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Objectif 2 - 2ème partie - PPT

Soudan Corinne

Created on February 28, 2025

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Transcript

Durée : 50 minutes

Objectif 2 - Partie 2 - Différencier l'épisode dépressif caractérisé des symptômes du trouble anxieux.

Troubles anxio-dépressifs : repérer et prendre en charge

COMMENCER

Synthèse - 5 min

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Séquence 2 - Définir les différents troubles anxieux - 50 min

Sommaire

Séquence 2

Définir les différents troubles anxieux

Sous-séquence 1

Séquence 2

Définition et classification

Ils sont chroniques et s’expriment de façon différente selon les personnes.

Source : Référentiel de psychiatrie et addictologie (Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique, Collège universitaire national des enseignants en addictologie, 3ème édition).

Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.

INTRODUCTION

L'anxiété souvent appelée « angoisse » est une réaction excessive mais passagère à une situation ressentie comme une menace. Elle est vécue comme une appréhension douloureuse à un danger qu'il soit précis ou mal identifié.

Une peur passagère est une réaction normale face à une situation stressante comme un examen, un entretien d'embauche ou tout autre évènement auquel il faut faire face.

TROUBLES ANXIEUX ET PEUR PASSAGÈRE

Les troubles anxieux : plusieurs affections reconnues - QUIZ

Les troubles anxieux : plusieurs affections reconnues - QUIZ

  1. Trouble anxieux généralisé (TAG)
  2. Trouble panique avec ou sans agoraphobie
  3. Trouble anxiété sociale
  4. Phobie spécifique
  5. Trouble obsessionnel spécifique (TOC)
  6. État de stress post traumatique (ESPT).

Les définitions de ces troubles sont extraites des classifications internationales (CIM-10 et DSM-5).

LES TROUBLES ANXIEUX : SIX ENTITÉS CLINIQUES

Sous-séquence 2

Séquence 2

Le trouble anxieux généralisé (TAG)

Source : Référentiel de psychiatrie et addictologie (Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique, Collège universitaire national des enseignants en addictologie, 3ème édition).

PRÉSENTATION

Il est fréquent avec une prévalence d’environ 5 % avec une prédominance féminine. Il peut débuter à tout âge de la vie, mais le plus souvent, il apparaît autour de 35-45 ans. Il s’agit du trouble anxieux le plus fréquent chez le sujet âgé. Chez l’enfant, les inquiétudes et les peurs sont fréquentes. L’évaluation clinique doit donc permettre de discriminer l’anxiété pathologique de celle qui s’inscrit dans le développement normal de l’enfant.

LE CONTEXTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE

Caractéristique principale : appréhension continue et non associée à un événement déclencheur inquiétudes et ruminations diverses pour le patient concernant l’avenir, la santé, le travail, l’argent, les proches…. Anxiété excessive, non justifiée, non contrôlable entrainant des problèmes de concentration dans les taches courantes et fréquemment des perturbations de l’endormissement. Elle est dirigée sur au moins deux thèmes différents. On peut aussi retrouver des symptômes d’hypervigilance avec réactions de sursaut au moindre bruit ou à la moindre surprise.

LA SÉMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE

Le TAG comprend également des perturbations des fonctions physiologiques de base (appétit, sommeil) et des symptômes physiques d’expression clinique variée : myalgies, céphalées, altérations du sommeil, symptômes digestifs, hyperactivité végétative, asthénie, irritabilité, difficultés de concentration, etc. Ces symptômes retardent fréquemment le diagnostic de TAG.

DES PERTURBATIONS DES FONCTIONS PHYSIOLOGIQUES

LA SÉMIOLOGIE EN POPULATION SPÉCIFIQUE

Cliquez sur chaque texte pour découvrir le contenu !

