La Haine

La Haine

Un cercle vicieux

La Haine

Le noir et blanc

Les personnages principaux

Contexte

Les personnages secondaires

La culture

La banlieue / Paris

Les médias

La famille

Les femmes

La police

Vinz

Les personnages principaux

Vinz

Saïd

Hubert

Hubert

Se veut loyal : venger quelqu’un qu'il ne connait pas Déloyal : abandonne S et H à Paris

Agressif, impulsif, cause les conflits

Vinz

Vulgaire Tente d’avoir de l’autorité à la maison mais écoute la grand-mère

Suit les modèles des gangsters des classiques américains (Taxi driver, Scarface, poing américain, Inspecteur Harry)

Joue les durs mais n’a pas le courage de passer à l’action

Raisonné et raisonnable (Samir / Abdel)

Bruyant – comique du groupe (désamorce les conflits)

Vision innocente du monde

Saïd

On ne voit pas les parents. Frère : chef de famille+banlieue

Enfantin – ne prend rien au sérieux – tout devient une blague

Reste calme – neutre entre V et H. V l’écoute quand il exprime enfin son désaccord

Tente de s’imposer comme figure d’autorité (sœur). Personne ne le prend au sérieux

Film commence et finit avec Saïd (ouvre/ferme les yeux)

Chef de famille responsabilités Salle de sport Aide la communauté

Intelligence : citations, psychologie inversée (skinhead)

Hubert

Finit piégé dans le cercle vicieux

voix de la raison - calme, philosophe – protéger ses amis et dissuader Vinz

Espoirs brisés

Frustré de la situation des banlieues – ambition et veut quitter les banlieues

Darty

Les personnages secondaires

Abdel

Nordine

Samir

Symbole des conflits entre les autorités et les jeunes

Victime d’une bavure

Abdel

Représente la solidarité dans les banlieues

Raison d’être du film

Les actions de Vinz dépendent d’Abdel.

Compte à rebours lié à son état de santé - suspens

Grand-frère - aide les jeunes - modèle à suivre

Représente le fait que la police veut aider les jeunes

Samir

Lien entre les jeunes et la police

Maghrébin – des banlieues – connait les jeunes depuis longtemps => respect

peut-être une figure paternelle?

« Les flics ne sont pas tous là pour vous taper » : il reconnait que certains policiers sont contre les jeunes

Système de hierarchie dans la banlieue

Chef dans la banlieue

Nordine

Écouté et respecté de tous

Autoritaire – calme, assuré – répond sans être agressif

C’est lui qui calme les jeunes (physiquement et verbalement).

C’est à lui que parle le chef de la police.

a perdu son investissement et tout son argent

Certains banlieusards sont contre les émeutes

Darty

Énervé par les émeutes : voiture brûlée

Ne peut pas aller au travail

les jeunes détruisent leur propre environnement

De nuit

encerclé - piégé - petits appartements - grandes barres d'immeuble délabrées

Grand – beaux immeubles – ville des privilégiés

jour

Filmé sur les toits : scènes ouvertes

Toujours de l’activité, même de nuit (cinéma, galerie d’art)

Bruyant – crier au lieu de parler -> agressivité

Paris et la banlieue

Les gens se parlent calmement – poliment – barrière de communication

Esprit de solidarité et communauté

Musique forte, différents genres - stéréo

Personne ne connait personne - anonymat

Malaise : les jeunes ne sont pas à leur place

Ennui constant – jeunesse désœuvrée – nulle part où aller (toit)

Ville des stéréotypes et du racisme

Diversité et richesse culturelle et ethnique.

Musique plus calme – classique – son en mono

Art exprimé sous des formes différentes

On ne voit peu ou pas les parents

Chez Saïd : le frère a l'autorité

La famille

Hubert comme figure paternelle (aide la sœur avec les devoirs, paie les factures et a l'autorité)

Aucun modèle à suivre, pas de vraie figure d'autorité/figure paternelle (V=grd mère, S=frère)

• Unité familiale peu présente
• Ne suit pas le modèle traditionnel

Figures d’autorité peu visibles dans le film

Positif : Samir comme figure positive - lien entre les jeunes et la police - apaiser/désamorcer les conflits

Violence policière extrême : commissariat à Paris (système de torture en place) et raison d'être du film

La police

Policier à Paris poli avec Saïd et le vouvoie. problème police/jeunes spécifique aux banlieues => respect mutuel

Notre Dame comme stéréotype de la brutalité policière - seul exemple de policier agressif dans la banlieue

la police fait son travail calmement : sur le toit, à l'hôpital - parfois les jeunes créent le conflit

Le film commence et finit avec une bavure policière

Espoir d’une future génération honnête ou conditions de travail qui brisent les policiers?

