 4 000 ouvriers risquaient de périr au Qatar d’ici au match d’ouverture, en 2022.[...] »
La retraite permet aux personnes ayant travaillé longtemps de se retirer du monde du travail. Toutefois, la pension de retraite n'est pas aussi élevée que le salaire touché avant le départ et les retraités perdent donc du pouvoir d'achat en voyant leurs revenus baisser. En partant s'installer dans un pays où le niveau de vie est plus bas, cela leur permet de maintenir un niveau de vie plus ou moins équivalent.
Témoignage de Mahendran, travailleur immigré indien
-Quel est votre nom, votre âge et votre profession ? -Je m’appelle Mahendran, j’ai 37 ans et je suis technicien de surface (ménage). -D’où venez-vous ? -De la région Madras en Inde. -Comment êtes-vous arrivé au Qatar ? -Un agent est venu me voir pour me proposer un contrat à Doha pour une entreprise de nettoyage [...]. J’ai payé une grosse somme, plus de 10 000 roupies (environ 200 euros). Quand j’ai payé cette somme j’ai eu droit à un visa [...]. (autorisation pour entrer dans le pays) -Est-ce vous qui avez pris la décision de migrer ? -Il n’y avait pas beaucoup de travail chez moi, c’était important de trouver quelque chose pour aider ma famille. -Quel type de logement occupez-vous ? -Je vis dans un camp de travail. Toutes les chambres du camp sont occupées par 5 personnes.[...] Je vis avec des Népalais, des Sri Lankais, des personnes du Madras (Inde) comme moi et de l’Andra Pradesh (autre Etat de l’Inde) [...]. -Vous arrive-t-il de fréquenter des travailleurs arabes ? -Non, je n’en vois pas beaucoup. Je ne fréquente pas de Qatariens non plus. Alexis Breton, Les Travailleurs immigrés au Qatar, IEP de Toulouse, 2013.