Détresse ou altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

Anxiété et soucis excessifs survenant durant au moins 6 mois,

Difficultés à contrôler cette préoccupation,

Anxiété et soucis associés à trois des six symptômes suivants : agitation, fatigabilité, difficultés de concentration, irritabilité, tension musculaire, perturbation du sommeil,

LE DIAGNOSTIC DANS LE DSM-5

Intégrer des notions de physiopathologie : l’origine du TAG est multifactorielle avec l’implication de facteurs de vulnérabilité génétique mais également de facteurs environnementaux.Les modèles actuels insistent également sur le concept d’ intolérance à « l’incertitude » dans le TAG qui entraînerait une inquiétude anormale et des comportements de prévoyance ou d’évitement qui apparaissent excessifs.

Penser à éliminer : - toute pathologie non psychiatrique, - intoxications par substance psychoactive et sevrages, - troubles psychiatriques.

LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

L’évolution du TAG est chronique, mais avec de possibles fluctuations (atténuation sur quelques semaines ou moins, puis nouveaux épisodes). Les répercussions socio-professionnelles peuvent être importantes (arrêts de travail, perte de productivité). Enfin, l’épisode dépressif caractérisé et les troubles liés à l’usage de substance sont des complications fréquentes.

LE PRONOSTIC ET L’ÉVOLUTION

Recours à un psychiatre, l’hospitalisation est rarement nécessaire, Éducation thérapeutique, Psychothérapie (Thérapies cognitivo-comportementales à privilégier), Traitement pharmacologique.

LA PRISE EN CHARGE PSYCHIATRIQUE

Les explications en regardant la vidéo…

Les thérapies cognitivo-comportementales, c’est quoi ?

Sous-séquence 4

Séquence

Le trouble phobique

Source : Référentiel de psychiatrie et addictologie (Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique, Collège universitaire national des enseignants en addictologie, 3ème édition).

Le trouble panique est un trouble anxieux caractérisé par la répétition d’attaques de panique (AP) et par l’anxiété anticipatoire de leur survenue.

PRÉSENTATION

  • La prévalence sur la vie entière du TP varie entre 1 et 3 % selon les études en population générale, avec une prédominance féminine.
  • L’âge de début se situe typiquement entre 20 et 30 ans.
  • Cependant, on retrouve également des débuts plus précoces pendant l’enfance et l’adolescence et sporadiquement à tout âge de la vie.
  • Ce trouble est sous-diagnostiqué chez l’enfant et l’adolescent.
  • C’est le trouble anxieux pour lequel le risque de développer un épisode dépressif caractérisé est le plus élevé.

LE CONTEXTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE

LA Sémiologie du trouble panique - QUIZ

LA Sémiologie du trouble panique - QUIZ

LA Sémiologie du trouble panique - QUIZ

LA Sémiologie du trouble panique - QUIZ

LA Sémiologie du trouble panique - QUIZ

L’agoraphobie : une agoraphobie peut venir compliquer le TP. Le patient craint alors l’ensemble des situations dans lesquelles il ne pourrait pas facilement s’échapper ou dans lesquelles il ne pourrait pas être secouru.

L’anxiété anticipatoire : favorisée par la répétition des crises. Le patient vit dans la crainte de voir se reproduire les AP de manière inopinée . On parle de la peur d’avoir peur …Un mécanisme de conditionnement interne se met en place.

La répétition des attaques de panique : c’est la caractéristique principale du trouble panique. Ces AP sont spontanées et imprévisibles , au moins au début de l’évolution. Secondairement les crises seront de moins en moins spontanées et pourront être liées à une anxiété anticipatoire.

LA SÉMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE : 3 CARACTÉRISTIQUES

Bien que TP et agoraphobie soient fréquemment associés, ces 2 entités diagnostiques peuvent être retrouvées de manière isolée chez certains patients. Il existe ainsi des formes d’agoraphobie sans TP et des formes de TP sans agoraphobie.

POUR CONCLURE SUR LA SÉMIOLOGIE

Attaques de panique récurrentes et inattendues, Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois de l’un ou des deux symptômes suivants : crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique, changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques, Perturbation non imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale ou d’un autre trouble mental.