Le stagiaire à Paris est clairement contre le mauvais traitement subit par S et H

vision intimidante de la police - culture anti-police (paroles de chansons, tags...)

émergence d'une nouvelle génération de femmes plus fortes dans la banlieue

Les femmes

Paris : femmes sophistiquées et intellectuelles

Les femmes

banlieue : rôles traditionnels - dépendent des hommes ou doivent lutter pour s'imposer

La journaliste la galerie d'art

objets pour les hommes (blagues crues)

peu présentes - pas toujours nommées

Problèmes de communication

Problèmes de communication

Au début, milieu et vers la fin du film

Suspens et tension : Est-ce que Vinz va tuer un policier?

Les médias

Les médias

permettent de suivre l'état de santé d'Abdel

Images réelles et images fictives - frontière brouillée par K

font circuler des stéréotypes : partent du principe qu'ils ont participé aux émeutes

• Absence de l'écrit
• Omniprésents
• Narrateur

Rappelent le contexte du film - Mort de Makomé + Ousekine

Sujet de rigolade : certains pensent d'abord à être vu à la télé (chez Darty)

Le langage

La culture

La musique

L’art

Funk plutôt que du rap

Banlieue = Stéréo (endroit bruyant) Paris = Mono (endroit calme)

La musique

Bob Marley pour illustrer le contexte du film

Mix de Cut Killer: 7 Grands classiques du rap, funk, chanson française

Richesse culturelle et artistique

Musique juive

langage

diction / prononciation différente dont Saïd se moque

gros mots - insultes entre amis sur leurs origines - péjoratif envers les femmes surtout

Le langage

Paris: langage soutenu

Banlieue argot - verlan

reflète l'éducation, la façon de penser - problème de communication

Paris : insultes uniquement contre les jeunes au commissariat

à l'origine pour ne pas être compris des autorités

ne peuvent pas comprendre et apprécier l'art "plus traditionnel", art contemporain - "Il sera connu quand il aura 18 ans"

problème de communication/ compréhension

L’art

Contraste entre Paris et la banlieue

reflète / accentue une différence de culture et d'éducation

banlieue : art moins perceptible - graffitis artistiques et/ou qui ont un message

Le noir et blanc

Vision manichéenne du monde (bon ou mauvais)

Pas de différences raciales - ce n'est pas un problème de couleur de peau

Le noir et blanc

Distance - vision déprimante et éloignée de la réalité du spectateur

Aspect intemporel - problème qui n'est pas lié à une époque (émeutes 2005)

Jeunes/police Soit l’un soit l’autre qui crée un conflit – personne pour faire le premier pas

Le film commence et finit avec Saïd

Un cercle vicieux

Commence et finit avec une bavure

Fin ouverte : peu importe lequel meure, il y aura des conséquences

Citation répétée (homme qui tombe => société qui tombe)

Hubert finit pris au piège : tuer ou être tuer.

Kassovitz touché, en colère contre un problème de société grandissant

L’équipe a vécu dans la banlieue pendant le tournage

Contexte

Succès immédiat et inattendu. Récompensé – la police tourne le dos à l’équipe à Cannes.

Réalisme : personnages gardent leurs noms, beaucoup de banlieusards sont des habitants, pas des acteurs

Faits réels : Malik Oussekine et Makomé M’Bowolé .

Pasqua critiqué pour protéger la police – hausse des bavures policières.

« je voulais faire un film anti-police et je voulais qu’il soit compris comme tel ». Nié après

Kasso : mère actrice, père réalisateur Cassel : père acteur, mère journaliste

2° film : montre ses talents (références américaines + techniques de caméra).