LE DIAGNOSTIC DU TP : REPOSE SUR LES CRITÈRES DU DSM-5

Penser à éliminer :

  • Toute pathologie non psychiatrique,
  • Intoxications par substance psychoactive et sevrages,
  • Troubles psychiatriques.

    LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

    NOTIONS DE PHYSIOPATHOLOGIE

    Le TP peut se compliquer d’un épisode dépressif caractérisé ou de troubles liés à l’usage de substances.

    Une amélioration partielle est possible spontanément sur le long terme : les AP peuvent s’espacer voire disparaître, mais l’anxiété anticipatoire et surtout l’agoraphobie persistent souvent pendant des années.

    Les répercussions socio-professionnelles peuvent être importantes : besoin d’être accompagné, limitation des déplacements par crainte des transports en communs, des lieux publics, de l’éloignement du domicile, etc.

    L’évolution du TP est généralement chronique.

    LE PRONOSTIC ET L’ÉVOLUTION

    Le TP est un trouble chronique qui nécessite donc un traitement de fond, au long cours. Le traitement associe des moyens pharmacologiques, psychothérapeutiques et une éducation thérapeutique. L’objectif principal est le contrôle des AP.

    LA PRISE EN CHARGE PSYCHIATRIQUE

    Sous-séquence 4

    Séquence

    Le trouble panique

    Peur très intense et souvent incontrôlable. Au sein des troubles phobiques on distingue la phobie sociale ou anxiété sociale et les phobies spécifiques.

    PRÉSENTATION

    Source : Référentiel de psychiatrie et addictologie (Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique, Collège universitaire national des enseignants en addictologie, 3ème édition).

    Les troubles phobiques sont parmi les troubles psychiatriques les plus fréquents. Au cours de leur vie, 10 à 12 % des sujets présenteront une phobie spécifique et environ 5 % une phobie sociale. Chez l’enfant, les troubles phobiques sont très fréquents (plus de 20 %). Le refus scolaire anxieux touche quant à lui 1 % des enfants en âge scolaire : entre 5 à 30 % des enfants et adolescents auront une période de refus scolaire anxieux durant leur scolarité.

    LE CONTEXTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE

    Phobie sociale.

    Phobies spécifiques.

    LA SÉMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE

    Prenez un papier et un stylo et placez un numéro en phase de chaque phrase inscrite ci dessous selon son critère : 1 : correspond à une phobie sociale 2 : correspond à une phobie spécifique. - Peur de parler en public - Peut être liée à un espace clos - Peut être déclenchée par une procédure médicale (prise de sang) - Peur d'être observé - Peur de parler en public - Peut être liée à un espace clos

    - QUIZ

    1 : correspond à une phobie sociale 2 : correspond à une phobie spécifique. - Peur de parler en public : 2 - Peut être liée à un espace clos : 1 - Peut être déclenchée par une procédure médicale (prise de sang) : 1 - Peur d'être observé : 2 - Peur de parler en public : 2 - Peut être liée à un espace clos : 1

    - QUIZ : les réponses

    Phobie sociale : est la crainte d’agir de façon embarrassante ou humiliante sous le regard et le jugement d’autrui. Elle peut donc, contrairement aux phobies spécifiques s’étendre à un grand nombre de situations différentes : peur des interactions sociales formelles et informelles, peur d’être observé (peur de manger ou de boire en public, etc.), peur en situation de performance (parler ou de se produire en public).

    Phobies spécifiques : se définissent par la crainte irraisonnée et incontrôlable d’un objet ou d’une situation bien définie. Il s’agit d’une peur « brute » qui peut aller jusqu’à une attaque de panique. Le contact, la vue de l’objet redouté ou même sa simple évocation peut suffire à provoquer cette peur qui disparaît en l’absence de l’objet ou de la situation redoutée. Cette peur apparaît donc disproportionnée par rapport à la menace réelle.

    LES RÉPONSES EN EXEMPLE

    Elle n’est pas spécifique chez le sujet âgé. Chez l’enfant et l’adolescent, les phobies spécifiques font partie du développement normal de l’enfant (exemple peur des créatures imaginaires, peur du noir, peur de l’orage) et on les considère pathologiques si elles deviennent envahissantes et ont un retentissement sur les activités de l’enfant.

    LA SÉMIOLOGIE

    On constate une peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation. Ces mêmes peurs sont disproportionnées, persistantes (durée de 6 mois ou plus), elles causent une souffrance significative avec altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

    LE DIAGNOSTIC DES TROUBLES PHOBIQUES (CRITÈRES DSM – 5)

    On constate une peur ou anxiété intenses dans une situation où le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui, Le personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement, Les situations sociales provoquent presque toujours une anxiété ou une peur, elles sont évitées ou subies avec peur ou anxiété intense, Ces peurs ou anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace, persistent dans le temps et entrainent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. Plus d'infos sur la phobie sociale en cliquant sur ce logo :

    LE DIAGNOSTIC DE LA PHOBIE SOCIALE (CRITÈRES DSM – 5)

    Sous-séquence 5

    Séquence

    Le trouble obsessionnel compulsif

    Après avoir vu ce reportage, quelle définition donneriez-vous au TOC ?

    Pour faire connaissance avec le toc, je vous propose de regarder cette courte vidéo.

    Et / ou des compulsions

    Des obsessions

    Source : Référentiel de psychiatrie et addictologie (Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique, Collège universitaire national des enseignants en addictologie, 3ème édition).

    Le trouble obsessionnel compulsif est l’un des troubles psychiatriques les plus fréquents et les plus invalidants. Il associe de façon variable 2 types de symptômes :

    LA DÉFINITION

    La prévalence du TOC sur la vie entière est estimée à environ 2 %. C’est globalement un trouble du sujet jeune puisque 65 % des patients adultes décrivent un début avant l’âge de 25 ans et environ un tiers dès l’enfance. Le sex-ratio est de 1.

    L’ÉPIDÉMIOLOGIE

    Les compulsions et rituels : ce sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux que le sujet se sent forcé d’accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.

    Les obsessions : caractérisées par l’irruption de pensées, de pulsions, d’images en désaccord avec la pensée consciente du sujet mais perçues comme provenant de son esprit.

    LA SÉMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE : LES DEUX SYMPTÔMES

    Ces compulsions sont destinées à neutraliser ou diminuer le sentiment de détresse ou à empêcher un événement ou une situation redoutés. Elles sont soit sans relation réaliste avec ce qu’elles proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessives. Elles ne sont pas source de plaisir au-delà du soulagement de l’anxiété. Quand les compulsions sont réalisées de manière très précise et stéréotypée, nous parlons de rituels.

    COMPULSIONS ET RITUELS

    Source : Référentiel de psychiatrie et addictologie (Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique, Collège universitaire national des enseignants en addictologie, 3ème édition).

    Obsessions et compulsions : trois grandes thématiques

    - Elles sont similaires chez l’enfant, l’adulte et la personne âgée. - L’entourage familial est souvent impliqué dans la réalisation des compulsions. - Enfin, l’enfant et l’adolescent ont souvent une faible conscience de leur trouble. - Aussi, en fonction de l’âge, la verbalisation des symptômes obsessionnels peut être difficile et l’interruption des compulsions peut entrainer des troubles du comportement comme des crises de colère, d’agressivité ou d’irritabilité.

    LES SÉMIOLOGIES

    Présence de compulsions ou d’obsessions ou des deux. Les obsessions ou les compulsions sont à l’origine de perte de temps considérable. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre pathologie ou aux effets physiologiques d’une substance. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental.

    LE DIAGNOSTIC, CRITÈRES DU DSM-5

    Cliquez sur chaque ligne...

    Trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive.

    Hypocondrie,

    Tics,

    Troubles anxieux,

    EDC,

    Il peut être fait avec d’autres troubles psychiatriques à éliminer comme la schizophrénie ou avec d’autres pathologies non psychiatriques comme le syndrome Gilles de la Tourette ou la chorée de Huntington. Les autres diagnostics à éliminer sont :

    LE DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

    En l’absence de prise en charge, l’évolution tend à être péjorative, la mise en place d’évitements de plus en plus importants entraînant un isolement social. Les principales complications sont l’épisode dépressif caractérisé et les troubles liés à l’usage de substance. Chez l’enfant et l’adolescent, le TOC peut être associé aux autres troubles anxieux, aux troubles de l’humeur (épisode dépressif caractérisé), aux troubles des conduites alimentaires (anorexie mentale), ainsi qu’aux tics chroniques, au syndrome de Gilles de la Tourette et aux autres troubles du neurodéveloppement.

    LE PRONOSTIC ET L’ÉVOLUTION

    Elle repose encore une fois sur de la psychothérapie, de l’éducation thérapeutique, voire un traitement pharmacologique de fond (antidépresseurs), utilisé chez l’enfant en cas d’échec du traitement non pharmacologique seul. Un traitement ponctuel d’anxiolytiques peut être administré pour diminuer le phénomène anxieux mais n’agira pas sur les obsessions ni les rituels.

    LA PRISE EN CHARGE

    Sous-séquence 6

    Séquence

    Le trouble de stress post traumatique

    Le trouble de stress post traumatique - QUIZ

    Le trouble de stress post traumatique - QUIZ

    Source : Référentiel de psychiatrie et addictologie (Collège national des universitaires en psychiatrie, Association pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique, Collège universitaire national des enseignants en addictologie, 3ème édition).

    Le trouble stress post-traumatique correspond à la survenue de symptômes caractéristiques à la suite de l’exposition à un événement traumatique.

    INTRODUCTION

    Chez l’enfant et l’adolescent, l’exposition directe ou indirecte à un événement traumatique est fréquente (environ 1 sur 4) et 1 enfant sur 10 développe un TSPT avant l’âge de 18 ans.

    Les études chez les sujets exposés à un traumatisme retrouvent un risque de développer un TSPT d’environ 10 % mais pouvant aller jusqu’à 50 %, notamment chez les victimes de viol, les survivants de combats, de détention militaire, de génocide et d’internement ethnique ou politique. Le sex-ratio est de 2 femmes pour 1 homme.

    La prévalence sur la vie entière du TSPT serait comprise entre 5 et 10 % de la population générale.

    LE CONTEXTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE

    Pour que la sémiologie psychiatrique du TSPT soit évaluable, il est indispensable que le sujet ait été exposé à un événement traumatique. Les victimes, témoins ou personnes ayant été brutalement informés qu’un tel événement est arrivé à un de leurs proches sont également concernés.

    LA SÉMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE

    Violences interpersonnelles :

    • Agressions physiques, agressions sexuelles, violences conjugales, harcèlement (moral, scolaire, au travail), maltraitance durant l'enfance.
    Événements graves :
    • Accident de la route, incendie ..
    Expériences en milieu de guerre ou de conflit :
    • Exposition au combat, terrorisme …
    Perte ou drames affectant les proches :
    • Décès soudain ou violent d’un proche, enlèvement, diagnostic de maladie grave ou terminale.

    LA NATURE DES TRAUMA

    Traumatismes médicaux :

    • Accouchement difficile, soins médicaux invasifs (surtout durant l’enfance)…
    Expositions professionnelles :
    • Métiers exposés à des situations traumatisantes (pompiers, policiers, ambulanciers, soignants).
    Traumatismes collectifs :
    • Migration forcée (réfugiés, exilés), racisme systémique ou discrimination prolongée, ruptures sociales majeures (pandémies, crises économiques).
    Traumatismes secondaires ou indirects :
    • Être témoin de la détresse ou du traumatisme de quelqu’un d’autre, exposition répétée à des récits traumatiques (journalistes, avocats, soignants).

    LA NATURE DES TRAUMA

    Source : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Troubles de stress post-traumatique (Paris : INSERM, 2023).

    Ce n’est pas la nature ou l’intensité objective de l’événement traumatique qui détermine les symptômes, mais la manière dont la personne le perçoit, le vit et l’interprète. Ce qui peut sembler anodin pour certains peut être profondément traumatisant pour d’autres.

    LA PERCEPTION INDIVIDUELLE

    Contextes culturels et sociétaux

    Vulnérabilité personnelle

    Ressources de soutien

    Source : Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM). Troubles de stress post-traumatique (Paris : INSERM, 2023).

    FACTEURS INDIVIDUELS INFLUENTS

    - Syndrome de répétition avec possibles « cauchemars traumatiques », réactions dissociatives correspondant à des flash-backs, - Syndrome d’évitement : l’évitement des stimuli qui rappellent au sujet le traumatisme est aussi un symptôme-clé pour le diagnostic d’ESPT, - Hyperactivation neurovégétative : altération du sommeil, irritabilité, hypervigilance, - Altérations négatives des cognitions et de l’humeur : diminution des intérêts, détachement, incapacité à éprouver des émotions positives. Ces symptômes rendent difficiles le diagnostic d’une éventuelle comorbidité avec l’épisode dépressif caractérisé.

    LES SIGNES

    Ainsi, il est important de ne pas minimiser ou comparer les expériences traumatiques, mais d’écouter et de respecter la souffrance de chacun.

    Ainsi, il est important de ne pas minimiser ou comparer les expériences traumatiques, mais d’écouter et de respecter la souffrance de chacun.

    Tous les traumatismes doivent être pris au sérieux, quel que soit leur degré perçu. Ce qui compte, c’est l’impact psychologique et non l’événement en lui-même.

    AUCUNE HIÉRARCHIE DES TRAUMATISMES !

    La perturbation dure depuis plus d’un mois, entraine une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel…

    Le diagnostic positif repose sur les critères du DSM- 5 :

    - Exposition à la mort effective ou menace de mort, blessure grave, ou violences sexuelles, - Présence d’un ou plusieurs symptômes envahissantes associés à un ou plusieurs évènements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause, - Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, - Altérations négatives des cognitions et de l’humeur, - Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité.

    LES DIAGNOSTICS

    Les diagnostics différentiels :

    - Trouble stress aigü, - Trouble de l'adaptation, - TOC.

    LES DIAGNOSTICS

    La durée des symptômes est variable. Dans environ la moitié des cas, une guérison complète survient en trois mois. D’autres évolutions sont plus péjoratives comme les formes chroniques pour lesquelles la symptomatologie peut persister plus de douze mois et des années après le traumatisme. Dans tous les cas, le risque suicidaire est augmenté indépendamment de la présence d’une complication du type épisode dépressif caractérisé ou trouble lié à l’usage de substance.

    LE PRONOSTIC ET L’ÉVOLUTION

    Plus les interventions seront précoces, plus la prise en charge sera efficace. Ces actions ne constituent qu’une première étape et ne peuvent être suffisantes pour éviter le développement d’un TSPT ou d’un TSA. À la phase suivant immédiatement le traumatisme, il s’agit de techniques de « defusing » ou « déchocage psychologique » qui visent à réduire la charge émotionnelle et à identifier les personnes les plus vulnérables afin de leur proposer des soins spécialisés. Dans un second temps les TCC, les thérapies d’exposition prolongées (technique de désensibilisation vis-à-vis de l’événement traumatisant), l’EMDR, pourront être préconisées.

    LA PRISE EN CHARGE PSYCHIATRIQUE

    Sous-séquence 7

    Séquence

    La vulnérabilité

    La personne dite « vulnérable » présente ou a été exposée à un ou plusieurs facteurs de risque génétiques et / ou environnementaux. Le fait d’être vulnérable pour une ou plusieurs maladies est très fréquent dans la population générale, ce qui signifie que la vulnérabilité ne s’exprime sous forme de maladie que pour une fraction des personnes vulnérables. Il existe des périodes critiques au cours du développement, comme la période périnatale et l’adolescence : si l’exposition à des facteurs de risque survient à ces périodes critiques, cela augmente le risque que la vulnérabilité s’exprime, alors que l’impact est moindre à d’autres périodes de la vie.

    LA VULNÉRABILITÉ

    cliquez sur chaque ligne....

    De comprendre les mécanismes étiopathogénies de la vulnérabilité et le développement de maladies lors de l’exposition à des facteurs de risque,

    De proposer éventuellement des mesures préventives voire curatives.

    D’identifier les sujets dits vulnérables,

    Ils permettent :

    LES CONCEPTS DE VULNÉRABILITÉ

    UNE INFLUENCE SUR LES RÉACTIONS AU STRESS ET AUX ADVERSITÉS

    Biologique

    Contextuelle

    La vulnérabilité peut être :

    Psychologique

    Sociale

    QUELQUES EXEMPLES DE FACTEURS DE RISQUE - QUIZ

    • Sociaux (environnement social, familial, professionnel, scolaire etc..) : carence affective, maltraitance, violences physiques et psychologiques, abus sexuels, discrimination, guerre, catastrophe naturelle….
    • Environnementaux : pollutions atmosphériques, sonores, chimiques, perturbateurs endocriniens,
    • Biologiques : antécédents personnels ou familiaux de pathologies médicales chroniques, expositions à des facteurs de risque perturbant le neurodéveloppement, usage de substances psychoactives,
    • Génétiques : antécédents familiaux de troubles psychiatriques (vulnérabilité génétique) vulnérabilité personnelle génétique (anomalies chromosomiques ou génétiques).

    QUELQUES EXEMPLES DE FACTEURS DE RISQUE – LES RÉPONSES

    Pour conclure cet objectif, je vous invite à télécharger les documents suivants : - Synthèse classification des EDC (HAS, 2017), - Annexe 4, définition EDC, DSM-5 (HAS) - Synthèse EDC, prise en charge 1er recours (HAS, 2017),

    LES fiches synthèse

    Commencer

    Questionnaire de fin de formation

    Question 1/12

    Question 2/12

    Question 3/12

    Question 4/12

    Question 5/12

    Question 6/12

    Question 7/12

    Question 8/12

    Question 9/12

    Question 10/12

    Question 11/12

    Question 12/12

    QUITTER

    bravo !

    Vous avez complété le deuxième module dans son intégralité ! Vous pouvez maintenant commencer le module 3.

    On retrouve fréquemment des symptômes physiques (tachycardie, rougeur, polypnée, tremblements, sueurs, etc.) associés lorsque le sujet est confronté aux situations redoutées. Dans les situations extrêmes, une attaque de panique peut survenir. L’anxiété sociale est source d’une grande souffrance et elle aboutit fréquemment secondairement à : * une anxiété anticipatoire : le sujet anticipe d’être humilié par son propre comportement (p. ex. : rougir, bredouiller), mais il anticipe aussi le jugement négatif d’autrui ; * des évitements multiples des situations sociales qui entraînent une altération de la qualité de vie du sujet.

    La peur entraîne deux types de réactions : la sidération et les comportements d’évitement (non confrontation à la situation, objets ou attitudes de réassurance). On peut aussi observer une anticipation anxieuse avec hypervigilance du sujet pour s’assurer de l’absence de l’objet phobogène. Les phobies les plus fréquentes concernent les animaux (araignées, insectes, souris, serpents, etc.). On parle alors de zoophobie. Mais elles peuvent aussi concerner les éléments naturels (orages, hauteurs, vide, eau, etc.), le sang et les procédures médicales (injections, interventions chirurgicales, etc.) ou certaines situations particulières (tunnels, ponts, lieux clos, hauteurs, etc.).